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| Le Loup & le Petit Chaperon Rouge. | |
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| Sujet: Le Loup & le Petit Chaperon Rouge. Mer 15 Déc - 11:52 | |
| Une semaine déjà s’était écoulée depuis l’annonce de Propice pour l’hybride : il allait enfin mener sa vie dans la grande ville d’Ishtar. Professionnel jusqu’au bout, le scientifique avait également fait l’éducation de l’hybride, pour le stricte minimum bien entendu... Les dernières années, après avoir subit maintes opérations, le blond lui avait appris à parler... écrire ne servait à rien pour le loup et il ne fallait pas trop développer leur jugeote. Et puis même si Kelek savait et se doutait qu’il était un être plus ou moins artificiel, il était bien aise de sa condition... Il avait une carrure assez impressionnante et il s’en réjouissait.
Une fois sortit du centre, accompagné de Cassy, Kelek lui emboita le pas, d’une démarche lente et lourde mais en un pas, la jeune scientifique en faisait deux.
—Alors, c’est le grand jour tu as fais un câlin à Propice avant de partir ?
Elle regardait le loup avec un sourire plutôt moqueur qui fit grogner Kelek qui se délassa un peu la tête, comme l’aurait fait un chien qui s’ébroue, secouant la masse de poil de son cou qui s’ébouriffa légèrement.
—Oh prend pas cet air là avec moi ! Fit la jeune femme. Ça ne marchera pas.
Ils sortirent de l’enceinte du centre scientifique et l’hybride ne jeta pas un regard en arrière... Sachant parfaitement que les yeux de cet homme étaient posés sur lui. Mais il n’en fit rien et poursuivit sa marche avant de découvrir les pavés, lisses sous ses énormes coussinets qui ornaient le dessous de ses pattes arrière. Dans un tintement régulier, ses griffes cliquetaient sur la pierre pendant que Cassy ajustait sa besace.
—Bon ! Aller en route, il faut qu’on aille au marché et pour ça... Où est-ce qu’on pourrait passer...
Elle se questionna à voix haute, l’index tapotant ses lèvres fines, c’était une jolie rouquine avec des yeux verts clairs et des cheveux mi-longs, un peu ondulés au bout. Pendant ce temps-là, les yeux bleus de l’hybride observèrent avec attention le nouvel environnement sans s’émouvoir, il se contentait de sentir et d’écouter... Il y avait un parfum d’huile de machinerie qui provenait des quartiers des éclairés, sur leur droite, en face un couple passait, un homme portait un parfum assez musqué, agréable, qui dilata légèrement les narines du loup. Les oreilles aussi s’agitaient avec précision, il se sentait déjà chez lui, sur un nouveau territoire... Un prédateur sur son terrain de chasse et l’envie de prédater le prenait comme une envie de fraises chez une femme enceinte.
—Viens, on va prendre un élévateur, ça nous évitera des détours ! Surtout que j’ai un rapport à taper avant quinze heure, cette blague franchement, des fois, j’aimerais bien coller à Propice une dose d’étorphine, râla la jeune femme qui prit Kelek par l’avant bras barré de cicatrices qui refusaient de partir... Dues à ses nombreuses heures passées attaché à la table, avec les sangles.
—De quel côté est le marché ? Demanda le loup alors qu’ils s’avançaient vers d’énormes rouages qui cliquetaient sourdement et lentement, de la vapeur s’échappant d’entre ces pièces énormes. Le tout donnait l’impression de se retrouver à l’intérieur d’une horloge géante, avec ses mécanismes complexes.
—Tu vois là haut, les espèces de toiles qui dépassent un peu, c’est là bas. Et au lieu de passer par les escaliers, on passe par les élévateurs, c'est plus rapide., expliqua-t-elle alors que l’hybride levait le museau pour observer tout ça, son air toujours renfrogné plaqué sur son visage de loup. Il dépassait largement les foules en tout cas et ils durent faire la queue avant de monter sur la plate-forme qui grinça légèrement sous le poids de Kelek... En tant normal, elles pouvaient supporter une vingtaine de personne mais une fois le loup dessus avec la scientifique, personne d’autre ne viendrait maintenant.
L’arrivée de Kelek suscita plusieurs regard, beaucoup étaient effrayés et d’autres indifférents... En tout cas, l’esclave qui s’occupait de faire monter et descendre l’élévateur, refusa l’entrée de trois autres passager après avoir regarder à deux fois le loup...
—Désolé, c’est complet..., avait-il soufflé avec un regard plus ou moins neutre et il donna les quelques consignes de sécurité avant d’activer le gros levier.
La plate-forme s’ébranla quelques peu mais Kelek remua à peine, solidement campé sur ses large pattes, il avait un très bon équilibre. Pendant l’ascension, Cassy resta silencieuse, ne s’occupant pas plus que ça de montrer au gros loup diverses choses comme l’auraient fait un couple de touristes amoureux transis. Bizarrement, leur espace vitale était largement respecté et on ne les collaient pas trop. Le regard bleu électrique se posa sur l’esclave qui le regardait et le loup fronça les sourcils, se demandant pourquoi la crevette lui voulait. L'humain baissa instantanément le regard puis Kelek leva les yeux aux ciel, espérant que les gens n’étaient pas tous des couards dans cette ville. Mais l’échantillon posé sur l’élévateur n’était peut-être pas un choix de première main... Tant pis... Il aurait le temps de découvrir différentes choses...
Ils arrivèrent finalement en haut et la plaque métallique s’ébranla à nouveau à l’arrêt, un nuage de vapeur soufflant non loin d’eux.
—Veuillez descendre de la plate-forme, s’il vous plait, passez une bonne journée, merci... merci..., souffla l’esclave qui s’inclinait presque à chaque passant. D’autres habitant attendaient que les occupants sortent pour monter à leur tour. Kelek sortit de là, obligé de baisser la tête et de courber le dos pour passer une sorte d’encadrement... Quelle idée de faire des passages aussi étroit ? Il ronfla d’agacement alors que Cassy ne l’avait pas lâché une seule seconde.
—Aller viens Kelek, on est presque arrivé, le marché est par-là.
Pas la peine de lui dire en fait, le loup le savait déjà... Il suffisait de tendre un peu le museau pour sentir toutes les différentes saveurs, les arômes des épices, des parfums qui se mélangeaient en un cocktail subtil, enivrant et qui fit aussitôt éternuer loup qui renfrogna sa truffe.
Cassy pouffa.
—Qu’est-ce qu’il y a de drôle ? —Rien, rien, c’est ta tête... Ahlalala... Dommage que j’ai pas les moyens de t’acheter tiens...
Kelek eut une mine clairement dégoûtée à l’idée d’appartenir à la jeune femme certes sympathique mais la vie qu’elle menait était tout de même ennuyeuse pour le loup qui s’ébroua encore le cou et la tête.
—Tu me fais penser à Propice, quand tu fais cette tête révulsée... —Hhmmmrrr, grogna le loup.
