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| La faute d'un Iguane fugueur [Pv: Morgana] | |
| Auteur | Message |
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| Sujet: La faute d'un Iguane fugueur [Pv: Morgana] Dim 25 Déc - 0:07 | |
| Rappel du premier message :Un son résonne, lent, répétitif. Un son que je connais, que je côtoie jours après jours, dans un laboratoire quelques peu mal éclairé. Il résonne de plus en plus, comme s’il était seul son maitre de la douleur…Remarque, il est seul son maitre de la douleur, ce doux crie, sans grandes ambitions, éloge. Il me perd, j’arrête de penser et laisse le géni qui sommeil en moi… NON pas un géni diabolique non plus…quoi que, NON je ne suis pas comme…Mon maitre…Oui c’est ça mon mentor. Bref je divague, doux rêves ? Curieux cauchemars ? Je ne puis le dire, je ne peux le justifier. Mais je suis là au milieu de cette hécatombe, tout le monde crient, pleurent, hurlent. Le sang coule à flot et je suis ici au milieu…Un scalpel à la main, la main de ma sœur dans l’autre, et son visage d’enfant…Elle a du grandir depuis le temps, mais où est elle ? Puis finalement le corps brule, se consume d’une lenteur effrayante…désarmante. Puis ! Plus rien, le trou noir…
Et finalement je sursaute en sueur au milieu de mon lit, essoufflé, encore ce cauchemar, combien de fois va-t-il revenir ? Pendant combien de temps encore va-t-il hanter mes pensés. Je passe une main sur mon front blanchâtre. Remarque qu’est ce qui n’est pas blanchâtre chez moi ? Bref, soufflant je me lève, me lave et m’habille. Vu le bruit extérieur il ne pas être loin du zénith, oui surement, le soleil doit être haut dans le ciel. Nouveau souffle de ma part, ce cauchemar me tourne en tête, je le fais toujours à la même époque…Ce qui veut dire que…Je dois me rendre au cimetière aujourd’hui. Rien que d’y penser et vu la nuit que je viens de passer j’en ai mal à la tête. Pire que la gueule de bois que j’ai du endurer il y a quelques jours avec ce blondinet…Il devient quoi d’ailleurs celui-là, pas de nouvelle, il ne passe pas, m’envois pas de lettre. Bref une rencontre d’un soir sans futur surement et je n’ai toujours pas de mécène…Je suis un peu dans la mouise…
Je m’en trouve aussi dépité que dégouté, je suis finalement…Pathétique, oui voila c’est le mot, Pa-the-ti-que, je ne sais pas où je vais, de quoi est fait mon avenir et pourtant je n’ai pas encore la corde au cou, Mai qu’est ce que je raconte moi. Si je disparaissais mon Ezhi-chou d’amour serait peiné, quoi que monsieur est entrain de buller dans son coin. Je siffle, pas de réaction, je le prends contre moi il monte sur mon bras et se calle sur mon épaule. Pas un bisou, pas un câlin, rien ! EGOISTE. Je pensais t’avoir mieux élevé que ça quand même, non mais je vous jure, vous donnez de l’amour à un iguane et voilà ce qu’il vous rend…rien !
Je souffle et finalement passe un cache œil sur la partie morte de mon visage histoire de pas faire peur aux petits enfants dans la rue…Oui on n’est pas à la cité des morts quand même et dans le peu de caboche qu’il me reste y’a quand même un minimum de bon sens…Bref je sors. Doucement, en prenant tout mon temps presque à reculons je prends la direction du cimetière. Autant dire que je n’ai pas envie d’y aller, mais bon pas le choix.
Quelques allées passées, une place, un fleuriste, des fleures fraichement acquises et je repars, les bras partagés entre un beau bouquet de Lys blanc et un iguane qui n’a rien d’autre à faire qu’entourer sa queue autour de mon bras, sale gosse va ! Tu vas voir en rentrant à la maison ! Je n’ai pourtant pas le temps d’en penser plus que nous arrivons à destination. Je pousse doucement les grilles et entre, cherchant de mon œil encore valide, allée après allée, tomber après tombe la stéle qui fera mon bonheur et je finis par tomber sur celle d’Hana, ma mère et mon beau père Nathanaël Loyd. Combien de temps…depuis combien de temps n’étais-je pas venu fleurir cette tombe vide de tout corps en putréfaction, oui c’était quand déjà que j’étais venu me recueillir sur les morceaux de bois placés là à l’occasion d’un enterrement factice ?
