L'Empire Ishtar
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 Promenade dans les bois, en compagnie d'un monstre x.x

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Myriam Val Doram

Myriam Val Doram

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MessageSujet: Promenade dans les bois, en compagnie d'un monstre x.x   Promenade dans les bois, en compagnie d'un monstre x.x EmptyMar 28 Déc - 0:55

AAah, j’adore la sauvagerie de cette forêt car, elle me rappelle nettement celle prés de la maison de mon enfance. Avec ces arbres immenses aux formes effrayantes, cette lourde ambiance qui pèse sur le moral et même cette singulière odeur régnante, provenant sûrement des marais. En tout cas, c’est l’endroit parfait pour cacher un cadavre, qui viendrait réclamer un corps ici ? Mon loup récemment acquis ne m’apporte que satisfaction pour le moment, j’ai adorer la façon dont il à enfourner le mort dans le grand sac. J’en ai presque ressentit une excitation d’ordre sexuelle en le voyant faire, comme des picotements entre les jambes (suis vraiment givré). Je pense qu’après avoir trouver un lieu adéquat ou abandonner la charogne nous partirons en chasse ! Doit bien se trouver des genres de proies dans ces bois sombres, des sangliers par exemple. Je n’ai pas apporté d’armes mais je compte sur ma force, ma dentition et surtout sur la grosse bête qui m’accompagne. J’ai hâte de plonger ma tête dans la chaire sanguinolente, mon visage barbouiller de sang chaud, à dévorer les tripes de l’animal abattu. Puis nous pourrions peut être passer la nuit à la belle étoile, bien qu’il face assez froid, étendu aux pieds d’un chêne centenaire, ma peau entièrement rouge et moi même allonger au milieu des vicaires de notre proie.

Je fantasme complètement, les choses ne sont pas obliger de se dérouler de cette manière néanmoins, cela ne me dérangerais pas, Kelek non plus ne serrais pas contre à mon humble avis. N’a pas du beaucoup sortir durant ses transformations. Devait en avoir marre à la fin, du moins je le suppose, qui sait, peut être aimait il son ancienne vie ? Remarque ce ne sont guère mes affaires, il est mon esclave et sont passée n’a pas à me passionner. En tout cas, je repère une bonne cachette pour monsieur quatre bras : Un fossé au milieu d’un bosquet d’arbres, l’endroit est particulièrement touffu et à l’écart de la ville. Je décide donc que le temps est venu d’abandonner notre cher camarade mort. Je donne alors l’ordre à mon loup de sortir la viande froide du sac et la jeter dans le dit fossé. Je préfère garder le sac, comptant m’en resservir une autre fois. Tandis que le loup fait son affaire, j’observe les bois tout autour bien plus intensément que durant notre marche. Il est bien malsain et je pense savoir pourquoi, la présence de laboratoires secrets par exemple. Je n’y suis jamais encore entrée mais maintenant que j’ai Kelek me demande s’il ne vient pas de là justement. Ce n’est pas impossible, il faudrait que j’y face un tour un de ces jours. Reporte ensuite mon attention sur la merveille scientifique qui m’accompagne, une sacrée bonne bête fort utile ! Aller n’est il pas temps de ce mettre à la chasse ?

Car, après tout, ensevelir un corps ça ne prend pas énormément de temps en général. De ce fait, je me lance à la recherche d’empreintes ou autre traces d’animaux susceptibles d’être mangé. Ce n’est pas très scientifique comme activité cependant, cela me plait et puis j’ai faim ! C’est loin d’être facile en fait, vais devoir m’armée de patiente, chose que je ne possède guère. Je pourrais tout à fait abandonner et laisser mon nouveau jouet me ramener quelques proies sans que je ne lève une seconde le petit doigt mais lorsque j’ai une idée en tête, celle ci ne me lâche pas. Même si je m’énerve ou perd patiente, l’idée reste là et cesse de harceler qu’au moment ou je l’aurais réaliser. D’ailleurs, je repère enfin des traces de pas, intéressant. Ce sont des marques en fait, encore fraîche dans de la bonne boue. Je ne sait exactement à quoi elles peuvent appartenir or, je suis sur qu’on va le découvrir fort vite. Sans réellement faire attention si Kelek me suit ou non, je me doute bien qu’il le fait, me lance avec enthousiasme sur la bonne piste. L’excitation du à l’odeur métallique du sang s’empare de tout mon corps, du sang se trouve un peut partout, répartit sur la végétation. Ma viande est blessée donc, pauvre bête, nous allons vite abréger tes souffrances. Je suis entrée dans une sorte de transe, mes rêves cette nuit seront empli de rouge et de chaires broyer. Malheureusement, les traces s’arrête nette au bord d’une large rivière. Tant pis, j’en trouverais une plus tard, vais encore vivre avec l’idée en tête c’est tout. A moins que mon grand loup arrive à percevoir une odeur spécifique, dois avoir un sacrée bon odorat je suppose.

De plus, j’ai soudainement envie de me déshabiller et entré au sein de l’eau glacial. Je m’exécute donc et enlève mes vêtements sans aucunes pudeur, Kelek ne va pas se jeter sur ma personne, il n’en à pas intérêt ! Le contact de l’eau sur ma peau sui claire me tétanise au début néanmoins, j’arrive petit à petit à m’y faire. Je suis née et vécu dans une contrée froide, du coup j’endure plus facilement le froid. Pourquoi est je envie tout à coup de me baigner ? Il n y pas de raisons particulières, une pulsion semblable à celle qui m’à pousser à acheter le loup. Portant mon attention vers lui, je l’invite à entrer à son tour dans l’onde glacée. M’étonnerais qu’il soit frileux avec l’épaisse fourrure qui l’entoure et ce n’est sûrement pas une mauviette (je déteste les mauviettes). En attendant, je fais quelques brasses dans l’eau pure au milieu des plantes aquatiques. Ma longue chevelure d’un rouge pétant s’étale à la surface, ressemblant un peut à du sang. Je sais qu’on en vient souvent à ça mais faut avouer que je l’apprécie ce précieux liquide. Au delà de la rivière la forêt semple encore plus mystérieuse, que renferme-t-elle en son coeur ? Nous le saurons bientôt, quand j’aurais fini ma baignade.


