L'Empire Ishtar
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 C'est qu'en s'entrainant qu'on s'améliore. PV.

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C'est qu'en s'entrainant qu'on s'améliore. PV. Vide
MessageSujet: C'est qu'en s'entrainant qu'on s'améliore. PV.   C'est qu'en s'entrainant qu'on s'améliore. PV. EmptyLun 16 Jan - 13:25

La routine, toujours cette même routine. On se réveille, on s'entraîne puis on va faire des tours de garde. Edward était un des meilleurs soldats et en avait marre de s’entraîner avec les mêmes incompétents, ils ne lui permettaient pas de s’améliorer et s’il ne s’améliorait pas, il ne pourra jamais obtenir sa vengeance. Par chance, il réussit à se démarquer des autres. D’une part grâce à sa carrure et son accoutrement différents de tout les autres gardes mais aussi grâce à sa façon de combattre vive et original. C’est pas tous les jours qu’on voit quelqu’un manier avec plus ou moins d'aisance le sabre, il avait désormais un petit nom dans les rangs alors qu’à ses débuts, on usait de sa moquer de ses coups imprécis et lourds.

Parfois, une personne de prestige venait regarder les soldats, certains étaient promus d'autres non. Edward attendait toujours son tour, il se battait comme un chien peut se battre pour avoir son os mais ce n'était jamais fructifiant. Il était reconnu pour sa hargne et sa rage de vaincre mais personne ne connaissaient ses convictions et ses raisons de battre. Ed' restait froid et distant avec tout les autres gardes puisqu'ils étaient inutiles, faibles et se battaient pour se battre. Parfois lui venait même l'idée de vouloir les blesser, les tuer, être aussi imbécile et inutile s’insupportait. Mais son entraînement droit et autoritaire lui permettait de se canalisait plus facilement et d'éviter de montrer ses sentiments. C'était quelque part le meilleur aspect de son entraînement à Hellwig et il comprenait pourquoi tout ceux qui sortait des casernes aux briques en ressortait avec une renommée. L'homme à l’œil azure se levait toujours tôt et était le premier prêt. Toujours. C'est une habitude de son enfance qu'il entretenait. Son père lui disait toujours « Le monde appartient à ceux qui se lèvent tôt. Seuls les sots se laissent aller. », ses paroles résonnaient toujours dans sa tête et dictaient pratiquement chacun de ses gestes. Après avoir enfilé son équipement et sa veste, il sortit de sa chambre, les ronflements disgracieux et pénibles de ses compères de chambre étaient toujours présent. Il se dirigea vers le réfectoire, le dos toujours droit, le regard précis et non voyageant n'importe où. Il n'y avait jamais personne à cette heure-ci normalement. Les gens dorment lorsque la lune est encore éveillée.

C'était pourtant le moment favoris du jeune garde, le silence était d'or et la sottise y dort. Alors qu'il marchait en direction de la grande salle, il vit quelqu'un. Une personne à cette heure là le choquait toujours. Il n'était pas comme les autres gardes, il avait l'air prestigieux enfin, il était voyant, le rubis n'est pas une couleur pour faire sobre. Du tout. Les deux avançaient dans un sens opposée, les deux regards finirent par se croiser sans pas laisser aucune tension palpable. Ed' n'était pas du genre à baisser les yeux. Il ne dit rien, même pas un salut à ce qui semblait être un supérieur. C'était calme et le calme devait continuer à régner. Il l'oublia alors et vint s'asseoir au milieu de la table. Attendant. Attendant, que les incompétents viennent, attendant tout simplement que la nourriture soit disposé à lui et tout ce-là dans le silence des plus religieux. Puis à l'heure de levée, ils venaient tous, réveillés de force par les cloches et les cris des supérieurs. Du bruit, encore du bruit. Le soldat s'empressait de manger comme tous les autres, dans le silence puis aller dans la cour, avant tout le monde en attendant une fois de plus que les autres viennent s'entraîner avant de commencer la journée. Parfois, c'était rare mais parfois, des supérieurs venaient s'entraîner avec eux, voir leurs niveaux et s'amuser de leur incompétences. Les autres venaient alors et se tenaient en ligne devant les supérieur. Il y avait cette personne aux yeux rubis qu'il avait sèchement rencontré dans le couloir. C'était bel et bien, un de ses supérieur. Il aurait du être plus poli mais c'était trop tard. Son père lui disait de jamais regretter ses actes car ils décrivent ta personne.
Il était prêt à s’entraîner, le visage toujours aussi insensible. Il n'attendait plus que les directives des supérieurs.

