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| L'art c'est bizarre, comme la science. [Pv: Aristide] | |
| Auteur | Message |
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| Sujet: L'art c'est bizarre, comme la science. [Pv: Aristide] Sam 11 Aoû - 15:28 | |
| - HRP:
J'en profite pour préciser quelque chose. Le perroquet est un gris du Gabon, assez vieux, il est donc capable de suivre une conversation simple du moment qu'on lui apprend les phrase à répondre, ce qu'a fait la demoiselle qui vie avec Hayden.
Certain vous dirons que je fais tâche dans le paysage, d’autre que je ne suis qu’un savant fou en quête d’une nouvelle idée, à vrais dire ils n’ont pas vraiment tord… Je cherche et cherche et cherche, on m’a demandé de trouver des moyens pour améliorer les soins. D’accord, mais comment faire ? Car pour le moment j’ai plus l’impression de patauger dans la semoule et de façon bien profonde, bref ce n’est pas le plus important.
La, maintenant, tout de suite, je demande à souffler un peu, juste un peu. Un repos dans ses moments où je vais jusqu'à penser avancer, dormir avancer, enfin je ne pense qu’a ça… Autant souffler un peu non ? Me dire que j’ai droit à un peu de repos avant qu’un certain blondinet ne me saute dessus pour me crié que je n’ai pas bossé aujourd’hui. Enfaite ce n’est pas vraiment un repos, j’ai reçu une lettre ce matin disant que l’on savait où était ma sœur, autant dire que ce n’est pas très florissant comme information, ça aurait pu être intéressant si la personne était venu. En gros ? On m’a posé un lapin.
- Hayd’, Hayd’ !
Je me demande encore pourquoi je ne l’ai pas cuit celui-là, et comment il est arrivé ici…. Mais qu’est ce qu’il fait ici d’ailleurs ? J’étais sur d’avoir bien fermé la porte, puis c’est la mouflette qui est sensée s’en occuper de celui là, j’ai bien assez à faire avec l’igua…
- Tout le monde ne mérrrrite pas le pardon !
…ne, mais je vais le plumer celui-là, le plumer, lui trancher la tête, le vider et le faire grillé, un perroquet, ça reste de la volaille non ? Ca se mange, comme le poulet, donc je vais le faire griller et le servir en tourte à celui qui a eu la bonté de me l’offrir, bref, autant le dire je me retrouve avec un iguane et un perro…
- Toi encore moinnnnns !
…quet ! Mais ce n’est pas possible, je ne vais pas le grillé celui-là je vais le faire rôtir, c’est sur et certain RÔTIR ! Enfin, j’allais donner un coup sur la tête du fichu volatil, enfin j’aurais aimé, mais il commença à voler. Me faisant soupirer grandement, ce piaf est une plaie, c’est un bel oiseau, mais c’est une vrais un cas. Il aurait pu, je ne sais pas moi m’offrir un papillon, un chien, un chat je ne sais pas, mais franchement, pas un perroquet. Bon si un perroquet, mais pas un perroquet qui me récite les versets de l’ombre à longueur de temps, j’en deviens presque fou ! C’est assez déplaisant, je vous l’assure, mais bon, revenons en au moment présent non ?
J’étais donc là, sur ce banc, dans la cours du palais des arts à regarder ce sale perroquet voleter un peu partout, vous savez le pire ? C’est qu’il revient toujours à la maison, une brave bête ce truc. Je le regarde et finalement il s’éloigne, ah non, ah non, non, revient là ! Finalement je me lève et suis le truc gris, celui qui me dit ‘’ Hayd’, Hayd’, tout le monde ne mérite pas le pardon, toi encore moins ‘’, c’est très réjouissant vraiment, il me fait passé pour plus fou que je ne le suis déjà, c’est dérangeant !
Je le suis donc, espérant que la chose ne fasse pas trop de bêtise, ça m’arrangerais enfaite. Ça m’arrangerait grandement, malheureusement on ne choisi pas. Il se pose sur un truc en pierre ou en terre je ne sais plus vraiment, a vrais dire je n’ai pas prit le temps de regarder, mais bon. Objectif ? Récupérer la bestiole qui chante pour l’ombre.