Dernière édition par Myriam Val Doram le Dim 9 Jan - 2:03, édité 4 fois
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MessageSujet: Re: Promenade dans les bois, en compagnie d'un monstre x.x   Promenade dans les bois, en compagnie d'un monstre x.x EmptyMar 4 Jan - 11:58

Le paquet était emballé, sur le dos, tenu en son bout par les deux mains griffues du grand hybride qui marchait aux côtés de la scientifique. Un tableau tout à fait banal aux yeux des deux protagonistes puisque ce genre de choses faisaient parties du quotidien. Enterrer un macchabé, quoi de plus habituel ? Kelek avait vu ça des centaines de fois, si ce n'étaient pas des milliers. L’air toujours aussi renfrogné, ses pas se suivaient avec souplesse et force, lui donnant toujours cet air d’être inébranlable. Myriam semblait d’humeur plutôt guillerette ce qui n’influença pas le visage du loup dont les deux tâches blanches au-dessus des yeux lui donnaient toujours cet air contrarié, quelques soit la situation. Le cadavre n’était d’ailleurs pas si lourd que ça pour lui, ça ne lui posait pas le moindre problème et il aurait même pu aller jusqu’à la forêt en trottant s’il avait été seul. Mais sa maîtresse semblait vouloir aller dans les bois. Et quelle meilleure compagnie que le loup en personne ? Car si la forêt était glauque, sombre et effrayante, elle n’était ni plus ni moins qu’un grand terrain de jeu ou le loup se sentait terriblement à l’aise. L’humus sous ses énormes pattes lui faisait l’effet d’un tapis moelleux qui épousait ses formes et le rendait silencieux comme une ombre. Il se sentait chez lui, tout simplement, comme s’il était fait pour vivre dans ce genre d’endroit. Les différents parfums lui venaient à la truffe et ainsi il détecta quelques animaux mais aussi le bois frais, les feuilles, la terre ainsi que l’eau et quelques grenouilles. Avec tout ça, accompagnait l’odeur ferreuse du cadavre pourrissant dans le sac mais aussi et toujours la légère odeur d’alcool qui suivait Myriam.

Au bout de plusieurs minutes, ils arrivèrent apparemment au bon endroit , selon la femme rousse qui lui désigna un fossé… Le loup observa un instant l’endroit, jugeant par lui-même si en effet, l’endroit était approprié. Il descendit alors dans le petit fossé et tourna la tête d’un endroit à un autre, semblant chercher quelque chose de précis avant de s’avancer de quelques mètres. Se tenait devant l’hybride un arbre dont les racines étaient bien visibles, plongeante dans la terre le long du fossé où il se tenait. Sans délicatesse, Kelek posa le paquet au sol avant de s’emparer de deux racines qu’il tira, les écartant puis il se mit à arracher les plus petites, gonflant ses muscles en gardant une oreille sur Myriam, histoire de continuer de la surveiller, attentif aux bruits environnant. Il n’aurait pas fallu que sa maîtresse meurt si vite après tout, même si elle avait l’air débrouillarde, ça aurait fait bien qu’un humain comme elle se fasse tuer alors que Kelek était là. Bref, il creusait sous l’arbre, qui sous les racines laissait entrevoir un trou sombre et béant, naturel. Les racines de l’arbre plongeaient là-dessous… Il sentait de l’eau, une humidité importante, sans doute y avait-il un courant sous-terrain à qui passait à cet endroit. Les mains salies de terre, il enleva le nœud du sac pour s’emparer des morceaux qu’il colla dans le trou, il sera mangé ici par les insectes de l’arbre et ça nourrira ce dernier en pourrissant au moins. Une fois que Géronimo fut rangé dans son nouveau chez lui, Kelek entreprit de cacher ça en remettant un peu de terre et des feuilles, barbouillant la peau qu’il voyait pour la noircir.

Kelek prit le sac et rejoignit Myriam, le boulot était finit pour l’instant, même si le sac puait la mort au sens propre du terme. Encore une fois, ça lui avait prit peut-être dix minutes pour faire tout ça et puis qui irait dans ses bois à part une bête comme lui ? Soudainement, cette idée l’excita, son esprit de prédateur s’éveillait gentiment et il irait bien chassé, là, se laissant porter par une piste. Mais ça n’est pas lui qui piste, c’est la Tomate, la femme rousse qui se met à suivre des traces et le loup la suit, naturellement, sans se poser plus de question que ça. Kelek savait juste qu’il avait envie lui aussi de pister et il le faisait, suivant la même piste que Myriam mais d’un peu plus loin… une bête blessée, pas trop dur à suivre, le sang à une odeur vraiment particulière après tout. Comme deux spectres assoiffés, la femme et sa bête se déplaçaient furtivement dans la forêt sombre, Sans faire le moindre bruit avant d’arriver à une rivière. La nuit était plutôt sombre mais le mince croissant de lune réussissait à percer quelque peu les feuilles des arbres touffus pour y couler ses reflets dans les remous. Kelek ronfla un peu par la truffe avant de regarder la femme se dévêtir pour finir nue sous ses yeux bleu glace. Elle était assez bien faite, bien en chair mais sans excès mais l’hybride était loin de penser plus loin que le fait qu’il avait un corps dénudé sous le museau. Elle entra dans l’eau, sa longue chevelure suivant le courant moins fort à cet endroit-ci de la rivière. Il repensa à ses poissons à la longue nageoire et se demanda d’ailleurs où il avait pu en voir… Car ça n’était pas chez les scientifiques qu’il en avait vu. En flash, il vit quelques nénuphars et des lotus en fleur avec ces poissons qui nageaient dans l’eau claire. Ces images Kelek ne les comprenaient pas trop car leur origine était voilée d’un épais rideau noir qui tomba rapidement. De son côté, Kelek observait la femme sans bouger du bord e la rivière, continuant d’observer les alentours telle une sentinelle, attentif au moindre bruit suspect. Ça n’était rien de paranoïaque, juste que son instinct naturel le poussait à être ainsi. Sans dire un mot de plus, quand Myriam l’invita à la rejoindre, le loup fit un pas, puis un autre, avançant dans l’eau toujours avec la même expression fermée plaquée sur son visage animal. L’eau froide s’infiltra entre ses poils mais il ne broncha pas jusqu’à ce qu’il fut près de sa maîtresse. L’eau lui arrivait à peine aux aines et il la regardait de sa hauteur, le regard bleu rendu encore plus clair par la luminosité ambiante. Il formait un couple plutôt glauque, la sirène et la bête. Et lui avait faim, maintenant mais il la regardait sans la toucher, les poils mouillés se muaient sensuellement dans l’eau de la rivière, comme cette immense vague rouge sang qui traînait derrière Myriam.

