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| Faisons Connaissance [PV Hayden] | |
| Auteur | Message |
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| Sujet: Faisons Connaissance [PV Hayden] Sam 3 Mar - 0:24 | |
| L’jour est bien levé, p’tain…j’ai mal au crâne. La tête m’vrille grave, alors qu’j’ouvre les yeux. L’soleil est dans la pièce. J’la r’connait : l’salon privé d’la demeure qu’on m’a attribué, en tant qu’Sénateur d’Gells. J’y viens peu, pour n’pas dire « jamais ». Faut dire qu’j’préfère dormir dans mon bureau, au sénat…voir, chez s’bon vieux Hector d’Jadewood. En tout cas, j’m’étire…enfin, c’est c’que j’veux mais j’sais pas…y’a comme un p’tain d’poids contre moi. J’grogne, plus pour la forme qu’aut’e chose. Là, j’r’garde à côté d’moi et ce que j’vois m’donne des flash dans l’ciboulot qui font croitre l’mal d’crâne carabiné.
Alors, j’me souviens d’hier soir. J’me souviens d’la bibine coulant à flot. J’me souviens d’ma poésie à deux balles. J’me souviens d’ma nouvelle compagnie d’comptoir. J’me souviens d’Denden et d’ses commentaires. J’me souviens du goût d’son sang, d’ses lèvres contre les mienne. Mais j’me souviens surtout de ce qui s’est passé. Dans la ruelle, on a pas vraiment parlé. J’crois qu’on a tenté d’se dévorer comme deux cons bourrés qu’on était. Au f’nal, après s’être envoyé en l’air en pleine ruelle, c’est bras d’sous, bras d’sus, qu’on a r’joint l’coin.
A peine arrivé dans l’salon, j’crois qu’j’nous ai r’servit à boire. Et j’crois qu’on a fini par s’écrouler l’un sur l’autre. Ok, j’pense qu’en fait il s’est écroulé sur moi…car, sérieux, j’bouge et j’le bouge. Il est avachit sur mon corps aux fringues débraillés comme pas possible. C’la m’dérange pas plus qu’ça, mais bon…Tiens, j’remarque qu’son bandeau est par terre. J’le détaille plus attentivement, profitons d’être sobre merde.
Il a des traits qu’j’trouve pas trop laid. En fait, j’me dis qu’son corps est « ouah ». Et j’hallucine : j’m’le suis tapé deux fois ! Et sans payer un rond. Bah, j’pense qu’il a pas dû voir ma gueule et mon corps, imbibé comme on l’était. Mais, j’glisse mes yeux vers sa gueule. Là, j’peux voir d’la peau charcutée, et la cavité d’son œil calciné un peu comme l’reste d’mon corps. J’vais être franc, il n’est pas ce qu’une personne d’normal qualifierait d’beau. Enfin, pour son visage. Mais après, j’pense qu’j’me dit qu’entre truc cramé, zigouillé et à la gueule marquée…on fait bien la paire. Pour l’coup, j’crois qu’même s’il a vu mon corps, ça s’rait connard et hypo-bidule d’sa part d’me faire un esclandre et d’me bassiner comme quoi mon corps c’est d’la merde mit dans une p’tain d’gamelle d’chien enragé.
J’tente d’bouger, p’t’êtes qu’ça va l’réveiller mais j’m’en fous. J’arrive à m’glisser hors d’son emprise, et à quitter l’sofa sur lequel j’étais avachi avec lui au d’sus. J’me rends compte qu’j’suis torse poil et j’m’étire. Ma ch’mise à dû virer dans la soirée, faut dire qu’une fois ici plus rien n’est clair dans ma p’tite tête d’sénateur d’merde. J’me dirige vers l’bar, et m’resserre un verre. Un alcool léger, rien d’mieux pour s’remettre les idées en place. J’vais pas, non plus, m’bourrer la tronche. Non, j’ai encore la gueule d’bois alors bof.
Mais voilà, j’le r’garde en sirotant mon verre. J’vais attendre qu’il s’réveille, et p’t’êtes qu’lui et moi on pourra parler ? En tout cas, j’entrouvre la porte du p’tit salon, y’a un serviteur dans l’coin j’lui fait signe et surtout, comprendre d’apporter le p’tit déj’ pour deux dans l’salon. J’referme la porte et m’r’tourne vers lui, mon verre toujours à la main. J’crois d’ailleurs avoir entendu du bruit prov’nant d’lui…
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| | | | Sujet: Re: Faisons Connaissance [PV Hayden] Dim 25 Mar - 22:36 | |
| C’était une belle soirée, je pense, enfaite j’en sais trop rien, je me souviens être sorti dans l’après midi, j’ai bu, encore et encore, puis j’ai passé la soirée avec blondinet, on a rigolé, on s’est amusé, puis on est parti dans une ruelle. Je vous fais pas un dessin du reste hein je vous laisse imaginé. On est finalement parti bras dessus bars dessous, je sais plus trop où d’ailleurs. Je sais plus grand-chose, je sais juste qu’a un moment ou l’autre, je me suis affalé sur lui et POUF dodo. Plus personne n’était à l’appelle. Je l’avoue c’était un peu pathétique. Mais j’ai bien dormi la nuit était confortable, jusqu’au moment ou j’ai été dérangé.
Je grogne et tente de me rendormir, perdant la chaleur qui jusqu’ici me faisait du bien…Sans succès, je grogne une nouvelle fois, décidément, elle est OU ma source de chaleur, hein elle est OU ? Je finis par soupirer et je cligne des yeux plusieurs fois, d’abord pour m’habitué a la lumière puis ensuite pour m’éveillé plus ou moins correctement. Je regarde autour de moi, on n’est pas chez moi ça c’est sur. Je me relève et…AU PUTIN J’AURAIS PAS DU, à peine relever une gueule de bois phénoménal me prend, y’a pas à dire boire c’est efficace mais bonjour le lendemain.
Je passe regarde mon torse, ma chemise est ouverte, oh-oh jamais bon signe ça. Je suis dans un truc de riche…J’ai du chopper quelqu’un d’important hier, ou alors la personne ma ramassé dans la rue, je suis un peu trop laid pour qu’on veuille de moi, même en payant d’ailleurs. Mon regard parcourt la pièce, bonjour beau blond…Beau blond ? Mon œil se repose sur lui et finalement je me souvient légèrement la soirée d’hier après la partie de jambe en l’air dans la ruelle. On est allé chez lui, je crois, puis on a bu, encore et finalement…TROU NOIR, Bingo un point pour ce vieil Hayden .
-Bonjour…
Ouai nan les bonjour câlin, saute moi dessus ce n’est pas vraiment mon truc. Je ne vais pas le prendre contre moi et lui rouler une patoche matinale car on a couché deux fois ou plus ensemble. Par contre un détail éveille mes sens, je n’ai pas rêvé enfaite, ce mec est un grand brulé… Et sa m’obsède de manière agréable. Puis je remarque son verre…Geste fou de ma part je le prends et part le vider par la fenêtre, sur la tête d’un serviteur au passage…Oups.
-On ta jamais dis que l’alcool le matin, ce n’est pas bien, sans blague y’a un truc qui s’appelle santé bordel !
Oooh un ours qui passé, a non c’est un ange je suis un peu mal lécher ouai, enfaite il me fallait surtout un mobile pour arrêter de mater son corps sans vergogne ! En plus j’ai mal à la tête. Je reviens finalement et me pose, pour pas dire m’affale sur le canapé. Un serviteur entre et je passe une main sur mon visage, surpris je garde la main du coté droit…Mon ‘’cache oeil‘’ est tombé et je n’ai rien sentis, il a donc vu ce que je cherche à caché depuis tant d’année… Doucement je soupire et souffle, cherchant du regard l’objet de ma convoitise.
-Alors blondinet si tu me disais qui tu es pour avoir une barraque pareil hum ?
Je parle en cherchant, histoire de ne pas trop stresser, la main toujours sur mon visage, j’aimerais ne pas paniquer devant lui, voir son visage dégouté par la présence de la partie droite de mon visage, un complexe…Un mauvais souvenir
Dernière édition par Hayden N. Loyd le Mer 11 Avr - 22:15, édité 1 fois |
| | | | Sujet: Re: Faisons Connaissance [PV Hayden] Sam 31 Mar - 23:45 | |
| J’le vois qui s’réveille, j’n’dis pas un mot le laissant r’prendre ses marques. Vu la gueule d’bois qu’j’avais, j’pense qu’il va d’voir remettre le un avant l’deux et le C après l’B. R’mettre les choses dans l’ordre en gros. Moi, j’reste torse poil à l’détailler et à boire mon verre innocent. J’réponds d’un hoch’ment d’tête à son bonjour. Ne faut pas s’attendre à ce qu’j’sois plus expressif, décuver ça fait mal au crâne alors bon. Mais alors qu’j’allais reporter l’meilleur des anestésiants, j’pige que dalle.
J’ai l’temps d’cligner des yeux, que j’vois qu’y plus d’verre dans mes mains. Pire, j’entends un « arg » d’puis la fenêtre. Là, j’le regarde les yeux aussi ouvert qu’une soucoupe d’soupe. Il a fait ce qu’il a fait ?! Oui…Il l’a fait. Vu l’engueulade qu’je m’prends, il a bien prit mon verre pour l’vider dehors. Tiens, j’aurais bien aimé voir la tronche de celui qui s’l’est prit. Devait être drôle. J’dis pas un mot, l’dévisageant, avant d’simplement éclater d’rire ! Santé ?! Moi ?! La meilleure d’l’année là !
« La santé, hein ? » Que j’arrive à dire en m’calmant, pour repartir d’plus belle.
J’suis risible, assez cynique en disant cela. J’n’ai aucune considération pour ça. J’vis et respire qu’pour l’Prince d’Gells. Pour cette province qu’j’adore et déteste à la fois. Que j’vive ou qu’j’meure, cela ne rendra pas beaucoup d’monde triste d’mon sort. Une fois calmé, ne m’étant pas rendu compte qu’j’m’étais tenu au meuble dans mon hilari-machin-chose, je r’prends mon souffle et lui dit :
« Que j’vive vieux ou pas importe pas…alors, pour être franc, j’m’en fous grave d’ma santé. »
Il s’est affalé sur le canapé, moi, j’vais m’poser sur l’fauteuil en face. J’ai un p’tit sourire moqueur sur l’coin des lèvres. J’me sens courbaturé, réaction d’la vieille. Tout en m’étirant, j’entends sa question : légitime. Quand j’y pense, j’me suis jamais clairement présenté à lui…J’grogne néanmoins, en rectifiant un truc :
« C’n’est pas ma baraque…C’est un logement d’fonction. Et encore, j’y mets quasiment jamais les pieds…j’crois qu’j’y viens qu’pour la douche. Et encore, parfois, j’vais chez un pote pour profiter d’ses alcools, d’sa bouffe et d’sa salle de bain. J’suis plus souvent dans mon bureau ou dans les bars… »
Je ricane, mais c’est vrai. On me trouve plus au Sénat, à la salle d’arme du sénat, dans les bas-fonds, au fabula ou au truc des plaisirs…et surtout, chez Hector qu’ici. Cette baraque : elle pue l’aristocratie d’Gells. J’m’y sens pas à l’aise. Trop d’opulence peut-être…et j’refuse d’me dire que c’est à moi. Question d’principe. Enfin, j’poursuis donc, en sortant cette fois-ci du tabac, que j’me roule dans une feuille, et me l’allume avec…ben, avec une allumette.
