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| La brebis au manège [PV Mézièle] | |
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| Sujet: La brebis au manège [PV Mézièle] Dim 12 Fév - 13:54 | |
| La jeune femme était pureté et innocence, une cible de choix. D’un certain point de vue, pourquoi se refuserait-il un petit plaisir en la compagnie de cette si charmante demoiselle ? Il était hybride, il n’était rien aux yeux des gens, qui se souciait de se que faisait un « rien » comme lui ? La jeune femme avait commit une erreur terrible en se promenant dans les rues ainsi, elle devait en assumer les conséquences. Mais se faire séduire par le renard était loin d’être la pire chose possible. Elle allait être protégée, en sécurité et sans doute allait-elle découvrir quelques plaisirs inattendu mais soyons honnête, pour sa première fois, le renard serait loin d’être la pire des expériences. En fait, elle allait fortement y gagner, elle allait découvrir certains aspects de la capitale, apprendre des choses sur la vie et elle apprendrait aussi à se montrer plus méfiantes, des armes utilisables facilement par une noble avec un peu d’intelligence. Car elle n’était pas bête, elle était naïve, ce qui était bien différent. De plus, ici, malgré son nom puissant, elle n’était rien qu’une frêle jeune fille si on voulait vraiment lui faire du mal, la vengeance qui pourrait suivre ne l’empêcherait pas de subir un mauvais sort. Finalement, elle commença à céder aux envies que lui offrait le renard, même s’il faisait exprès d’appuyer son regard pour le faire fascinant. A question rhétorique, il lui sourit tout simplement.
La vie n’est-elle pas intéressante justement quand on sait s’affranchir quand il faut de certains barrières ?
Il n’avait pas besoin d’en dire plus pour la convaincre, elle avait déjà dans le regard cette lueur joueuse et aventureuse, elle voulait voir toutes ses choses, tout ce qu’il avait à lui offrir. Elle lui tendit la main et lui demanda simplement de lui montrer.
C’est entendu mademoiselle, sur ma vie, je vous protégerais en cette soirée et je me ferais une joie de vous montrer des choses fascinantes et intéressantes…
Il prit ensuite la main qu’elle lui tendait et y déposa un baiser tendre pour sceller leur accord de la soirée. Mais avant toute chose, il convenait de prendre certaines dispositions, il se mit face à elle et attrapa la bourse de la jeune femme avant de lui montrer où la cacher sur sa ceinture, il rajusta sa cape de manière à cacher ses vêtements trop beau et riches et moins montrer de sa gorge qui était un véritable appel au plaisir.
Ici, pour éviter les ennuis, il y a des choses utiles à faire, comme ne pas exposer ses richesses, aussi bien matériels que corporels.
Elle était une invitation au vol et au viol, d’ailleurs, il l’avait sauvé de ce double destin funeste il y a peu, il devait lui en donner conscience pour qu’elle évite le danger au mieux. Par la suite, il prit la main de la jeune femme et la tint délicatement dans la sienne avant de l’emmener faire un tour dans les rues. Avec un tel protecteur à ses côtés, personnes n’osaient intimider la jeune femme. Le renard avait déjà une idée de leur première destination, la fameuse plage des manèges, qui fonctionnait à toute heure du jour et de la nuit. Mais la nuit, elle gagnait une sorte de charme particulier. Ils y arrivèrent rapidement, il y avait peu de monde mais les carrousels étaient là, illuminés, tournant au rythme d’une musique entrainante.
Voici le premier lieu que je voulais vous montrer. C’est beau n’est-ce pas ? Ca vous dirait de faire un tour sur l’une de ces machines ?
Vu son caractère parfois proche de la petite fille innocente, il était fort probable qu’elle ne demande pas mieux que de monter à ses côtés pour découvrir cet étrange attraction. |
| | | Mézièle Hellwig Ʌ Noble Ʌ
♦ Sexe : ♦ Influence : 253 ♦ Messages : 74 ♦ Âge du perso' : 19 ♦ Fiche : Mézièle Hellwig ♦ Protecteur : Son frère le Sénateur Hellwig ♦ Date d'inscription : 18/01/2012 ♦ Age : 42
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| Sujet: Re: La brebis au manège [PV Mézièle] Mer 15 Fév - 21:23 | |
| Sa question était purement rhétorique certes mais la réponse tenait de la philosophie. Philosophie que la jeune femme se plaisait à exercer de son mieux; faire tomber les barrières et jouer sur les limites de la convenance aristocratique. Ainsi elle avait longtemps fait rager sa mère et sans doute en ferait-elle autant maintenant avec son frère qui se retrouvait grand Protecteur, avec elle dans le paysage d'Ishtar, dans cette faune et cette flore hostile.
Ils s'étaient immobilisé tous les deux et lui prenait la petite bourse pour la mettre en suretée, bien mieux cachée sous son manteau-cape, il avait effleuré sa taille et elle en avait frémit, le pourpre lui montant aux joues un bref instant. Allez on attache un bouton de plus c'est bien mieux, on n'expose pas ainsi sotement la viande appétissante, ça pourrait rameuter les coyotes. Pour peu elle lui aurait fondu entre les doigts tellement la chaleur avait grimpé en elle durant ce petit intant plutôt intime.
- Ici, pour éviter les ennuis, il y a des choses utiles à faire, comme ne pas exposer ses richesses, aussi bien matériels que corporels.
Elle hocha promptement la tête en bonne élève docile qu'elle était.
- J'en prends bonne note, vous n'avez pas tord...