Lentement, il se passa la langue sur les babines, la gauche puis la droite puis son regard en direction du cœur de la forêt. Les oreilles fièrement dressées, il écoutait sa voix, sentait son parfum… Il y avait des choses là-dedans, des créatures qu’il valait mieux approcher avec prudence. Et d’autres qu’on pouvait parfaitement chasser si on avait un bon gabarit. Lentement, il se mit à tourner autour de sa maîtresse sans même la regarder, vérifiant qu’il y avait rien à craindre ici pour elle. Puis un peu plus loin, sortant prudemment sa tête de la forêt, un petit chevreuil apparu, les oreilles s’agitant dans tous les sens pour percevoir le moindre bruit suspect. Kelek se figea comme une statue et regarda, analysant naturellement le meilleur moyen de sauter sur cet animal. Car après tout, il préférait largement manger ça plutôt qu’un cadavre et en être malade.

- Je peux l’avoir…

Un murmure simple qui attendait le feu vert de Myriam pour ça, il lui devait obéissance et c’est ce qu’il faisait, sans réfléchir plus que ça. La longue lobotomisation qu’il avait subi faisait son effet à merveille, il était docile tout en restant assez intelligent pour l’ouvrir quand il fallait. Mais ses muscles se tendaient déjà, près à courser l’animal aux aguets car même si l’eau le ralentirait un peu, il saura le courser dans les bois. Il aurait pu prendre Myriam sur son dos sans que ça l’entrave plus que ça, mais là, son esprit était braqué sur la proie qu’il avait en ligne de mire. Et puis finalement, il s’élança dans un fracas soudain d’eau qui éclabousse. La bête ne mit pas longtemps à apercevoir le prédateur, immense menace sombre qui fondait sur lui. Dans un cri de terreur, elle bondit dans l’eau qui était trop haute pour le pauvre cervidé qui glissa dans l’eau et fit quelques mètres en direction du loup dont le regard était braqué sur l’animal. L’eau giclait et les cris s’élevaient dans la nuit alors que Kelek avançait pour finalement plonger ses crocs dans le cou étroit de l’animal.

Le sang gicla dans sa bouche et il ferma les yeux, serrant en proportion de la proie qui se débattait sous lui en hélant de terreur. Le sang coulait dans sa gueule, glissant dans l’eau qui alla jusqu’à Myriam, une traînée rouge, à l’odeur ferreuse et fraîche qui ne s’éteignit pas même une fois le chevreuil mort et inerte dans la gueule de l’hybride. Il retira ses crocs teintés de sang et tenant sa proie d’une main, s’approcha de sa maîtresse, la gueule et le torse barbouillés de sang frais.
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Myriam Val Doram

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MessageSujet: Re: Promenade dans les bois, en compagnie d'un monstre x.x   Promenade dans les bois, en compagnie d'un monstre x.x EmptyDim 9 Jan - 1:59

A le voir comme ça, recouvert de sang frais cela me donne des envies d’écarter les cuisses et qu’il me prenne là à la sauvage dans la rivière. Non, je ne suis pas une obséder du sexe, juste une femme avide de nouvelles expériences et puis quoi de plus attirant qu’une bête sauvage qui vient d’en tuer une autre rien que par la force de ses muscles ? Cependant, au lieu de me jeter sur lui afin qu’il s’enfouisse dans mes entrailles (par l’ombre), je me contente de le renifler de plus prés puis porte mon attention sur notre dîner de ce soir. Une sorte de petit cerfs ou un chevreuil je ne sais pas trop, suis pas spécialiser dans les créatures des bois, elle parait fort appétissante. Je n’ai rien pour faire du feu, certes je pourrais le faire de manière primitive en tapants deux cailloux entre eux mais je n’en ai pas vraiment le courage. Alors je mords avidement dans la viande morte, au niveau du coup, je dois forcer n’ayant pas la même gueule que Kelek néanmoins, j’arrive à en extraire un petit morceau. Pas mauvais la chaire fraîche et surtout crue, pourquoi toujours ce casser la tête à faire cuire les aliments ? Rah le monde moderne de la ville d’Ishtar est bien déconcertant parfois. Mais bon je ne vais pas me lancer dans un débat philosophique sur le sujet, je me demande comment fons les philosophes d’ailleurs pour vivre en ne parlant que pour ne rien dire, ils ont vraiment du temps à perdre.