La babine s’était légèrement relevée à ce moment-là, dévoilant légèrement les crocs blancs et brillants. La jeune femme jeta un coup d’œil à la nuque de Kelek, elle était recouvert d’un poil épais et rêche, d’une couleur noir de jais mais elle savait que dessous il y avait une marque posée au fer rouge, c’était sa signature, son symbole. Perfectionniste, le scientifique ne supportait pas de laisser sortir des hybridations imparfaites alors celles qui mettaient les pieds dehors étaient marquées de son sigle, sur la nuque. Un simple cercle avec un triangle équilatéral dont chaque pointe touchaient le cercle. Le sommet pointait vers le haut.
Ils arrivèrent enfin à la place où étaient les esclaves à vendre et Cassy se plaça à côté d'autres collègues du même labo qu'elle. Chaque laboratoire avait plus ou moins sa place pour vendre ses Hybrides... Ceux de Propice étaient en général de ceux qui partaient le plus vite, sans se vanter.
—Et voilà, bon, tiens-toi bien et essaye de pas paraître trop de mauvais poil, okay ? Souris voir un peu ?
Kelek lui fit un sourire forcé, dévoilant la rangées de crocs.
—Hum oui en fait il vaut mieux que fasse ta tête habituelle..., fit la jeune femme d’un air pensif.
Kelek souffla par la truffe et avait les oreilles bien droites, attentives à tous les bruits alors qu’il sentait la ceinture de son pagne se resserrer d’un coup, il gronda, plaquant ses oreilles en arrière avant de voir la scientifique resserrer les liens.
—Qu’est-ce que tu fais ? —Il faudrait pas que tu effraies les gentes dames avec ton engin, tu comprends, ça ferait fuir la clientèle et puis c’est mieux d’être couvert, crois moi !
Kelek roula des yeux, encore, un peu exaspéré mais il se laissa faire et bientôt, Cassy se mit à se balancer d’avant en arrière, les mains dans le dos, elle n’aimait pas rester à ne rien faire... Et au bout de vingt seconde d’inactivité, elle se gratta l’arrière de la tête.
—Aaah j’espère pas poireauter comme ça trop longtemps ! —Arrête de te plaindre, lâcha le loup. —Non mais dis donc, un peu de respect, t’es qu’un esclave, je te le rappelle ! Quelle insolence... T’es bien le produit de Propice tiens.
Un nouveau grognement... Kelek espérait lui aussi ne pas rester comme ça en statique trop longtemps, il n’aimait pas spécialement ça... Son regard se perdit un peu sur la foule et le brouhaha constant, observant de ses yeux perçant cette scène... Il y avait des milliers de couleurs différentes, de gens, de visages, de parfums tous plus variés les uns que les autres... Et puis sont regard fut attiré par une masse rougeoyante qui lui fit presque mal aux yeux... Et ça se déplaçait en plus... Kelek ne comprit qu’après un court moment d’observation, qu’il s'agissait d'une femme –ou un homme, la démarche laissait planer le doute– qui s’avançait dans l’allée... |
| | | | Sujet: Re: Le Loup & le Petit Chaperon Rouge. Mer 15 Déc - 22:22 | |
| Aujourd’hui je n’ai pas eu la meilleur des mâtiner, oh non non non. Tout d’abord je me suis réveillé en vomissant mes tripes, sans arriver à déterminer si cela venait de la cuite d’hier soir ou de ma probable grossesse ensuite, j’ai mit trois heures à trouver des vêtements convenable à me mettre sur le dos. Ce n’est pas que je met un point à être ravissante mais se balader avec des habits puant le cognac à dix kilomètre à la ronde ce n’est vraiment pas agréable du tout ! D’ailleurs certains étaient dans des états de saleté tel que j’en eu de nouveau des nausées, je n’ai rien contre le fait de vomir mais à la longue c’est fatiguant n’est ce pas ? Bref, lorsque je suis enfin sorti de ma tanière de folle aux chats j’ai vu qu’il y avait un soleil éclatant, rien de tel pour me mettre encore plus de mauvaise humeur. De ce fait je n’était pas le plus gentil des médecins à l’hôpital, le pauvre clodo qui est venu pour un simple mal de ventre ne s’en est pas relever, évidement je lui ai fait volé les tripailles à cet idiot.
Je ne me rappelle plus de ma soirée d’hier mais malheureusement l’un de mes collègues si et il a cru que nous pourrions avoir une relation ensemble. Il a vite déchanté lorsqu’il a failli se prendre une chaise en pleine figure en entendant mes menaces de le saigner comme un porc s’il venait encore me harceler. Ouh je n’aime pas que l’on me dérange, surtout lorsque je suis d’humeur aussi peut jovial et puis depuis quand j’aurais envie d’une relation avec un homme ? Je n’en ai pas besoin, je me débrouille très bien toute seule bien qu’une paire de bras ne me ferrait pas de mal. Un être fort pour transporter des cadavres ou encore s’occuper de sujets qui me serraient utile afin de procéder à des expériences. Seulement il me faudrait plus un genre d’animal plutôt qu’un être humain, un truc qui ne parle pas trop et qui ne désirerait pas forcément que l’on forme un couple. Peut être que faire un tour au marché serrait une bonne chose, il est vrai que je n’ai jamais pensée à me procurer un esclave. En même temps la plupart étant humain, je n’en ai jamais vu l’intérêt. Mais bon, je verrais bien cela plus tard vu qu’en ce moment même je suis en train de coudre des bras à un homme, inconscient évidemment.
Certes, j’aurais pu l’attacher afin de l’empêcher de bouger mais ses cris m’auraient cassé la tête et je n’ai vraiment pas envi de me taper une migraine. Ce cobaye serra parfait avec deux bras en plus, je ne sais de quelle partie de l’Empire il vient mais sa peau est marron mais comme rouge, un peaux rouge quoi, cependant il n’a été très loquace la dessus. Je ne vais détailler l’opération qui faut pratiquer afin véritablement lier cette paire de bras au corps d’un homme, c’est toute une histoire de nerfs, de recordages avec les veines et artères et bien sûr il y a beaucoup de sang qui gicle. Fort heureusement je ne pense pas que j’aurais des problèmes avec la famille vu qu’il ne semblait pas en avoir, cela fait plusieurs jours que je l’observe. Ce n’est qu’un pouilleux vivant dans les bas fonds de la ville, venu ici avec l’espoir d’avoir une vie meilleurs. Du coup il n’aurait pas obtenu la fortune mais une paire de bras en plus, il ne peut que se sentir chanceux, moi aussi j’aimerais avoir quatre bras ! Ce qui me ramène à cette idée de faire un tour au marché, voir si je peux trouver une merveille, qui sait peut être qu’une grosse bête velue m’attend sagement là bas.
Le corps commence à bouger, voila que le pauvre gars ouvre les yeux et évidement se met à hurler. Je le comprend dans un sens, se réveiller avec un trou béant dans le bide, les mains d’une grosse folle en rouge plonger dedans je n’apprécierait guère la plaisanterie. Néanmoins, je hurle plus fort que lui et prend le premier truc qui me vient sous la main afin de l’assommer pour de bon. Sans blague, je ne suis pas en train de le tuer quoi ! De toute façon je suis pratiquement sur qu’il se traîne une sale maladie que nous médecin ne pouvons guérir alors il se doit de se montrer utile avant de claquer non ? Enfin, assommer il ne me dérangera pas encore pendant un petit moment, j’ai donc le temps de finir mon travail. J’ai presque fini, me reste plus qu’un bras à greffer avant que je prenne la clé des champs et aille crapahuter parmi les esclaves. Encore quelques minutes, quelques secondes et voilaa monsieur se trouve avec deux membres en plus. C’est loin d’être parfait, je soupçonne même un des bras d’être celui d’une femme cependant, je ne suis pas trop mécontente du résultat. Restera à voir désormais si cela à fonctionner, mais pour l’instant je vais de ce pas quitter cet endroit de souffrance et de jouissance.