Pinçant les lèvres, elle fit s'étirer un petit sourire confus à ses lèvres. Aussi passa-t-elle rapidement une main à l'étoffe de son veston, l'ajustant un instant, mais surtout pour baisser les yeux et éviter de lui montrer son malaise plein de candeur. Ils reprirent donc leur marche dans les rues sans qu'elle n'ose dire quoi que ce soit, observant simplement tout ce qui l'entourait comme si elle prenait grande note de tout, comme si un rien attirait son attention.
Et bientôt, la plage. Vaste et si belle ainsi éclairée par tous les luminaires et enseignes des manèges. Le regard émerveillé, Mézièle eût un sourire d'enfant. Les manèges! Elle adorait ces drôles de machines. Elle n'y avait pas encore mis pied qu'elle sentait déjà sa mère se retourner dans sa tombe. Elle n'avait pas vu de si près ces superbes machines depuis l'âge de six ans et s'émerveillait déjà d'y passer du temps en bonne compagnie.
Il a visé juste, le parc des manèges était l'endroit par excellence pour commencer une exploration de la Capitale; l'étourdir, l'enchanter et la combler sans trop d'efforts et ainsi voir combien il pouvait être simple de conquérir une âme déjà conquise. Aussi serra-t-elle un peu plus la main qui la guidait en guise de remerciement silencieux.
Toute excitée qu'elle l'était, elle tira sur cette main pour l'entraîner elle-même vers lesdits manèges, vers le grand carousel.
- Venez!
Voilà qu'elle prenait les devant, précieuse petite chose radieuse sous la lumière colorée de la foire.
Ni une ni deux ils se retrouvaient sur le carousel, assis côte à côte dans une alcove de tôle sculpté, travaillée avec soin par les mains de quelques magiciens du plaisir enfantin.
Ramenant ses cheveux au dessus de son épaule droite, la jeune femme souriait grandement, observant le manège se mettant en route. Posant ses mains jointes contre ses t'étoffe légère de sa robe couvrant ses cuisses, elle adressa un nouveau sourire on ne peut plus ravis à son escorte et guide, timide et curieuse à la fois puis évidement totalement charmée par l'étrange beauté qui émanait de lui.
La musique, les couleurs, le mouvement incessant, l'odeur des embruns de la mer et celle des bonnes choses à croquer, tout conspirait à l'étourdissement de la petite bonne femme et jouait en faveur du renard. La poulette était prise au piège, dirait-on. |
| | | Invité Invité
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| Sujet: Re: La brebis au manège [PV Mézièle] Sam 18 Fév - 14:27 | |
| Notre renard ne perdait pas une miette des réactions qu’il tirait de la jeune femme. En lui replaçant sa bourse, il effleura légèrement sa hanche et il remarqua que la jeune femme en frissonnait. Ce n’était pas un frisson de peur ou de dégout, c’était l’un de ses délicieux frissons qui vient avec le désir. Elle était peut-être innocente mais son corps était plus honnête qu’elle concernant ses désirs. Car elle ne s’en rendait pas compte mais elle présentait tous les signes du désir et notre homme se ferait une joie de la guider dans la capitale, de l’informer des dangers qu’on y encours, des plaisirs qu’on peut y découvrir et des délices qu’il lui réservait. Pour l’instant, il la laissait mijoter mais la jeune femme ne tarderait pas à être chaude à point pour se faire dévorer par lui. En attendant, il lui donnait des conseils fort utiles, comme ne pas exposer ses richesses, que ce soit les matériels, comme son or et ses bijou, ou ses corporels, ce qui ramenait à ce physique avantageux qu’elle mettait en avant et qui suffisait à mettre en appétit n’importe quel mâle normalement constitué. Pour la suite, Kitsu lui prit la main délicatement, histoire de dire clairement qu’elle était avec lui et que c’était chasse gardée. Il lui montra plusieurs choses dans les rues tout en l’emmenant vers la place des manèges.
Comme une partie d’elle agissait comme une petite fille, il était sûr d’avoir de bonne chance de tirer une bonne pioche et ce fut effectivement le cas. A en croire le regard émerveillé qu’elle avait, ainsi que la façon dont elle lui serra la main, il avait trouvé la juste activité pour lui plaire. Complètement excitée, elle lui tira sur la main en lui disant de venir. Le renard eut un rire amusé avec le sourire avant de lui répondre.
Du calme Mézièle, ils ne vont pas disparaitre dans la minute tu sais…
Mais elle ne sembla pas l’entendre car déjà, elle avait choisi son activité, un grand et large carrousel sur lequel elle les fit monter tout deux sans attendre. Ils prirent donc place dans une sorte de cabine de tôle artistiquement travaillée. Si elle permettait de bien voir dehors, la réciproque n’était pas vrai, ils se retrouvaient collés l’un à l’autre dans un endroit plutôt intime. La jeune femme s’était-elle seulement rendu compte que dans son enthousiasme, elle avait choisi les places que prennent les couples normalement ? En tout cas, ça tombait bien. Le manège se mit en marche, pour le plus bonheur de la demoiselle. Il tournait à une vitesse modérée mais suffisamment rapide tout de même pour qu’entre ça et la forme de leur cabine, on ne puisse quasiment pas voir ce qu’il se passait entre eux depuis l’extérieur.
Je suis ravi de voir que cet endroit vous plait, ce mignon petit sourire vous met très en beauté…
Lui dit-il tout en caressant sa joue du bout des doigts, cherchant encore à lui faire perdre la tête. Il glissa son bras dans le dos de la jeune femme, effleurant le haut de ses charmantes fesses avant de remonter pour entourer ses épaules et la serrer contre lui, la regardant droit dans les yeux en approchant son visage très près du sien, au point qu’ils pouvaient sentir la chaleur de leurs souffles respectifs.
Mais sachez que ceci n’est qu’un petit avant-gout de ce que l’on peut trouver à la capitale, il existe des endroits plus secrets… plus intimes… notamment s’il on aime les plaisirs du corps. Vous n’êtes pas étrangère à ces plaisirs je présume.