« Enfin, autant se présenter normalement maintenant. »
Je tire une latte, veillant toutefois à ne pas relâcher la fumée sur lui. J’suis pas de ce genre, j’ignore s’il fume alors, j’vais pas l’enfumer si c’n’est pas l’cas. D’ailleurs, j’ai laissé l’paquet d’tabac et les feuilles à rouler prés d’lui. On sait-jamais…s’il fume, il pourra se servir.
« Aleksandr Vladimir Droski, Sénateur de Gells. Enchanté. »
J’lui ai tendu la main en m’présentant. Mon ton est neutre, j’ressens ni gloire, ni passion pour ce titre. Car je sais qu’au fond, pour beaucoup, j’reste le Chien de Gells, ou le Valet du Prince. Nullement l’Sénateur…Quelle vie.
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| | | | Sujet: Re: Faisons Connaissance [PV Hayden] Mer 11 Avr - 22:16 | |
| Je paniquais, mon visage découvert…Je n’aime pas ça, pas cela du tout, les marques brune de cicatrice sont visible, les cicatrices elle-même sont visible, creusant mon visage sans que je puisse y faire quoi que ce soit. Je ne supporte plus cette vue et je ne supporte plus le fait que les autres puissent la voir…Avant je me mettais en colère, maintenant je prends peur, peut être que je ne veux pas être rejeté par cette vue déplaisante, dégoutante. Bref, il répond à mes questions. Petit Bavard ! Tu as la langue bien pendu dis moi.
Mais ce qu’il me dit m’hérisse le poil, j’aurais envie de lui mettre un coup dans sa belle face, mais finalement…Je le laisse finir et le choppe par la ceinture et violement et l’assois sur le canapé où nous avons tout deux passé la nuit. Et finalement le coince en m’asseyant sur ses cuisses histoire de l’empêcher de bouger. Bon ok j’ai une chance sur deux de me manger un pain tout chaud tout beau, mais bon…Avec ma gueule de bois je suis plus à ça prêt…A vrais dire je pense pas vraiment, j’agis.
A vrais dire qu’il soit sénateur ou pas, rien à fiche…Les nobles, les sénateurs, ça me fait ni chaud, ni froid, un mec reste un mec.
- Ce n’est pas bien de dire à un médecin qu’on se fou de sa santé, Sir Droski, sinon il faudra le faire à votre place et je doute fortement que vous vouliez que je m’en charge et j’ai tendance a ne pas anesthésier mes patients.
Au passage j’ai lâché que j’étais médecin, JE SUIS UN BOULETDELAMORTQUITUE. Non vraiment, il n’y à pas d’autre mot que boulet pour me définir, je ne sais même pas ce qu’il pense de la science, comment finalement prendra-t-il le fais que je suis l’un de ses fous que l’on traite d’hérétique. J’ose le dire et le faire entendre je suis médecin et j’en fière, cependant je suis aussi fou qu’eux, même si je ne me considère pas comme tel, loin de là même, en gros ? Je suis normal et vous ? Et bien vous…Vous formez l’anormalité de ce monde.
J’en profite au passage pour lui piquer sa cigarette, ca pue, c’est moche, ça donne mauvaise haleine, bref c’est pire que le poisson ce truc. Ca détruit la santé en plus. Bref Alcool plus la cigarette, autant dire que ce mec les collectionne. Je soupire, tire une latte de la dite chose et finalement la laisse passer sans problème. C’est dégueu’ ce truc, j’ai jamais aimé ça, mais y’a qu’un truc à dire, parfois ça fait du bien par la ou ça passe.
Bref je soupire. Il c’est présenté autant en faire de même non ? Je me relève donc, quittant ses jambes et le regarde de haut, tout de même proche.
- Cher Sénateur de Gells. Je me présente Hayden, Nathan, Azel, Sorel, Eliott Loyd, Hayden suffira. Médecin originaire de Steelfeal. Et bon ça doit pas plus vraiment avoir de valeur mais j’ai eu le titre de Comte quand la noblesse était encore vivante à Steelfeal.
Bref je lui ai lâché le truc, au passage je relâche la fumé me brulant les poumons, c’est vraiment infecte ce truc. Pourquoi j’ai tiré dessus ? POUR LE BONHEUR DE L’ESSAIS. Mon visage découvert ? Au vu du sien je me dis que le lui cacher serait quand même un peu batard de ma part du coup j’ai laissé tombé, ce n’est pas pour autant que je suis à l’aise…
Doucement je lui repasse la cylindre entre les lèvres et caresse, du bout des doigts, la brulure présente sur son visage, descendant son cou, puis sur son torse. Tout en me baissant un peu au niveau de son visage.
- Je vais paraitre curieux, mais, comment t’es –tu retrouvé avec une brulure aussi imposante…Aleksandr ?
Dernière édition par Hayden N. Loyd le Jeu 12 Avr - 23:09, édité 1 fois |
| | | | Sujet: Re: Faisons Connaissance [PV Hayden] Jeu 12 Avr - 11:17 | |
| J’crois que…j’ne m’y attendais pas à ça. Alors qu’je m’foutais éperdument du domaine d’la santé, il fut assez vif pour m’prendre d’court. J’ai bien eut l’temps d’bloqué une de ses mains, reflexes d’Gells, mais celle sur ma ceinture qui m’força à finir allonger avec lui à, p’tain, califourchon sur moi : non. J’ai les yeux teintés d’surprise : il m’fait quoi l’con merde ? J’suis sobre là…alors, j’me rends clairement compte la p’tain d’ambiguï-chose de not’e position. J’en déglutis face à sa tirade…mon r’gard n’quitte pas sa cicatrice. P’tain, j’sens l’envie d’la caresser…d’la sentir sous mes doigts. Mais, j’suis intelligent, j’me retiens.
A la place, j’laisse glisser mon regard sur ses lèvres. Celles qui débitent un flot d’paroles sans moindre p’tain d’pause. J’crois que j’fini par juste ret’nir l’fait qu’il est médecin. Donc, c’est un de ces fous d’scienteux ? Pourquoi pas…j’aime n’pas faire comme la majorité d’mes collègues qui préfèrent avoir des partisans d’l’Ombre à côté d’eux. Que se soit moi, ou Hector, j’crois qu’on est les rares à pas avoir trop d’avis tranché sur l’sujet au Sénat. Lui, comme moi, on fait passer la province avant nos gueules…l’hallu quoi. Mais, final’ment, j’finis par rigoler à ses mots alors qu’il m’libére. Avec un p’tit sourire en coin, je lui réponds donc :
« Si t’as bonne mémoire…tu sauras que la douleur n’me dérange en rien. Je vis avec… »
Sur la fin, j’avais l’regard plus grave, et la voix en un murmure. J’n’avais pas put m’empêcher d’passer ma main sur la partie d’cramé d’mon visage. C’est surtout les jours d’chaleur qu’elle m’fait mal. Elle m’tire, et raidit mes mouvements comme jamais. Mais j’fais avec…J’ai l’habitude, depuis l’temps maintenant. Le voilà qui m’pique ma clope. Là, j’ai un r’gard d’protestation, et j’tente d’la récupérer : en vain. Au final, j’finis par capituler. Puis, j’m’étais relevé et présenter. Il a fini par faire d’même. Oh ? Ce n’était pas Denden son p’tit nom ? P’tain ! Pour une fois qu’j’pensais avoir r’tenu l’nom d’quelqu’un…J’pouvais toujours l’chercher moi j’dis.
« J’crois que j’dois dire « Enchanté Sir »…Mais j’pense que je vais garder le Denden. »
Y’a trop d’prénoms là ! La tête qu’il tire en tirant une latte m’fait sourire…et je me réinstalle sur l’sofa. Allongé, finalement, l’monde tourne moins allongé. Fichue p’tain d’gueule d’bois. Un verre et j’vais mieux d’habitude… C’est à ce moment là qu’il m’redonne mon tube d’fumée, et que j’en tire une bouffé. Cela m’détend…jusqu’à ce que j’sente son doigt décrire l’long de ma blessure. Ouvrant soudainement les yeux, j’pensais le rejeter mais…lorsque j’ai vu sa p’tain d’expression, j’ai laissé couler. Ma voix était grave, mon air lointain, quand j’ai commencé à répondre :
« C’était y’a cinq an…le Prince de Gells et moi avions prévu d’aller faire une virer en traineau. Lorsque j’suis arrivé au chenil, des connards avaient prévu un attentat qui devait viser Dorian. Mais c’est moi qui ai tout prit dans la gueule…L’explosion, l’choc, le feu…sans la Neige d’Gells, ça aurait été pire. J’aurai dû crever ce jour là… »
Rien que d’en parlé, j’la sens douloureuse. J’ai pas d’boisson sous la main, et j’écrase ma clope sur l’tapis. M’en fout d’la baraque…pas la mienne. Final’ment, j’lai choppé et allongé contre moi. J’respire son parfum, celui d’ses cheveux, un peu à la ramasse. Puis, j’fais glisser mon doigt sur son œil, le r’gard lointain et s’en m’en rendre compte, j’lui demande :
« Et toi…Hayden ? »
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| | | | Sujet: Re: Faisons Connaissance [PV Hayden] Jeu 12 Avr - 23:10 | |
| Il vit avec la douleur, tout comme je vis avec la mienne…Nous nous ressemblons finalement, peut être pas le même passé, pas le même futur aussi, mais un présent commun, qui rappel la douleur de chacun. Je suis médecin, et je sais qu’avoir une brûlure, aussi étendu que la sienne, ce n’est pas un cadeau que l’ombre à pu lui faire. Je ne sais pas non plus si les actes de mon père sont normaux, je ne pense pas au fond…Non je ne pense pas…Il me parle de douleur, je pense a la douleur et j’ai mal, ça ma lance, me gratte, mais, comme un enfant sage je tais cette douleur pour ne penser qu’à lui et à la nuit de notre rencontre. Jouissence commune, douleur partagé et demandé. Combien de trace ai-je retrouvé sur ma peau blanche déjà ? Je ne compte plus vraiment, je sais simplement que lui comme moi, la douleur ne nous dérange pas…Peut-être nous fait elle vivre d’ailleurs. Qui sait ?
Passant ceci et le flot d’information que je lui ai donné en même temps soit, mon boulot, mon, bon ok, mes prénoms, mon nom, mon ancien statue social et ma province. Il dit vouloir m’appeler Sir… NON je ne mérite plus ce titre, je ne l’ai jamais mérité, je suis un bâtard, un enfant in désiré. Je ne mérite même pas d’avoir eu la vie que j’ai eue jusqu’ici… J’aurais du mourir dans les forêts de Steelfeal, ne pas voir le jour…
- Denden et Hayden suffiront, Sir ne sert a rien, je ne mérite pas ce titre.