"Qu'on en finisse vite." grogna t-il silencieusement, de mauvaise humeur.
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Ulrich Hellwig
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Ulrich Hellwig

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MessageSujet: Re: C'est qu'en s'entrainant qu'on s'améliore. PV.   C'est qu'en s'entrainant qu'on s'améliore. PV. EmptyDim 22 Jan - 5:21

Massacrante. Voilà qui résume à merveille mon humeur. J’avais proposé à Uriel d’Arken de voir l’Empereur, que c’était le bon moment. Je crois que j’ai été assez patient. Et pourtant, ce n’est pas l’avis de mon ami. Je vois clair dans son jeu. Il me fait patienter un maximum pour que je vienne le supplier à genoux. C’est loin d’être mon genre. Je préfère mourir que me soumettre. Mais je sais qu’il attendra jusqu’au dernier moment pour me faire voir Ezhekiel. D’Arken est un fin stratège et sait se montrer patient. Il attendra que j’accède à sa demande de soutenir sa petite protégée, ce en quoi je suis très réticent. Je ne veux personne d’autre que lui comme haut-prêtre c’est tout. Et même si sa santé se détériore de plus en plus, ce n’est pas une raison pour mettre une femme au pouvoir. Je suis certain qu’il pourrait se forcer la main un peu pour trouver quelqu’un de son niveau.

Alors au lieu de se promener dans les jardins du palais impérial, me voilà contraint d’aller à la caserne. Passer la fin de la nuit à voir des imbéciles s’entraîner, j’ai déjà vu mieux comme passe-temps. Être sénateur comporte son lot de responsabilités et aller jeter un œil aux futures recrues en est une lourde. Bon, peut-être que le moment est mal choisi, mais j’aime bien sortir lorsque la lune n’est pas encore prête à aller se coucher. Les gens peuvent se montrer différents. Que ce soit dans leur façon de se battre ou de discuter. Les effets des derniers rayons lunaires à ce qu’on dit. C’est un peu con pour certains, mais moi j’y crois. Sinon je ne serais pas en train de déambuler dans le couloir menant à la grande salle. Ma main caresse distraitement la garde de mon arme, bien à l’abri dans son fourreau à ma ceinture. Je me mets à espérer qu’il y ait une débandade entre les hommes et que je doive ainsi sévir. Des pas en sens inverse me font lever la tête et je croise un regard assez particulier. Un jeune homme à l’œil azur qui marche vers moi. Un cache-œil noir masque l’autre qu’il a sûrement perdu au combat. Sa démarche est sûre et rapide, et il soutient mon regard jusqu’à ce que nos routes nous séparent. J’aurais pu m’arrêter pour l’intercepter, mais je crois que je le reverrai bien assez tôt.

Je passe m’informer des nouveaux venus, discute avec quelques soldats de ma connaissance. Le prénom de Vaillant est énoncé et cela m’attise. J’ai un œil sur ce garde depuis une certaine soirée mémorable au Fabula Onis. Certes, j’ignore toujours ses prouesses au combat, mais sa maladresse et sa naïveté me plaisent. Sans parler non plus des secrets de cette soirée. Je revois encore ces cheveux blonds trempés de sueur et ces yeux bleus emplis de plaisirs interrogatifs. Je me demande s’il s’en souvient seulement. On est jamais si bien servis que par soi-même, alors je les laisse à leur triste besogne et va au lieu des festivités : la cour. J’arrive justement au même moment que le crépuscule, tu parles d’un hasard. Mon regard se pose sur les soldats présents, cherchant une tête blonde connue, alors qu’un œil bleu met fin à mes recherches. Tiens, tiens, monsieur l’impoli qui va s’entraîner et j’ai bien l’intention de m’occuper de lui.