Y a un gus tout poilu qui doit m’attendre comme un brave petit chien. J’enlève ma blouse de travail, la jette à travers la pièce souillé de sang et autres immondices puis sort en laissant mon patient (tout en ayant prit également soin de l’attacher à son lit). Je détache enfin mes longs cheveux rouges vifs que le laisse retomber à leur guise, je dois avoir une drôle d’allures comme ça : Cheveux sur la ma tronche maquiller de rouge à outrance, vieux pull crado rouge et ce qui devait être un pantalon fut un temps et de vieilles codasses aux pieds. Non, je ne suis pas l’incarnation de la féminité, bien au contraire et pourtant je ne sais comme je fais mais j’arrive à avoir des aventures, comme quoi à un certain stade d’ébriété on ne fait plus gaffe à l’apparence de la personne. Remarque je l’ai toujours dit non ? Un trou c’est un trou et le reste n’est qu’un amas de chaire plus ou moins bien assembler. J’ai toujours fonctionné comme ça, je ne pense pas changer un jour. En tout cas me voila la, dehors et les des nuages ont eu la décences de venir cacher ce foutu soleil. Je n’aime pas cet astre, si je le pouvais je le ferrais disparaître afin que l’empire soit plonger dans un hiver éternel. Malheureusement il n’existe pas de machine pour contrôler le temps, dommage hein ? Je vais me contenter des nuages cet après midi (du moins si nous sommes bien l’après midi, j’ai tendance à m’embrouiller dans le temps qui passe moi).
Je marche lestement vers le marché, j’irais là bas à pied car je ne supporte pas les élévateurs, ils sont bien trop à la gloire des ingénieurs et je ne les supportes pas non plus. Quoique à m’écouter je déteste tout le monde à part mes chats. Histoire de me détendre un peut je m’allume ma pipe et en tire de grosses bouffées, il s’y trouve dedans un mélange de tabac et de feuilles d’une certaine plante qui me font beaucoup de bien aux nerfs. Il y à pas de monde dans les rues aujourd’hui, les gens ont tous décider d’aller au même endroit ma parole, je vais me retrouver au milieu d’une grosse foule. Ouai j’ai raison, beaucoup de monde au marché, par l’ombre j’espère qu’il restera de bons spécimens en esclave sinon je vais être de fort méchante humeur. Je déambule parmi les étales, jette un oeil aux différentes épices, aux vêtements et bijoux. Ce sont que des babioles sans intérêts pour moi, à part s’il s’en trouve des rouges, mais ai je réellement le temps ou la patiente de regarder plus attentivement ? Non, non et non car j’arrive à la partie la plus intéressante de ce marché : Là ou commence les étales aux esclaves. Sur le coup je ne remarque rien qui pourrait éventuellement me satisfaire lorsque enfin je tombe sur une espèce de créature !
Ça à l’allure générale d’un loup, j’en ai déjà vu des vrais et il y ressemble énormément mais en même temps ça se tient sur ses deux pattes arrières et semble avoir une certaine intelligence humaine dans les yeux. Je m’approche, ne le lâchant pas des yeux, complètement éberluer par cet être. Je sais que certains médecins sont de véritable génies mais la je dois dire que celui qui à crée cet hybride est un dieu ! Ce qu’au bout d’une minute ou deux que je calcule la femme à coté de ce molosse, alors c’est à elle que je dois m’adresser ? Mais il est bien possible que ce loup soit capable de parler, pas trop j’espère, j’ai trouvé ma merveille ! En fait je n’en imaginais pas tant et je compte bien me l’offrir, reste à voir si j’ai assez d’argent sur moi. Ayant la fâcheuse tendance à tous dépenser en alcool et en tabac, heureusement en fouillant frénétiquement dans mes poches j’arrive à sentir au creux de mes mains des pièces. M’approchant encore plus, je fini par déclarer de ma voix grave :
« Par l’ombre, c’est une pure merveille, je le veux ! »
Puis, après avoir dit cela, je tends ma main vers l’autre jeune femme avec des gestes qui trahissent mon manque d’habitude dans les relations humaines normale, au creux de ma paumes se trouve des pièces d’ors. Intérieurement je remarque alors que maintenant que je pu le sang à plein nez, le sang du gars à qui j’ai cousu des bras, j’espère que le gros loup ne va pas s’en apercevoir. Il est gigantesque, néanmoins je me sent capable de le maîtriser, suis pas une midinette j’ai de la poigne. Je ne peux m’empêcher de jeter des coups d’oeil de haut en bas à l’hybride, souriant de toutes mes dents jaunâtres. Toi tu vas grandement m’aider, je sent qu’on va bien s’amuser tous les deux. Suis bien tenter de lui adresser directement la parole, ce que je fini par faire parce qu’il m’intrigue et que je me sent plus à l’aise à discuter avec une énorme bête plutôt qu’un humain :
« Alors tu as un petit nom ou vais je devoir t’en trouver un ? »
Ce n’est pas bien original comme commencement mais ne vais pas non plus me lancer dans un débat philosophique. Il à une de ses allures de sauvages, j’en tomberais presque amoureuse, si cela était possible. |
| | | Invité Invité
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| Sujet: Re: Le Loup & le Petit Chaperon Rouge. Jeu 16 Déc - 0:02 | |
| Une longue tignasse rouge... C’est ça, du rouge à en piquer les yeux du loup qui plissa son regard pour suivre la tâche. Au moins ça n’était pas dur à repérer, c’était comme porter une énorme cible sur la gueule avec écrit dessus « C’est sur moi qu’il faut viser ! ». Un ronflement s’échappa de la truffe noire de l’hybride qui laissa son regard courir un peu ailleurs, ignorant les longs soupirs d’ennuis que poussait Cassy. Des chants, des gens qui gueulaient fleurissaient le brouhaha ambiant et puis finalement, Kelek reporta son regard sur la grosse cerise... Non, une fraise...
Non... Une tomate... Oui voilà, une belle tomate bien mûre avec plein de pulpe à l’intérieur qui explosait dans la bouche si on la pressait trop fort entre les dents. Un coup de langue passé sur les babines et Kelek l’oublia, il ne voulait pas garder son attention sur quelque chose trop longtemps. Et cette femme qui approchait, c’était quelque chose en effet seulement Kelek l’ignorait pour le moment. Enfin, avant même que la Tomate arrive, le loup la sentit arriver... Tout simplement parce qu’il y avait une odeur qui n’était pas sur ce marché et qui venait de s’y introduire. L’excellent odorat savait détecter le plus infime des parfums parmi des centaines voir des milliers et la femme aux cheveux rouges ne faisait pas exception à la règle.