Lui demanda-t-il en la regardant droit dans les yeux pour qu’elle ne lui mente pas. Il se doutait déjà fortement de la réponse, elle était négative, elle avait tout de la brebis innocente mais il en parlait avec facilité car de nos jours, la noblesse n’était plus sensé avoir de tabous en la matière. Et puis, il avait déjà sa petite idée en tête sur la suite et comment lui présenter certaines choses… |
| | | Mézièle Hellwig Ʌ Noble Ʌ
♦ Sexe : ♦ Influence : 253 ♦ Messages : 74 ♦ Âge du perso' : 19 ♦ Fiche : Mézièle Hellwig ♦ Protecteur : Son frère le Sénateur Hellwig ♦ Date d'inscription : 18/01/2012 ♦ Age : 42
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| Sujet: Re: La brebis au manège [PV Mézièle] Mar 28 Fév - 4:37 | |
| L'intimité ne semblait pas gêner la jeune dame. En était-elle seulement consciente ? Elle souriait béatement, observant le manège tournoyer, les objets, les gens, les lumières passant à vitesse modérée sous son regard ébahie d'enfant curieuse. Ses prunelles ambrées passaient du paysages à son accompagnateur, ponctuant son excitation de sourires. La mélodie mécanique envahissait son ouïe, la transportant un instant dans son enfance.
- Citation :
- - Allez, Ulrich, viens ! Viens vite ! Ils vont partir sans nous ! Vite !
La petite bonne femme, la toute petite Mézièle tirait la main de son grand frère déjà trop sérieux pour son âge.
- Mais presses-toi je te dis ! Tu m'avais promis qu'on s'amuserait, Ulrich !
Et c'est soupirant que le raisonnable grand frère avait abdiqué, il ne pouvait rien lui refuser à cette petite perle, son adorée sœur, le trésor de son existence.
- Ne vous éloignez pas ! Allons Mézièle cesses donc de tirer sur le bras de ton frère ainsi, tu vas froisser son habit ! Oh ! Et regarde-toi, une jeune fille de ton rang ne se comporte pas ainsi !
Mais déjà les deux héritiers Hellwig disparaissait de la vue de leurs parents et de celle de Coraline leur bonne et douce nourrice, leur «vraie» mère oserait-on dire. Ils s'étaient fondu dans la masse et après avoir présenté deux tickets, ils étaient monté dans le grand carrousel rutilent. Mézièle les avait entraîné dans une alcôve en forme de coquillage, là où les amoureux se retrouvaient.
Inconsciemment, ce jour là, la gamine Hellwig avait scellé leur destiné à tous deux, elle avait fait naître un amour inconditionnel, plus fort que vents et marrées, plus puissant qu'un nom, un amour qui résonnerait dans l'éternité.
- Ulrich, je t'aime !
L'innocence de l'enfance... Au compliment soufflé par l'hybride, la jeune Marquise s'empourpra, détournant brièvement les yeux sur le sol avant de les relever alors qu'il caressait sa joue du bout des doigts. Un fin sourire timide sur les lèvres, elle l'observa sans rien dire. Et lorsqu'elle senti sa main s'égarer même un instant et d'autant plus par dessus ses vêtements, sur sa croupe, elle frémit, poussa un petit soupire surpris.
- Mais sachez que ceci n’est qu’un petit avant-goût de ce que l’on peut trouver à la capitale, il existe des endroits plus secrets… plus intimes… notamment s’il on aime les plaisirs du corps. Vous n’êtes pas étrangère à ces plaisirs je présume.
Étrangère ? Pas tout à fait. Pensive un moment, l'image qui lui vint à cet instant fût le visage de son frère, son sourire désireux, ses mains... Elle dégluti et détourna les yeux sur l'extérieur. Le sentiment coupable revenait à la charge. Mais rapidement elle le chassa, la proximité du renard avait sur elle cet effet réconfortant, peut-être à cause de son chaud pelage ou peut-être par cette façon qu'il avait de la regarder.
- Et bien je... hmm..
Elle eût un petit rire agacé. Les convenances lui permettaient-elles de répondre à une telle question?
- Je suis curieuse, comme toutes les jeunes femmes de mon âge, je suppose. Mais je connais bien peu de choses au delà les murs de la maison qui m'a vue grandir. J'avais tous les privilèges mais aussi les devoirs de mon rang à Hellwig. Et la tradition voulait que je trouve un bon parti qui veuille bien me prendre pour épouse. Mais me voilà, dans la Capitale... libre.
Une fois de plus elle rougit et pour passer sa nervosité, elle se mit à triturer les pans de son manteau bien refermé, étouffant presque.
Et le manège tournait et tournait encore leur offrant l'intimité du moment. La musique, le bruit des gens dans le Parc, rien ne semblait plus les atteindre dans cet alcôve.
- Que pouvez-vous m'apprendre... ?