-‘’Toi, le pirate!’’
Oui, je commence en douceur, du moins à ma manière. Je lui fais signe de s’avancer vers moi avec mon air grave. Pas de sourire cette fois, je le garde pour plus tard.
-‘’T’as envie de me montrer ce que tu sais faire? ‘’
Je le jauge un instant et n’attend pas sa réponse pour dégainer. Mon geste est rapide, à peine visible et j’ai déjà ma rapière en mains. Des années d’entraînement pour en arriver au statut de Maître et j’en suis fier. Je saute l’étape de base. Plus tôt, ce connard n’a même pas pris la peine de me saluer, et ce malgré qu’il ait reconnu mon statut. Il est borgne, et non aveugle. Je prends l’engagement, caressant sa lame de la mienne, prenant connaissance du sabre de mon adversaire. Je lui laisse la chance d’agir, simplement pour jouer un peu plus. Pour lui laisser le fol espoir de pouvoir me battre. Alors, comme je le croyais, il attaque et j’esquive avec facilité, mon corps se déplaçant par la droite pour éviter le coup. Je contre-attaque avec violence, mes coups étant toujours aussi précis. Mon désir de le blesser semble évident, et pourtant, personne ne parle. Bientôt, les soldats et les plus hauts gradés forment un cercle autour de nous, je jubile et la journée vient juste de commencer.


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MessageSujet: Re: C'est qu'en s'entrainant qu'on s'améliore. PV.   C'est qu'en s'entrainant qu'on s'améliore. PV. EmptyMar 24 Jan - 22:05

Ed' attendait dans le silence des plus religieux que cette routine passagère passe afin qu'il aille faire son éternel tour de garde entre les rues de la capital. Il reconnaissait bel et bien l'homme vêtu de rouge, il l'examinait précisément, son regard longeait chacune de ses courbes afin de distinguer sa silhouette, ses yeux s'arrêtèrent à son menton pour ne pas croiser une fois de plus son regard. Il était à vrai dire captivant même si Ed' ne voulait pas l'avouer à cause de sa fierté. Il appréciait donc la brise matinale sur sa nuque, la douce brise qui venait caresser ses cheveux jusqu'au moment où se cadre idyllique fut brisé par une remarque digne des plus grands bouffons des rues malfamés de la cité. Pirate. Pirate... Et ça se dit supérieur ? C'est alors qui le fixa, cette fois-ci son regard se porté sur ses iris pourpres. Il avait l'allure d'un vampire, ceux des mythes qu'on nous racontait quand on était jeune et encore innocent. Cette remarque lui avait déplu et quelque peu énervé, si seulement il savait pourquoi il portait un cache-oeil, il se tairait. Il s’avançait alors, les pas toujours lents et marqués, sa main posé sur la pommeau de son sabre et s'arrêta à quelques pas sans baisser le regard.

Alors, sans même rien dire, sans aucunes préparations son adversaire sortit sa lame et l'attaqua avec une vitesse grandiose. Le jeune soldat sortit son arme par réflexe avec autant de vitesse, le sabre s'éveilla dans un cri strident avide de sang et de combat mais, sage, il ne comptait pas le blesser ni le tuer, jugeant que le sabre avait emporté avec lui beaucoup trop de vies innocentes et inutiles. Il est chargé de protéger et non de détruire. Il faisait s'entrechoquer les sabres à vive allure jusqu'au moment où il aperçut une ouverture, certes trop grande mais il sauta dessus la tête la première, galvanisé par l'adrénaline et la symphonie des lame qui lui montait à la tête. Il fit une attaque diagonale cherchant à le faire taire pour de bon. Mais il s'était jeté dans la gueule du loup, à peine il eut le temps de comprendre la feinte qu'il lui avait été faite, un coup vint le frapper verticalement au niveau de son torse tandis qu'il se retournait pour esquiver ce fichu coup.

Après avoir reçu le coup, il eut comme l'impression que le temps s'arrêta puis reprit de plus belle lorsque la douleur s'éveilla brusquement. Une brûlure insupportable au niveau de ses pectoraux, il lâcha alors son arme et venait tâter la blessure, il était bel et bien blesser. Pris d'un courroux silencieux et ses mouvements dictaient par cette douleur, il venait attraper d'une vitesse prodigieuse le poignet de son adversaire et se mit derrière lui avec l'aide de quelques pas chassés. Il fit alors une pression vers le haut tout en serrant le poignet afin de lui faire abandonner son arme, histoire qu'il règle maintenant les choses comme des vrais hommes. Sa bouche se rapprocha alors de son oreille :

« Sans arme, vous n'êtes rien. »