Mon regard à du ce faire plus froid, plus mélancolique, au mot Sir j’ai repensé a ma mère, à mon beau père et aux sacrifices qu’ont fait mes parents… Jamais, non plus jamais, je ne veux plus que l’on me nomme Sir, Monsieur le Comte, ou autre titre pompeux car l’Hayden vivant a Steelfeal est mort en même temps que la noblesse de cette douce province… Il ne reste plus que le Scientifique, le médecin fou.
Il me raconte son histoire, d’une voix grave, ça ne dois pas être facile, non parler de ce genre de chose n’est pas simple c’est douloureux. Nous faisons connaissance dans la douleur, lancinante, dur, froide. Un bras appuie sur le dossier du canapé, un doigt caressant la partie brulée de son corps et finalement le visage au dessus du sien alors qu’il me raconte ce qu’il veut bien me dire et je l’écoute sagement, sans rien dire. Non dans ses moments là il faut savoir se taire et écouté. Soupire doux de ma part et je lâche un murmure, je le voudrais inaudible…
- Toi aussi tu aurais dû mourir ce jour-là….
Je n’ai pas la temps de réfléchir plus qu’il m’attire contre lui et m’allonge, finalement nous sommes revenu à notre position de départ, OUAAAIII j’ai retrouvé ma source de chaleur, j’ai l’oreille proche de son cœur, ses battement je les entends, il est vivant, bien vivant…Du bout des doigts il caresse cette cicatrice que j’exècre temps, celle-ci, comme celle de mon flanc gauche. Puis il pose la question que je redoute finalement depuis longtemps…Et moi ? Comment ça met arrivé déjà ? La question me fait souffrir, plus que le fait d’y penser, mais je lui dois ça. Alors prenant mon courage a deux mains je me lance alors que mes mains cherche un point d’attache…
- Je…Cette blessure, c’est mon père qui me la faite. Mais pour comprendre il faut remonter bien plus haut… Je suis un bâtard, le fruit d’un viol. Ma mère ma accepté, pas mon père. Il me détestait, ne pouvait pas me supporter, moi et cet œil qu’est le sien, preuve de sa décadence. J’avais les yeux vairons, l’un orange, l’autre bleu… Je ressemble beaucoup à mon père… Un soir, trop imbibé, il est entrait dans la demeure du comté Loyd, m’a attrapé puis… Avec un couteau de cuisine c’est amusé à me lacérer le visage, puis un coup de folie, il c’est attaqué à mon flanc gauche et finalement m’a crevé l’œil… Tu dois ta survie à la neige, moi je la doit à un médecin et son talent…
La douleur de chacun de ses gestes chacun de ses actes reviens et me brule, ma voix c’est faite cassé, non les larmes ne vont pas couler, mais la douleur est là exprimé par une voix grave et cassé… Je crois que nerveusement, mes doigts se sont mis a caresser son torse, redessinant ses muscles. J’ai du me mettre à trembler aussi. Ce passage de ma vie me fait mal, il me fait peur, autant que les coups que l’on peut me lancer, ils ne passent que dans le sexe, je n’ai aucune douceur dans ses moments là et je n’en demande pas, mais après… Ça il ne le sera pas, pas tout de suite du moins.
Je relève la tête, histoire de voir l’expression de son visage et me relève un peu, souriant ironique.
- On est aussi pourrit l’un que l’autre, hein Alek’…
J’avais tenté de rire, sans y arriver car la douleur est toujours là, car elle lacère une nouvelle fois chacune de mes cicatrices, car elle me fait ressentir ce vide à la place de mon œil.
-Peut savent ce que tu sais, estime toi privilégié. Comment es tu devenu Sénateur ?
J’avais accompagné ceci d’un clin d’œil. Pourquoi ne l’ai-je pas recherché plutôt ? Je suis parti ce matin là sans chercher a comprendre, j’ai pris ma bestiole et je suis parti comme un voleur, pensant ne jamais le revoir…Drôle de retrouvailles…
Dernière édition par Hayden N. Loyd le Ven 13 Avr - 0:56, édité 1 fois |
| | | | Sujet: Re: Faisons Connaissance [PV Hayden] Jeu 12 Avr - 23:35 | |
| Pas de « Sir », hein ? Je pense qu’à ce genre d’mot, j’devrai bien comprendre ce qu’il en ai. Moi-même, j’refusais qu’on m’donne pareille titre. J’suis né dans l’froid, et j’me demande encore pourquoi cette folle qu’étais ma conne d’mère ne m’a pas jeter. Peut-être a-t-elle essayé, et échoué ? Probablement, cruche qu’elle était. Lorsque les mots continuèrent d’glisser, j’n’pensais pas finir dans cette p’tain d’position avec lui. Au final, nous étions presque blottis l’un contre l’autre.
« J’aurais dû…comme de nombreuses autres fois. »
J’le sentis alors mal à l’aise, suite à ma question. J’n’ai jamais eu la meilleure empathie d’l’Empire, mais là, c’était clairement palpable. Alors, j’l’ai écouté comme lui l’a fait pour moi. Les mots qu’ils m’racontent m’font froncer les sourcils, c’est flippant…On a vraiment des passés d’merde semblable. J’ai toujours sût comment qu’j’étais né, ce que j’aurais put être, si ma Mère avait pas été assez conne pour tenter l’chantage. Elle aurait fermé sa gueule, l’aurait pas fait savoir avant l’terme, et l’affaire aurait été dans l’sac. J’ne serais pas celui qu’j’suis par contre.
Il r’dessine mon torse, j’le laisse faire. Moi, j’ai mal au niveau d’un des poumons. J’pense que c’est une expression d’compassion…Mais, j’n’suis pas doué pour ça : surtout sobre. Alors, quant il fini, j’ignore pourquoi mais j’l’embrasse. J’suis…tendre. J’l’ai pas mordu, en fait, j’ai juste posé mes lèvres contre les siennes, un court instant, avant d’y passer un pouce en une caresse. Sa tentative d’blague m’disait que ça n’allait pas. Lors d’sa question, j’me suis r’dressé : assis.
« C’est une longue histoire, là aussi… »
Ma voix est rauque, alors qu’j’lève les yeux vers l’plafond. J’les ferme, tentant d’remettre mes idées en place. Là, ma voix s’échappe sans qu’j’comprenne bien comment ou encore, l’pourquoi de ça. Cela coule simplement tout seul, comme un p’tain d’fluide.
« Déjà, faut qu’tu saches que ma mère était servante d’un noble. Noble qui couchait avec elle bien volontiers et qui l’engrossa alors comme la truie qu’elle était. »
Aucune sympathie dans ma voix, du dédain et d’la moquerie, ouais…mais certainement pas d’tendresse. J’passe ma main dans mon cou, continuant ce qui n’est qu’le début.
« Lorsque la femme d’l’autre a apprit pour ma présence dans le bide d’ma mère, elle a organisé la mort de son époux. Pas question de voir un bâtard souillé la lignée après tout. Au final, je suis né dans les rues de Gells. Ma mère est devenue une de ses putes, et j’ia grandit au milieu d’un bordel jusqu’à ce qu’elle crève, vers mes huit ans, en baisant avec un client à fond dans son mauvais délire. »
J’rigole d’façon un peu tortueuse, j’suis clairement moqueur. L’destin, j’lui pisse à l’arrêt comme qui dirait. Mais l’passé, j’tente d’en rire comme un con pour l’faire passer. J’caresse son bras qui ai à porter, alors que je poursuis ce qui, final’ment, est l’histoire d’ma vie.
« J’ai aidé, ou sauvé, l’héritier au statut d’Prince par hasard…quand j’étais un mioche. Au final, je suis devenu son valet. C’est lui qui m’a donné le nom que je porte…même s’il m’appelle plus souvent « Izot » ou « Zotik » qu’autrement. La suite est simple…à la mort de son père, il est devenu Prince. Et il s’est arrangé pour que j’ouvre un peu trop ma gueule sur nos lois, nos règles, nos besoins, devant une assemblée d’connards de politique. Verdict, j’ai étais envoyé ici y’a déjà…Quatre ans, je crois. »
J’ai alors regardé Hayden d’face, et j’ai posé ma main sur sa joue…avec un p’tit sourire en coin, un brin moqueur, j’lui ai donc rajouté :
« Comme quoi, t’es pas l’seul bâtard ici… »
C’est en caressant du bout des doigts la plaie d’son thorax que j’ai posé, à mon tour, une nouvelle question très conne :
« Par hasard…tu ne s’rais pas devenu médecin en « hommage » à celui qui t’a sauvé la peau ? »
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| | | | Sujet: Re: Faisons Connaissance [PV Hayden] Ven 13 Avr - 0:56 | |
| A peine avais-je fini ma tirade, qu’il posait ses lèvres sur les miennes. Le tout dans une douceur dont je ne le pensais pas capable, enfin c’est un bien grand mot ça, que je ne connaissais pas serait une meilleure expression. Je ne sais pas si il a ressenti ma douleur, mes tremblement mais il est là, les lèvres contre les mienne, sans douleur, comparé aux autres fois aucun de nous deux ne mord l’autre, aucun ne cherche a marqué l’autre pas de chien, pas de dresseur, juste deux hommes apprenant à ce connaitre, dans la douleur des souvenirs... Suite à ses lèvres, c’est son pouce, doux et tendre encore une fois, qui passe dans une caresse.
Puis il s’assoit, me relevant au passage, nos torses se sont caressés et finalement je me retrouve assis sur ses cuisses, adieux source de chaleur. Il parle finalement les yeux fermé, la tête relevé au plafond, des souvenir reviennent et s’échange et j’apprends à le connaitre. Au même titre que moi, blondinet n’était pas prévu au programme. Nous avons peut-être plus en commun que je ne le pensais. Il se frotte la nuque et continue. Drôle de façon de devenir sénateur tiens, mais bon, c’est un boulot comme un autre comme on dit. Bref il caresse mon bras et ma raconte sa vie… Nous sommes jeunes, bien que je l’estime plus jeune que moi. Enfin j’approche de la trentaine, puis-je prétendre seulement à être encore jeune hein ?
Caressant ma joue il dit des mots qui finalement m’apaise plus qu’il ne peut le penser, qu’il est bon d’avoir quelqu’un qui nous ressemble tout en étant différent. Soupirant doucement j’appuie ma joue contre sa main, comme un chat en manque de caresse. Les yeux fermés. Je n’ai pas eu ce genre de contact depuis longtemps et je ne pensais pas les avoir un jour. J’agis avec automatisme, comme quelqu’un à qui cela avait manqué.
Il caresse mon flanc gauche, mon thorax gauche et me fait frissonner. Cette partie de ma peau est sensible, bien plus sensible que le reste, les frissons sont perceptible, simple et long. Il pose une question, alors je réponds et nous reprenons cet échange, nous recommençons a apprendre a nous connaitre, pour finalement tout connaitre l’un de l’autre.