L’odeur était ferreuse, forte... Et fraîche. Le loup tourna sa grosse tête et baissa les yeux sur la Tomate qui s’approchait de lui et de Cassy, observant la scène sans rien dire... La scientifique n’avait pas semblé la remarquer, pourtant on ne voyait presque qu’elle dans cette foule ! La mine renfrogné du loup ne changea pas quand l’autre déclara qu’elle voulait le voulait... Bien, au moins il ne poireauterait plus ainsi debout, pendant des heures... Ses muscles ne demandaient qu’à remuer et à se gonfler sous un quelconque effort.
—Ah ! Et bien, il vaut 150 pièces d’or... C’est un hybride unique, vous savez..., commença la rouquine en s’adressant à la femme qui avait des manières bien singulières mais le loup s’en fichait royalement, il observait et sentait...
Et la femme sentait le sang, les produits antiseptique, les gels lavant, le savon... Pour un peu l’hybride en aurait eut la langue pendante, habitué qu’il était à ces odeurs qu’il avait côtoyé tout au long de sa vie. Il savait donc déjà dans quel genre d’endroit elle travaillait... Une scientifique... Il retournerait peut-être de temps en temps dans les laboratoires, peut-être même qu’elle connaissait Propice... Peu importait, Kelek préférait ces odeurs à celle de parfums des aristocrates qui lui attaquaient le nez.
Et pendant qu’il la passait au scanner olfactif, il la regardait tendre les pièces d’or à Cassy qui se mit à compter directement dans la main tendue. Kelek savait parfaitement que l’argent permettait de s’acheter des choses, de faire du troc, mais pour le moment, il n’en ressentait pas le moindre attrait... Les bijoux, les vêtements, tout ça il s’en fichait, ce n’étaient que des babioles, des artifices inutiles pour lui. Mais une arme, une épée peut-être, ça oui, ce genre de choses, ça pouvait toujours servir... Bien qu’il soit équipé d’armes naturelles assez efficaces en soit.
La scientifique comptait donc les sous et la cliente relevait les yeux de manière furtive sur Kelek qui se demandait si elle avait bien toute sa tête à s’agiter comme ça. Ses yeux s’étrécirent légèrement puis il leva un peu la tête, collant à son visage un air dédaigneux et hautain, un poil dégoûté sur les bords.
Il se retenait de grogner, tout simplement, il la trouvait un peu bizarre mais ses pensées s’arrêtaient là, il n’avait ni peur, ni appréhension. Et puis elle se mit à sourire, Kelek eut le réflexe de faire de même : montrer les crocs.
Il retroussa les babines dans une expression féroce, menaçante et sans le moindre son, dévoilant la dentition en ciseau parfaite. La seconde qui suivit fut agrémenté d’un coup de coude dans les côtes.
—Soit aimable pour une fois ! lui siffla Cassy entre les dents avant qu’elle ne s’empare des pièces de la dame. Bien il y a le compte, il est à vous... Il est parfaitement docile, vous savez, Fit Cassy alors que Kelek avait soufflé d’exaspération, histoire de montrer qu’il n’était pas content.
Mais la Tomate ne semblait pas du tout l’entendre, elle continuait de regarder le loup qui faisait de même. Elle s’adressa à lui, de ses yeux noires, des obsidiennes sombres et profondes, contrastant avec le bleu clair de l’hybride dont les rétines, étrécies, étaient parfaitement visibles.
—Je m’appelle Kelek, grogna le loup de sa voix basse et rauque, un peu de mauvaise grâce.
Les formalités l’ennuyaient et il ne demanda même pas le prénom de sa future maîtresse en retour... Pas qu’il ne la respectait pas mais il s’en fichait, tout bonnement.
—Excusez moi mais vous ne travaillez pas dans les laboratoires ? Il me semble vous avoir déjà croisé..., fit Cassy qui avait rangé la somme dans sa besace, regardant la femme aux cheveux rouges.
Kelek roula des yeux, grognant tout bas, si Cassy se mettait à parler, ils n’en finiraient pas... Autant avec Propice elle était professionnelle et faisait bien son travail mais dès qu’elle se lâchait, elle pouvait parfois être une vraie pipelette, une plaie pour les oreilles du loup. Sur le coup, il préférait encore la voix bourrue de sa maîtresse.
—Non parce que vous voyez c’est vrai qu’on est tellement nombreux que des fois on croise les autres et voilà..., continua la jeune femme et Kelek ne pu s’empêcher de souffler d’impatience, faisant légèrement trembler les babines.
—Cassy tu n’avais pas un rapport à faire avant 15h ? Rappela l’hybride alors que la jeune femme ouvrait grand ses yeux.
—Oh mer...credi c’est vrai ! Bon sang ! Il faut que j’y aille ! Je suis désolée ! Cassy s’ajusta vite fait et c’est après un ‘au revoir’, qu’elle disparue dans la foule... Un soupire de Kelek et il reposa son attention sur sa maîtresse... Les oreilles droites, il fixait cette femme bien grande, d’une ossature solide... Mais sûrement pas assez pour le colosse qu’il était.
Il ne dit rien, n’ayant tout simplement pas envie de parler, il n’aimait pas particulièrement ça à vrai dire mais si sa maîtresse lui posait des questions, il y répondrait s’il avait la réponse, bien entendu. En tout cas, il avait toujours cette mine renfrognée et peu aimable plaquée sur le visage, cependant, son corps était détendu et montrait clairement qu’il emboîterait le pas sans un mot, sans la moindre question si l’autre ne lui demandait pas... il était prêt à la suivre.
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| | | | Sujet: Re: Le Loup & le Petit Chaperon Rouge. Jeu 16 Déc - 1:27 | |
| Et bien je ne savait pas que j’avais autant d’argent sur moi ma parole, 150 pièces d’ors ? Par l’ombre suis plus friquée que je ne le pensais ! Mais bon, désormais je n’ai plus rien parce que je viens de faire l’acquisition d’un loup parlant super baraqué répondant au doux nom de Kelek. Me demande si c’est son vrai nom, s’il n’en avait pas un autre avant, avant d’avoir subi milles et unes opérations. Je ne le saurais jamais, ce gars là doit avoir la mémoire bloqué comme la plupart de ses congénères. En tout cas, je n’aimerais pas finir comme ça, c’est humiliant, avilissent, inhumain (je dis ça alors que je viens de coudre des bras à un pauvre mec qui doit hurler de douleur en ce moment même haha). L’évaluant de haut en bas de nouveau, je me demande comment je pourrais faire pour le mater au cas où il me poserait problème. Parce que physiquement il me domine largement, et cette fois cela aurait été la même chose même si j’aurais été un homme, à moins de m’appeler Monsieur Muscles.
Je verrais ça plus tard, il est grand et impressionnant néanmoins il à l’air docile pour l’instant, peut être qu’un bout coup sur la tête peut suffire hein. D’un signe de la tête je lui fais signe de me suivre, il comprendra bien vite que je ne suis pas une personne très loquace, parler c’est fatiguant et inutile surtout si c’est pour ne rien dire. Par contre je me dois bien de lui préciser certaines choses, comme le fait qu’il me servira surtout pour de sale besogne comme transporter des cadavres en l’occurrence ou tuer. J’ose imaginer qu’il ne possède pas une quelconque morale sinon je ne serrais pas aider. Quoique au vu de son physique cela m’étonnerait que son créateur lui ait implanté une conscience du bien ou du mal, après tout un animal ne se pose pas ce genre de questions.