- Tout ce qui est, l'est à travers l'Ombre. Toute existence est équilibre et l'Ombre en est la forme la plus parfaite. Ceux qui servent l'Ombre, servent le bien de toute l'existence. Tu n’es pas gentil Hayd’, non, non tu ne sers pas le bien Hayd’, c’est mal. - Descend de là… - Tu le mérrrites pas et ce drôle de truc noooon plus.
Autant le dire ce truc m’agace, il me rend presque furieux d’avoir accepté ce mécénat… Furieux oui et ses paroles ne sont pas là pour me changer les idées.
Dernière édition par Hayden N. Loyd le Dim 12 Aoû - 21:39, édité 2 fois |
| | | Aristide Torchia ₳ Philosophe ₳
♦ Sexe : ♦ Influence : 430 ♦ Messages : 185 ♦ Âge du perso' : 36 ♦ Fiche : Pour... MOI ! ♦ Protecteur : Marquis de Hartwick ♦ Date d'inscription : 13/01/2012 ♦ Age : 34
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| Sujet: Re: L'art c'est bizarre, comme la science. [Pv: Aristide] Dim 12 Aoû - 9:51 | |
| Aristide se demandait s'il n'en faisait pas trop. Bien sûr, plein de monde n'avait pas encore pu profiter de son génie et de la beauté de ses oeuvres sublimes. Mais il ne dormait que peu, buvait pas mal et travaillait pour... Trois puissants mécènes. Chacun avait ses exigences de la ridicule fabrication de poteries en masse à l'édification grandiose d'un labyrinthe en verre... Si le tout était lucratif et lui permettait d'accumuler des pièces d'or bien-aimées, il ne suivait le rythme que grâce à Nathaniel qui l'aidait à se gérer dans la vie. Le petit le traînait au lit quand cela était nécessaire et se rendait utile de mille façons. Adorable.
Mais le gros du travail devait être fait par le maître. L'apprenti n'était pas encore en mesure d'accomplir aucune de ses tâches du début jusqu'à la fin. Ou alors peut-être fabriquer les vases pour Di Scotto une à une... Ce qui ne serait pas particulièrement productif. Son mentor était plus efficace.
Alors là... On lui avait proposé de participer à l'une des expositions, organisées par la comtesse d'Heltier, l'une des premières personnes qui l'avaient aidé à la Capitale. Il n'a voulu refuser et se précipita avec un choix de dix statues. Bien sûr, il devait aussi assurer une certaine présence. Pas permanente, mais quand même. Que les gens sachent qu'il s'intéresse à eux aussi. Puis qui ferait mieux découvrir ses oeuvres que lui-même ? Personne. Même si Nathaniel savait parler aux gens. Par contre, il se jura de refuser toute proposition de travail pour les six prochains mois. Cela ferait du bien à sa réputation de montrer qu'il est occupé. Surtout qu'il l'était vraiment.
Cela dit, il était là. Dans la cour du Palais des Arts, ressemblant plutôt à un petit jardin, aux côtés de ses statues magnifiques. Le buste de Nathaniel, l'Impératrice Joanna, plusieurs animaux, un grand général de la seconde ère impériale... Aristide, fatigué, les cernes sous les yeux recouvertes de maquillage ajustait ses lunettes et tentait de ne pas s'endormir. Des heures creuses... Bon sang. Tous ces gens étaient occupés à faire autre chose, alors que lui allait mourir d'ennui ou s'endormir sur ce banc... Deux ou trois personnes se promenaient, mais n'étaient pas encore de son côté.
Ce sont des versets de l'Ombre qui l'ont tirés de sa somnolence. Pendant un court instant, il crut qu'on venait le chercher, que quelqu'un avait parlé de lui à l'Inquisition et que le Sénateur Ulrich n'a rien fait pour lui. Cela dit, il n'y avait personne vêtu de noir à portée de vue. Les guerriers de l'Ombre étaient rapides et discrets, mais ils devaient bien se montrer pour arrêter quelqu'un, non ? Ha. Un perroquet. Très drôle. Aristide passa un moment à s'imaginer l'oiseau broyé entre deux rochers. Ensuite il constata que le piaf s'était posé sur l'une de ses statues les plus fantaisistes ne représentant rien de particulier, mais fort jolie d'après l'artiste. Il fronça les sourcils voyant le propriétaire de l'animal tenter de le récupérer. Il secoua la tête. Il sentit une migraine arriver au galop. De mieux en mieux...