- Pourquoi je suis devenu médecin ? J’ai cru au début…Mais non, je me suis tourné vers la science car le jour ou j’ai perdu mon œil, j’ai plus ou moins perdu la foi. J’ai arrêté de rêver et je me suis mis a croire au concret, pour ne plus retomber de si haut…
Puis le caresse finalement sa brulure, une nouvelle fois, comme envouté. Mes mains se baladent et finalement j’échange la donne et l’emmène à moi, m’allongeant pour qu’il vienne contre moi. C’est tellement plus apaisant que boire pour oublier ou charcuter quelqu’un pour passer mes pulsions.
- … Je pense aussi être devenu médecin pour pouvoir, à mon tour, sauver la vie de quelqu’un qui en aurait le besoin. Peut être pour la fierté de mes parents. Leurs visages si fière quand ils ont découvert que je m’intéressais enfin à quelque chose. Alors à leur mort, quand j’ai vu leur visage pour la dernière fois…J’ai laissé l’ancien Hayden le peureux, le malheureux, l’innocent à Steelfeal, mourir avec mes parents lors du massacre de Steelfeal et je suis devenu moi, simplement celui que je suis aujourd’hui le docteur Hayden Loyd. Penses-tu que je sois fou Alek’ ?
Et je me mordais la lèvre à cette question, suis-je vraiment fou ? Ou simplement blessé. Peut-être me jettera-t-il comme beaucoup ont su le faire…Aurais-je mal à ce moment là ? Je ne sais pas trop…C’est à lui de décider… Je caresser doucement son flanc, rêveur. J’ai, au passage, laisser tomber le prénom complet du blondinet, simplement pour son surnom, celui que j’ai su crier à notre rencontre, notre première partie de jambe ne l’air. Ouai bon dit comme ça ce n’est pas classe, mais bon. Le regardant finalement j’attrape son menton et lui rend ce baiser tendre qu’il a su me donner, comme si j’en avais besoin après avoir remué tant de souvenir…
- Est-ce-que Gells te manque ?
Dernière édition par Hayden N. Loyd le Jeu 19 Avr - 22:38, édité 1 fois |
| | | | Sujet: Re: Faisons Connaissance [PV Hayden] Dim 15 Avr - 18:08 | |
| Nous partageons nos douleurs respectives en cet instant. J’pense qu’la douceur est pas une chose avec laquelle j’ai la p’tain d’habitude d’fricoter mais bon…j’peux toujours faire des efforts, non ? Je n’vais pas mourir dans la s’conde car j’aurai été doux l’espace d’un p’tit instant avec un type qui l’a été, sans s’en rendre compte merde, avec moi. Et puis, j’lui dois bien ça après la p’tite crise sur ma santé. L’premier à y porter un regard d’puis un bon moment. Au final, c’est d’nouveau lui qui parle et moi qu’écoute avec p’têtes d’l’attention dans l’regard noir.
N’plus rêver, hein ? J’pense pouvoir le comprendre. J’ai rapidement oublié que l’on pouvait rêver moi aussi. J’savais que si je n’ouvrais pas les yeux, j’me serai fait bouffer par ma province. Elle m’aurait avalé sans même chercher plus d’considération à mon existence. Finalement, j’pense pouvoir l’comprendre. Il parle, tout en m’caressant ma brûlure. Moi, je caresse sa plaie au flan, lentement, sereinement. Que pouvais-je faire d’autre ? Je n’peux qu’écouter, et j’suis loin d’être l’meilleur pour parler et rassurer quelqu’un. J’suis plus doué pour donner des coups dans les burnes et m’casser bien loin en réalité.
J’ai attrapé son menton quand j’ia vu qu’il se mordait la lèvre. Je ne sais trop pourquoi, mais ce fut l’ptit blond que je suis qui revint capturer ses lèvres. Fou ? Lui ? S’il l’est, je me demande ce que je suis… Ma main caressa son dos, et lorsque nos lèvres se séparèrent, mon regard s’ancra dans le sien. Ma voix était rauque, p’têtes un peu cassée, quand j’lui ai répondu :
« Si tu l’es, alors, nous le sommes tout deux… »
Je raffermis ma prise sur lui, je le colle contre moi. Je veux qu’il sente ma présence, ma chaleur…mais j’veux aussi sentir la sienne. Je n’veux pas qu’il fuit. Je l’ai cherché, pas autant que je n’cherche Sacha mais là est la situation…Je voulais l’revoir après cette nuit là. Final’ment, une autre beuverie me l’aura donné et je n’compte pas l’lâcher d’si tôt désormais.
Il me pose une nouvelle question, qui fait s’voiler mon r’gard un instant. Gells me manque-t-elle ? J’ai un p’tit sourire en coin, et j’lève la tête vers l’plafond cette voix encore. Ici, tout est aux couleurs d’Gells, et les armoiries d’la province sont incrustées un peu partout dans les meubles. Pourtant, j’préfère quand même mon bureau à cette baraque. Finalm’ent, j’trouve réponse à sa question…
« Non. Je pense que seul Dorian me manque…J’appréciais de passer du temps en sa compagnie, il est le seul qui m’considérait comme autre chose qu’un chien. »
Je marque une pause, posant ma tête contre son dos. Il est trop grand pour que j’choppe son épaule. J’suis p’tit après tout…frêle et petit. Encore heureux que j’suis vif quand même, et entraîner. Je ferais fillette en bas-âge sinon.
« J’étais un gamin des rues…et gaucher. Lorsque la partie gauche d’mon corps à cramer, les gens ont surtout vu là un jugement pour mes vols. Chez nous, on brûle les mains des enfants voleurs…j’y avais échappé en aidant Dorian. Final’ment, seul lui et feu son père ont vu ma cicatrice en « marque d’héroïsme »…pour les autres, c’était plus comme mon châtiment. Une forme d’justice rendue. »
Mon corps est prit d’un frisson d’dégoût à la pensée d’la Noblesse pourrie d’ma province. Mais j’pense que Dorian a sût les gérer. Je garde prés d’moi cet autre corps qui, en fait, m’rassure un peu. Je savoure sa présence…alors que les mots reviennent :
« T’avais un truc à fêter ou noyer pour hier et l’autre fois ? »
Il faut dire que vu le speetch sur la santé, j’pense que c’était des cas d’exception pour lui d’boire autant. Alors, j’attendais sa réponse…aussi anodine qu’elle soit. C’est à ce moment que le type censé ramener le p’tit déjeuner entra. Il offrit des yeux ronds, nous servit et partit assez vite, j’ai put qu’ricaner à ça.
« Sers-toi… » Rajoutais-je, maint’nant…libérant qu’un tout p’tit peu la prise que j’avais sur lui.
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| | | | Sujet: Re: Faisons Connaissance [PV Hayden] Jeu 19 Avr - 22:39 | |
| La douleur qui nous tien est une autre forme de la douleur, différente de celle que nous avons éprouvé le soir de notre rencontre. De même la violence n’est pas la même, elle a laissé place à la douceur, une douceur dont nous serions incapable dans nos rapports, mais laissons les rapports ou ils sont et profitons de l’instant présent. Nous sommes l’un contre l’autre et blondinet, répond à ma question…Je pense être fou, ou le sommes nous tous les deux, je ne sais pas vraiment a vrais dire…Ma douleur me rend fou, peut-être suis-je anormal…Au fond, pourtant ses mots m’ont fait du bien, un bien fou et sa chaleur m’enivre, il est là je le sais…Pourtant je ne peux m’empêcher de me demander pour combien de temps…un aristo’ en compagnie d’un scientifique ? C’est assez mal vu…
Bref, je soupire et le serre un peu contre moi alors qu’il me parle de Gells, sur le coup je me dis que Steelfeal est bien mieux…Mais Steelfeal ne me manque pas, non cette province ne me manque, peut être m’aurait elle manqué si tout avait été différent…Sur le coup je repense a ma sœur…Que devient-elle, j’aimerais qu’elle soit là, mais peut être est-elle plus en sécurité loin de moi…
Il pose sa tête sur ma clavicule et ma main caresse son dos dans des gestes réguliers et plus automatique qu’autre chose. Enfin il y a automatique et automatique…Et un frisson le parcourt alors que les mots qui sorte me font tout aussi froid dans le dos…Quel traitement réserve-t-on aux batards à Steelfeal ? Je ne sais pas, je me tais donc a ses mots et finit par le serait contre moi, un quatrième baisé échangé. Je ne peux pas le considéré, comme un voleur, ce qu’il a fait est courageux, il devrait avoir de la reconnaissance pour avoir protégé le prince de Gells…Finalement l’aristocratie est comme l’église, pourri jusqu'à la moelle.
Et il pose la question qui fâche un peu, est ce que j’avais un truc a noyer pour mes deux dernières cuite…Je ne sais plus trop enfaite, la première oui j’avais quelques choses a noyer et cela me dégoute d’ailleurs…Mais la seconde…Je ne sais plus vraiment a vrais dire. Soupirant je m’installe un peu mieux, gardant les mains sur le corps à demie nue du blondinet…Il m’apaise je pense…
- A fêter…La perte de mon mécène n’est pas quelques chose que l’ont peut fêter je pense. Disons que j’ai été noyé dans l’alcool la perte de mon seul protecteur…
Puis je réponse à la soirée d’hier soir, à nos paroles poétique et imbibé, qu’avais-je a perdre hier soir…Ah ouai ça y est je me souviens !
- Et hier…Bah j’ai bu pour oublier la présence du gar qui me faisait du gringue…Ouai c’est ça, un mec qui me plaisait pas était entrain de me raconter sa vie, je suis médecin… Pas prêtre, je n’écoute pas les gens et leur petit problème, du coup baah, j’ai bu pour oublié…
Explication farfelu, mais bon, c’était vrais…Mais il y a un point positif à tout ça et en caressant son corps je ne manque pas de le lui dire, enfin du moins j’essais, car a peine ai-je commencé une nouvelle phrase qu’un serviteur de la maison frappe et entre dans la pièce en déposant le petit déjeuné. Ahah ça tête est trop bonne a voir et les rougeurs sur ses joues sont trop belle alors qu’il regarde les caresse lascive que j’effectue sur les hanche du blond. Puis il part et Alek se décolle un peu…J’aimerais lui lancer un ‘’Non reste‘’, mais il ouvre la bouche avant moi pour me dire de me servir. J’opine du chef et regarde le plateau avant de prendre une tartine et de mordre dedans, pour lui présenté la tranche de pain en souriant.
- Manger te fera du bien, plus que du boire ! Et c’est plus sympathique comme ça…
A vrais dire je ne réfléchie plus vraiment a mes gestes et j’aimerais que ce moment ne s’arrête pas, qu’il dur et que plus jamais je ne retrouve le froid de mon laboratoire, non je ne veux pas retrouver cette solitude dévastatrice. Finalement je soupire doucement.
- Il y a un bon point à avoir été dans les bars c’est deux soir là…Si je n’y avais pas était je serais peut-être entrain de me perdre dans le silence et la folie de mon laboratoire…Et je n’aurais pas un blondinet affalé sur moi, qui plus est une très bonne source de chaleur.