Je mords un deuxième bout, du sang coulant aux coins de mes lèvres épaisses. Nous formons un drôle de couple tout de même, je ne suis pas sûr que si quelqu’un nous aperçoit il soit très rassurer ; quoiqu’il y a tellement de dingues dans cet empire qu’il n’est pas impossible qu’on soit vite rejoint. Souriant de toutes mes dents déformer au loup, je sort de la rivière et observe de nouveau les alentours, réfléchissant à ce qu’on pourrait bien faire au sein de cette fascinante forêt. Maintenant que la chasse a été bonne nous pourrions rester ici, allonger dans ce mélange de boue et de feuille morte, observant les étoiles glacées parsemant le ciel. N’est ce pas une vision plus que romantique, trop en fait, j’ai bien envie de faire autre chose mais quoi ? C’est alors que soudainement des hurlement ce font entendre, sur le coup je n’arrive à déterminer s’ils sont humains ou pas. S’ils sont humains ils sont l’oeuvre d’un fou si c’est une bête alors une personne normale n’aimerait pas tomber nez à nez dessus, ça m’intrigue fortement. On dirait des cris de douleurs avec une bonne dose de démence derrière, cette forêt est le repaire de tous les cinglés du coin ma parole ! Cela serrait intéressant d’aller voir ce qui se passe mais en fait j’ai plus le désire de dévorer la bête que vient de chasser Kelek finalement. Si je devais aller pointer mon nez à chaque endroits ou des gens hurle comme des damnés je n’aurais pas fini, surtout dans Ihstar.

M’avançant de nouveau vers mon jouet recouvert de fourrure, je prends la proie dans mes bras et la transporte tant bien que mal afin de la laisser tomber au sol. Je n’ai pas apporté de couteau non plus ce qui me manque en fin de compte, une bonne lame m’aurait permis d’ouvrir cet animal. J’avise le sol, dois bien y avoir quelque chose de tranchant, genre comme un caillou bien tailler. Je sais qu’encore une fois je pourrais largement demander à mon hybride me faire ce boulot à ma place seulement, cela m’enlèverais le plaisir de sentir la chaire céder. Et puis je ne l’ai pas acheté pour qu’il ouvre des cadavres à ma place, ceci est mon boulot, que se soit des animaux êtres humains ou autres. Enfin je trouve mon bonheur, décidemment cet endroit est offre bien des surprises, une lueur gourmande illumine mes grands yeux noirs. Toujours nues, telle une sauvage des bois, j’éventre le chevreuil bien mort à l’aide d’un bout de roche fort coupant (tellement qu’une coupure se forme au creux de ma paume). J’observe avec une excitation grandissante les entrailles de l’animal se répandre dans l’herbe, je sais pas pourquoi mais les viscères ça m’a toujours donner de drôles d’idées ou d’envies. Ça ne sent pas très bon, un mélange de choses que je ne citerais pas, ce qui ne m’empêche pas de plonger mes mains dans le corps mort pour en ressortir le coeur, ce qui je cherchais précisément.

Il est chaud si palpitant de vie il y a à peine quelques petites minutes. Désormais, il ne battra plus jamais car je suis bien décider à le dévorer. Le reste je m’en fiche un peut, le loup pourra en disposer comme il le voudra. Je ne l’oublie aucunement au fait et l’invite à me rejoindre, afin de l’avoir bien à mes coté. Tout en mangeant le coeur je lui jette des regards en coin, il continu à m’intriguer, il n’a pas arrêter depuis que je me le suis procurer. C’est la première fois que je m’intéresse autant à un autre être vivant à part les cobayes et mes chats. Combien de temps cela durera-t-il ? Aller savoir, peut être qu’un jour Kelek me lassera et que je le revendrait à un autre scientifique ou que je l’égorgerait dans la nuit afin de le l’examiner plus en profondeur. J’y ai déjà penser je sais mais pour l’instant ce jour est bien lointain. La forêt autour de nous se fait de plus en plus calme au fur et à mesure que le temps passe même les cris se sont fait plus lointain, au final ne je saurais jamais ce que ce fut. Au final ce n’est pas plus mal, comme ça les bois gardent une certaine forme de mystère tout comme l’homme loup.

Voilà j’ai fini de dévorer le coeur de la victime, j’imagine un instant c’était celui d’un être humain (genre l’empereur par exemple ou le gérant tient, haha heureusement qu’ils ne lisent pas dans les pensées à distance). Rêvasse un court instant puis commence à recouvrir ma peau nue de boue fraîche, c’est plutôt un mélange de boue et de sang, je ne sais pas trop pourquoi je fais ça mais cela me procure du plaisir. De toute façon je n’ai pas à me justifier sur tous les actes que j’effectue sinon j’en aurais pour des années ! Peut être qu’au font de mon cerveau malade se trouve le désir profond de ressembler à une créature de la nuit, sauvage et cruel (oui, mon idée de monstre incluant d’avoir de la boue sur soit). Ensuite, reprenant pour cher caillou plus que coupant je taille la peau du repas afin d’en découper un morceau assez large pour m’en recouvrir, ce que je fais ; je ne sais qu’elle allure j’ai mais cela doit être assez hilarant, me manquerais plus que des cornes sur la tête tient. J’éclate d’un gros rire hystérique et demande d’une voix érailler à mon esclave :

« Alors je te plait comme ça ? »

J’avoue que parfois il manque sérieusement une case cependant j’estime que c’est une bien bonne chose lorsque l’on vit dans un Empire tel que celui ci. Il y a aussi le fait que j’ai ingurgiter il y a pas si longtemps une bonne dose d’alcool et que celui ci continu d’agir en force au sein de ma pauvre cervelle, l’alcool sa crame sérieusement. Agissement souvent de façon compulsive, je rejette violemment le bout de peau, préférant rester nue finalement. Levant la tête vers le ciel je voit le croissant de la lune, découvert par les nuages qui filent, tels d’immenses oiseaux, vers l’ouest. J’aime la lune, elle est bien moins agressive que l’astre solaire, j’aimerais qu’il neige tient. Je hurle alors tel un loup, du moins plus précisément comme une personne tentant d’en imiter et éclate de nouveau d’un rire légèrement démentiel, sachant que c’est un peut incohérent de rire comme ça sans raisons apparentes. Reportant mon attention sur Kelek, je colle mon nez dans son épaisse fourrure voulant sentir son odeur de sang, son odeur animal également, les deux ensembles me plaisent. Je précise encore une fois que c’est bien la première fois que je me sent aussi attirer par un homme, enfin si ont peut le nommer ainsi, même l’autre fois avec le prêtre c’était surtout sur un coup de tête. Néanmoins ce n’est pas pour autant qu’ont vais se tringler dans la nuit, autant faire durer le plaisir de la découverte, du nouveau un peut délirant. Que réservent les heures et les jours qui vont suivrent, en compagnie de cette merveille de la science ?
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MessageSujet: Re: Promenade dans les bois, en compagnie d'un monstre x.x   Promenade dans les bois, en compagnie d'un monstre x.x EmptySam 5 Fév - 15:32