Osa-t-elle. L'innocence était revenue au galop, aurait-il fallut qu'elle précise «m'apprendre... de la Capitale» ? |
| | | Invité Invité
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| Sujet: Re: La brebis au manège [PV Mézièle] Mar 28 Fév - 12:56 | |
| Le petit tour de manège avait suffit à mettre la jeune femme dans un état d’euphorie et de béatitude très avancée, elle allait lui tomber dans les bras très facilement à ce rythme là. Mais il y avait quelque chose de mignon et d’adorable à la voir ainsi, un mélange de femme et d’enfant. Au fond, elle était une jeune noble typique, elle n’avait pas du avoir d’enfance, toujours couvé, jamais le droit de sortir ou de s’amuser, c’était quelque chose de courant. C’était bien pour ça qu’elle était une petite brebis blanche dans cette ville. Mais bon, en matière de prédateur, on faisait largement pire que le renard, lui, au moins, il ne voulait pas lui faire de mal. La séduire, lui faire quelques petites choses coquines si possible mais certainement pas lui faire de mal. Une fois leurs petites escapades terminées, il se ferait un devoir de la reconduire chez elle seine et sauve. Bien sûr, il s’esquiverait dès que possible pour éviter d’avoir à faire à un serviteur ou pire, un membre de la famille. Il lui fit un autre compliment, elle devint toute rouge, visiblement, elle n’avait pas l’habitude qu’un homme la complimente de cette façon, on n’avait jamais du lui faire la cour. Il se permit quelques caresses discrètes ici et là, elle rougissait mais ne le repoussait pas, il la voyait tiraillé entre ses bonnes convenances et son désir de s’amuser de céder le pas à la curiosité qui la dévorait. D’ailleurs, il passa à l’assaut à nouveau, parlant de lieu intéressant pour les plaisirs du corps, lui demandant si elle y était étrangère. Elle n’eut qu’une réponse évasive, parlant de sa vie d’avant, en gros, non, elle ne connaissait rien, surprotégée par une éducation trop poussée. Kitsu prit un visage un peu consternée.
Par l’Ombre ! Ma pauvre amie, dois-je en déduire que vous ignorez ce genre de chose ? Cela risque de vous porter préjudice, les mœurs de la capitale sont bien différents, beaucoup plus libérées, vous prendriez le risque de passer pour une provinciale ignorante…
Voilà où il allait frapper. Elle avait beau être gentille, elle restait une noble, elle devait avoir un minimum de fierté et les femmes nobles détestaient passer pour des arriérés auprès du reste de la société. Surtout qu’il ne mentait pas, les mœurs d’Ishtar étaient au libertinage et à l’amusement par les plaisirs du corps. La virginité, tout ça, c’était considéré comme vieux jeu. La petite noble vierge et pure, ici, à moins de clamer haut et fort vouloir draguer l’Empereur en personne, passait pour une idiote trop coincée et absolument pas à la mode. Fort heureusement pour Mézièle, l’Ombre lui avait envoyé un professeur pour rattraper son retard. Elle était nerveuse vu la façon dont elle triturait son habit, elle demanda cependant ce qu’il avait à lui apprendre. Le renard enlaça son bras autour de l’épaule de la demoiselle et la serra contre lui. De sa main libre, il lui souleva le menton en plongeant son regard dans le sien, lui parlant d’une voix basse et sensuelle.
Je peux vous apprendre plein de choses… des choses nouvelles… agréables… plaisantes… très plaisantes… une fois qu’on y goute, on y prend forcément goût. Tout dépend de vous, je connais plein d’endroit où je pourrais vous apprendre toutes ses choses. Je vous promets que vous adorerez. Me faites-vous confiance ?
Ca y est, c’était lancé, il comptait maintenant sur ses charmes pour faire craquer la douce Mézièle. Elle était jeune, curieuse, joueuse, plus prête à faire céder les vieilles convenances démodées pour satisfaire sa curiosité. |
| | | Mézièle Hellwig Ʌ Noble Ʌ
♦ Sexe : ♦ Influence : 253 ♦ Messages : 74 ♦ Âge du perso' : 19 ♦ Fiche : Mézièle Hellwig ♦ Protecteur : Son frère le Sénateur Hellwig ♦ Date d'inscription : 18/01/2012 ♦ Age : 42
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| Sujet: Re: La brebis au manège [PV Mézièle] Dim 4 Mar - 4:59 | |
| Son ignorance pourrait lui «porter préjudice» ?! La petite Marquise en était restée surprise. Tout ces gens étaient-ils si «familiers» avec les choses de la chair ? Il avait immiscé le doute en elle. L'image d'une balance se dévoilait à son esprit. Une vieille balance de cuivre comme celle du marché...
- Citation :
Un marché particulièrement achalandé. Les gens sont attroupés près de cette grande balance, une exhibition prenait place et la voix d'un crieur publique en annonçait les couleurs :
- Approchez Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs ! Ce soir une marchandise de qualité, un p'tit bijou directement cueilli des entrailles de l'Aristocratie ! Oui, Messieurs, Dame, la Noblesse entre ses progénitures illégitimes, ses incestes et dépravations quotidiennes... Entre tout ça, la chère Aristocratie s'est vu octroyé une richesse insoupçonnée, présent de l'Ombre elle-même. Voyez par vous même cette beauté !
Assise en amazone, ses petites mains blanches couvrant difficilement, maladroitement, sexe et poitrine, Méziele, dans l'assiette de droite de la balance. Le rouge aux joues, elle ne savait que faire d'autre que de regarder tout ces potentiels acheteurs, tous ces regards posés sur elle, mesurant sa valeur. De la marchandise, elle n'était ni plus ni moins qu'une marchandise à traiter.
- Allons ! Ne soyez donc pas timide... Voyez la qualité ! Une jeune femme riche, séduisante, au nom plus que bien portant... et VIERGE ! Oui, VIERGE Messieurs, Dames ! À bon entendeur !
Alors on entendit s'élever des voix distinctes dans la foule.
- Deux bœufs et trois poulets ! - Dix pièces d'or ! - Vingt ! - Cinquante ! - Sait-elle seulement ce qu'est un homme ?! - Elle ferait un bien beau présent pour notre bien aimé Empereur... Ne trouvez-vous pas?
Une voix familière. Puis le tintement de pièces d'or qu'on laisse tomber dans l'assiette de droite. Les voix pressantes, marchandes, devenaient bourdonnement...