Il n'y avait pas un ton particulier, les mots étaient juste divisés par les respirations lourdes du garde. Il avait en main, le poignet de son ennemi mais erreur grossière de sa part il ne pensa pas à immobiliser son autre bras sur le coup. De plus, la blessure suintante le faisait souffrir le martyr mine de rien. Il était clairement en position de défaite.
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Ulrich Hellwig
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MessageSujet: Re: C'est qu'en s'entrainant qu'on s'améliore. PV.   C'est qu'en s'entrainant qu'on s'améliore. PV. EmptyVen 27 Jan - 3:07

Le combat était engagé. Il n’y avait aucune échappatoire à ce duel. Seule la victoire de l’un ou l’autre des adversaires signerait la fin. Et ce vainqueur ce serait moi sans l’ombre d’un doute. J’ai traité le jeune homme de pirate pour le provoquer et l’effet est plus que réussi. Il s’est avancé vers moi pour que l’entraînement commence. Il a accepté de se battre avec moi. Il va rapidement apprendre que je ne suis pas comme ses autres supérieurs. Avec moi comme adversaire, on joue vraiment et avec MES règles. Ma lame cogne la sienne avec vivacité. Un coup n’attend pas l’autre alors que j’avance, ne lui donnant pas d’autre choix que de reculer. J’attaque avec violence, puis je décide de lui laisser un peu de répit. Je recule d’un pas, puis feinte une attaque vers sa droite, lui laissant croire à une ouverture sur ma gauche. Un sourire malsain se dessine sur mes lèvres alors que je profite de sa surprise pour le pourfendre. Un coup au torse, dix points pour moi. Je suis quand même généreux, je lui laisse le temps d’analyser la blessure avant de continuer sur ma lancée. Je suis en feu, pas question d’arrêter maintenant.

C’est alors que je vois ses doigts qui se déplient un à un, laissant l’arme tomber lourdement au sol dans un fracas métallique. Je fais une moue enfantine, déçu. Tu parles d’un adversaire pareil, et ça se dit garde?


-‘’Oh, on s’avoue déjà vaincu? Pour si peu? C’est ennuyant.’’ Je fais mine de bailler, pour le narguer davantage avant de lancer. ‘’Soit, alors j’ai gagné!’’.

C’est sûrement le code qu’il attendait pour passer à l’action. Il se saisit fermement de mon poignet droit et se place derrière moi pour me menacer (autant qu’il puisse le faire). La pression est douloureuse, mais ce qui l’est davantage c’est lorsque j’échappe mon arme. C’est comme si je viens de perdre une partie de moi.

-‘’Tu ignores tellement à qui tu te frottes!’’

Car s’il avait su, il saurait sûrement gardé les yeux baissés. Non, c’est vrai qu’il est borgne. Alors son unique œil serait resté posé sur mes bottes, évitant ainsi une blessure sérieuse et une défaite.

Assez joué. Mon coude s’enfonce puissamment dans son ventre et j’enchaîne avec un coup de poing violent sur sa mâchoire. Il apprendra à immobiliser mieux sa victime la prochaine fois. Une fois mon poignet libéré, je me penche pour récupérer mon arme. J’aurais pu en venir aux poings avec lui, mais cela aurait été dégradant pour notre public, décevant même. Je me promets de lui faire ce cadeau une autre fois. Maintenant, qu’il subisse les conséquences de ses actes.

J’approche de l’homme blessé, la lame dressée et le sourire suffisant. Ma rapière pointée vers la plaie, comme si l’appel du sang était trop fort pour qu’elle se retienne. J’ai envie d’entendre ses cris, ses hurlements de douleur. Qu’il me supplie de l’épargner deux fois plutôt qu’une. J’avance un peu plus, une lueur meurtrière brillant dans mes yeux rubis lorsqu’une main se pose sur mon épaule avec fermeté.

-‘’Sénateur. Qu’es-ce que vous faites?’’

Le ton est dur, mais je recèle un peu de surprise dans la voix grave du supérieur. Je ne quitte pas une seule seconde le jeune garde lorsque je réponds avec une douceur que je ne me reconnais pas.

-‘’Il voulait qu’on en finisse au plus vite avec cet entrainement. J’exauce sa demande voilà tout!’’ Je tourne lentement la tête et enfin je daigne à baisser ma garde. ‘’Cet hommes est blessé, le duel est inégal. Je me charge de l’amener se faire soigner. C’est ma responsabilité après tout.’’