Je reste planté là droit comme un piqué, à vrais dire j’ai froid, mais cette discussion muette me fait du bien, des souvenirs heureux remémorés, des éléments qui me font sourires. Je pause doucement le bouquet de fleurs blanches, des lys, les préférés de ma mère. Puis d’un souffle simple et d’une lenteur folle je tourne les talons et repars. Caressant l’iguane qui ne se trouve plus à sa place. Je tapote mon épaule dépité une fois de plus et :
Premier réflexe : Je soupire. Second réflexe : Je le cherche du regard
Oui je suis méthodique c’est beau hein. Finalement j’avance et commence à chercher dans le cimetière où peut bien se trouver cette satanée bestiole en costard.
-Ezh ! Viens voir papa.
Dernière édition par Hayden N. Loyd le Dim 5 Aoû - 22:38, édité 3 fois |
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Auteur | Message |
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Morgana Sigvard ♦ Informateur ♦
♦ Sexe : ♦ Influence : 405 ♦ Messages : 343 ♦ Âge du perso' : 20 ♦ Fiche : Fiche disponible ici et le carnet des RP, relations & résumés se trouve là bas. ♦ Date d'inscription : 20/11/2011 ♦ Age : 33
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| Sujet: Re: La faute d'un Iguane fugueur [Pv: Morgana] Dim 29 Juil - 8:41 | |
| Si, ce type était gentil. La preuve: il s'évertue à lui essuyer le visage. Et pas comme un barbare s'il vous plait ! A la bien ! Il donne son prénom, ses pseudos, un nouveau surnom. Morgana espère que le mouflette ne sortira jamais du cadre privé, seulement entre toi et moi ok, parce que ça fait pas très professionnel pour une informatrice.
« Mwais... Ca va mieux. Le froid, l'eau, ça réveille. »
Ils cherchent l'étrange bestiole, elle n'a pas suivi son maitre et elle est toute petite ! L'informatrice se demande comment Hayden a fait pour ne pas perdre son petit animal bizarre. Ishtar, c'est grand. Ishtar, c'est dangereux.
Et cette putain de menace de mort qui pèse de nouveau sur sa tête, zut, elle espérait avoir oublié mais nooon en fait, pas du tout, ça revient aussi brutalement qu'un coup de fouet sur les fesses !
« Bah... »
Morgana se frotte les yeux avant de continuer sur sa lancée. Elle essaie d'être cohérente. Dur dur lorsque tu as l'impression d'être dans une dimension parallèle et que tes membres sont faits de coton flottant.
« J'aurais pu refuser le truc aux plantes. Tu n'm'as pas forcée. Et puis l'histoire du trou, c'tait pas pour rigoler ?
Pas trahi... Ça n'fait que quelques heures que j'ai d'couvert son secret. Qui sait c'que j'ferais avec dans deux jours – si j'suis encore v'vante d'ici là ? »
Mais pour la suite il avait raison. Peut-être que Vaillant l'aurait tuée sur place, tout de suite. Après il serait tout simplement sorti et se serait excusé du grabuge auprès du Comte Oliver, De Beaumont aurait sorti sa grosse bourse en guise de dédommagement et adieu Morgana, personne ne pleure sur ta tombe. Les domestiques du Fabula Onis aurait sagement ramassé le corps de l'Informatrice, ils l'aurait enterrée dans le jardin ou balancée dans le fleuve...
« On fait, on va... »
La jeune Sigvard s'appuya contre elle un mur. Elle ne voulait pas abuser de la patience de son interlocuteur. Il avait déjà fait beaucoup pour elle. Et puis... Elle ne voulait pas qu'il sache exactement où elle résidait. C'était trop dangereux, autant lui donner la clef de sa chambre pendant qu'on y était !
« C'était gentil de veiller sur moi. »
Il aurait pu la laisser croupir dans un coin, à la merci du premier venu. Maintenant elle avait une dette envers lui. Morgana prit une longue inspiration.