A peine Kelek eut-il apporté la créature que la femme se mit à renifler la bête et à l'examiner, comme pour vérifier que la viande était viable. Kelek ne fit rien, ayant toujours cet air renfrogné et désagréable plaqué sur sa gueule de loup. Et là voilà qui mord dedans comme un animal seulement, les dents humaines ne sont plus faites pour transpercer la chaire et l'arracher, et ce depuis des centaines d'années. La différence entre la morsure de l'hybride et celle de Myriam était donc impossible à comparer mais il avait faim lui aussi et il la vit manger la chair fraîche sans qu'il n'y touche pour le moment malgré l'envie qui le saisissait... Mais elle ne resta pas longtemps à faire ce petit jeu de sauvageonne aussi, quand elle laissa le chevreuil, Kelek le récupéra pour mordre dedans et tirer sur les chairs, déchirant les fibres musculaires sans beaucoup d'efforts, tout en suivant docilement les pas de l'humaine qui était dorénavant sa maîtresse. Il n'avait pas envie de rentrer, il se sentait bien ici, comme s'il avait toujours dû être ici, c'était sa place. Pourtant ça n'est pas pour autant qu'il aurait laissé la femme seule, non. Il allait la suivre sans broncher. En s'avançant sur les rivages, un cri retenti à travers les bois, dressant les oreilles, ses pupilles se dilatèrent pour capter un peu plus de lumière et mieux voir dans l'obscurité. Et alors qu'il écoutait ça, la femme lui prit la proie des mains, encore une fois.

Il grogna, mécontent et la regarda faire sans avoir ne serait-ce qu'un geste agressif envers elle qui se mit à éventrer de manière archaïque la pauvre bête. Au moins elle ne sera pas perdue pour tout le monde. S'ébouriffant quelque peu, Kelek fit un seul pas et s'empara de l'animal puisque Myriam l'avait invité, il n'allait pas se gêner et cette fois, il ne la laisserait pas. Ses crocs pénétrèrent à nouveau la chair tendre qu'il préférait largement aux organes, contrairement à la femme qui elle, avait laissé son penchant pour le coeur. C'était bon aussi mais le loup préférait le reste. Il brisa les petits os avec ses carnassières, mâchant à peine pour avaler le tout, autant dire que de la bestiole, il ne resta rapidement plus grand chose à part un petit bout de viande, d'os et de poils ébouriffés qu'il laissa tomber par terre, le restera fera la joie des charognards et des fourmis ainsi que d'autres insectes, sûrement.

En tout cas, le loup trouvait le comportement de l'autre bien curieux même si sa pensée n'allait pas plus loin que ça, quand elle lui demanda si elle lui plaisait ainsi, recouverte de boue et de feuilles ainsi que d'autres choses indéfinissable, il poussa un soupir, comme s'il était agacé et détourna carrément la tête, il s'en tamponnait carrément en fait, des raisons esthétiques des autres. Que ça soit cette femme ou quelqu'un d'autre d'ailleurs, ça n'était pas le genre de chose qui le passionnait alors au lieu de répondre, il grognait, détournait ses yeux clairs pour bien faire comprendre qu'il s'en foutait. Et puis la voilà qui se mettait à hurler maintenant, allons bon. Kelek roula des yeux et se renfrogna de nouveau en la laissant faire. Il aurait pu l'accompagner mais non, hurler à la lune, il n'en avait pas envie non plus alors à la place, il écouta la forêt, le remue ménage qui s'était tu après sa chasse, le reste était assez silencieux. Toujours comme une sentinelle, il tournait les oreilles à droite, puis à gauche, alerte au moindre son, déviant parfois la gueule pour mieux écouter.

Ce ne fut que lorsque que la femelle humaine se colla à lui qu'il reprit conscience se sa présence. Réflexe instantané, lui qui n'avait jamais eut droit à ce genre d'élan affectueux, il retroussa les babines, grondant depuis le fond de son poitrail jusqu'à la gorge. Jamais on ne l'avait collé comme ça et il n'aimait pas spécialement cette nouvelle sensation.


- Quoi ? Demanda-t-il finalement d'un ton bourru, se demandant ce que Myriam lui voulait à le renifler comme ça.

Il gronda encore, pestant un peu mais ne la repoussa pas pour autant, Propice avait fait du bon travail et il n'utiliserait pas sa force contre cette femme... Non pas parce qu'elle était une femelle mais tout simplement parce que ça ne lui venait pas à l'esprit et qu'il n'avait pas envie de la pousser à terre.

Si jamais ce genre de geste brutal s'enclenchait, alors il n'en ferait qu'une bouchée. Lobotomisé, il ne fit donc rien pour couper court à l'étreinte de ce corps plus petit que le sien, plus fragile aussi, moins résistant.


- Lâche moi.

C'était un ordre mais si l'autre décidait de ne pas le faire, Kelek ne ferait toujours rien, il grondait juste, excédé par ce comportement qu'il ne comprenait tout simplement pas. Il avait d'ailleurs posé ses yeux bleus sur les sien, les muscles nerveux dansant par soubresauts sous ses poils, sur sa gueule qui dévoilait malgré lui les crocs longs et blanc, acérés, suintant de salive.