Je voulais que cette atmosphère reste tout de même légère et qu’elle ne devienne pas lourde de souvenir, non je ne voulais pas aujourd’hui…
- Et toi ? Que faisais un sénateur dans les bars ce soir là ?
Question relancé alors que nous avions bien entamé le petit déjeuné, je me demande finalement depuis quand je n’ai pas mangé comme ça ?
Dernière édition par Hayden N. Loyd le Lun 30 Avr - 16:47, édité 1 fois |
| | | | Sujet: Re: Faisons Connaissance [PV Hayden] Dim 22 Avr - 14:01 | |
| Je suis pathétique…me sentant à mon aise entre ses bras, sous ses p’tains d’caresses. Ses baisers, aussi, m’apaisent et m’calme. C’est complètement con, mais j’me sais sans défense face à lui. Il pourrait m’tuer, là d’suite, qu’j’suis même pas certain qu’mes fiers reflexes d’Gells m’permettraient d’sauver ma peau. J’me laisse aller, réellement. Ce n’est pas comme lorsque j’suis avec d’autres Nobles, ou encore, avec des gars d’l’Eglise. Là, c’est juste lui et moi en tant qu’deux mecs faisant connaissance et tentant d’lécher leurs plaies ensemble. On doit être bien cons et mielleux à voir, tiens.
La perte d’son mécène ? Ah…ouais…c’est un scientifique. J’y pense, sur quoi il travaille exact’ment ? J’laisse couler l’reste, et rigole à son deuxième cas. C’est plus un rican’ment moqueur qu’autre chose mais bon. L’type arrive avec d’quoi manger…j’le vois s’servir et j’suis surpris qu’il m’tende aussi d’quoi manger. Ses commentaires m’tirent un p’tit sourire, il y tient à sa p’tain d’connerie d’santé, hein. J’soupire, et opine. Final’ment, me v’là à croquer dans cette fichue tartine sans réellement en avoir l’envi. J’me sers une tasse d’un liquide noir et fumant, chaud aussi…du café. Ce n’est pas mauvais, et ça va m’redonner un peu la foi là.
J’me repose à côté de lui final’ment, après ces quelques mots sur notre soirée. J’bois une gorgée du truc bien fumant, et regarde l’plafond réfléchissant à ce que j’vais y répondre.
« Pour la première soirée…j’voulais m’calmer les nerfs avant d’aller au Bal d’l’Empereur. J’suis plus un habitué des bordels et des bars qu’des fêtes mondaines… »
J’ai une grimace à l’idée de ce fichu bal d’merde. Il m’reste encore en travers d’la gorge mais bon…êvitons d’en reparler. Posant ma tasse sur la table basse, j’le détaille et ai un air amusé, moqueur, alors qu’je termine. Va pas aimer ma raison :
« Pour la seconde fois, comme de coutume, pour rien. J’avais envi d’boire, j’suis allé là où je n’serais pas seul…J’ai la boisson facile, alors avec une ambiance autour, j’sais que j’vais y noyer mon ennui ou toutes les merdes d’politiques qui ornent mon bureau chaque jour. »
Cette fichue Damoclès au-dessus d’mon crâne n’me laisse pas en paix, à vrai dire. Alors, j’noie tout ça avec l’alcool. La nostalgie d’Gells, les craintes qu’il n’arrive un truc à Dorian, la peur d’l’échec…je bois et j’oubli, je me laisse alors aller comme un bon crétin. Mon regard est plus sérieux quand j’entame la suite de notre conversation, j’veux savoir…car en fait, j’ne veux pas qu’il disparaisse comme ça et qu’il m’faille d’nouveau m’bourrer la tronche pour l’retrouver. J’aimerai l’garder sous la main, simplement…
« Sur quel genre de travaux te penches-tu ? »
Mon regard s’pose sur lui, j’le détaille alors qu’une d’mes mains vient s’poser sur sa joue…du bout des doigts, je caresse sa cicatrice alors que je poursuis :
« J’ai de l’argent pour un mécénat…mais le seul genre de scientifique que je peux me voir prendre sous ma protection est du genre médecin. Penses-tu accepter mon mécénat, contre des soins de temps à autre ? »
J’avais pris sa main, et l’avait posé sur mon corps. Nul doute qu’il me faut parfois y passer des cataplasmes d’merde…c’est jamais l’même médecin qui m’le fait, mais maintenant j’pense, que j’aimerai bien en avoir un constant. Un qui travaillerait sur ses recherches, mais qui n’oublierait pas d’m’informer d’ses avancés, tout en prenant soin d’mon corps. J’m’avance vers lui, pour finir par l’embrasser lentement. Quelle sera ta réponse ?
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| | | | Sujet: Re: Faisons Connaissance [PV Hayden] Lun 30 Avr - 16:48 | |
| Il croque finalement dans la tartine, me tirant un sourire finalement. Il se relève, adieu source de chaleur adoré…QUOIII ? Non je ne perds pas le nord, je suis quelqu’un d’opportuniste. Il se rassoit et finalement je me relève m’asseyant un peu mieux a ses cotés et je l’écoute sans rien dire, sage que je suis, bon au passage j’ai la bouche pleine mais bon, j’y peux rien. Il parle et parle et parle, ça m’apaise au fond… La première passe, sans problème elle me tire même un sourire.
- Quoi ? Ce n’est pas ton truc d’être mêlé au haut peuple ? Pour un sénateur c’est bizarre…
Ton chantonnant et sourire à la clef, oui je me fou de sa gueule autant qu’il a pu se foutre de la mienne. La seconde raison me fait grincer des dents, j’aurais envie de le mordre, de lui faire comprendre par A plus B que l’on ne joue pas avec sa santé, pourtant je ne peux pas vraiment lui en vouloir, non… Pas en sachant ce que je suis à la base et ce que je suis devenu. Je me tais donc, le laissant continuer.
Puis il pose une drôle de question, une question qui en vint à me faire me poser des questions à mon tour. Sur quoi je travail…C’est une très bonne question, je n’en sais absolument rien, je ne sais pas sur quoi je travail. A vrais dire je me cherche encore, je cherche sur quoi travailler, quelque chose sur quoi me pencher. Je me cherche finalement encore…
- A vrais dire, je suis encore trop jeune pour avoir trouvé quelque chose sur lequel travailler… Je suis curieux, mais pas en fonction depuis assez longtemps…
Avant toutes paroles vont les gestes et, alors que je cherche la suite de ma phrase, il caresse ma joue droite, celle qui me rappelle avec amertume qui étais-je au début et ce que je suis finalement devenu. Puis il parle et ses mots me perdent, ils résonnent comme un écho dans ma tête et mon œil encore valide s’agrandi, j’ai l’impression de rêver, d’avoir mal entendu. J’allais lui demander de répéter, mais je ne peux pas, sentant ses lèvres contre les mienne, comme un appel, un éveil…Alors il était sérieux ? Je n’ai pas rêvé, je suis peut être mieux éveillé que je ne le pense.
Ce n’est pas pour autant que je parle, je ne sais pas si accepté ou pas est une bonne chose, pour sa réputation de Sénateur, pour ma liberté d’action…Pourtant j’ai le pressentiment que les idées noire sont fausses, que si je n’accepte pas… Je repartirais comme un voleur avec cette peur de la réalité, qu’il regrette ses gestes…
Je soupire doucement et tourne la tête vers lui, la confrontation entre les deux parties de mon visage est visible et mon regard sérieux ne fait que rendre ce visage charcuté encore plus grave qu’a l’habitude, le tout avec un regard blafard. Si je réponds à cette offre que je veux que ce soit entièrement qu’il accepte mes deux facettes, qu’il m’accepte entièrement… Je m’approche un peu, son corps presque collé au mien, son visage a quelque millimètre et alors que je relève son menton pour le regarder dans les yeux et finalement annoncer ma réponse.
- Aleksandr Vladimir Droski, sénateur de Gells, j’accepte votre mécénat et me range sous votre protection contre soin régulier et tâche de médecin traitant.
Et mes mots sont sortit, résonant dans le silence de la pièce, dans un souffle grave et cassé. Ces mots m’ont été douloureux, peut être de peur d’être a nouveaux sous le joug de quelqu’un, d’être comme un chien à qui on a passé un collier et une laisse. Ma main n’a pas bougé de l’endroit ou le blondinet la posé, je n’ai pas bougé, comme docile, peut être tétanisé. Pourtant un sourire vint à étirer mes lèvres et posant ma seconde main sur l’opposé je l’allonge avec un tant soit peur de douceur, embrassant ses lèvres avec une certaine passion dedans.
Je suis plus ou moins a quatre patte aux dessus de se petit blond que j’apprécie de plus en plus et finalement j’en viens à sourire, amusé par la situation.
- Bon, blondinet, mettons une ou deux choses au claire tout de même… Ta santé je vais te la faire entrer dans le crane de force si il le faut. Prendre soin de toi va faire parti de mon boulot, si tu ne fais pas un minimum d’effort et bafoue mon boulot, jme casse…
J’en avais pas envie, mais il faut qu’il comprenne la merde dans laquelle il vient de ce foutre mon petit blond…Mes lèvres prenne une nouvelle fois possession des siennes, toujours aussi tendre. Violent ? Dans un moment comme celui que nous venons de vivre je n’y arriverais pas, je suis peut être fou, mais pas un monstre…
Dernière édition par Hayden N. Loyd le Mar 1 Mai - 17:49, édité 1 fois |
| | | | Sujet: Re: Faisons Connaissance [PV Hayden] Lun 30 Avr - 17:42 | |
| Je n’fais pas attention à sa moquerie…j’pense qu’maintenant, il a déjà sa réponse à sa remarque. Mine d’rien, j’pense que j’en sais autant sur lui qu’l’inverse…et je m’dis qu’il en sait plus sur moi que tout autre désormais. Je n’sais pas encore très bien dans quoi je m’embarque, mais j’crois qu’on est deux pour l’coup. Nous « parlons affaire » sans vraiment considérer cela comme tel. Moi, j’vois là-dedans un partenariat. Il me soigne, j’lui fournit en matériel et lui offre un nom à brandir pour sa sécurité. Quoique, je n’suis pas l’nom l’plus fiable qui soit. Enfin bref, sa réponse m’tire un p’tit rire. Et c’est en lui revolant un peu d’sa tartine que j’ajoute alors :
« Dans ce cas, que dirais-tu de travailler à l’amélioration des soins ? J’doute que des gens iraient contre ça…Et même si, j’en n’aurais rien à foutre. »
J’avoue avoir fait la proposition qui m’arrange. Je pense, même, qu’les soins sont encore peu évolué quant on voit qu’la science créée des prothèses, ou encore, sais faire des esclaves comme les objets ou les hybrides…moi j’dis, en parallèle, ça soigne d’façon un peu folle-dingue et trop flippante pour que j’prenne toujours le même. Alors, si ça j’peux l’améliorer, ça n’serait pas un mal. L’Eglise risque d’froncer un sourcil ou deux à ce que j’prenne un scientifique sous mon aile, mais j’m’en fous. Sur certaine chose, j’vis ma vie et les autres peuvent bien aller s’faire foutre là où l’soleil n’brille jamais.