« J'ai une dette envers vous m'sieur Hayden. Si un jour vous avez besoin de quoique ce soit... Demandez Vivianne au Fabula Onis. J'ai plus de ressources que... blurp... que vous ne le pensez. »
L'informatrice insista pour continuer seule. Elle se sentait beaucoup mieux, tout ce qu'elle voulait faire c'était s'affaler sur son lit et fermer les yeux.
« N'oubliez pas m'sieur Hayden ! En cas de problème, le Fabula Onis ! »
La rousse tenait à réparer sa dette. Elle disparut lentement dans le dédale des rues et ne parvint à sa porte qu'une heure après. Le soleil tapait trop fort, elle avait eu du mal à retrouver son chemin. |
| | | | Sujet: Re: La faute d'un Iguane fugueur [Pv: Morgana] Dim 5 Aoû - 22:39 | |
| - Ca dépend le sens du mot rigoler, c’est pas mal un trou on peut y faire pas mal de chose.
Un cimetière, un bonbon et un trip, nous en sommes là, étranger l’un à l’autre, je ne sais pas vraiment quoi faire… la laisser seul et partir ou je ne sais pas quoi. Je lui ai demandé ce que l’on faisait et finalement elle m’a lâché pour commencer à me dire au revoir, je pense ne pas avoir compris pour le coup, pourquoi un changement si soudain… Peut-être me fuyait-elle, comme les autre, on fuit les fous, les scientifiques, tout ce qui sortent du lot… Qui ne sont pas comme les autres, malheureusement, moi aussi j’ai un métier, je suis un habitant de cette ville, je suis juste un médecin, mais ça, personne ne le comprend. Elle parle doucement, encore avec ses gentillesses et je soupire doucement.
- Je n’allais pas te laisser faire n’importe quoi par ma faute non plus, je ne suis pas fou.
Euphémisme ? Je suis fou, je le sais bien mais laissez moi rêver vous voulez ? Doucement elle commença à s’éloigné, prétextant qu’elle à une dette envers moi, une dette ? Je n’ai pas vraiment compris, je ne sais pas vraiment, comment dire, je n’ai pas le même sens de dette qu’elle. Pour moi elle ne me doit rien. J’aurais voulu la retenir, qu’elle reste encore un peu a mes côté, en bonne compagnie. Pourtant je n’ai pas le temps de lui dire quoi que ce soit qu’elle s’enfonce déjà dans les profondeurs de la foule pour disparaitre et moi… Moi je retourne à ma petite solitude, ou alors est-elle grande ? Je ne sais plus vraiment.
Je dois avoir l’air un peu bête et totalement perdu, mais je ne sais absolument pas de quoi elle me parle. Elle me demande de demander Viviane du Fabula Onis, d’accord, mais c’est QUOI le fabula Onis ? Un magasin ? Un bâtiment ? Un code secret ? Je ne sais pas du tout. Je devais être un peu songeur car j’ai finit par souffler ses deux mots :
- Fabula Onis…
Je suis curieux de nature, bon ok, c’est mon instinct qui me pousse à tout savoir, mais pour le coup j’avoue ne pas savoir, peut-être qu’elle se foutait tout simplement de moi, je ne sais pas trop. Je suis quelqu’un de bizarre et il est si facile de mentir que je ne puis savoir si ses mots était vrais et si le moyen qu’elle m’a donné pour la retrouvé est vrais où totalement factice, je ne sais absolument pas…
Bah ce n’est pas bien grave je dirais, nous nous reverrons un jour, où pas, je ne sais pas, on ne peut pas savoir de quoi est fait le lendemain et je ne sais pas si je reverrais la moufflette un jour ou l’autre, je ne le sais absolument pas.
Un dernier regard sur cette tombe aux Lys blanc et je suis reparti. Je suis sortit du cimetière. Traversant les rues, pour une fois j’ai prit mon temps, j’ai regardé les crépis délavés, joué avec les chats par-ci, par-là, j’ai soigné un gamin aussi, puis je suis finalement rentré chez moi, j’ai posé, l’iguane, retiré ma veste et je me suis affaler sur la table de bois au milieu da la pièce et finalement je me suis assoupit.
Elle n’était pas si mauvaise que ça la journée, au final…
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