Et sous le regard étonné du plus gradé, je mets mon bras libre autour des épaules du perdant, et le ramène dans la caserne. À savoir si je compte vraiment soigner ses blessures, à lui de voir s’il me fait confiance, ou pas.
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MessageSujet: Re: C'est qu'en s'entrainant qu'on s'améliore. PV.   C'est qu'en s'entrainant qu'on s'améliore. PV. EmptyDim 29 Jan - 22:50

Il jouissait. Il jouissait à l'idée d'avoir réussi à entraver son adversaire, il était dans une certaine euphorie du combat qui lui faisait perdre sa raison et sa réflexion aboutissant à l'erreur des plus grotesque. Alors qu'il sentait toujours la plaie béante, le brûlant silencieusement, il ne sentait plus que cette blessure au niveau de son torse mais vint alors un coup de son adversaire, puissant, qui rompu sa prise et lui fit à sentir à nouveau son ventre. Un cris de douleur voulait alors s'échapper mais celui-ci était étouffé par l'appel d'air désespéré de ses poumons et vint alors finalement le coup létale qui donnait définitivement l'avantage à son adversaire. Le coup de poing sonna Edward a telle point qu'il perdit connaissance l'ombre d'une demi seconde, il tomba face contre terre.

Il se relevait alors difficilement, la paume des mains contre le sol, soulevant d'abord le poids de son torse puis son bas ventre en posant les genoux contre le sol et se retourna alors face à son adversaire. Il avait déjà son arme en main, sa vision était quelque peu trouble mais il pouvait bel et bien voir l'arme pointant sa blessure et l'envie de blesser dans les yeux rouge sang du gradé. Ed' le regardait attendant qu'il le fasse, qu'il le blesse, juste pour avoir la certitude que c'était le genre de personne qu'il pensait. Inutile, avide de sang et de besoin primitifs.


« Allez y... »

Ses paroles définissaient clairement comment il voulait en finir mais un des gradé venait atténuer alors les choses grâce à une poigne de fer et une voix grave, presque asservissante. L'atmosphère tendu et combative s'était alors éteinte en même temps que le gradé l'arrêta, les sens mais aussi les muscles tendues du jeune garde encore apprenti pouvaient se détendre. Du sang s'échappa alors de sa bouche, la chair de sa joue était venu se frotter à ses dents auparavant mais il avait gardé le sang dans sa bouche pour ne montrer aucun signe de faiblesse. Il était quelqu'un de fier avant d'être un garde. Le supérieur l'avait vaincu, il méritait donc son respect le plus total. C'était la première fois qu'un supérieur lui montrait qu'il avait encore du chemin à faire et qu'il doit encore s'entraîner beaucoup afin de pouvoir se venger.

Il sentit alors quelque chose, au niveau de ses épaules. Un contacte physique, humain. Ça faisait longtemps qu'il avait ressenti cette sensation, depuis que sa famille l'avait quitté, personne et strictement personne n'avait touche quoi que ce soit d'autre que sa main et encore. Son silence et son allure froide ne donnait pas envie d'engager la discussion. Bien qu'étonné par ce geste, il laissa le supérieur à poser son bras autour de lui. Il se levait avec le peu de force qu'il lui restait, fébrilement mais caché encore par fierté ce manque de force. Il marchait cette fois lentement, presque bancal mais il faisait tout pour ne pas que ça se voit.

« Ce fut un honneur, Monsieur ?... »

Il s'était résigné à lui adresser un sourire. Sans doute la fatigue ou les muscles qui relâchent. Sur le coup, il se laissa aller. Il souffrait silencieusement, n'importe quoi pouvait le servir afin de cacher cette douleur insupportable qui lui montait à la tête. Ils se dirigeaient donc vers l'infirmerie, Ed' y rentra en premier. L'infirmerie était libre, il n'y avait pas de médecin. Tout le monde pouvait entrer et y en sortir quand bon leurs semblaient. Le jeune garde, laissait alors échapper un léger râle de douleur et regardait alors son supérieur.