Là, tout s’enchaîne et il m’domine presque lorsqu’il vient me donner sa p’tain d’décision. J’le détaille, cet air sérieux que j’n’avais encore jamais remarqué. Je n’le connais pas d’puis assez longtemps pour ça après tout. Avec l’silence du p’tit salon, sa voix résonne. Là, j’remarque qu’il reste stoïque…moi, j’caresse sa hanche désormais, et d’l’autre main, l’bas d’son dos. Là, j’annonce alors :
« Alors nous avons un partenariat, Hayden Loyd. »
Ma voix est grave, surtout que finalement, il bouge et m’embrasse après ces mots. Je n’sais pas si je signe ce genre d’contrat tous les jours…mais sûr que si embrasser peut servir d’signature, j’m’amuserai plus souvent tiens. J’rigole à ses mots après notre baiser. Moi, j’y réponds simplement, avant qu’il ne m’embrasse une nouvelle fois :
« Si le cœur t’en dis, mais sache que je n’accepterai plus d’autres soins que les tiens. Alors, si tu romps le contrat, je te laisserai volontiers ma mort médicale sur l’dos… »
J’ai la voix qui prouve qu’je suis un peu taquin. Mais voilà, lorsque nos lèvres se séparent, j’vais vers son oreille et lui murmure dans l’creux, le léchant au passage…tout en raffermissant ma prise sur sa taille, pour qu’il soit bien à califourchon sur moi.
« Oh et…je pense que les papiers officiels pourront encore attendre, non ? »
Là, j’laisse mes lèvres embrasser chaque parcelle d’sa peau. Cette fois-ci, j’peux vraiment en profiter : j’suis sobre. J’me retiens d’le mordre : pour le moment. Mais mes mains s’font baladeuse…et c’est les yeux brillants que j’ajoute alors, voix rauque :
« Quel genre de besoins tu aurais…pour le matériel ? »
Entre un ou deux mots, j’le goûtais, et l’caressait. J’crois que j’le veux là, sans chercher plus loin et m’faire chier. Mais, en attendant, j'ai besoin d'savoir ce qu'il lui faut pour notre nouveau partenariat...pour qu j'use d'mes salaires autrement que dans d'l'alcool ou des putes.
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| | | | Sujet: Re: Faisons Connaissance [PV Hayden] Mar 1 Mai - 17:50 | |
| Et me voila avec un nouveau Mecène, qui aurait cru que ce serait ce petit blondinet ? Cet homme que j’ai rencontré un soir de beuverie, pour partir comme un voleur et finalement le voir me coller au fesse une nouvelle fois pour finir par en apprendre beaucoup sur lui…Nous sommes peut-être à arme égale tout les deux, chacun ses secrets, chacun une certaine souffrance à porter et pourtant je me sens comme un enfant, il m’offre son aide, me fournira se que je demande et me donne même une idée de recherche à poursuivre. Tous les scientifique sont penché sur l’avancer de la biologie, la création, mais a la base, nous sommes des médecins…Ne sommes nous pas ici pour apprendre à soigner les autres ? Rendre leurs vies plus belles et leurs santés plus simples ? Pour le moment nous somme bon à être traité de bouché plutôt qu’autre chose.
Puis il a fermé sa bouche, réduit au silence par mes lèvres coller au sienne, une signature ? Peut-être… Je ne sais pas vraiment enfaite, je n’y ai pas plus pensé que ça, mais soit, puis il répond a ma taquinerie, de cette voix aussi taquine que la mienne a pus être sarcastique et finalement je réponds d’un simple rire.
- Ta mort sur la conscience hum ? Peut-être devrais-je a nouveau avoir une conscience alors ?
C’est vrais ça où est passé la petite voix qui me disais, ‘’Fais pas ça ! Ne va pas là ! Enlève t’es doigts ! ‘’… Réflexion faite je vis mieux sans elle tient ! Mais bon je n’ai pas le temps de penser plus qu’il me murmure des mots dignes d’un appel au viol, le tout en me léchant l’oreille, ah…AH mais non, c’est de la triche ça, il me chauffe là ! Au passage il me demande si les papiers peuvent attendre… j’hoche la tête sans vraiment faire attention alors que ses lèvres se perdent sur ma peau. Depuis quand je n’ai pas ressentis ça ? Le fait qu’on me regarde autrement qu’avec dégoût, que je puisse procurer de l’envie chez quelqu’un ?
Longtemps très longtemps, peut être même jamais ? J’en ai pas le souvenir en tout cas et peut-être que cela m’effraie, je ne sais pas vraiment comment réagir, comment lui répondre, alors qu’entre deux baisés et caresse sur ma peau blanche il me demande ce qu’il me faudrait. Je n’en sais trop rien a vrais dire, l’esprit trop embrumé par cette peur qui me tiens sans vraiment savoir pourquoi. Elle me panique un peu a vrais dire et finalement je fais doucement reculer Alek pour lui répondre en évitant de laisser cette lueur de peur incertaine dans mes yeux.
- J’aurais besoin, d’un nouvel endroit ou vivre et travaillé, de toute manière je suis mis a la porte à la prochaine saison, décision de la vielle. Le matériel du local étant le mien je te ferais parvenir une liste de ce qu’il me manque et puis…Voilà, je pense que c’est tout…
Je parais peut être hésitant, mais je n’ai pas l’habitude de tout ceci, je ne suis pas habitué a se qu’on me demande quoi que ce soit, la vieille m’avait logé, mais sans me demander mon avis, n’y même ce quoi que ce soit.
Toujours en position équivoque, j’en profite pour avancer et combattre cette peur du rejet qui me tiens au tripes…Embrassant son cou, redessinant les muscle de son torse du bout des doigts, au un coup de dent c’est perdu finalement. Peut-être que mon instinct me pousse à le marquer…Montrer que je ne le laisserais pas partir comme ça.
- As-tu d’autre demande à formuler ? Une date fixe pour chacune des visites, chacun de mes rapports ?
Dernière édition par Hayden N. Loyd le Lun 7 Mai - 7:44, édité 1 fois |
| | | | Sujet: Re: Faisons Connaissance [PV Hayden] Mer 2 Mai - 22:10 | |
| J’crois que j’l’apprécie, ce type un peu fou sur les bords, mais pas tant qu’ça finalement. J’y pense, son iguane est passé où avec tout ça ? En tout cas, il m’répond dans un rire…mais c’est la suite qui m’fait légèrement froncé les sourcils. Alors que, j’l’avoue, j’me montre un peu entreprenant…j’lit comme d’la peur dans son regard. Je n’suis pas sûr, j’le suis jamais avec les scientifiques, mais j’sens qu’un truc l’gêne. Il m’fait alors reculer, j’me retiens d’grogner et d’le recoller contre moi pour l’occasion. Sa chaleur contre mon corps était loin d’me déplaire. Cette proximité, j’la voulais.
Je l’écoute néanmoins, et me relevant…l’laissant seul sur l’sofa, j’sors une feuille du secrétaire d’la pièce, et commence à imbiber une plume d’encre. Là, d’ma sale écriture, j’écris en note ce qu’il vient d’me dire. Puis, j’ai toqué à la porte un serviteur l’ouvrant. J’me doute bien qu’ils restent tous à ma disposition même si ça m’gonfle. J’lui donne la note, lui disant d’trouver un local convenable, avec un large espace d’travail et au moins une ou deux pièces à vivre annexe. Si cela lui sert aussi d’baraque, autant qu’il est d’l’espace. Une fois cela fait, j’viens m’réinstaller sur l’sofa, et j’lui dis avec un sourire…capturant ses lèvres au passage, à l’instant même où la porte s’referme sur nous.
« Le temps qu’on trouve un local qui t’convient, n’hésite pas à rester ici… »
Là, j’le retire vers moi, et j’laisse aller mon visage dans son cou pour humer son odeur, et embrasser sa nuque. J’ne veux pas qu’sa chaleur m’lâche, j’commence bien trop à m’échauffer pour ça. J’garde néanmoins la distance qu’il avait lui-même mit entre nous, le laissant jouer avec ses doigts sur mon corps, ret’nant les p’tits soupirs qui menacent d’quitter ma gorge. J’sens ses dents m’mordre, j’lâche malgré moi un grognement d’plaisir. J’peux pas m’empêcher d’aimer se genre d’merde en fait. Ses questions m’forcent à lui chopper l’menton pour mettre son visage bien dans l’axe du mien. J’l’embrasse alors, lui dévorant les lèvres sans vraiment les mordre. Les libérant, j’commence à parler…
« Veux-tu un assistant, ou une assistante ? »
Mes lèvres glissent vers son nez, puis, ses yeux. J’le goutte doucement, pour n’pas l’brusquer. J’n’aime pas qu’un d’mes partenaires s’décroche d’moi, m’fuit. Alors, j’fais l’nécessaire pour que se soit lui qui s’recolle contre moi. Arriver vers son oreille, alors qu’mes mains jouent les baladeuses désormais, tout en l’maintenant, j’poursuis :
« Pour les rapports…deux par équinoxes devraient m’suffire. »
J’lui mordille l’lobe d’l’oreille, avant d’le lécher doucement. Là, finalement, j’nous bascule. J’l’allonge finalement sur l’sofa, m’plaçant au dessus. Mes lèvres glissent jusqu’à son cou. Lorsque j’lâche ce-dernier, j’continue mes propos :
« Tu penses venir m’voir tous les combien par contre ? »
Là, j’commence à descendre sur son torse. Deux de mes doigts titille un de ses mamelons, alors que ma langue et mes dents s’occupent de son confrère. J’veux l’entendre gémir sous moi…il m’attire, aussi, je n’le lâcherais pas comme ça !
|
| | | | Sujet: Re: Faisons Connaissance [PV Hayden] Lun 7 Mai - 7:44 | |
| Il s’était levé, mais laissant… Seul sur ce sofa que nous partagions, il me parait grand d’un coup… Et sa chaleur est partie. Je l’aimais bien moi, cette chaleur, après avoir passé la nuit avec et de maintenant au réveil… Il ne va pas me planter la hein ? Il bouche, écrit un truc, le donne à un serviteur. A croire qu’ils font le planton devant la porte ceux là !
Et il revient, profitant du claquement de la porte pour m’embrasser une nouvelle fois, attention blondinet tu vas devenir accro ! Mais il casse l’échange et parle. Je pouvais rester chez lui le temps qu’on me trouve un local. Je ne répondrais pas, attiré contre lui. Et je frissonne à son souffle dans mon cou. Peut être me redonne-t-il cette chaleur dont je manquais ? Cette envie d’être attendu, d’avoir quelqu’un dont m’occuper. Je souris doucement, remarquant qu’il laisse finalement cette distance que j’ai automatiquement mise entre lui et moi.
Il grogne a ma morsure et finalement m’attrape le menton pour axer mon visage et m’embrasse à de façon plus dévorante que les autres fois avant de poser la question qui me fait taper un bug… Un assistant ? C’est quoi ce truc ?