Et cette créature n’est qu’un animal, du moins je le vois comme tel, et cela me plait parce que les relations humaines ça me gave. Marchant d’un pas vif juste à coté de lui, je m’amuse des regards des gens qui ne semblent pas vraiment rassuré de voir cette bête marcher sans aucunes muselières ou chaînes afin de l’entraver. D’ailleurs je ne peux m’empêcher de lâcher un léger rire, sortant tout droit de ma gorge irrité et cela se fini en toux bien grasse et cracha par terre. J’avoue, je suis loin d’être un modèle d’élégance. Reportant mon attention sur le loup, Kelek, je siffle entre mes dents, tout en m’arrêtant pour une minute :
« Bon, te demande rien de plus sur toi et sache que tu peux m’appeler tout simplement par mon nom qui est Myriam. Pas de maître ou de madame je trouve ça crétin. C’est ta force qui me servira le plus, j’espère que l’idée de côtoyer des morts ne te dérange pas. Et si tu essaye de me faire quoi que se soit je te jure que je te choppe par la gorge et que tu le regrettera ! »
Je sais que je suis largement plus petite que lui et que du coup ma menace peut paraître ridicule. Pourtant je suis tout ce qu’il y a de plus sérieux, s’il me fait le moindre mal il aura mes dents planter dans la chaire (au risque qu’il m’envoi valser plus loin), cependant n’est ce pas une sorte de rituel de dominance chez les loups ? Je le regarde droit dans les yeux, lui montrant bien que je n’éprouve aucunes peurs, cependant je continu de sourire ce qui me donne toujours cet air d’illuminée. Lui aussi à un charmant sourire, qui en ferrait tomber les dames de la haute bourgeoisie, avec ces rangé de dents si pointues. Au moins je pense que c’est clair pour lui, s’il à des questions qu’il me les posent seulement là, j’ai juste envie de regagner au plus vite l’hôpital ou chez moi, à moins qu’on s’arrête afin de s’envoyer un verre ?
Je réalise soudainement, alors que je reprends la marche, qu’il faudra que je nourrisse cet animal, à moins qu’il sache chassé tout seul ou que l’idée de manger de la chaire humaine ne le révulse pas ? Il n’a pas intérêt à s’en prendre à mes chats, il risquerait de trouver avec la queue d’une pelle au fond de ses entrailles. Mieux vaut lui poser la question de suite non ? Bon sang, c’est la première fois que j’ai réellement quelqu’un sous ma responsabilité, je n’avais pas pensé à ça tout à l’heure. Remarque si je suis enceint il pourra me débarrasser du gamin, en le dévorant vif ! Ce serrait une bien bonne chose n’est ce pas ? J’ouvre de nouveau ma grande gueule et déclare :
« Dis donc tu es capable de trouver ta nourriture seul ? Tu sais comment se servir de l’argent ou préféreras tu aller dans la forêt ? A moins que je te fournisse des cadavres. »
Après tout il n’est plus humain et des loups normaux ne cracherait pas sur un cadavre humain bien frais. En tout cas nous sommes presque arriver au bout du marché, cela à été plutôt rapide vu que la plupart des gens s’écartaient de notre chemin. Pauvres petites gens, la majorité viennent de la noblesse et je les méprises, ils sont effrayer je le sent et cela me fait plaisir. Je suis l’heureuse propriétaire d’un terrible hybride et du coup ça me rend particulièrement de bonne humeur, plus que ce début de journée. Il faut dire aussi que les feuilles que je fume font également leurs petits effets, je plane légèrement. Cependant je reste vigilante et regrette de ne plus avoir assez d’argent afin de me procurer une épée, heureusement que j’ai une pelle chez moi. Une bonne pelle assez solide j’en suis sur pour le neutralisé s’il m’embête trop, ensuite pourrais je le disséquer et farfouiller dans ses entrailles.
Voila, je l’ai depuis peut et je m’imagine déjà en train de l’écorcher, j’ai un sérieux problème non ? Ce n’est peut être pas le moment de penser à ce genres de chose car, voila que nous arriver au bout du marcher, ça ne m’aura prit moins d’une heure pour trouver la perle, c’est un jour de chance. J’hésite entre prendre les élévateurs afin de passer au plus cour ou alors continuer à marcher. La marche c’est mieux, ça me donnera le temps de réfléchir et je ne pense pas que dégourdir ses pattes dérange le grand louloup. Ah tient, on croise soudainement l’idiot auquel j’ai jeter une chaise tout à l’heure, me regarde et jette un oeil mon hybride puis part très vivement dans le sens opposé. Je fais quoi ? J’ordonne à Kelek de le poursuivre ou je le laisse s’échapper ... Humm la tentation est vraiment forte haha. |
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| Sujet: Re: Le Loup & le Petit Chaperon Rouge. Jeu 16 Déc - 11:04 | |
| Une nouvelle vie commençait, youpi, enfin, il allait faire quelque chose... Mais blasé qu’il était, Kelek ne s’en réjouissait pas plus que ça quand l’autre Tomate lui fit signe de la suivre... Un léger soupire et de son pas lent, il se mit à marcher aux côtés de la femme qui sentait les produits antiseptiques et le sang. Il avait bien envie de coller sa truffe dans les cheveux, histoire de bien respirer toutes les odeurs qu’elle pouvait avoir. Et... Cette odeur là... ça venait du bas ? Entre les cuisses... Cassy avait eut bien des parfums mais pas celui là.
Monsieur sentait aussi les phéromones... bien pratique des fois quoique là, à marcher parmi la foule, la peur et la crainte bondissait brusquement à ses sens... ça l’agaçait mais encore une fois, il n’y eut qu’un bref retroussement de babines. Kelek ne se sentait pas comme un être diminué, merci au travail de Propice, et il se sentait bien comme il était... Peut-être que le jour où il récupérerait la totalité de sa mémoire, il n’en serait pas de même, et peut-être aussi qu'au contraire, il serait deux fois plus content de sa nouvelle condition.
Le loup appréciait cependant ne pas être gêné dans sa marche, il avait longtemps connu les entraves physiques et appréciait beaucoup cette liberté. Ça le rendait beaucoup moins grincheux également.
C’était ainsi, l’hybride grognait, montrait les dents et n’était pas aimable mais il n’attaquait pas, pas tant que Myriam ne lui en donnerait pas l’ordre car maintenant, c’est bien elle qui était maître de ses actes. Même très agacé, Kelek ne serait pas forcément très violent, il était conscient de sa force et n’en utiliserait pas à la moindre occasion. Pendant que la femme marchait d’un pas vif, Kelek avait quant à lui un rythme plus tranquille, vu la longueur de ses pas, il lui était aisé de la suivre... Surtout qu’il n’avait pas franchement peur de la perdre, avec une tignasse pareille.