Puis musique. Oui, la musique. La musique du carrousel, ses notes entraînantes. Et le renard. Oui, son protecteur pour la soirée. Le renard qui l'avait prise au piège comme une pauvre poulette. Elle sembla ahurie un moment, incapable de bouger, une expression de questionnement figée sur le visage tandis que ses doigts trituraient le tissus de son manteau. Elle sentit alors son bras passer derrière elle, la rapprochant doucement et du bout des doigts de son autre main, il lui relevait le menton l'intimant à le regarder, à assumer son ignorance mais surtout son désir de «connaître» ces choses qui maintenant apparaissaient comme banales, ces choses qu'elle s'était interdites...
- […] Me faites-vous confiance ?
Lui faire confiance ? Elle avait braqué son regard ambré sur celui de l'hybride, un regard de petite biche égarée, un regard des plus alléchants pour n'importe quel prédateur, si courtois fût-il.
Et sur l'entre-fait, le manège avait stoppé, les gens descendaient lentement. Mézièle s'en aperçu et sembla s'affoler. Que penseraient les gens ? Elle s'empourpra et se dégagea doucement pour se relever maladroitement, frappant sa tête contre la tôle de l'alcôve qu'ils occupaient. Entre ça et une douche froide...
- V... venez... allons voir les autres attractions...
Bien maladroite tentative d'esquiver l'ultime question. Tenant robe et manteau par la même, la jeune Marquise précéda le renard, descendant du manège, coupant la petite masse de gens patientant tout près dans une file d'attente improvisée.
Sans se retourner pour s'assurer que son escorte la suivait, elle traça jusqu'à la «Maison aux Milles et un Miroirs». Rendue là, elle ferma les yeux un instant et inspira profondément comme pour reprendre un semblant de calme. Ils seraient seuls dans l'attraction, les gens préféraient le bruit, les lumières, l'effervescence plutôt que le silence et la rencontre avec son propre reflet. Quand elle vit le renard arriver, elle lui attrapa la main et l'entraîna ; deux piécettes pour le forain qui ne dit mot, ouvrant la petite barrière pour la Marquise et l'hybride.
Que renverraient les miroirs ? De quoi serait-ils témoins ? |
| | | Invité Invité
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| Sujet: Re: La brebis au manège [PV Mézièle] Mar 13 Mar - 19:14 | |
| Le renard était bien loin de s’imaginer tout le délire que la jeune femme était en train de s’inventer dans sa tête, même si l’idée générale était là. Vierge, pure, innocente et naïve, elle était la proie de tous ceux qui joueraient de sa crédulité et de son ignorance. D’un certain côté, s’il voulait la « croquer », il fallait seulement y voir un petit prix à payer pour obtenir la connaissance et les moyens d’évoluer dans le monde de la capitale impériale. Et puis de nos jours, la virginité, ce genre de chose, pour les nobles, c’était devenue quelque chose de très surfait. La mode et les mœurs actuels, c’était qu’à cet âge-là, une femme ignorant tout de la chair, des hommes et tout le reste, c’était juste une ringarde vieux jeu ou une paysanne sortie de sa cambrousse. Quelle chance pour elle, vu que le renard se proposait justement de lui faire son éducation en la matière à titre gracieux. Il n’allait pas non plus la brusquer, elle se braquerait plus qu’autre chose et il se rabaisserait au niveau du premier brigand venu. Non, il allait stimuler sa curiosité, éveillait sa fierté de ne pas être une ignare. Il avait la confiance de la demoiselle, il jouait à fond là-dessus. Il lui proposa de lui montrer ces choses, de lui montrer des lieux, mais elle ne semblait l’écouter que d’une voix distraite…
Elle ne se défendit pas plus quand il passa son bras autour d’elle, se permettant quelques caresses furtives et délicieuses. Il lui releva le menton pour qu’elle soutienne son regard, il voyait dans ses prunelles dorées toute la tempête qui hurlait dans son esprit. Elle avait l’air calme comme ça mais ça remuait sec là-dedans, il avait touché plusieurs cordes et points sensibles, elle était perdue, elle allait de plus en plus s’accrocher à lui maintenant. Seulement, la magie s’arrêta en même temps que le manège, enfin, elle se contenta de simplement se calmer, juste assez pour que Mézièle reprenne ses esprits et se relève précipitamment, se cognant légèrement la tête au passage. Sa façon de parler peu sûre d’elle tira un sourire doux au renard, elle était vraiment une perle rare, malgré tout, il s’était déjà prit d’affection pour elle. Ca ne l’empêcherait pas de la croquer mais il l’aimait bien quand même. La jeune femme partit sans vraiment l’attendre, il n’eut aucune difficulté à le rejoindre. Elle était devant le palais des miroirs, un truc que les gens n’aimaient pas des masses, pas assez remuant, impressionnant ou autre, juste un labyrinthe de miroirs, un lieu où ils seraient seuls. Le forain avait même un air blasé, il remarqua à peine les deux piécettes et les personnes qui rentrèrent.