On aurait pu croire qu'il la haïssait presque mais non, il était juste un peu agacé, rien de plus.
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MessageSujet: Re: Promenade dans les bois, en compagnie d'un monstre x.x   Promenade dans les bois, en compagnie d'un monstre x.x EmptyLun 7 Fév - 22:42

Oulalala mais il était en rogne le petit loup loup, ça m’amuse énormément, cependant contre toute attente je lui obéi. Parce que je comprends tout à fait son exaspération, en fait moi non plus je n’aimerais pas vraiment qu’on me colle de la sorte. Bon, reprend un comportement un peut plus normal et examine les os qui reste à la place de notre dîné, les os, ça me fascine tout de suite bien moins que la chaire sanguinolente. D’un geste mou je lance l’os dans la rivière, créant des rondes sur la surface de l’onde glacée, c’est d’un poétique, presque à mettre la larme à l’oeil à quelqu’un de beaucoup trop sensible. Regardant pensivement autour de moi, je fini par murmurer de ma voix rauque :

« On pourrais vivre ici a plein temps ... Moi, toi et mes chats, qu’en penses tu ? »

Je suis sérieuse, vivre dans la forêt ne me déplairait pas, après tout n’est ce pas un endroit comme un autre pour dormir ? Et puis pour se débarrasser des cadavres y a rien de mieux comme lieu, sérieusement, si les hivers n’étaient pas aussi rude en fin de compte. Tient, je ne l’avais pas remarquer plus tôt mais si l’on fait bien attention, on peut attendre quelques bruits d’animaux, genre grenouilles, oiseaux de nuits, autres trucs qui aiment sortir lorsqu’il fait noir. Me demande s’il y a des loups dans cette forêt, j’entend par là de vrais loups, pas un truc modifier par la science. Comment réagiraient ils en présence de kelek ? Le prendraient ils dans leur groupe ou sentiraient ils la présence de l’être humain en lui ? Je ne me pose pas trop de question existentielle là ?

Bon, suis encore toute nue en fait là nan ? Ça commence à devenir sacrément indécent, je décide donc de me revêtir de mes amples vêtements rouge vif. Sans avoir réellement écouter si l’hybride m’a répondu ou pas à ma question, je me lance dans l’exploration plus approfondit de la forêt, en gros je marche droit devant sans faire attention ou je pose mes délicats pieds. Autant voir si elle ne recèle pas d’intéressant secrets, genre des passages cachés vers des lieux inconnus ou encore la cachette de tout une bande de terroristes pouilleux (oui j’imagine toujours plein de truc). Je pense avec raison que mon loup va me suivre, à moins qu’il n’en profite pour prendre la clé des champs, pourquoi pas finalement, il fait bien ce qu’il veut de sa vie. Néanmoins, il est conditionné pour obéir et protéger aussi, ça dois être dur de ne pas pouvoir avoir de contrôle sur soit.

**Un jour j’en créerais un moi aussi ...**

Ouai, genre sanglier humain ou ours humain, ou un animal rouge avec quatre patte avec un humain (ça dois bien se trouver nan ?). En tout cas le terrain n’est pas facilement praticable, mes jambes s’enfoncent dans de la boue, enfin de ce que je pense en être, aller savoir c’est peut être autre chose. Si je voyais ou je les posaient aussi mes pauvres pieds, manque juste ça en fait, de la lumière, la lune n’en donnait pas assez. Rooh mais sans blague m’enfonce dans quoi moi ? Finalement je fais demi tour, je sais, suis une vrai girouette dans ma façon de faire, mais c’est mon état d’esprit du moment ce n’est pas de ma faute n’est ce pas ? Décidément je ne tiens pas en place, faudrait que je me trouve un cadavre en fait. Voila, suis de nouveau prêt de kelek, repensant à cette idée saugrenu de vivre parmi les arbres centenaire.

Dois pas être la seule à avoir eu cette idée, suis sur qu’il y en a d’autre qui viennent régulièrement se planquer ici, après tout n’est ce pas la planque idéal ? Quoique ne faut il pas être un peut dingue pour envisager de vivre ici ? Ou la forêt ne rend elle pas les gens barjos ? Ce n’est pas possible, faut que j’arrête de me poser des questions bordel ! Je regrette de ne pas avoir emmener d’alcool avec moi, parce que alcoolisé un peut la soirée ça aurait été amusant. Dois bien y avoir des plantes amusantes dans le coin, genre de truc que quand tu en mange tu voix des bébêtes toutes roses. Aller me met en quête de ça, de plantes drôle ou de champignon coloré, parce que je ne sais pas quoi faire d’autre et que j’ai la flemme de rentrer chez moi. D’ailleurs j’en fais la remarque à Kelek :

« On va passer la nuit ici ... ça ne te dérange pas je présume ? »

Eet de toute façon ne l’a guère le choix le petit hahahaha. J’aime chercher, la vie quand elle ne te donne pas de bonne claques dans ta gueule on la passe à chercher, fouillé, dans tous et n’importe quoi. Alors quand on trouve, qu’est ce qu’on est heureux, je ne pourrais décrire l’euphorie que l’on ressent dans ce genre de moment de pure découverte. C’est ainsi donc que je commence à chercher, le nez presque au ras de sol, les cheveux tombant en cascade rouge autour de mon rond visage. Hey hey le loup doit franchement se demander ce que je fou à moins qu’il ne s’en moque complètement, ce que je peux parfaitement comprendre, la façon d’agir des autres ne sont pas forcément source d’intérêt.

Au bout de quelques petites minutes je trouve enfin ce que je cherchais, pas la chose ultime que l’on passe à chercher durant toute son existence, mais tout simplement des champignons. J’ai une légère connaissance en ce qui concerne le monde fascinant des champignons et je sais que ceux là ne sont pas dangereux, juste follement amusant quand on les avale. Du moins je sais ça de mon père, qui aimait expérimenter ce genre de chose et ne réfléchissant pas d’avantage j’en avale un comme ça parce que j’ai envie tout bonnement. Je serrais tenter d’en proposer à Kelek mais faut bien que l’un de nous deux reste à peut près nette, sinon que se passerait il ?