"Drôle de truc" ? Aristide n'avait pas la force d'agir, mais le commentaire de l'oiseau s'est montré revigorant pour son ego. De sa main gantée de blanc, il ramassa un gravier de l'allée à ses pieds. Il vérifia que personne ne regarde dans sa direction et envoya le projectile d'une pichenette en direction du perroquet. A une vitesse modérée, bien sûr, il n'était pas question de l'abattre non plus. Une fois le fanatique religieux insensible à l'art délogé de son oeuvre, l'homme à lunettes se leva et alla doucement, l'air de rien, en direction du propriétaire de l'oiseau. Ce n'était pas vraiment un noble... Ou alors un grand excentrique. Mais c'était un visiteur. Alors...
- Sous le ciel et sous le soleil, monsieur. Je suis fort content de voir un visiteur à cette heure. Puis-je vous aider d'une quelconque façon ?
La fatigue de l'artiste, pourtant vêtu et maquillé comme il se doit, était palpable. Rien à faire, il était crevé. Mais un visiteur reste un visiteur. Et s'il donnait à Aristide l'occasion d'étaler ses connaissances et sagesses, il allait être servi, comme toujours. Parler, le sculpteur le pouvait toujours. |
| | | | Sujet: Re: L'art c'est bizarre, comme la science. [Pv: Aristide] Dim 12 Aoû - 17:02 | |
| Il parle et parle et parle, comment dire c’est assez dérangeant d’avoir un perroquet pour vous faire la conversation, mais c’est déjà mieux que rien. Enfin, ce serait parfait si le stupide volatil n’avait pas prit à parti d’aller se poser une statue assez… Bizarre, je ne dirais pas qu’elle n’est pas jolie mais l’art et moi c’est assez compliqué, c’est comme la science je dirais, il faut avoir s’y prendre et avoir du talent pour… Je suis une bille en art, mais apparemment je suis bon en médecine, peut être que c’est le contraire pour cet homme.
Enfin j’aurais pu tenir une discussion dite sérieuse avec un perroquet, un poulet à plume grise, si un projectile ne venait pas de l’attendre à la tête et de le délogé du perchoir où il se trouvait. Le tout pour tomber de façon pathétique sur le sol, à mes pieds plus précisément. Soupirant je me baisse et ramasse la bête. Je préfère mon Iguane… Mais bon je n’ai pas vraiment le choix, l’iguane est malade et ce truc m’a suivit jusqu’ici. Doucement je vérifie qu’il n’ait rien, ça reste un être vivant, je ne peux pas rester comme ça, sans rien faire alors qu’il a reçu un projectile sur la tête.
Me redressant je sursaute en entendant une vie qui avance petit à petit, venant de la direction d’où était arrivé le projectile, mais bon, ce n’est plus le plus important. Je dégluti… Moi qui voulais être tranquille c’est raté, je soupire donc une seconde fois et écoute ce qu’un homme vint à me dire d’une fois que j’ai cru entendre las et fatiguée. De belle parole, de très belle parole. Je pensais qu’il allait me vanter les mérites de la statue ou me sermonné pour le perroquet, mais il n’en fut rien. Peut-être devrais-je être polie alors ?
Faisant un sourire alors que le volatil se logeait sur mon épaule. Hey ! C’est la place de l’iguane ça… Bref, souriant sans pour autant enlaidir un peu plus mon visage balafré je vins à prendre un ton plus chaleureux, même si mes premiers mots m’arrachent la langue et les corde vocal.
- Sous le ciel et sous le soleil, Sir. Je doute que vous puissiez m’aider à moins d’avoir vu une personne qui semblait attendre quelqu’un dans la dernière demi-heure…
Finalement ce fut plus facile à sortir qu’autre chose, même si je n’ai pas l’habitude de ce genre de phrase, ça sonne creux dans ma bouche, peut être désespéré, je me suis fait rouler dans la farine que dire de plus ? Rien, absolument rien. Je continue doucement et regarde les différentes statues, j’avoue qu’elles m’émerveillent un peu, je n’ai pas encore retrouvé toute ma confiance en moi, mais ses sculpture m’ont l’air si sûr dans leur travail que je me sens finalement un peu jaloux, ça sent l’assurance des mouvements…
- Je suis désolé de vous demandé ça, je ne me tiens pas vraiment au courant, mais, seriez vous le sculpteur de ses œuvres ? Elles sont vraiment très belles et je voulais complimenter l’artiste.
