L'Empire Ishtar
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 La longueur du sujet doit être comprise en être 1 et 255 caractères [PV Église]

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Uriel D'Arken
Mort(e) tragiquement

Uriel D'Arken

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MessageSujet: La longueur du sujet doit être comprise en être 1 et 255 caractères [PV Église]   La longueur du sujet doit être comprise en être 1 et 255 caractères [PV Église] EmptyMar 21 Sep - 18:55

A l'origine, les prêtres n'étaient que des sorciers, des combattants, des mercenaires, au service du naissant Empire Ishtar. Ils ne se sont caché derrière leur autorité morale que bien plus tard, s'imposant comme des guides du peuple entier, remplaçant le divin Empereur dans cette tâche laborieuse qu'est la maîtrise des foules. En bonne organisation, l'Église avait ses traditions. Entre autres, celle des rassemblements. les cérémonies et sermons étaient une chose que la plupart des prêtres faisait en paix de son côté. Mais, parfois, il fallait que tous les serviteurs de l'Ombre se retrouvent. Dans le temps, aux origines, tous pouvaient se retrouver dans un même salon. Aujourd'hui, les prêtres parcouraient l'Empire entier et il était tout bonnement impossible de les rassembler dans un seul endroit. Depuis plusieurs générations donc, les Haut Prêtres rassemblaient les ecclésiastiques de la Capitale Impériale à la Cathédrale. Les prêtres les plus influents dans faisaient pareil dans leurs villes ou Provinces.

La salle se remplissait, le crépuscule était proche. Le fameux moment, où les ombres étaient les plus longues. Les novices, affectés comme toujours aux tâches ingrates, allumaient les innombrables cierges et autres lampes, afin d'éclairer la salle au mieux. Les plus âgés et haut gradés prêtres arrivaient doucement, tantôt silencieux ou seuls, tantôt discutant à voix basse, pleins de respect pour ce lieu sacré.

Rien n'allait commencer avant un moment. Uriel ne comptait d'ailleurs pas aborder autre chose que quelques questions d'ordre général. Sauf une, très importante. Deux personnes avaient pour ordre de se présenter devant lui, installé sur un siège en hauteur, juste devant l'autel. Il s'agissait de Lawrence Ashford et d'Émile Paole. La salle n'était même pas encore à moitié pleine, alors qu'il les vit arriver devant lui. Du haut du petit escalier, même assis, sa tête était parfaitement à la hauteur de celle de Paole. Un succès pour le Haut Prêtre, pourtant petit. Mais il ne donnait pas du tout l'impression de quelqu'un qu'on peut vanner sur sa taille. Ou sur autre chose d'ailleurs.

En effet, ses deux subordonnés étaient coupables. Leur crime était un duel en pleine rue. Les informations remontaient assez vite au Régent, même s'il ignorait les détails. Mais il était une époque, où le Haut Prêtre devait répondre, comme c'était le cas de son prédécesseur et maître, devant l'Empereur des bagarres de ce genre dans la ville impériale. Ce n'était pas une habitude à prendre. De plus, l'acte lui-même, louable sur le plan de la saine compétition et de l'entrainement, nuisait à l'image de l'Église. Il n'en était pas le seul créateur, de cette image. Mais quand même. Fixant les deux hommes, tous deux aussi séduisants que dangereux (et fous). Mais ils n'allaient pas faire long feu devant le psychopathe le plus dangereux de tout l'Empire.


"Votre comportement à tous les deux est tout bonnement inadmissible. Vous avez de la chance que sa Majesté ne s'intéresse aucunement aux affaires de sa propre ville..." souffla-t-il à travers les dents, avant d'afficher un sourire des plus redoutables. "Mais vous serez tout de même punis. De la même façon."

Le petit blond, frêle et fourbe, avait déjà une idée très nette de leur châtiment. Il ignorait seulement lequel des deux sera le plus ennuyé par cette juste punition. Aucune importance, cela allait être plaisant à regarder. Après un bref ricanement, et sans vraiment écouter ce que les deux hommes avaient bien à dire pour leur défense, il leur donna les instructions suivantes.

"Installe-Toi, Lawrence, Tu reviendras près de moi, à la fin... Emile, Tu restes près de moi, je veux entendre ton rapport... A l'oreille..."