Elle lui tenait la main, sa peau était douce et chaude, ils s’engouffrèrent dans les lieux, vraiment seuls sur le coup, les miroirs renvoyaient leurs reflets mais personne ne les voyaient pour autant. Il n’y avait que le silence et eux. Kitsu se mit derrière la jeune femme et posa ses main sur ses épaules avant de pencher la tête en avant, mettant la bouche prêt de l’oreille de la demoiselle, jouant avec son souffle léger pour la provoquer avant d’enfin parler d’une voix basse et sensuelle…
Je vous sens troublée Mézièle… Vous pouvez parler librement avec moi, dites-moi ce que vous avez sur le cœur, ce qui vous hante… |
| | | Mézièle Hellwig Ʌ Noble Ʌ
♦ Sexe : ♦ Influence : 253 ♦ Messages : 74 ♦ Âge du perso' : 19 ♦ Fiche : Mézièle Hellwig ♦ Protecteur : Son frère le Sénateur Hellwig ♦ Date d'inscription : 18/01/2012 ♦ Age : 42
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| Sujet: Re: La brebis au manège [PV Mézièle] Mer 25 Avr - 2:46 | |
| La petite Marquise c'était arrêtée devant un grand miroir renvoyant une image kaléidoscopique d'elle tandis que le renard passait derrière elle, murmurait, suave :
- Je vous sens troublée Mézièle… Vous pouvez parler librement avec moi, dites-moi ce que vous avez sur le cœur, ce qui vous hante…
Bien sûr qu'elle était troublée ! Toutes ses idées sur le sujet de l'amour et la chair s'effondraient. La petite brebis n'était maintenant plus rien... qu'une... arriérée ?! Le souffle court comme si elle avait couru pour échapper au gros méchant loup, le rouge au joue de la proximité de son humble serviteur de la soirée, Mézièle questionnait son reflet étourdissant.
- Je... je...
Elle inspire et ferme les yeux. Le souffle chaud du renard à son oreille, sur son cou, tout ça n'aide en rien à garder un contact décent avec la réalité.
- Je... ne connais rien...
Et sa voix c'était fait soupire. Ce qui la pesait depuis son arrivée à la capitale c'était ça, qu'est-ce qu'elle devait «être», faire, pour plaire aux hommes, pour trouver celui qui conviendrait à son frère, celui qui porterait son nom au dessus de tout. Oh ! Évidemment elle savait que le renard ne pouvait en rien prétendre à ce «titre» mais il pourrait sûrement l'aider de quelle que façon que ce soit, non ?
- Je me sens si sotte. Des hommes m'ont approché à Hellwig mais jamais je n'ai...
Elle laissait ses phrases incomplètes mais tout le trouble perceptible dans sa voix valait les mots qu'elle aurait pu dire. Hésitante, elle posa ses petites mains douces sur celle de Kitsunebi, comme si elle cherchait réconfort.
Mais déjà, elle repartait, s'enfonçant d'autant plus dans ce manoir des miroirs, dans ses pensées, ses souvenirs et ses craintes. Le danger était là-devant, dans l'inconnu. Ishtar pouvait être l'inconnu, le danger, la donnée fatale... ou alors elle serait le salut, l'avancement, l'apothéose... mais avec cette ignorance l'échec semblait plus probable.
- Citation :
- J'aimerais demander votre main, Mézièle.
Et c'est là quelle écarquilla le regard de surprise, le temps c'était suspendu, l'air c'était figé comme dans une bulle, elle respirait à peine la petite Marquise assise sur son rocher.
- Ma main ? Mais Kaleb v... - Je sais, je ne suis pas de ces jeunes hommes prétentieux et plein aux as mais tout mon amour vous appartient... - Mais Kal... - Ne dites rien. Je saurai bien convaincre votre père, votre frère.
Elle eût un geste rapide, posant le bout de ses doigts fins, délicieux sur les lèvres de son prétendant, l'intimant au silence, son regard luisant de crainte vrillé sur lui.
- C'est impossible, Kaleb. Vous connaissez assez mon frère pour savoir qu'il ne laissera pas une telle chose arriver tant qu'il sera en vie. Et puis... et puis...
Elle en perdait ses mots, le cœur battant, l'âme secouée.
- … et puis je ne peux me permettre ça. Je suis une Hellwig. C'est à moi qu'il incombe de porter le nom de notre famille toujours plus haut. Mon frère est maintenant un Sénateur très prisé, le plus jeune de tous les temps, celui avec le plus de verve et de conviction. Qui serait-je, moi pour contre-carrer les plans de ma famille, pour écouter...
Encore elle hésite. Elle doit le blesser pour qu'il comprenne que sa route est autre, qu'elle ne peut se le permet malgré les sentiments...
- Pour écouter les élucubrations d'un joaillier !
Ça sonne si faux dans sa bouche cette condescendance feinte qu'il n'en cille même pas et s'avance d'un coup, posant ses lèvres contre les siennes sans retenue réelle, brusquement, de façon plutôt brute comme si lui-même n'y était pas habitué. Ça ne collait pas bien avec sa réputation... étrangement.
Les yeux bien ronds, elle restait immobile, les lèvres pincées à ne rien comprendre de ce qui se passait ou plutôt à ne pas vouloir comprendre...
Elle avançait et d'un coup se retourna vers le renard qui la suivait. Fixe, droite devant lui dans sa tenue chastement affriolante, la douce beauté vierge, le petit agneau égaré dans ses lourdes pensées, elle murmura d'une voix désespérée, fébrile :
- Embrassez-moi... |
| | | Invité Invité
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| Sujet: Re: La brebis au manège [PV Mézièle] Mer 25 Avr - 8:12 | |
| Le renard troublait l’adorable petite brebis. Malgré tout, il avait du respect pour cette jeune fille. Elle était fragile et adorable, elle donnait instinctivement envie de la prendre dans ses bras pour la réconforter. Même s’il profitait un peu de la situation pour obtenir ses faveurs, ce qu’il faisait lui serait utile. Mézièle était maintenant dans la grande capitale de l’Empire, un lieu où il fallait être fort et préparé à tout. Depuis le début, tous les conseils que le renard lui donnait étaient utiles à sa survie dans cette cité. D’ailleurs, sans lui, elle serait probablement en train de faire dépouiller et violer à l’heure qu’il est, voir même n’être plus qu’un cadavre égorgé et souillé dans le caniveau. Il lui avait apprit la prudence, elle avait retenue la leçon. Mais il n’y avait pas que de mauvaises choses, il lui avait montré aussi des choses agréables et magiques, les manèges avaient eu toute son attention de femme-enfant.