Finalement c’est un sourire à demie caché mais franc qui vient se loger sur mes lèvres, mon rendez-vous n’est pas là autant tuer le temps non ? J’aimerais ne pas être sortit pour rien, ça m’arrangerais. Je fais taire le perroquet, alors qu’il commençait à chanté et finalement je prends un air plus désolé.
- Enfin j’espère ne pas vous avoir importuné, ni même ce volatil, il a tendance à répéter tout se qu’on lui dit… Ca peut froisser les gens… Et animer les endroits calmes où l’on voudrait se reposer.
Oui ça je connais, j’ai déjà passé deux ou trois nuits blanches à cause de ce fichu poulet gris.
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| | | Aristide Torchia ₳ Philosophe ₳
♦ Sexe : ♦ Influence : 430 ♦ Messages : 185 ♦ Âge du perso' : 36 ♦ Fiche : Pour... MOI ! ♦ Protecteur : Marquis de Hartwick ♦ Date d'inscription : 13/01/2012 ♦ Age : 34
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| Sujet: Re: L'art c'est bizarre, comme la science. [Pv: Aristide] Dim 12 Aoû - 19:05 | |
| Que voilà un homme poli, bien que peu séduisant, à première vue. Aristide jugeait souvent le physique des hommes comme celui des amants potentiels et celui des femmes comme celui des modèles possibles. Hayden serait sans doute un meilleur modèle qu'amant. Quoique. Il faudrait le voir nu, posant avec... Non, pas une feuille de vigne. C'est de la connerie hypocrite, ça. Bref. Il faudrait le voir nu, voilà tout.
Aristide secoua la tête, effectivement las. Sa voix, mais surtout son regard le trahissait. Quiconque avait déjà vu l'artiste en pleine forme l'aurait remarqué de suite : ses yeux bruns ne brillaient pas de cette arrogance mêlée à la créativité d'un grand maître sculpteur. Il avait besoin de dormir. Et de rester au lit un jour ou deux, sans doute. Rien de grave, mais il lui fallait récupérer.
- Non, en effet. Il y a bien peu de visiteurs en ce moment et vous êtes la seule personne à attendre quelqu'un ici, je le crains.
Un sourire se dessina sur les lèvres de l'homme à lunettes, brièvement grandit par les compliments de son interlocuteur. Il bomba un peu le torse, avant de répondre.
- En effet, celles-ci - il fit un large signe pour désigner les statues les plus proches. - sont de moi. Il s'agit des quelques exemples de mon travail seulement, bien sûr. Mais certaines n'ont pu être déplacée pour cette exposition. Sans parler du fait que beaucoup font déjà partie des collectionneurs privés qui ne les veulent que pour eux... vous comprenez sans doute.
Ensuite, il fut question du perroquet. Aristide était reconnaissant à son interlocuteur de ne pas relever le fait qu'il était la seule personne à pouvoir lancer le gravier sur l'oiseau. Mieux encore : le scientifique s'excusait. Très aimable à lui, vraiment. Cela, plus la fatigue empêcha le sculpteur de faire la morale à Hayden. Sans oublier que, quand même, officiellement, l'artiste était un croyant très obéissant. En vérité, il admettait sans mal la supériorité de la magie de l'Ombre sur celle de la Terre. Quoi qu'il en soit, il n'avait pas envie de critiquer ouvertement les dires du volatile.
- Ne vous en faites pas. Les gens apprennent des choses bien plus licencieuses à leurs perroquets. Au moins, je sais que je suis en présence d'un bon citoyen, n'est-ce pas ?