Elle se mit soudainement à tousser comme une tuberculeuse en phase terminale, cracha au sol puis elle regarda à nouveau le loup qui la toisait... Quel drôle de personnage... Mais dans le centre scientifique, Kelek en avait vu passé des bizarres en douze ans, alors il n’aurait pas dû se formaliser de tout ça, si ? Bon fallait quand même avouer que c’était un sacré numéro, celle-là... Elle s’appelait donc Myriam, elle ne voulait pas de ‘maître’ ou de ‘madame’ tant mieux, pensa le loup... Parce qu’il n’aimait pas ça non plus. Côtoyer des morts ? Kelek haussa ses larges épaules en signe évident d’indifférence à ce genre de chose et pour la fin... il roula un peu des yeux : comme s’il allait l’attaquer, quelle idée stupide... A moins qu’elle ne s’en prenne directement à lui, dans ce cas, l’instinct de survie serait le plus fort, allez comprendre pourquoi Propice avait laissé cet instinct. Mais détrompez-vous, ça n’était certainement pas un oubli.
Kelek savait qu’il pouvait l’égorger d’un coup de crocs comme il l’avait fait avec Dominique... il savait qu’il pouvait lui briser la nuque d’un tour de main, qu’il pouvait l’éventrer d’un coup de griffes, lui écraser la cage thoracique, lui broyer une jambe rien qu’avec son pied... Il pouvait même lui casser la colonne vertébrale avec un câlin trop musclé... Bref, Kelek savait tout ça, mais il ne fit rien de plus que de souffler par la truffe. Jamais il ne s’en prendrait à elle, sauf si elle en veut à sa vie directement. Et puis Myriam se mit à le fixer et lui fit de même à la différence qu’il essayait de comprendre pourquoi elle faisait ça... Mais ce jeu le lassa assez vite et il reprit la marche avec elle, à travers la foule qui continuait de s’écarter sur leur passage. Il savait que maintenant, si on s’en prenait à elle, il interviendrait, sauf si elle l’envoyait chier et qu’elle voulait se défendre toute seule. Peu importait, l’instinct de servitude était là aussi.
La question de la nourriture fut alors abordé et sa mine se renfrogna quand elle lui parla de manger des cadavres. Pas qu’il était fine bouche mais... Il y avait des règles simples que Propice lui avait donné pour qu’il reste en forme le plus longtemps possible.
—Je préfère chasser, j’apprendrais vite.
Oui parce qu’il n’a jamais pu gambader dans la forêt, le loup, mais il savait que ça viendrait tout seul et que rapidement, il serait un excellent chasseur, il avait ça dans le sang, son scientifique le lui avait expliqué...
—Tant que la viande n’est pas avariée, c’est bon.
Ça aussi, il savait qu’il fallait éviter... Propice lui avait fait faire l’expérience une fois, il l’avait mis sans nourriture pendant plusieurs jour avant de lui faire donner un morceau avarié et pourri... Il avait amèrement regretté de s’être jeté dessus. La leçon était rentrée et l’hybride n’avait pas la moindre envie de réitéré l’expérience. En tout cas, pour le moment, ils s’éloignaient des élévateurs, ça ne le dérangeait pas de marcher, Kelek appréciait la ‘promenade’ et ses muscles l’en remerciaient... Bien qu’il aurait pu marcher à son rythme... Mais il aurait alors distancé Myriam en moins de deux.
Pendant qu’il lui répondait donc, le loup continuait de tourner ses oreilles à droite et à gauche, captant les bruits soudain, attentif, et les yeux faisaient de même, observateurs... Puis Myriam sembla ralentir un peu la marche et l’hybride se secoua un peu la tête et le cou, la masse de peau suivant le mouvement. Le poil s’ébouriffa quelque peu tandis que son fouet (sa queue de loup quoi roflylolz tavu.) restait au repos, les bras le long du corps et au bout, les mains qui pouvaient sans problème empoigner une tête entière (et pourquoi pas rentrer les griffes dans la caboche, histoire de faire quelques points de pression).
Et enfin, le loup remarqua l’homme en face d’eux qui les regardait... il fixa Myriam, puis Kelek, puis il s’en alla... Kelek s’agaça, il n’aimait pas spécialement ce genre de comportement indécis et ronfla par la truffe, soufflant sans pour autant penser plus loin que ça... Et puis finalement, il baisse sa grosse tête sur sa propriétaire.
—Une connaissance ?
Simple question, la réponse pouvait être tout aussi simple mais le loup la posait tout de même, histoire de savoir... Rester statique, continuer leur route ou faire hurler de peur un pauvre glandu en pleine rue d’Ishtar... ? Pas dis que le lieu soit approprié... Kelek avait conscience de ce genre de détail et tant qu’on ne lui demandait pas, il n’irait pas faire de mal à l’homme, ferait attention peut-être bien ou alors il lui brisera une jambe, histoire d’être sûr qu’il ne s’échappe pas...
Le loup regardait donc la femme, son visage rond, ses lèvres généreuses tout comme son corps... Elle a des formes, elle n’est pas si grosse aux yeux du loup qui se dit que c’est une ‘bonne femelle’.
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| | | | Sujet: Re: Le Loup & le Petit Chaperon Rouge. Jeu 16 Déc - 15:28 | |
| Bien il pouvait apprendre à chasser, c’est une bonne chose parce que je me serrais mal vu lui apprendre. Eh oui, je n’ai jamais eu le privilège de courser un cerfs pendant des heures dans une forêt, dans un sens là je l’envie Kelek (mais que pour ça, je ne troquerais pas non plus ma situation). Il me demande alors si l’autre abrutie est une connaissance, je lui réponds que oui mais que c’est sans importance, j’ajoute pour rire :
« D’ailleurs on va le laisser tranquille, ce matin il c’est déjà prit une chaise en pleine figure ! »
Sourire en coin lorsque je dit ça puis je reprends tout simplement la marche. Certes, j’aurais pu lui demander de ce jeter sur ce gars là mais en pleine journée et avec une grosse foule autour de nous ça aurait été tendu ! Qui sait comment les gens auraient réagis, ils auraient hurlé et un idiot de mec se sentant un héro aurait voulu abîmer l’hybride. Je n’ai pas envie qu’on face du mal à mon Loup, personne n’y est autoriser, sauf moi mais pour le moment je vais m’en abstenir. Petit à petit nous nous approchons de l’hôpital, bien que ce ne soit pas la porte à coté à pied, ce n’est pas dérangeant juste que ... Le soleil est revenu et ça me fou en rogne, j’envie désormais la fourrure de cette grosse bête ; doit se sentir fort bien protéger. Peut être que je pourrais le tuer et faire un manteau de sa fourrure, mais non ça c’est vraiment cruel, je ne le suis pas à ce point là (pauvre animal). J’essaye de penser à autre chose, à de la bonne viande que ce loup garou ramènerait à la maison. Avec ça on ferra de bonne grosse flambées et dévoré les proies comme des sauvages dans la forêt, j’en salive d’avance hihi. Puis je repense à des questions purement terre à terre, moins marrante quoi, ou va dormir ce gros loup dans mon petit appartement ? Certainement pas dans mon lit, alors par terre sur une couverture ? Va-t-il s’entendre avec mes nombreux chats ?