En parallèle, il l’avait mise face à une terrible réalité, son innocence était une ignorance fatale ici. Dans ce monde de noblesse dépravée où les mœurs voulaient que les plaisirs de la chair soient courants, elle passerait clairement pour une arriérée sortie de sa campagne. Mais qui signifiait la pureté exactement ? De ce qu’il en avait jugé de son caractère, même si elle abandonnait la pureté de son corps, elle n’en resterait pas moins pur de cœur, et ca, c’était ce qui était le plus important. S’ouvrir aux plaisirs de la vie n’en ferait pas une moins bonne personne, du moins, c’était ainsi que le renard concevait les choses.
Sentant le trouble de la jeune femme, il joua dessus pour qu’elle lui parle, qu’elle se confie à lui, jouant aussi un peu de la séduction pour lui faire tourner la tête un petit peu plus. Elle avouait mot après mot ne rien connaitre, ne pas avoir laissé n’importe qui l’approcher. Kitsu se décida à se faire rassurant.
Détendez-vous Mézièle, c’est normal d’appréhender ce qu’on ne connait pas. Et s’ouvrir aux plaisirs, ca ne veut pas dire laisser n’importe qui vous approcher non plus, il faut aussi avoir confiance et connaitre un peu les gens. A moi, vous me faites bien confiance non ?
La réponse était certainement positive, sinon, même une gentille demoiselle comme elle ne s’ouvrirait pas si facilement à lui de sujets si intimes. Elle chercha sa main, il la serra gentiment avant qu’elle ne parte plus en avant. Toujours il la suivait de prêt et l’observait. De nouveau, il voyait son visage pensif. Mine de rien, elle cogitait beaucoup cette petite demoiselle, elle était un peu naïve, innocente, mais très loin d’être stupide. En gagnant en maturité et en volonté, elle évoluerait très loin dans le monde. Elle se retourna vers lui, prononçant deux mots seulement. Une demande, faite avec une telle intensité, une voix douce avec une pointe de désespoir. Elle voulait qu’il l’embrasse. Il trouva les sous-entendus derrière ses mots, elle ne voulait pas juste d’un petit baiser, elle voulait ressentir de la douceur, de l’envie, un vrai baiser fait avec tendresse et amour. D’une voix douce et sensuel, il répondit en s’approchant.
Comme il vous plaira ma tendre Mézièle…
Il s’approcha d’elle doucement, prenant son temps. Il passa un bras autour de sa taille pour la serrer délicatement contre lui. De son autre main, il caressa délicatement la joue de la jeune femme, se faisant doux et rassurant, la main dériva sous son menton qu’il leva doucement. Le renard baissa la tête, la regardant avec tendresse avant de délicatement sceller ses lèvres sur les siennes, sans aucun autre témoin que leurs reflets dans cette attraction déserté depuis longtemps. Il commença en douceur, un simple contact des lèvres, puis, il entrouvrit la bouche, lança doucement sa langue dans la bouche de la jeune femme, à la recherche de sa langue à elle pour une danse d’envie et de sensualité. Elle avait demandé un baiser, elle était servie, il lui en faisait un dans les règles de l’art. Pour continuer sur sa lancée, la main qui la gardait contre lui se promenait sur le dos de la demoiselle, caressant de ses épaules à sa charmante chute de reins. Le baiser dura un long moment, tendre et délicat, avant que le renard ne décolle mais sans lâcher la jeune femme, le visage très proche du sien, murmurant de sa voix suave.
Cela vous a-t-il convenu Mézièle ? |
| | | Mézièle Hellwig Ʌ Noble Ʌ
♦ Sexe : ♦ Influence : 253 ♦ Messages : 74 ♦ Âge du perso' : 19 ♦ Fiche : Mézièle Hellwig ♦ Protecteur : Son frère le Sénateur Hellwig ♦ Date d'inscription : 18/01/2012 ♦ Age : 42
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| Sujet: Re: La brebis au manège [PV Mézièle] Mer 2 Mai - 3:25 | |
| Avoir confiance ?
« Tu ne peux compter que sur toi-même...»
C'est ce qu'une petite voix lui criait tout au fond de son être, prévenant le danger mais aussi les liens qu'elle pourrait tisser. Comme si quelque part en elle, quelque chose refusait de céder à tout ce qu’impliquait être citoyenne de la capitale, comme un instinct profond de «conservation», de «survie».
Pourquoi était-elle partie d'Hellwig déjà ? Pour fuir, ah oui ! Fuir Kaleb et ses bons sentiments. Fuir les responsabilités d'un tel amour... fuir celles d'un mariage attendu de toute une populace. Pourtant tout ça n'avait pas empêché le jeune joaillier d'écrire à Ulrich et lui demander sa bénédiction sur une hypothétique folle union. Elle avait fuit des sentiments naissants qui lui rongeaient l'échine comme un ver à bois, des sentiments qui faisaient plier sa solide charpente d'Hellwig ; le drame du nom !
«Embrassez-moi...»
Elle l'avait dit, elle avait osé. Elle en avait besoin. Le moment présent c'était superposé aux souvenirs, à l'image du visage défait de Kaleb quand elle l'avait repoussé, quand elle c'était elle-même blessée en crachant une vérité toute brodée d'aristocratie abjecte. Le fruit de leur amour naissant devait être tué dans l'oeuf, il le devait et c'est ce qu'elle avait fait, elle avait avorté l'avenir déjà terni de leur relation.
Rest in peace... premier amour. Rest in pieces...belles illusions d'un amour né du coeur. C'est la tête, la raison qui mène. Tout le monde le sait. Le sais-tu toi?