« Merci bien, je devrais pouvoir me débrouiller maintenant. »

Il prit alors les bandages et les posa sur le matelas rudimentaire. Il enleva sa veste, puis son haut qui était déjà bien ensanglanté. Il était alors torse nu et ne se souciait pas si son supérieur était encore là. Il se leva alors du matelas et cherchait de quoi désinfecter sa plaie.
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Ulrich Hellwig
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MessageSujet: Re: C'est qu'en s'entrainant qu'on s'améliore. PV.   C'est qu'en s'entrainant qu'on s'améliore. PV. EmptyDim 12 Fév - 5:37


Je me sens beaucoup mieux maintenant. C’est pour dire qu’il suffit parfois de peu de choses. Un petit combat dans les règles de l’art, quelques coups bien placés et me voilà victorieux. J’ai sonné le garde qui s’est ramassé sur le sol. C’était un peu trop facile à mon goût et je m’avance vers lui dans le but précis de terminer ce que j’ai commencé. Il me lance un de ses regards et je lui souris en retour. Dis-toi bien que tu ne m’impressionnes pas une seconde la recrue. Hô! Le voilà qui me provoque en plus. Je vais lui montrer qui commande ici. Bon d’accord, ça c’était mon idée juste avant qu’un supérieur m’arrête dans mon élan. Et vu que je suis de meilleure humeur, je suis prêt à laisser tomber, pour cette fois. Je suis bon joueur, à tel point que je me propose pour escorter l’apprenti dans la salle de repos. De là au moins, il pourra panser les blessures que je lui ai infligées.
Je marche à son rythme. Il a beau faire le fier et garder le silence, je sais que la douleur est vive et l’empêche de se déplacer à son aise. Pour cette fois, je laisse ma langue dans ma poche. S’il a quelque chose à dire, il me le fera savoir. Et c’est pour que je puisse me présenter à lui qu’il ouvre enfin la bouche. Je trouve étrange qu’il ignore mon nom. Ne suis-je pas assez connu ici? Ce n’est qu’une recrue après tout et c’est la première fois que je le vois, alors c’est possible.


-‘’Tu as croisé le fer avec nul autre qu’un sénateur mon cher. Ulrich Hellwig si tu veux tant savoir.’

J’ai même droit à un sourire de sa part. Ouais, bon, la douleur doit être assez importante pour qu’il se permette de baisser sa garde assez pour me sourire. Je n’ai pas su maîtriser la force de mon coup. C’est une des raisons qui m’a poussé à le suivre à l’intérieur. Je veux voir de mes yeux l’étendue de la blessure. Un peu comme un artiste a besoin d’exposer sa toile pour que tous les yeux soient rivés sur son œuvre. Nous arrivons dans la salle de soins et je constate à mon grand étonnement qu’elle est vide. C’est une bonne chose pour lui. Si quelques gardes s’y étaient trouvés, ils n’auraient sans doute pas manqué l’occasion de se moquer du jeune homme. La compassion est une valeur rare dans les casernes. La preuve, le voilà en train de m’inviter poliment à prendre la porte.

-''Tu crois vraiment pouvoir te débrouiller sans mon aide?''

Je n’ai pas du tout l’intention de l’abandonner. Je n’ai rien d’autre de prévu de toute façon et j’ai envie de faire connaissance avec le petit. Il commence à se dévêtir et moi je matte. Non mais pourquoi se priver? En voyant ses muscles je sais qu’il n’est pas du type paresseux. Il doit prendre ses entraînements au sérieux. Quelques cicatrices parcourent son torse, mais elles ne font que souligner les courbes de son corps. Il est vraiment pas mal. Bon, occupons nous plutôt de cette blessure.

-''Aille! C’est pas rien qu’une éraflure.''

Et j’enfonce le clou un peu plus profond, comme à mon habitude. Je prend un air concerné en m’approchant de lui pour mater un peu plus examiner la plaie de plus près. Mon regard semble inquiet alors que je le saisis par les épaules pour qu’il reste assis sur le matelas.

-''Non je m’en charge. Dis-moi plutôt quel est ton nom et ce qui t’amène à Ishtar, ça va te faire oublier la douleur.''

À nouveau un sourire, alors que je le quitte quelques instants pour aller chercher ce qui manque : une serviette, un bol d’eau et une bouteille d’alcool qu’on a laissé sur une table au fond à la disposition de tous. Je reviens vers lui et verse une petite quantité d’alcool sur la serviette, avant de déposer celle-ci. Je lève les yeux sur lui, souris, et dépose l a serviette sur la plaie, m’attendant à une grimace de sa part.
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