Oui. On ne va pas lancer la conversation avec un "moi, les gars qui récitent ce genre de paroles me foutent les boules". Ca ne le fait pas. Même si l'autre n'a pas l'air d'être un grand dévot. Le sculpteur ne put poursuivre ses pensées, pris d'un vertige. Vraiment... Il aurait dû au moins manger quelque chose ce matin... Peste soit. Il s'appuya sur le socle de la statue, son visage se couvrit de sueur. Il devait rentrer. Et vite. Trouver un fiacre et se faire conduire à l'atelier... En espérant que Nathaniel soit là et non en train de draguer l'Empereur sait quel noble... Oui, rentrer, en voilà une bonne idée.
- Veuillez m'excuser, je ne me sens pas très bien aujourd'hui... Sans doute... de la fatigue.
Le chevalier prit quelques respirations profondes et se sentit un peu mieux. Il tenta de se redresser. Avec un certain succès d'ailleurs. Mais il n'osait toujours pas lâcher la pierre sur laquelle il s'appuyait. Sans parler du fait qu'elle lui procurait un contact rassurant avec son élément préféré... |
| | | | Sujet: Re: L'art c'est bizarre, comme la science. [Pv: Aristide] Dim 12 Aoû - 21:40 | |
| J’écoutais les paroles, polie, de l’homme et finalement peut être que mon regard, mon œil unique perdait cette lueur de jeux. Je ne sais pas vraiment, malheureusement, il n’avait vu personne on m’avait donc véritablement posé un faux rendez-vous, encore quelqu’un qui jouait, comme si c’était amusant. Vraiment Marrant... Enfin ce n’est pas le plus important, soupirant doucement je l’écoute et il répond à mes questions. Autant faire bonne figure non ? Aussi je regarde les statues d’un œil… Intéressé et sourit doucement, un sourire qui ne faire pas grimace, juste un sourire, un beau sourire.
- Et bien, Sir, ce sont de très belles œuvres. Mais pourrais-je connaitre le nom de celui qui à fait de si magnifique sculpture, histoire de vanté un peu plus vos mérites ?
Je fais dans le cirage de botte ? Non pas du tout, je suis médecin moi, mais j’ai apprit très vite que pour survivre, dans ma condition, je me devais de gonflé l’égo de tout un chacun, puis c’est vrais elles sont belles ses statues... très belle, je vous assure. On en revient au perroquet, fichu bestiole, vraiment, je te jure, tu m’en apporte des problèmes, moi qui voulais passer inaperçu et qui sait… peut être allé noyer mon malheur dans une bouteille voir deux, ou aller embêter blondinet ? Bah je verrais bien.
- Et bien, pour tout vous dire… Le perroquet était déjà fortement… Prêcheur quand on me l’a offert… - Tu ne sert pas le bien Hayd’. - …Mais je tente d’être un bon citoyen tout de même, même si tout le monde n’est pas de cet avis.
Sur ses mots je fermais le bec du piaf, c’est vrais quoi, il ne voulait pas lui crier que j’étais un scientifique aussi ? Autant marqué Médecin sur mon front et me le tatoué sur les fesses, vraiment ce stupide volatil me sidère.
Mais je n’ai pas le temps de le gronder ou quoi que ce soit que mon interlocuteur semble perdre l’équilibre.Ca me fait froncer les sourcils, il avait une voix fatigué et peut-être le regard éteint, mais je ne m’attendais pas à ce qu’il soit prit de vertige et de sueur. Il me dit que c’est la fatigue, moi je ni crois pas trop la fatigue ne créer pas de sueur, des pertes d’équilibre, une mauvaise compréhension et un ralentissement de la pensée, mais pas vraiment de sueur. J’hausse finalement le sourcil de mon œil valide, c’est bien le seul que j’arrive à hausser de toute manière donc bon.
- Vous êtes sur que ça va aller ?
Question conne Hayden, mais vraiment très bête celle là, franchement t’as pas mieux à poser comme question ? Je soupire doucement. Réfléchissant et finalement, je me dis que ça peut pas être pire que ça… Au fond, ce n’est pas comme si je le cachais, j’aime ma condition et mon métier autant le dire, même si il demande d’ouvrir quelqu’un de temps en temps, d’avoir les mains pleine de sang aussi, mais bon, rien n’est parfait et il y a des risque dans tout les métiers.