- Un… Un quoi ? Pourquoi tu veux me coller un assistant ?
J’avoue qu’il m’en sort une belle là, j’ai jamais bossé avec quelqu’un moi, pourquoi il me foutrait un assistant au train au juste ? Il est clair que si il veut me coller un assistant il va falloir qu’il le choisisse et qu’il me le colle entre les pattes j’en veux pas moi ! Pourquoi ? A moins que ce soit pour alléger mon boulot et être sur que je donne mes rapport en temps et en heure… Ouai, c’est peut être ça, faut dire que j’ai la fâcheuse tendance à être en retard dans mes rapports. Bref je le laisse faire, comme une enfant sage je me laisse dévorer à petit feu par ses lèvres. Je frissonne une nouvelle fois alors qu’il me murmure quelque chose à l’oreille, me mordant l’oreille juste après. Vorace !
- Deux par équinoxes, ce sera parfait, pas contre je te promets pas de date fixe, j’ai tendance a pas respecter mes délai…
Finalement il nous bascule et je me retrouve une nouvelle fois allongé sur le sofa, blondinet au dessus. Il doit aimer se sentir supérieur ce petit blondinet. Instinctivement mes mains viennent a caresser ses hanches, ses cuisses et son dos. Comme si la peur jusqu’ici présente en moi se transformer petit à petit en envie. L’envie de le faire mien pour la énième fois, puis il me pose une question assez curieuse et amusante. J’aurais envie de lui rire au nez en disant que je suis un homme occupé, sauf que… Bah c’est faux.
- Je ne sais pas, je pourrais venir de voir tous les soirs, au point de te dégouter de ma présence, ou te laisser moisir dans un coin pendant quelques mois pour arriver comme un sauveur. Attendre que mon absence te soit douloureuse pour que tu demandes d’une voix en manque ma présence ?
Je dois avoir un regard malsain à ce moment –là, je rigole plus qu’autre chose, caressant avec la même douceur le corps qui met offert.
Et je lâche un gémissement alors qu’il en vient à s’occuper de zone plutôt sensible de mon stupide corps. FOURBE ! En profiter que mes pensées soient tournées vers autre chose pour me faire gémir contre ma volonté c’est pas bien, pas bien DU TOUT. Pour la peine je le griffe au rein, d’une belle griffure qui se voit bien. Avant de reprendre d’un ton plus calme.
- Honnêtement je ne sais pas vraiment quand je peux venir te voir, tu es mon mécène, tu passes donc devant mes autres patients, je peux venir a chaque fois que tu le demanderas.
D’un sourire je retourne la situation l’allongeant doucement avant de sourire d’un air plus ou moins malsain. Amusé de cette situation plutôt originale. Et finalement je fais dans l’original, je l’embrasse avec cette même ardeur dont il a pu faire preuve tout à l’heure, cette envie de le dévorer tout entier.
- Ta question me parait bien curieuse tout de même. Aurais-tu peur que je t’échappe Alek’? Que je me serve de toi, pauvre sénateur, pour avoir un soutien, un protecteur et finalement de l’argent ?
Il est vrai que l’on ne sait pas vraiment ce qui peut se passer dans la complexité d’un cerveau de Médecin. Nous sommes imprévisibles, souvent fous et notre statut de médecin est plutôt là pour assouvir une quelconque curiosité, une envie de connaissance et nous éveiller à ce monde. Ne plus être aveugle.
J’en profite pour descendre dans son cou, caressant du bout des lèvres sa peau sucrée. Je ne pense pas avoir d’autre question et pourtant des mots traverse une dernière fois mes lèvres alors que je re-axe mon visage en face du sien.
- Merci Aleksandr.
Un nouveau baiser, plus long, peut être moins tendre, mais avec autant de douceur qu’au début. Il m’offre une nouvelle vie si je puis le dire ainsi je ne peux que l’en remercier, être là pour lui rendre l’appareil. Mais mains caressant ses hanches, mes lèvres contre les siennes, je lui laisse le loisir de me délogé, ce que je sais à cet instant c’est que j’ai bien fait d’aller me noyer dans l’alcool.
Dernière édition par Hayden N. Loyd le Ven 22 Juin - 22:50, édité 2 fois |
| | | | Sujet: Re: Faisons Connaissance [PV Hayden] Dim 20 Mai - 16:04 | |
| Je m’suis retenu d’lui rire au visage, à sa réaction sur l’assistant. Sa réaction était vraiment adorable, et c’est avec un soupir que j’lui ai répondu, clairement amusé par ses réactions :
« Tout simplement pour que tu es de meilleurs conditions de travail. De plus, si tu fais des expériences, l’Assistant pourra toujours les surveiller alors que toi, tu viendras me voir et t’occuper de moi, non ? »
La raison est p’têtes égoïste, mais j’m’en fous. Là, j’commence à dévorer son cou. Le parfum d’sa peau m’titille les narines, alors que du bout d’la langue je goûte sa chair...je l’embrasse et savoure sa présence contre moi. Mes mains se faisant toujours baladeuses. J’ai un p’tit rire quant, après lui avoir mordillé l’oreille, il répond à mon commentaire sur ses délais. En fait, j’m’en fous pas mal s’il a du r’tard. J’veux simplement qu’il n’oublie pas d’venir m’voir d’temps en temps. La façon qu’il d’réagir à mes caresses m’donne envi d’l’entendre gémir avec plus d’force, d’intensité. J’aime entendre sa voix murmurer, crier, mon prénom.
Il m’provoque lorsque j’prends connaissance de quant il pourra passer du temps avec moi. Finalement, frôlant une partie d’son intimité qui m’semble s’gonfler...du bout des doigts, cela va d’soi, j’recapture ses lèvres et vint à lui dire après avoir mordu celles inférieur :
« Tu ne devrais pas me mettre au défi, Hayden... »
Il s’laisse aller à mes caresses, mes baisers...il m’captive tant ses réactions sont vrais. J’suis tellement habitué à payer pour coucher, qu’parfois, j’crois qu’pas mal d’choses sont simulés avec moi. Il gémit, et m’griffe après. J’retiens un grognement lascive, presque d’plaisir à sa réaction. Finalement, il rechange nos places...et il m’embrasse à nouveau. L’sérieux d’ses précédemment mots disparaissant dans c’baiser à la fois tendre et sauvage. C’est étrange comme sensation, moi qui est la fâcheuse manie d’agir comme un p’tain d’animal quant il s’agit d’coucher. Quoique, j’pense qu’en fait, c’est seulement quand j’paye pour coucher ou qu’je bois que j’suis un vrai clebs.
« J’m’en fous si tu t’sers d’moi, Hayden... »
Ma voix est dans les graves quand j’lui réponds. J’pense ce que j’dis. Vu l’milieu dans lequel j’ai évolue...mais j’préfère poursuivre.
« Même si tu t’sers de moi, je saurais que tu as besoin de moi...alors, au final, je t’aurais quand même. Et puis...je vis dans un milieu où tout n’est que compromis et manipulations Den’...Au final, si tu étais de ce genre, j’pense que je l’aurai de suite remarqué. L’habitude... »
La suite ? Il dévorait mon cou de ses lèvres. Finalement, gémissant sous lui, j’l’ai entendu murmurer un truc qui m’surprend. Ce simple p’tit « merci », j’ne m’y attendais pas. Alors qu’il m’embrasse, finalement, j’le caresse. J’nous retourne une nouvelle fois, profitant d’mon action pour faire glisser l’tissu qui recouvre son bas du corps. Mes lèvres sur son torse, mes mains baladeuses. J’ne peux plus attendre pour l’goûter une nouvelle fois.
« Ne me remercie pas...Après tout, je ne te lâcherai plus une fois ce papier signé, Hayden. Tu seras mien... »
Oui, il sera sous ma protection. Oui, j’me mettrais en danger pour lui...mais malgré tout, il n’faut pas oublier à qui va mon allégeance première. J’n’irais pas l’empêcher d’coucher ailleurs si c’est ce que vous croyez...mais j’pense qu’je n’laisserai pas un autre Noble lui donner des fonds sans mal l’prendre, sans en d’venir fou.
L’embrassant sauvagement, j’me glisse vers son entre-jambe pour l’faire gémir d’avantage. Je ne pense pas aller plus loin aujourd’hui, mais j’veux l’entendre...j’veux qu’il jouisse là, qu’il prenne conscience, aussi, de ce en quoi il s’engage. J’ne l’aide que pour ce qu’il est...et pour sa ressemblance avec moi, ainsi qu’le fait que, finalement, il soit inquiété d’ma santé. Mais une part d’moi niera l’fait qu’le sexe est une des raisons pour laquelle j’ne veux pas l’laisser partir. J’aime bien trop dévorer son corps, l’mordre, et l’découvrir sous mes doigts pour ça.
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| | | | Sujet: Re: Faisons Connaissance [PV Hayden] Jeu 31 Mai - 22:23 | |
| Il se fout de ma tête ou je rêve ? Son regard amusé, son soupir, je ne rêve pas, ce sale petit blond se fou de ma gueule ! Pourtant ce n’est pas pour autant que je vais faire ou dire quoi que ce soit, au contraire… Je l’écoute, le sens, frissonne sous les traitements qu’il m’inflige, frissonne sous ses mains, puis sa bouche, ses baisé. Il va finir par me rendre fou, accro ? Qui sait ? Après tout on ne sait pas de quoi demain est fait.
Pourtant, alors que nous nous complaisons dans les caresses de chacun, il a dit quelque chose qui me fait froncer les sourcils, non, je ne veux pas qu’il en vienne à croire ça de ma part, qu’il puisse ne serait-ce que l’imaginer, je ne veux pas. Pourtant il continue, glissant ses mots entre les miens. Tss tu mériterais un bon coup de pied au cul.
Finalement je l’ai remercié… Je ne sais pas vraiment pourquoi, peut être de sa présence, d’être là. De… Ne pas me prendre pour un fou à lier. Quelqu’un que l’on évite dans la rue. Il me dit de ne pas le remercier. Que…Que… QUOI ? Ouuu il a rêvé le toutou, il a fumé grave là, pourtant malgré ma puissante réflexion interne je ne peux rien ressentir d’autre que de l’aise, bien qu’une chose ne m’échappera pas. Je suis possessif et il est clair et net qu’il n’aura pas le droit de prendre quelqu’un d’autre sous son aile. On est pas marié qu’il aille à droite et a gauche pour couché, perso j’m’en fou, c’est sa vie, mais je ne veux pas qu’il prenne quelqu’un d’autre… Non il est à moi ce chien là, rien qu’à moi et si il prend un autre scientifique, je me barre et là il ne me verra plus.
Après ces mots il m’embrasse le torse, me faisant lâcher un délicieux frisson quand il passe à certain endroit, charcuté… Je le remarque maintenant, mais il nous a retourné et…Et…ET IL MA RETIRE MON FUTAL ! Nan mais ça va là j’étais déjà à moitié à poil si en plus blondinet me retire mon fut’ ça va pas le faire. Je fulmine de l’intérieur, alors que lui, descend le long de mon buste, puis mon bassin pour arriver à l’objet de bien des désires. Objet qui semble captivé, objet qu’il… qu’il, il me fait quoi LA ?