Il ne se passe rien de spécial, j’ai juste une furieuse envie de vomir tout un coup. Me gene pas pour me laisser aller et régurgite tout ce que j’ai avaler dans la journée, parfois suis vraiment idiote. Ce n’est pas grave, peut être que les effets hallucinatoires se manifesteront bien plus tard, je verrais bien. En attendant les bruits se font particulier d’un coup, j’entends des voix humaines, illusions ? Faisant signe au Loup de ne pas faire de bruits, en sachant que c’est un peut superflu, je m’approche des dites voix et aperçoit au loin des gars qui ressemblent à des scientifiques. Pourquoi des hommes de sciences se baladeraient ils dans la forêt ? Je trouve ça curieux un peut, intéressant également, ainsi je les observes tout en remarquer une masse sombre en leur compagnie, une sorte d’hybride ? Une autre créature du même genre que Kelek ? J’aimerais bien en savoir plus ...
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MessageSujet: Re: Promenade dans les bois, en compagnie d'un monstre x.x   Promenade dans les bois, en compagnie d'un monstre x.x EmptyMar 27 Sep - 18:24

Elle finit par le lâcher, enfin. Aussitôt, l'hybride se détendit et reprit un air calme même si toujours bourru. Doucement, ses narines s'élargir au rythme de ses respirations, captant les parfums qui volaient dans l'air humide de la nuit, frais, agréable sur son poil, Kelek ne sentait pas réellement cette fraîcheur. A la question posée, le loup ne répondit pas. Non pas qu'il la provoquait, simplement qu'il s'en fichait d'être ici ou ailleurs, il était comme ça, incapable de prendre une décision par lui même, sauf s'il était son seul maître, dans ce dernier cas, seule la survie prendrait le pas.

Indépendant et docile.

Mais le loup choisit son maître au final, cette femme pour le moment, accaparait l'esprit de l'hybride, il la suivait, sans poser de question, peut-être se ferait-elle tuée, si jamais ils étaient agressées et qu'elle ne lui demandait pas de la défendre. Aucune attache affective n'était présente dans sa tête. Bien loin des pensées de sa maîtresse, Kelek agitait les oreilles, scannant les alentours telle une sentinelle, repérant la moindre chose suspecte... Mais il n'y avait rien à part quelques animaux et l'odeur d'une marre, non loin. Le croassement des grenouilles lui parvenait bien clairement aux oreilles, un chant étrangement agréable.

Et il la regarde s'avancer dans la vase, lui voit parfaitement la surface verdâtre qui luit à la lumière blafarde de la lune, les plantes qui y pousse, les grenouilles qui sautent...

"Vous ne devriez pas aller plus loin. Il pourrait y avoir des sables mouvants et mon poids m'empêcherai de venir vous aider."

Simple information lancée que la femme ne sembla pas entendre, pourtant, après avoir avancer encore avec difficulté, de la boue et de la vase jusqu'à mi-mollet, elle fit demi-tour pour revenir à ses côtés, lui le loup qui n'avait pas bougé d'un pouce cette fois-ci. S'il devait mourir, il ne la suivrait pas, il était ainsi. L'instinct de conservation plus fort que le reste car Propice n'avait pas voulu, dans le cas ou Kelek tomberait entre les mains d'un imbécile heureux, que sa création périsse de manière aussi stupide.

La quête reprend ensuite, elle ne parle pas beaucoup mais agit. Cela convenait au loup qui n'était pas un grand bavard et n'appréciait que moyennement le bruit d'un incessant babillage.

"ça m'est égal."

La voilà qui cherche à nouveau, les cheveux se faisant rideaux quand elle se penche à la recherche d'une chose que seule elle sait, Kelek ne savait pas ce qu'elle cherchait et à vrai dire, il ne chercha pas à l'aider, se contentant de regarder le sol par moment, l'air de rien, histoire de voir ce qu'elle faisait. Et puis elle trouva un champignon... Kelek le reconnaissait. Propice ne s'était pas non plus contenté de faire un simple hybride qui certes, était docile mais il lui également inculqué un savoir, pour qu'il sache survivre au mieux. Alors quand il vit le champignon, il ne dit rien et la laissa à sa perversion, ça n'était pas ses affaires après tout, si elle voulait être vulnérable. Il aurait pu lui dire, que le champignon n'était pas comestible et qu'elle serait sans doute malade comme un chien dans les deux ou trois heures qui suivraient, le tout accompagné de fièvre et d'hallucinations.

Mais il se tut.

Ses yeux bleus semblaient briller dans la nuit, perçant son pelage sombre qui se confondait dans l'obscurité de la forêt et du sous bois. Il écouta les bruit de mastication, la femme déglutit, avalant la couronne du champignon. Puis elle vomit.

"Il n'était pas comestible."

Remarque faites à voix haute, un peu tardivement aussi, mais peut-être était-ce fait exprès, il la trouvait étrange dans ses comportement, opposé à Propice qui lui, mesurait tout, calculait tout au détail près. Jamais d'ailleurs, il ne se détruisait l'intellect, comme il disait. L'alcool, les drogues, il n'y touchait pas, son cerveau était son bien le plus précieux et il faisait tout pour le satisfaire. Alors qu'elle finissait de vider son estomac du trop plein qu'il avait, Kelek entendit, bien avant la scientifique, du bruit non loin d'eux. Son regard déjà braqué dans la direction où se rendait Myriam, il la suivit d'un pas furtif. Malgré sa masse impressionnante, il savait se faire ombre dans la forêt qui était tout de même son élément de base.

Il vit alors la troupe, des gens habillés comme son créateur mais il n'était pas là... Un hybride les accompagnait, ça avait des plumes...

"Ils vont chasser..." murmura le loup tout bas, penchant sa tête vers l'oreille de Myriam, oubliant son état second qui pouvait déjà pointer son nez.

Kelek savait qu'ils posaient parfois des pièges dans les forêts, afin de capturer quelques bêtes pour les étudier et tenter de les coupler à des êtres humains. Les greffes. une chose dont parlait souvent Propice, l'hybride l'avait souvent entendu ronchonner à ce sujet. Des inepties pour les imbéciles. Et parfois même, il expliquait à son propre hybride pourquoi cela était idiot. Greffé sans aucune préparation chimique au préalable était une foutaise inutile, juste bonne à satisfaire des envies de fous à qui on avait simplement mis un scalpel entre les doigts, comme si lui, avait fait de son frère jumeau, Modéran, un scientifique. Le pauvre bougre n'était qu'un arriéré dont Propice se servait pour quelques tâches peu reluisantes.