- Vous permettez que je vous ausculte ? Vous ne m’avez l’air un peu mal en point et au vu de votre perte d’équilibre, je ne suis pas vraiment rassuré sur votre état de santé.
Peut être qu’il va avoir peur, je ne sais pas trop, on ne peut pas dire que ma tête soit rassurant, j’ai un œil en moins et quelques cicatrice sur la partie droite de mon visage, ça surprend souvent, ça ne met pas en confiance… Mais le cœur y est, je ne vais pas l’ouvrir pour savoir de quel couleur est son foie, juste déterminé ce qu’il a et le soigné si il me le permet.
Dernière édition par Hayden N. Loyd le Dim 12 Aoû - 23:34, édité 1 fois |
| | | Aristide Torchia ₳ Philosophe ₳
♦ Sexe : ♦ Influence : 430 ♦ Messages : 185 ♦ Âge du perso' : 36 ♦ Fiche : Pour... MOI ! ♦ Protecteur : Marquis de Hartwick ♦ Date d'inscription : 13/01/2012 ♦ Age : 34
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| Sujet: Re: L'art c'est bizarre, comme la science. [Pv: Aristide] Dim 12 Aoû - 22:30 | |
| Malgré une apparence certes remarquable, mais peu séduisante, Hayden était poli et d'une conversation... Banale, en fait. Mais pas désagréable. De toute façon, dans son état, Aristide était reconnaissant de ne pas devoir assurer un duel verbal quelconque. Les joutes oratoires devraient attendre plus tard. Il était tellement crevé.
- Ah... J'oublie en effet mes bonnes manières, veuillez m'excuser. Je suis Aristide, dernier sire Torchia.
Et les compliments. Ca, c'était toujours bon à entendre, même au moment où tout ce qui importe c'est de retrouver son lit. Aristide sourit, fier de lui. Ah... Son interlocuteur avait quelque chose à se reprocher... C'est toujours bon à savoir qu'il n'était pas universellement considéré comme un bon citoyen. Ce n'est pas l'homme à lunettes qui allait courir dénoncer qui que ce soit (ses parents mis à part) mais il avait conscience que l'autre était fatalement moins prompt à la dénonciation lui-même. Et ça, c'était toujours un ennemi potentiel en moins en ce monde plein de violence et de haine.
- Je vois, je vois... - Il eut encore le temps de hocher la tête, avant de devoir prendre appui sur le piédestal de son oeuvre. Il se sentait certes relativement mal, mais en plus, il était faible. C'était ça le plus grand souci. Tant de choses à faire et si peux d'énergie à dépenser. Quelle honte. Avec beaucoup de peine, Aristide tourna la tête en direction d'Hayden. Il voulait lui faire quoi ? Ausculter ? Le sculpteur, jamais vraiment contraint de s'adresser à un médecin, n'était pas certain du tout de ce que cela voulait dire. Il semblait y déceler un lien avec l'oreille, mais n'avait pas envie qu'on le touche ou qu'on lui fasse des tests quelconques, sans la présence de quelqu'un pouvant se porter garant de toute la chose. Comme un mécène ou au moins Nathaniel. Bref, quelqu'un qui surveillerait les gestes du scientifique et serait prêt à lui faire couper la tête s'il se montrait trop curieux quant au contenu du corps de l'artiste.
Mais il n'avait personne et n'allait pas vraiment pouvoir se débattre, en ce moment. Il inspira encore. Alors que l'air entrait dans ses poumons, son état semblait s'améliorer. Pour empirer à la seconde, où il commencerait à expirer. En somme, aucun exercice de respiration n'allait l'aider, là. S'asseoir. Si seulement il pouvait atteindre un banc... Trop loin, il ne marcherait probablement plus autant tout seul. Mais où était passé tout le monde ? Pourquoi se retrouvait-il seulement avec un médecin balafré et son perroquet fanatique religieux ? Ce n'était sans doute pas son jour.
- Ca va, ça va...
Impossible de dire s'il répondait à Hayden ou s'il tentait de se convaincre lui-même que ça allait s'arranger. Quoi qu'il en soit, ce n'était pas près d'arriver : il sentait qu'il allait de plus en plus mal et que son corps réclamait du repos. Faute de le recevoir, il allait le prendre de force et sans demander l'avis du cerveau.
