La Panthère Grise a de multiples Visages

« Il y a des noms qu'il vaudrait mieux oublier, je voudrais que ce soit le cas du mien.

Je sais que ma beauté et ma prestance sont mes plus grandes vertus, toutefois, je voudrais au moins une fois vivre normalement.

Liliane, quand je suis venue à la capitale, et que j'ai croisé ton regard noir, incisif comme le tranchant d'une lame, je suis tombé amoureux de toi. Tes prunelles ébène m'ont possédé, dès l'instant où tu les as posé sur moi, et ta bouche rouge comme une cerise a appelé en moi tous les vices. Je ne saurais dire si j'ai encore mon âme, ou si tu me l'as volé il y a longtemps. En tout cas, je ne peux te donner mon corps, mais tu as mon coeur, n'est-ce pas là le plus beau des présents ? Je voudrais tant m'endormir chaque nuit sur ton sein blanc, dont le mamelon ressemble au pétale d'une rose, aussi rouge que le sang qui coule dans mes veines. La pâleur de ta peau est un supplice, car blanche comme un lys, elle me donne envie de te posséder encore et encore. Mais c'est toi qui me possèdes. Tes hanches sont parfaites, assez larges pour que je puisse glisser mes mains, et me donnent le désir de te sentir bouger quand nous partageons un instant d'amour. Ta chevelure noire qui tombe en cascade de boucle sur tes épaules, j'aime y plonger mon visage, oublier, effacer pour un temps, tous les malheurs qui accablent mon âme. Tes mains sont fines et douces, j'aime les sentir sur mon corps, autant que j'aime sentir tes cuisses se faufiler entre mes jambes, ces belles cuisses rondes et fermes qui s'ouvrent toujours pour moi.

Un jour, je l'espère, j'aurais le courage de te donner cette lettre. Je cesserai de la lire, et désolé par tant de médiocrité de ma part, je ne déchirerai plus ce morceau de papier sur lequel j'ai inscrit tout mon amour pour toi.

Liliane, est-ce qu'un jour, aurais-je le courage de te demander ta main ?

Épouse-moi, ma douce, tu es le vin qui me fait avancer. Sans cette ivresse, je ne saurais vivre. »

Vaillant poussa un soupir, et posant la plume sur un coin du bureau, il chiffonna le parchemin, et le jeta dans la cheminée.

Vaillant De Beaumont, l'homme qui comme les pigeons, s'envolaient au moindre bruit.

Don't Worry be happy.

Vaillant qui pour une rare fois ne fuit pas ses obligations se rend au Quartier de Tchï pour se détendre autour d'une bonne tasse de thé, et une bonne bouteille d'alcool. Mais le voilà à peine arrivé qu'il voit une magnifique créature qu'il tente aussitôt de séduire, et à qui il se présente sans la moindre gêne. La jeune femme se présente en tant que Lys Dior, couturière de talent, et charmé, De Beaumont lui offre une collation sans se douter un instant que la charmante demoiselle est en réalité un homme. Et peu à peu, Vaillant tente de la (le) séduire par ses belles paroles sans profondeur, et avec sa grande verve pleine de fadeur
« Je suis désolé pour votre mouchoir… Si vous me le permettez je prendrais soin de le nettoyer pour vous. »

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Aux armes, et caetera !

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C'est le coeur brisé que Vaillant se rend au Cochon Pendu, son auberge préférée, où il aime se perdre dans l'ivresse. Lilianne, la prostituée dont le jeune homme est éperdument amoureux, lui a lancé un regard si noir qu'il est persuadé avoir attisé de la haine à son égard. Pour oublier, le jeune homme boit, et boit, et boit, jusqu'à en perdre l'esprit. C'est alors qu'il fait la rencontre de Zacharias Flash, Informateur, qui lui aussi rendu chagriné à cause d'une femme se retrouve à boire. Er tous les deux vont s'emmêler dans diverses situations toutes les plus incroyables que les autres.
« Elle les a oubliés chez moiiiiii ! »

Les filles aux yeux creux, de leurs corps amoureuses, caressent les fruits mûrs de leur nubilité.

Suite des aventures de nos deux joyeux lurons, mais cette fois-ci au pays de la volupté, où la belle Lilianne règne en maîtresse. Ce qui ne l'empêchera pas pour autant de jeter un nouveau regard noir à Vaillant, qui blessé ira se consoler dans les bras de d'autres femmes...
« Y'a....y'a personne qui veut m'aider ! Je...je...c'est pas juste ! L'Église elle est méchante avec moi, y m'ont fait du mal, j'veux juste mouriiir ! »

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Copains comme cochons.

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De nouveau ivre, Vaillant se tourne sans grande aide en ridicule encore, véritable artiste dans son genre. Il fait la connaissance d'Alvaro, un informateur qui se targue d'avoir un membre bien fourni, et avec qui le courant passe plus que bien. Les deux ivrognes s'engagent dans une conversation riche en diversité, et deviendront rapidement la source de rire. Vaillant prend rapidement Alvaro en amitié, et multiplie avec ce dernier les frasques, au point où ils se verront obliger de prendre la fuite, face à une mère de famille, et une dame qui aura goûté l'urine d'Alvaro... par accident, et à cause du Garde.
« Wahouuuuuw. Un soldat ! T’as une épée ? Moi j’ai une grosse épée mais c’est pas le même genre. »

Surtout les soirs d'hiver quand chuis Black et Decker.

DUn soir au Fabula Onis, le célèbre bordel du Comte Oliver, Vaillant est choisi par l'homme pour être le premier client d'une jeune demoiselle de dix-neuf ans. Flatté, il accepte la nouvelle comme un cadeau, et n'hésite pas à tenter de connaître un peu mieux la jolie rousse. Ils jouent et tentent de se croiser sans jamais se trouver, et au final, ils s'étreignent dans la passion ardente de l'amour pour s'oublier. Vaillant partit se laver, la jeune femme qui répond au doux nom de Morgana met la main sur son précieux journal intime, dans lequel De Beaumont raconte comment il a caché le corps de l'Inquisiteur qu'il a tué. Stupéfait en la voyant le narguer, il ne sait que faire et tente de la corrompre avant de prendre la fuite, trop faible de caractère.
« Leçon numéro un, Charles Vaillant De Beaumont . Ne jamais laisser trainer son journal à portée de main d'une informatrice. » »

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Sujets en cours :

J'ai cru qu'ils étaient Légion, et pourtant ils ne sont que deux

La rose et le Prince.

La comédie ne se joue plus sur scène, mais dans la rue.

J'aime mieux un vice commode qu'une fatigante vertu.

Le courage vide les bourses, échangeons-le contre de l'alcool !

Sujets abandonnés :

Tout le bonheur du monde se trouve entre les seins d'une femme.

Et pendant ce temps-là, il y en a qui boss !