Par l’Ombre pourquoi n’ai je pas penser à tout ça tout à l’heure, j’ai vraiment agi sous le coup d’une impulsion moi, suis complètement folle. Encore mieux tient, comment vont réagir les aventures d’un soir lorsqu’elle verront Kelek en train de ronfler par terre ? Oula, me prend un peut trop la tête là, je pense qu’il est plus sain de ne pas y penser n’est ce pas ? Soudainement m’imagine baiser avec lui, doit avoir un de sens engins, à m’exploser carrément l’intérieur ! J’ai déjà envisager d’être nécrophile mais pas zoophile, quoique peut on réellement se dire zoo si l’on fait ça avec un hybride ? Il y a un humain qui se cache au fond de cette bête, trop bizarre ça me rend perplexe. En tout cas ces drôles de réflexions m’ont permis de ne plus penser à l’astre solaire, ce qui n’est pas une mauvaise chose, il me rend si mal à l’aise. Nous sommes désormais dans une rue qui mène à l’hôpital sans passer par les élévateurs, ici il se trouve moins de monde que tout à l’heure et ce n’est pas plus mal. Même que les gens ont l’air moins effrayer que les bourgeois, comme quoi le petit peuple se blase plus vite que les nobles. Cependant, cela ne les empêche pas de zieuter Kelek, ça doit profondément l’agacer. Curieuse je lui pose la question, ce con me rend bavarde en fait (super j’aurais lâcher plus de trois phrase dans la journée) :
« Ils te donnent pas envie de les broyer avec tes grosses pattes ? Enfin je serrais toi c’est ce que je ferrais ! »
Ouai si j’aurais son physique j’en profiterais pour semer mort et désolation sur mon passage, malheureusement je ne suis qu’une femme. Mon pied butte sur quelque chose de dur par terre, heyy mais sa ma bouteille de cognac juste à coté d’une trace de ce qui devait être le font de mes entrailles. Fantastique elle est encore à peut prêt pleine, j’en profite pour la ramasser et en boire une bonne grosse gorgé. Le louloup veut il boire un peut d’alcool fort lui aussi ? Ba s’il en veut il n’a qu’a tout simplement me le demander, il sais parler et donc prendre des décisions j’en suis sûr. L’ensemble des petites collines qui forme le quartier des avancées sont maintenant en vue, je n’en suis pas fâcher car, j’ai hâte de voir ou en est mon expérience du jour. J’accélère le pas, presser que je suis de replonger ma tête dans les tripailles du clodo à la peau rouge (marron rouge). Ainsi, plus nous nous approchons plus nous croisons des collègues qui eux n’éprouvent aucunes craintes à voir un tel spécimen à coté de moi. Kelek doit de dire qu’il vient de retourner au point de départ, pas de ma faute hein, ensuite nous pourrions faire un tour dans la forêt histoire de chasser le dîner (et se débarrasser d’un cadavre aussi, c’est bien probable).
Les minutes passent, j’ai mal aux pieds, et nous arrivons enfin à l’entrer de mon lieu de travail. Je m’arrête juste une seconde afin de me masser les chevilles puis j’entre sans plus de cérémonie. Aah je me sens largement mieux ici que dehors avec ce soleil, quand est ce que la neige va se décider à venir ? Bien entendu je fonce vers la chambre ou se trouvait mon patient, oubliant momentanément le fait qu’un loup géant me suive, dois bien connaître ce genre d’endroit lui. Je débarque brutalement dans la fameuse pièce et découvre mon patient, hurlant de douleur, là pas l’air bien. J’hésite entre lui fracasser le crâne avec ma bouteille ou lui faire boire du cognac de force. Cela l’anesthésiera mais pas efficacement, c’est ça tout le problème. Néanmoins je n’ai pas à réfléchir plus longtemps, il vient de brusquement s’arrêter de gueuler, au vu de ses yeux vitreux il est mort. Soit il à claquer à cause de sa maladie, soit il était pas assez solide pour supporter l’opération ou alors il a perdu trop de sang. Tant pis, je recommencerais, les bras et les cobaye c’est facile à trouver. Jetant un coup d’oeil à l’hybride, je déclare de ma voix bourrue :
« Bon, que dis tu d’aller dans la forêt avec cette charogne ? Faut que je m’en débarrasse, ce crétin n’a pas survécu et j’ai la flemme de creuser un trou dans le cimetière ! »
Mais avant un peut de repos aux pieds, j’en ais plein les jambes. M’assoie sur le lit à coté du mort, me demandant ce qui n’a pas fonctionné cette fois. Je sais que j’ai encore pas mal de chemin à parcourir avant de d’arriver à crée une merveille comme Kelek. D’ailleurs me demande qui à bien pu le faire et ou ? Cependant je verrais ça plus tard, parler autant ce fut trop pour moi, qui d’habitude ne décroche pas plus d’une phrase dans la journée seulement, sont allure bestial me met plus à l’aise qu’un être humain. M’enquille encore une gorgé de mon cognac et me rend compte que j’ai carrément fini la bouteille, je la jette alors brutalement à travers la pièce. Super, non seulement je suis défoncer aux plantes mais maintenant suis bourré. Allez il est temps d’aller courir comme des bienheureux dans la forêt, en compagnie d’un cadavre à quatre bras. Quatre bras bordel, le louloup n’en veux pas deux autres lui des bras ? Peut lui en coudre s’il veux haha. |
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| Sujet: Re: Le Loup & le Petit Chaperon Rouge. Jeu 16 Déc - 21:47 | |
| [Désolée, j'ai pas relu, je m'excuse d'avance pour les fautes...]
Le laisser tranquille, voilà la réponse qu’attendait l’hybride qui se frotta le bras gauche avec la main et loin, très loin des questionnements intérieurs de sa nouvelle propriétaire, Kelek la suivit sans plus poser de question, toujours aussi silencieux, avec un air à peu près aussi aimable qu’une porte de prison plaqué sur le visage. A sa plus grande satisfaction, ils marchaient un bon moment, le soleil ne le dérangeait pas mais apparemment, vu les grimaces que faisaient Myriam, ça n’était pas son cas...
Le froid, la chaleur, peu importait... quoique s’il faisait trop chaud, il était possible que le loup en souffre quand même un peu... Autant en hiver, le froid lui était égal, vu la masse de poils qu’il avait sur le dos, autant en été, il ne pouvait pas tout rasé sous peine d’avoir des airs de caniche. En tout cas, il s’ébroua un peu tout en suivant le rythme de la femme rouge Tomate, cette image lui avait d’ailleurs donner envie de manger un de ces fruit juteux... Car l’hybride était resté omnivore, il avait besoin des différents groupes d’aliments et non simplement de la viande crue quoiqu’elle constituait quand même sa principale source d’alimentation.
Les injections hormonales avait certes modifié une partie de sa génétique, mais pas entièrement, les systèmes à cette époque-là n’étaient pas encore assez au point pour ça. Cependant, les résultats étaient quand même là... Kelek finalement, en savait beaucoup sur sa condition, Propice voulant que sa création la plus aboutie dure le plus longtemps possible, bien entendu. Et si d’ailleurs Myriam pensait à copuler avec l’hybride, qu’à cela ne tienne, le loup avait encore ses attributs masculin humains. La tête avait bien sûr était la partie la plus modifiées avec les mains et les jambes, ainsi que les pieds... Mais le torse, les épaules, bref, tout le tronc de son corps restaient ceux d’un être humain. Et donc avec ça, sa paire de valseuses et un joli pénis protégé dans un fourreau de poil, elle était pas belle la vie ? Même là, il n’aurait jamais froid. Comme la nature science était bien faite ! Bon par contre, il était fort à parier que côté production, Kelek soit dans le rouge... Entre les injections et les changements physiques, il fallait se douter que la bête était stérile.