De ma bouche s’échappèrent des soupires, pour ne pas dire léger râle, de plaisir. Déjà qu’il est rare que l’on me fasse ce genre de trainement, si en plus il s’y prend bien, là il me fait fondre, je serais a sa merci. C’est d’ailleurs se qu’il se passe, gémissant sous son massage buccal, c’est qu’il fait ça bien le con…
Doucement j’ai posé une main sur sa joue, m’asseyant, puis sur son cou, avant de me pencher un peu vers lui pour caresser son bassin, défaire son pantalon et passer une main à l’intérieur, désireux d’aller faire autant de bien qu’il m’en fait. Soupire et gémissement sont au rendez-vous, pourtant, avec le peux de sérieux qu’il me reste je finis par lui dire le fond de ma pensé sur son affirmation de tout à l’heure.
- Ne dis plus jamais que je me sers de toi, tu m’entends ?...J…Je ne pourrait jama..is me servir de toi, alors ne dis plus çaha…
Mon ton était sans appel, signifiant que s’il l’insinuait encore une fois je me montrerais plus agressif. D’un mouvement de main de je le débarrasse de son bas encombrant et caresse a la même vitesse que les sienne, se membre qui se tend et gonfle un peu plus à chaque minute et je fais simplement des mouvements de va et viens, sourire aux lèvres et gémissant sous cette bouche un peu trop experte.
Et je me taisais finalement, me laissant aller sous ses traitements, le caressant avec avidité. Puis vint la fin, dans un râle de plaisir. Et une fois qu’il eu finit je le poussais contre l’accoudoir, caressant avec toujours autant d’envie ce membre dur et développé, mon front collé au sien.
- Ne te dénigre pas à Aleksandr, jamais, tout comme je ne peux pas me servir de toi… Au fond tu m’as manqué pendant cette période de perte de vue, toi et ton coté chien à dresser. Je ne suis pas prêt de te lâcher. .. et je n’ai pas besoin d’argent ou de logement pour être sur de ça… Et si tu viens à croire à nouveau le contraire… Et bien on dit que les chiens se dressent.
Sur ses mots je mordais son cou, sa joue puis recaptures ses lèvres, sans pour autant lâcher un certain appendice, massant de façon plus intense… je veux qu’ils se lâchent, jouisse entre mes mains et non sous mes coups de rein… Je lui mords et embrasse finalement le cou, soupirant d’aise quant à la tournure des choses.
- et si on signer ses papiers hum ? Au faite pour que je parte, quitte ta personne et se canapé, faudra me foutre dehors a coup de pied dans le derrière, je suis bien décidé a te monopoliser, toute la journée.
La dernière phrase avait été susurrée au creux de son oreille. Au moins j’étais claire, à chaque fois que nous serions ensemble, je ne le lâcherais pas tant qu’il ne devra pas partir et encore… Je sais personnellement à quoi je m’engage, mais lui…
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| | | | Sujet: Re: Faisons Connaissance [PV Hayden] Lun 11 Juin - 13:36 | |
| J’savourais les gémissements et frissons qu’la peau d’Denden m’laissait entendre et r’sentir. J’en profitais, d’le goûter d’cette façon. C’est alors qu’il prit une position pas forcément confortable pour lui, p’tain, tout ça pour m’toucher plus bas. J’laissais échapper un grognement alors qu’sa main intimait désormais un p’tain d’mouvement semblable à celui que j’soumettais à son membre durci dans ma bouche. L’connard, il refuse d’juste recevoir on dirait. Mais, c’est qu’en plus, il essaye d’parler. J’l’écoute, autant qu’faire se peut dans ma situation où j’perds pieds p’tit à p’tit. Ce qu’j’entends m’pousse à accélérer. Utilisant mes mains libres pour l’caresser même proche d’l’endroit que j’suce avec avidité.
L’fait que j’accélère la cadence augmente l’fond sonore d’ses bruits. J’en sourirais en d’aut’es circonstances. Là, j’le sens qui gonfle avant d’venir. Et c’est entre mes lèvres qu’il finit par v’nir. Ce p’tain d’liquide blanchâtre, avec sa texture gluante et cet arrière goût amer qui m’a jamais dérange quand j’y r’pense. Finalement, j’fini par déglutir pour avaler l’tout...avant d’me retirer. Mais, pour l’coup, j’avoue qu’sentir sa main qui continue d’me toucher en aller et v’nu m’fait gémir et m’rend un peu fou.
J’le laisse m’installer au niveau d’l’accoudoir. J’ai plus vraiment les idées très claires pour l’moment. J’ai l’souffle rauque alors qu’il m’parle en accélérant l’mouvement. P’tain, comment tu veux qu’je puisse réfléchir à ce que tu m’racontes, merde ?! J’crois qu’j’ai compris qu’il n’allait pas m’lâcher, et même, qu’il finirait par m’dresser comme l’chien qu’je suis. C’est con mais, j’ai eut un p’tit sourire en coin alors qu’il augmentait encore l’rythme et qu’je laissais aller ma tête en arrière, m’sentant tout simplement venir.
« P’tain...Den...Je vais v’nir. »
Ma voix était rauque, j’le savais que s’il n’retirait pas sa main, j’allais tout simplement m’déverser d’ssus. Et c’est ce qui arriva, d’un un long gémissement pour moi. P’tain, c’est trop bon. Un peu pantelant, la tête un peu ailleurs, j’entends l’mot « papiers » et celui de « parte » accompagner d’un p’tin de « monopoliser ».
Un sourire con sur les lèvres, j’fini par l’chopper par m’glisser dans l’sofa, l’chopper par la taille, et l’garder contre moi. Merde, j’suis crevé maintenant. Les lèvres prés d’son oreille, j’la léchouille, puis la mordille, en lui disant :
« On va les signer, de suite...enfin, laisse moi encore un peu d’temps tu veux ? »
Du temps, ouais, d’reprendre assez d’penser pour m’diriger vers l’secrétaire du salon. D’ailleurs, c’est à contre-cœur qu’je fini par m’séparer d’lui pour y aller. Soupirant, j’vérifie qu’tout correspond dans ma sale écriture. J’lui porte l’papier, la plume et l’encrier...pour, finalement, m’rallonger à côté d’lui et l’garder proche d’moi. J’ai envie d’dormir maintenant, j’suis vidé.
« Tu le signes quant tu veux...mais, aujourd’hui, on profite : ok ? »
J’entends par là, dodo, manger, s’chauffer ou s’envoyer en l’air, mais surtout...rien foutre. Pas d’boulot aujourd’hui, j’suis trop bien installé pour une fois. Finalement, j’fini par m’endormir lové contre lui...ignorant quant au fait d’savoir s’il signe ou pas cette offre. Mais, j’crois avoir murmuré un truc con en m’endormant :
« J’te lâcherais pas. T’es à moi... »
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| | | | Sujet: Re: Faisons Connaissance [PV Hayden] Ven 22 Juin - 22:51 | |
| - Lâche-toi, laisse toi aller Alek…
Mot susurré à l’oreille alors que mes mouvements se faisaient tantôt plus rapide, tantôt plus rapide. Je voulais qu’il se perde dans mes bras, que je devienne presque essentiel. Qu’il perde la tête, qu’il devienne fou, dépendant de ma personne. Fou me dite vous ? Peut –être, je ne sais pas vraiment, peut être que mon passé influe, que ma vie à changé, mais je veux qu’il soit mien, autant que cela impossible. Il a déjà un collier… et je ne suis pas le meilleur des parties, autant le dire.
Je continue finalement, plus intensément, viens, viens. Doucement, lentement, je passe cette langue, aussi chaude que folle, sur son cou, suavement, avant de remonter sur son oreille pour la mordre, sans trop de blessure.
- Jouis…
Avais-je soufflé en réponse, à sa phrase pleine de soupire. Quelques massages de plus et le voilà qui se déverse sur ma main. Dans un gémissement sonore, gémissement dont je me délectais avec une grande satisfaction, posant un baiser sous son oreille avant de porter les doigts à ma bouche, ma langue récoltant ce liquide amer. Il avait avalé la mienne, pourquoi faire la fine bouche avec la sienne ? Alors je nettoyer, un sourire taquin, empreint d’une certaine perversité. Malheureusement, j’avais à peine finit que je fus enlacé et plaqué contre le canapé. Blondinet, tu me fais quoi là ? Ton corps nu collé-serré contre le mien et…et…Eeeet…Et si tu continue à me mordiller l’oreille comme ça, ça va pas le faire, je risque de me perdre, de gémir sous t’es baisés et de repartir pour un round effréné, comme à notre première rencontre.
Finalement il quitte mes bras, ou peut-être est ce moi qui quitte les siens ? Je ne sais plus vraiment, somnolant je l’entends dire un truc, griffonner sur une feuille, mais il revient vite. Doudou. Viens voir ton propriétaire… Je divague, mais ma source de chaleur est de retour et c’est avec un sourire que je l’accueil entre mes bras. Peau à peau. Finalement je le sers contre moi, possessif. Je ne veux pas qu’il s’en aille, qu’il me laisse, suis-je Egoïste ? Peut-être, je ne sais pas, je me perds petit à petit, l’écoutant avec ce même sourire, à la fois doux et malsain, qu’est le mien. Finalement je rigole a ses paroles, amusé par sa façon d’être, cette étrange douceur et finit par répondre sur un ton tout aussi amusé - Personnellement, je ne comptais pas faire grand-chose aujourd’hui et encore moins ne pas me montrer, égoïste et possessif.
Les derniers mots avait été soufflés à son oreille alors qu’il commençait déjà à somnoler. Lover dans mes bras, contre cette peau plus ou moins charcutée et blafarde. Après tout il n’est pas si tard que ça, nous avons toute la journée devant nous. Il s’endort, marmonnant quelque chose qui me tire finalement un nouveau ricanement. Drôle de relation, mais qu’il ne rêve pas, je ne suis pas le chien de chien moi, non je lui de dresseur des chiens, je ne leur mets pas un collier, je leur apprends à se tenir a ceux qu’ils ont déjà. Pourtant, c’est quelques mots… M’ont fait un bien que je n’oserais jamais révéler, un soulagement, dont il ne sera jamais au courant
Griffant légèrement son dos, je partais dans une douce folie, une douce torpeur, un rêve a demie prononcé.
- Ou peut être est le contraire…
Finalement je me suis levé, m’étirant un peu, les vieilles douleurs se réveille il faut croire… Soupirant doucement, je prenais la feuille et la lisais entièrement, pour ne pas dire déchiffrer son écriture… Son écriture. Je prenais doucement la plume, tremper la pointe dans l’encre et signais le papier. Puis je me suis recouché à ses cotés, le lovant une nouvelle fois contre moi, jalousement.
Finalement aujourd’hui, je ne l’ai pas fuis, non je me suis endormis a ses cotés et j’ai passé la journée à le connaitre, à le découvrir, à rire et à gémir…
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