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Myriam Val Doram

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MessageSujet: Re: Promenade dans les bois, en compagnie d'un monstre x.x   Promenade dans les bois, en compagnie d'un monstre x.x EmptySam 8 Oct - 21:15

Le loup humain Kelek m’affirme qu’ils vont chasser, mais chasser quoi par l’Ombre ? Des bêtes ? Sûrement, il n’y a pas non plus énormément d’humains à courser dans la forêt, cela m’intrigue et j’ai envie d’en savoir plus, surtout que suis sur que ses gens sortent tout droit d’exodum ou un autre labo de ce genre, ce ne serrait pas impossible du tout. Ils se mettent en marchent, je décide de les suivre, par pur curiosité, et puis parce que je n’ai rien d’autre à faire et puis j’aimerais ne plus penser à ses crampes d’estomac, pourquoi j’ai manger ce champignon moi ? Suis vraiment idiote. Parfois je suis capable de me déplacer sans bruits, une aubaine lorsque l’envie me prend de pister des gens, j’ai une bonne vision également et n’ai pas peur de me faire prendre, qu’est ce qu’ils me ferraient ? M’attaquer avec leur hybride oiseau ? Parce que ça à des plumes, mais c’est monstrueux, raté l’hybride, surtout le bec à la place de la bouche, ils auraient pu au moins enlever ça.

L’ambiance est carrément glauque, sombre, froide, j’adore cela. Un sourire torve déforme mon visage, je me demande si Kelek ressent des instincts de chasses ou si l’on lui à priver de ce genre de sensations, pauvre bête tient. Ils s’arrêtent soudainement, je fais donc de même, attendant de voir ce qu’ils vont faire, des cris se font alors entendre. Des cris d’animaux, c’est sinistres, j’arrive pas trop à voir ce qu’ils ont capturer dans leur piège, néanmoins, ça souffre. Je ne sais pourquoi, j’ai toujours trouver ça de suite moins amusant de faire souffrir des bêtes plutôt que des humains, peut être parce que les bêtes ne peuvent comprendre ce qui leur arrivent, aller savoir … En tout cas ils ont l’air content, je m’approche un peut plus, me méfiant tout de même du monstre couvert de plume. Je ne vois pas trop à quoi il sert celui là d’ailleurs, va-t-on lui greffer des membres d’animaux là à l’arrache dans la forêt ? Qui serrait assez idiot pour avoir une idée pareil ? J’ai bien peur d’avoir vu juste, les gars que l’on vient de suivre sont encore pire que mes collègues et moi-même réuni, de jeunes médecins peut être, ou tout bêtement des sombres abruties.

Les cris du pauvre animal piéger se font plus intense, j’ai presque pitié de lui, j’ai presque envie d’ailleurs de l’achever là sur le champ. Cependant, l’agonie de la bête ne se fait pas durée et bientôt les cris meurent en même temps que du sang gicle un peut partout, ils viennent tout bonnement de l’égorger. L’hybride oiseau pousse des sortent de grognement satisfait, plus sauvage qu’humain lui, son futur maître aura de quoi s’amuser. Il dévore un bout de patte à ce que j’arrive à apercevoir, tandis que les scientifiques on déjà ouvert le cadavre à la recherche d’organes internes visiblement. Finalement, l’hybride oiseau sert peut être à les protéger d’une attaque, animal ou terroriste, pourquoi pas de l’église aussi tant que j’y suis. Bon, finalement ce n’est pas vraiment intéressant, à moins que je ne m’incruste au milieu d’eux, mais des organes provenant de la faune m’enchante tout de suite moins que ceux de mes congénères. Je m’éloigne donc, jetant des coups d’œil à Kelek quelque fois, gentil le louloup. Malheureusement, je ne vois pas toujours ou je pose les pieds hein, une branche craque sous mon pois.

Je sais c’est horriblement clicher, genre la greluche qui fait craquer des branches alors qu’il ne faudrait pas, ça se trouve dans chaque coin de forêt ça, ba désoler je n’ai pas fais exprès. Evidement, l’hybride oiseau étant doté d’une super ouïe, fallait s’en douter c’était prévisible, tourne la tête vers l’endroit ou je me trouve. Loin de me démonter, je vais pas commencer à me pisser dessus à cause de la peur, je continu mon chemin l’ignorant superbement. Même sans Kelek, mon loup géant, j’aurais agis de la sorte parce que je n’aime pas laisser voir de la vulnérabilité, suis pas une mauviette (je déteste les mauviettes !). Je verrais bien si la grosse bébête m’attaquera ou non, je m’en fiche complètement. Pourtant, ne puis je m’empêcher de me retourner encore une fois vers mon hybride préféré, je lui demande alors, d’une voix enjouée :

« T’as pas envi de te défouler ? »

Sérieusement, il doit bien lui rester ce genre d’instinct au fond ? Je ne sais pas pourquoi ça me tourmente autant, d’habitude je me fiche des gens qui gravite autour de moi, sauf de mes chats bien sur. En disant cela, je désigne le monstrueux hybride oiseau qui ressemble, vu de plus prés, à une sorte de rapace géant. Par l’Ombre, j’avais pas remarquer qu’il c’était approcher ce con, j’avais pas non plus remarquer que ses charmants propriétaires venaient d’arrêter toutes activités. Du coup je me baisse doucement, trouve une pierre que je serre fort dans ma main, je sais ce n’est rien comme arme et cette chose à plus de force que moi, seulement, je ne vais certainement pas m’enfuir comme une fillette. Rien ne bouge pour l’instant, on se contente de se regarder dans le blanc des yeux, je ne sais combien de temps ça durer comme ça. La vie continue tranquillement autour de nous, la forêt se fiche royalement de nos tourment d’humains et d’hybrides dégénérés, non, on doit avoir l’air crétin à ne pas bouger comme ça …
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