Enfin bref, la science n’était pas non plus là pour produire des pénis géant, d’ailleurs, le loup ne s’en était jamais servit et pour le moment, il n’en ressentait pas franchement l’envie. A la place, Myriam le sortit de ses pensées en parlant des gens, apparemment que Kelek regarda sans y porter plus d’intérêt que ça et lança cependant de sa voix grave et rauque :
—C’est une invitation ?
Invitation au massacre... Non parce que, si elle le demandait, il pouvait les tuer, tant pis pour la discrétion, après tout il devait obéir si c’était ce qu’elle voulait. La jeune femme semblait cependant être prise à nouveau dans ses pensées... Kelek n’était pas vraiment doué pour comprendre les petites lignes entre les phrases... Les choses devaient être claires. Ce qui occupait pour le moment son esprit, était plutôt que là, il retournait dans le quartier d’où il venait... Et bien au moins, ça ne le changerait pas même si ça lui faisait un peu étrange... Kelek s’imaginait ne plus revoir Propice ou même Cassy avant un moment mais ici, peut-être que finalement, il les recroiserait.
Mais au lieu d’aller dans l’aile droite du gros bâtiment, cette fois, ils allèrent vers la gauche... Et bien voilà... Quel changement de vie trépidante ! Et pourtant, pourtant... Oui parce qu’il y avait toujours un pourtant dans l’histoire, le loup n’en était pas plus ému que ça... ça lui était égal. Ils entrèrent donc dans le bâtiment, passèrent quelques portes avant que des cris ne parviennent aux oreilles du loups bien avant d’arriver dans la fameuse salle où ils se rendaient. Et puis l’odeur de sang, de chairs et d’entrailles lui étaient familières, aussi il ne s’en émoustilla pas plus que ça, baissant légèrement la tête quand ils passaient un encadrement...
Et enfin, dans la salle, le spectacle d’un homme horrifié qui hélait comme un âne. Aussitôt, le loup coucha ses oreilles, histoire d’amortir un peu le son désagréable que l’autre faisait en agitant ses deux bras comme il pouvait, les deux autres ne semblaient pas viables. Et à force d’avoir vu le travail de son créateur, Kelek se demandait à quoi jouait la femme... c’était du travail de sagouin à première vue, c’est qu’aurait sûrement dit Propice, Kelek avait passé assez de temps avec l’homme quarantenaire pour savoir ce qu’il pouvait dire... Seulement là, Kelek avait juste envie de tuer l’autre qui faisait un boucan d’enfer et il se mit à gronder, sourdement, relevant les babines, les rétines se dilatant légèrement. Il ne bougea pas de sa place pourtant car l’autre finit par arrêter de gueuler et resta bientôt figé dans une expression d’horreur, les yeux révulsés.
Enfin le loup pouvait se détendre et Myriam aussi –qui avait semblé elle aussi vouloir abréger noblement les souffrances de l’homme, hahem– lui proposa d’aller en forêt pour aller se débarrasser du macchabé.
—Comme vous voudrez..., soupira Kelek qui observa sa propriétaire se siffler la fin de son cognac, elle empestait l’alcool, pas étonnant que son travail soit si salle...
Comparée à celle de son ‘créateur’, toujours impeccable, droit, rigide même... Hum... Bref, il fallait bien s’occuper de la dépouille et le loup s’approcha de la table, le regard ne dégageant aucun dégoût ni appréhension en se saisissant du poignet viable pour soulever le bras et le laisser retomber sur le torse... Comment faisaient-ils, déjà ? Ah oui... Un sac, il y en avaient toujours des grands, ranger dans un placard, pour y mettre les corps découpés, car tout le monde n’avait pas un Kelek à sa botte capable de soulever un Géronimo sans ciller.
Ce qui dérangeait un peu l’hybride, c’est que l’homme empestait... Et ça n’était pas sa récente mort... C’était son hygiène et également les bras greffés qui commençaient à nécroser... Kelek souffla par la truffe qu’il renfrogna, comme s’il était furieux, seulement il ne l’était pas, non, c’était sa tête habituelle de ‘pas aimable et je le revendique’. Bref, il avait le choix entre le foutre en morceau dans un grand sac et porter le tout ou alors porter le paquet puant sur le dos... Le choix fut vite fait...
Cependant, Myriam assise à côté du corps allait le gêner alors il la regarda, comme s’il se demandait par quel bout la prendre avant de déclarer d’un ton rauque :
—Il me faut de la place.
Il attendit qu’elle se bouge de la, la suivant d’un œil avant de se mettre à la tâche... Il prit le premier bras nécrosé, celui d’une femme, apparemment et l’arracha avec une facilité déconcertante pour coller le tout dans sac. Il fit de même avec l’autre bras puis il regarda le reste du corps et s’enquit d’une corde fine qu’il alla prendre dans un placard, le même où il était allé chercher le grand sac.
Avec une précision déconcertante, il reproduisait simplement ce qu’il avait vu faire avec Propice... Il coupa un bout de la corde avec les dent et la passa sous l’aisselle pour la serrer assez fort pour creuser légèrement la peau et la brûler. Le but était de faire un garrot. Il fit pareil de l’autre côté, puis avec les aines des jambes. Puis il attendit... Quelques secondes, sans rien dire ou faire de plus, comme s’il admirait son œuvre. L’objectif était tout simple pourtant et ses gestes loin d’être fait pour rien. Quand les membres se mirent à pâlir, il attrapa le premier bras au niveau du poignet et il trancha net avec sa main de libre, près de l'épaule, tournant le bras dans une torsion peu naturelle avant de déboîter l’os et d’arracher le tout sans effort, dans un bruit de craquement d'os et de chairs qu'on déchire. Et là fut tout l’intérêt du garrot : ça saignait, certes, mais beaucoup moins que s’il n’avait rien fait... Il fit pareil pour les autres membres, tachant ses mains et ses pattes, le sang giclant parfois sur les abdomens musclés qui roulait sous la fourrure.
Bientôt peau marron/rouge machin n’était plus qu’un cul-de-jatte grossièrement fait... Et pour parfaire, la scène, Kelek empoigna la tête de l’homme dans sa grosse paluche, enfonçant un peu les griffes dans la peau et le crâne (oui parce qu’avec le sang ça glissait un peu) et ouvrit le sac, en priant que le cou supporte le poids de ce gros lard. Il y arriva, en tout et pour tout, ça lui avait prit aller... Dix, peut-être quinze minutes à tout casser, le temps de faire un nœud solide au paquetage avec la cordelette qui restait au bout et il souleva le tout pour le porter sur l’épaule, lui donnant des airs de Père-Noël sinistre.
—Je vous suis...
Indiquait implicitement qu’il était prêt et que Myriam pouvait se lever et ouvrir la marche pour aller se débarrasser de Géronimo. La conquête du Farwest avant l’heure, tavu.
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