- Ne me touchez...
C'est tout ce qu'il eut le temps de dire avant que tout ne devienne noir et qu'il glisse le long du bloc de pierre se cognant la tête au passage. Voilà qu'Aristide Torchia gisait au pied de son oeuvre, inconscient d'épuisement et las de toutes ses occupations. La nature reprenait donc ses droits, exigeant du sommeil et de l'insouciance. |
| | | | Sujet: Re: L'art c'est bizarre, comme la science. [Pv: Aristide] Dim 12 Aoû - 23:34 | |
| - Ca n’a pas l’air en tout cas.
C’est bien je dis des choses de plus en plus intelligente, ça prouve qu’il y en a dans ma caboche, c’est déjà par mal, mais bon apparemment il a pas l’air très prompt à me laisser faire, c’est fou ça la confiance qu’on les gens, comme si j’allais le découper pour voir combien pèse ses intestins, je suis pas un monstre non plus, bon il y a des dommage collatéraux certes, mais tout de même rien de bien méchant, juste des corps par ci, des cicatrice par là, enfin voilà. J’allais avancer un peu, pour l’aider. Vu son état il fallait qu’il s’assoit, mais il ne pourrait pas vraiment le faire seul ça c’est sur et certain, pas seul du tout même.
Malheureusement, au moment ou j’ai voulu l’aider, lui effleurer le bras pour le soutenir et l’assoir il a trouvé bon de tomber dans les pommes à mes pieds. Ils ont le chic pour me mettre dans des situations pas possible, c’est sur et certain. Maintenant je le sais, je le sens, je suis maudit, totalement maudit. Pourquoi il faut toujours que je tombe sur quelqu’un qui me dit, « Ne me touchez pas » comme si j’allais le violet au moment même où je posais une main sur son bras, ça va j’ai une sale tête, je le sais mais je ne suis un violeur non plus, je ne suis que moi Hayden, médecin aux dernières nouvelles et mon mécène ma demander se soigner les gens qui en avait besoin et là, désolé, mais Aristide, dernier sir Torchia, comme il a si bien pu me le dire à besoin de soin.
Je soupire donc en regardant le perroquet. Perroquet, qui, bizarrement, restait bien silencieux. Il se fout de ma tête celui-là, vraiment, il se fout de ma tête je vous le jure ! Maintenant qu’il ni a plus personne il ne fait plus le malin, je devrais le rôtir, c’est moi qui vous le dire le rôtir.
Je me masse la nuque et m’agenou doucement pour voir si il n’a rien, il m’a interdit de le toucher, certes, mais je ne peux pas l’ignorer non plus, je ne suis pas un monstre qui se fout de l’état des gens sinon je n’aurais jamais accepter le mécénat d’Aleksandr, je n’aurais pas soigner Smithy, deux fois, ni même le rouquin, je serais restait chez moi à faire des choses bizarre, totalement bizarre, enfin, c’est comme ça.
Il n’a pas de plaie ouverte, surement une bosse… Mais rien de bien grave pour le moment, enfin ça je ne peux pas le juger temps qu’il est inconscient. Finalement, jugeant qu’il n’est pas bon de le laisser dans un endroit pareil je passe un bras dernières ses genoux et un derrière ses aisselles pour me relever finalement, réajustant ma prise pour que cela soit plus confortable.
Doucement je traverse le parc de statue sans vraiment faire attention au regard, de toute manière ils n’ont rien à me dire, rien à voir avec ça. Ce n’est pas comme si c’était la première voir, des gens qui tomber dans les pommes il y en a tous les jours. Passant dans les couloirs, je demande que l’on prévienne la comtesse d’Heltier que sir Torchia ne sera pas là pour le reste de la journée
Soupirant une nouvelle fois, à croire que je ne fais que ça de ma journée je le ramène finalement au quartier des avancées pour pouvoir le soigner sans encombre si il y a besoin et qu’il soit au calme.
[Ca continu ici : https://ishtar.forum-actif.eu/t1941-la-science-est-parfois-meilleur-que-l-art-mais-la-science-peut-se-tromper-pv-aristide#18938]
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| Sujet: Re: L'art c'est bizarre, comme la science. [Pv: Aristide] | |
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