- Citation :
Adieu. Ne cherchez pas à reprendre contact. Oubliez-moi Kaleb. Certaines choses ne doivent être et ne nous leurrons pas, ces choses-là ne peuvent «exister» puisque personne ne les cautionnent. La Raison a raison de tout... Votre obligée. Mézièle.
La raison faisait qu'elle se retrouvait maintenant à la Capitale à la recherche de son destin, à la rencontre des aspirations familiales. La raison voulait qu'elle se trouve dans ce manoir des miroirs avec un inconnu prêt à jouer les mentors, prêt à sacrifier un peu de son temps pour l'initier à tout ce que devrait savoir, connaître, une jeune dame de sa condition. Quel élan altruiste, n'est-ce pas ?
- ...Comme il vous plaira...
Et pour lui plaire... elle fût comblée, troublée par autant de délicatesse, de doigté. Un baiser. Un baiser donné par un inconnu au nom de la connaissance... Chaste et brûlant tout à la fois. Douceur et violence. Délicatesse surtout. Ulrich avait cette douceur parfois... Il l'avait eût ce soir-là où elle croyait tout perdu, son amour, sa fierté. La petite fille défaite, égarée, le grand frère avait su la remodeler à son avantage, en grande statue, il l'avait sublimée, avait consenti à l'élevé vers un grand rêve, «leur» grand rêve...
- Citation :
- Plus haut que le Sénat, il y a quoi mon frère? - Plus haut que le sénat, il y a l'Empereur ma chérie.
… Grand rêve.
- Cela vous a-t-il convenu Mézièle ?
Était-ce convenable d'agir ainsi, de se laisser aller aux lèvres d'un inconnu? Pantoise, elle resta immobile, comme figée. Mais le silence trop lourd sur ses épaules la poussa à répondre, sans doute un peu maladroitement :
- Encore... montrez-moi...
Un murmure doucereux, paniqué malgré elle. Une pulsion ultime, inavouée, inavouable. Et cette fois c'est elle qui l'embrassa, posant ses lèvres enflammées, tremblantes contre les siennes. Un baiser avide, un peu fou, empreint de toute sa détresse.
Douce, douce Mézièle, belle enfant prisonnière de besoins qu'elle ne s'expliquait pas. Pauvre brebis égarée laisseras-tu si aisément le renard jouer sur tes sens et croquer ? |
| | | Invité Invité
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| Sujet: Re: La brebis au manège [PV Mézièle] Jeu 3 Mai - 10:00 | |
| Certes, ce serait mentir que dire que la situation n’amusait pas le renard, que l’idée d’initier cette petite brebis innocente aux délices de la chair ne lui faisait pas envie. Mais il y avait de la vérité dans ses mots, Mézièle était une proie facile, innocente de la vie de la capitale, sans les armes pour se prémunir de la dépravation des nobles ou pour rester fière dans ce monde dur. Si elle était initiée aux plaisirs des sens, à tout ce qui faisait de nos jours d’une femme une femme, elle serait apte à repérer les séductions, les comprendre, les éviter ou les utiliser. A bien y réfléchir, elle avait beaucoup à apprendre du renard, beaucoup de choses utiles. Surtout que lui, s’assurerait vraiment qu’elle ait une initiation des plus agréables alors que d’autres la briserait sans demander son avis, sans se soucier d’elle, de sa pureté et de sa douceur. Plus qu’une brebis blanche, elle était une fleur, délicate, fragile, de celle que l’on élève avec amour et que l’on cueille avec délicatesse.
Elle avait demandé un baiser, pleine d’envie, de détresse. Le renard avait répondu à sa demande, il l’avait embrassé dans les règles de l’art. A aucun moment, elle ne sembla le repousser, au contraire, elle l’acceptait même complètement, ici, il n’y avait que quelques reflets dans de vieux miroirs ternes comme témoin, l’attraction morne étant depuis longtemps désertée. Le baiser s’acheva sur une note de douceur, Kitsu la tenait toujours contre lui, lui demandant si elle avait aimé. Il y eut un petit silence, pourtant dans son regard, il lisait l’envie mêlé à une foule de sentiments. Il était en train de briser ses barrières, de lui susciter l’envie. D’ailleurs, le silence ne dura pas longtemps, car la jeune femme en voulait, elle en voulait encore, selon ses mots, elle voulait qu’il lui montre.
Le renard accepta son baiser empli d’envie, tellement d’envie que ça devenait détresse. Détresse d’apprendre, d’être heureuse, de découvrir. Finalement, elle était une jeune femme comme une autre, elle avait des envies, des besoins, un corps qui était plein de désir. Tout cela, elle l’avait scellé trop longtemps et maintenant, tout sortait dans une grande vague balayant toutes ses barrières et ses limites.
Kitsu lui offrit un baiser plus profond, plus sensuel, plein de désir. Doucement, il l’amena contre un mur, lui collant le dos pour plus de sensualité. Ses mains commencèrent à courir sur le corps de la demoiselle, ses hanches, ses cuisses, ses bras, son ventre, son dos. Le renard défit doucement la cape de la jeune dame. Puis il descella ses lèvres de celles de la jeune femme. Mais il ne s’arrêta pas pour autant, il commença à descendre lentement, embrassant son cou, en savourant la douceur, la senteur, elle était si douce, si délicieuse. Il descendit encore, embrassant sa gorge, le haut de sa jolie poitrine. Ses mains continuèrent leurs courses, découvrant chaque parcelle de son corps, avec la tendresse que l’on donnerait à l’être le plus précieux au monde. Il poussa le vice à envoyer l’une d’entre elle sous le bas de sa robe, la laissant lentement remonter sur sa jambe mais sans aller trop haut, se contenant du milieu de la cuisse et faisant de simples aller-retour langoureux… |
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