Kikou ^^
Voici mon test -_^

• Personnage souhaité : Job de l’Ombrage
  
• Sa mini-fiche : Job de l’Ombrage
  
• Expérience : Depuis mes…euh…14/15 ans ? Sachant que j’ai désormais 20 ans, faîtes le calcul lol !
  
• Double compte : Je joue aussi le chublime reptile : Jésus…et le toutou du Sénat : Aleksandr.
  
• Autres : J’ose espérer répondre aux critères de Marius concernant son grand frère pas doué et un chouilla frappa-dingue. Et puis, voilà ! ^^

Texte :

« Tout ce qui est, l'est à travers l'Ombre. Toute existence est équilibre et l'Ombre en est la forme la plus parfaite. Ceux qui servent l'Ombre, servent le bien de toute l'existence. »

Est-ce réellement le Bien ? Qu’est-ce que le « Bien » ? Qu’est-ce que l’Existence ? Je murmure ce qui est mon sacerdoce, mes yeux bleu voilés par les pensées qui consument mon esprit malsain. Je ne devrais pas me poser pareilles questions ! Père et Mère ont été clairs, l’Ombre est tout, l’Ombre est reine…tout est accomplit pour le bien fondé de l’Ombre et de son Eglise. Mort aux hérésies…
Un vent glacé souffle, vêtu d’une redingote noire j’avance d’un pas sous la lueur de la lune. Que dois-je faire ? Mes actions sont pour le bien, n’est-ce pas ? Impie que je suis ! Seul le châtiment attend les hérétiques osant penser comme je le fait.

« Les changements comportent leur part de danger. Un danger pour l'équilibre et l'existence. A chacun appartient de choisir sa voie. »

Oui, voilà. Aucun changement. Je me répète le troisième verset des Ombres, le vent portant mes paroles. Pourquoi suis-je ici ? Pour le travail, pour l’Ombre, pour maintenir l’équilibre et l’existence face aux dangers nés du changement. La science est changement, la science est synonyme de danger. Elle ne mérite nulle existence, elle veut détruire mon existence, mon équilibre, ce que je suis.
Une silhouette : ma proie. L’aurait-on prévenu de ma visite ? Danger tu es, médecin. Hérétique, tu dois périr. Mais…pourquoi dois-je te tuer ?

« N'ayez aucune crainte, face à la mort. Une fois un corps détruit, son âme va rejoindre l'Ombre, d'où elle provient. »

Je marque une pause, lentement mais sûrement. Je ne vais pas le tuer, juste redonner à l’Ombre ce qui est sien. J’accélère le pas, cet être doit périr pour le bien de l’Ombre et l’équilibre. Ses actes hérétiques doivent tomber dans l’Oubli. Père et Mère me l’ont dit…me l’on apprit. L’Ombre est dominante, l’Ombre est tout, je suis le serviteur de l’Ombre, je suis le gardien de son équilibre, de ce qu’elle est.
Il fuit, je lui cours après…je me rassure en poursuivant mon verset : je vaincrais. Je ne crains nulle Mort, la Mort est délivrance. Accepte la vérité Hérésie, accepte la mort et retourne à l’Ombre que tu bafoue.

« On peut venir à bout d'une enveloppe charnelle, mais non de l'Ombre. L'Ombre est invincible et omniprésente. N'hésitez donc jamais à donner votre vie pour ceux qui comptent sur vous, sœurs et frères obscurs. »

Il est là, acculé. Il tremble face à moi…mes yeux toujours aussi vide, mes yeux toujours mort. Mon visage reste impassible, la mort l’attend. Je ne dois succomber, je ne dois faiblir. Ma faiblesse sera jugé, expiée de mon corps…mais la mission sera, elle, accomplie.
Je la sors, l’épée de ma canne. Discrète, furtive, elle apporte la sentence portée par l’Eglise au nom de l’Ombre. Elle apporte le jugement de la vérité et de l’équilibre de notre existence, de notre essence, de qui nous sommes.
Il cherche à fuir, il essaye de me contourner…Je le saisi d’une main forte, et le jette contre le mur de cette impasse. J’ai…froid. Je brandis mon arme, l’abaisse avec force sur sa gorge. La lame aiguisée pénètre la chair, un cri retentit mais nul n’y fera attention : pas ici, pas aux quartiers des Usines où seuls les cris font offices de silence. Le sang gicle, mon visage est éclaboussé.

Ma peau blanche et laiteuse est éclairée par la lune, laissant voir les tâches du liquide carmin. Il agonise à mes pieds, faible, son enveloppe se meurt et son essence retournera à l’Ombre. Mes yeux se plissent devant ce spectacle, je ne dois pas détourner le regard...Et pourtant, je le fais. Je devrais être fier, j’ai accomplit ma mission. Mais, pourquoi ai-je l’impression que quelque chose ne va pas ?!
Je secoue la tête, et murmure le onzième verset, pour me redonner force et courage :

« La fin justifie les moyens. Soyez sans pitié, ne reculez devant rien, vous qui avez l'honneur de lire ces paroles, réservées aux élus de l'Ombre. Ne cessez jamais de combattre, quitte à donner votre vie. »

Oui…Cet homme devait mourir, c’est ça. Je ne dois pas éprouver ni doute, ni peur. Il est mort, il devait mourir. Son agonis s’arrête, mes pieds baignent désormais dans ce sang. Un bruit de vêtement se fait entendre, un autre de mes frères d’Ombre vient d’accomplir sa tâche il semblerait.
Toujours maculé de la preuve de mon péché nécessiteux, je quitte le quartier. Je me console avec un faible murmure :

« Tout le monde ne mérite pas le pardon. »

Je suis le bras armé de la Vérité, de l’Equilibre. L’Ombre a raison, l’Ombre ne peut qu’avoir raison…jamais je ne dois douter d’elle, Père, Mère, Salomon me l’ont fait savoir. Eux ne doutent pas, pourquoi devrais-je douter ? Pour Marius ? Non…La décision de Père et de Mère a été faîtes selon le bien de l’Equilibre, pour l’Ombre et l’Eglise. Je suis instrument de sentence, je dois en être fier…n’est-ce pas ?

Et voici ce qui est trés bon \o/

Tu as bien saisis le personnage, et a sus bien retransmettre son côté torturé, notamment son entêtement à réfléchir, et en culpabiliser ^^

Donc, je suis très contente que tu aies choisi ce personnage, et je le laisse entre les mains o/

* sautille *

Parfait =)

Si Marius dit que c'est bon, tu peux passer à la suite o/
Mhmm... J'ai pas mis Job dans les invités du Bal, mais il fera peut-être parti du groupe d’ecclésiastique qu'Uriel fera venir à la fête o/

Merci à vous deux ^^

Pour le bal, je serais partant. Y voir deux de mes persos, sur les trois, me plaît comme idée lol -_^