Oui, Emile aurait peut-être quelque chose d'intéressant à lui dire... Ce serait formidable, ça. Non ?
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Émile Paole

Émile Paole

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MessageSujet: Re: La longueur du sujet doit être comprise en être 1 et 255 caractères [PV Église]   La longueur du sujet doit être comprise en être 1 et 255 caractères [PV Église] EmptyMar 21 Sep - 20:30

Le ciel s'embrasait au-dessus de ma tête, engloutissant la cathédrale de couleurs vives, donnant à ce lieu saint une puissante poésie. La journée touchait à sa fin, mourrait de façon merveilleuse pour laisser place à la nuit, le créspuscule se rapprochait comme une ombre mouvante et réelle ; le spectacle était touchant de beauté, pourtant je n'étais pas le genre d'homme à m'extasier devant ce ciel resplendissant. Certes, ça me donnait l'âme poète, mais ça ne dura qu'un temps, il y avait autre chose de bien plus important que ces effets de la nature, une réunion entre autres. Tous les Serviteurs de l'Ombre étaient appelés à se réunir ce soir, alors que les ténèbres allaient engloutir la cathédrale, je marchais en fixant cet édifice majestueux. Ma haute silhouette s'avançait comme une ombre, on aurait pu me prendre pour un fantôme sombre errant parmi les quelques ecclésiastiques déjà présents ; toujours en noir, je portais une chemise qu'un certain couturier m'avait faite, je ricanai en repensant à cette soirée et projetai de revenir le voir.

Cette idée disparut bien vite dès que les énormes portes de la cathédrale se plantèrent devant moi, je m'arrêtai quelques secondes et examinant l'édifice, je songeai rapidement à cette petite bagarre avec Lawrence Ashford, je pouvais déjà le voir arriver de loin. Je fis un petit en arrière, faisant mine de l'attendre avant de hausser un sourcil, et d'entrer dans la cathédrale. Les cierges éclairaient d'une lumière vive et douce la bâtisse, les lueurs dansaient dans un même rythme, je regardai un instant les novices s'occuper de cette charge ennuyeuse, tout en essayant de faire au mieux. Je tiquai avant d'accélérer le pas, ça me rappelait mes propres débuts en tant que membre de l'Église, les tâches ingrates me révulsaient toujours autant ; seulement à cette époque, j'avais préféré faire ça que de vivre dans cette cage, en tant que bête de foire d'un cirque en mal d'inspiration. Enfin, je me tournai vers Ashford qui arrivait, je rajustai mes vêtements, replaça correctement la griffe en argent sur mon pouce ; mon esprit avait beau n'avait pas le même sens logique que la plupart des mortels, il restait pourtant maniaque. C'était important, il fallait que je sois impeccable. En voyant Ashford entrer, j'époussetai ma chemise brutalement, replaçai quelques mèches pour dégager mes yeux. J'eus un rapide rictus et de ma voix neutre, je lui demandai dans un murmure volontairement doucereux :


— Alors ? As-tu eu le loisir de goûter mon petit cadeau, mon ami ?

Le rictus disparut lorsque le mot « ami » fut prononcé, Uriel d'Arken nous avait convoqués avant le début de la cérémonie, ce n'était pas pour nous parler des oiseaux gazouillants et des papillons multicolores. L'histoire avait bien sûr atteint les oreilles du Haut-Prêtre, Ashford était connu pour sa dévotion et sa folie, et moi pour mon manque de respect envers l'Église et aussi pour ma folie, deux bêtes s'affrontant par amour du massacre n'étaient pas le genre d'histoire passant comme de simples ragots, ou que l'on racontait aux enfants le soir pour qu'ils fassent de beaux rêves. Mon visage était redevenu plus sérieux, avec mépris, je toisai Ashford comme une bête curieuse. Je n'allais pas bien évidemment rejeter ma faute sur la sienne, j'avais été le premier à frapper, mon poing se souvenait encore de la forme de sa mâchoire et mourrait d'envie de le caresser. Finalement, je haussai les épaules comme pour lui dire que je me foutais royalement de ce qu'il pouvait déclarer, ce n'était pas tout à fait vrai. Ashford était susceptible de piquer mon orgueil, ma fierté restait aussi vive que mon combat contre la poussière. Je me retournai sur mes talons, je me rapprochai alors du Haut-Prêtre d'un pas lent et mesuré, je n'avais pas peur de la punition que cet homme pouvait me donner, j'assumais pleinement mes actes, les plus nobles comme les plus barbares, surtout les plus barbares (curieusement).

Lorsque nous parvenions devant le Régent, je le saluai en me baissant légèrement, je sentis les serres de mon corbeau se relâcher. L'Onyx s'était envolé dans la cathédrale, mais ne poussa pas le moindre croassement, cet oiseau n'était pas n'importe quel piaf piaillant pour la moindre des futilités, il était suffisamment intelligent pour comprendre que se taire, c'était resté avec moi et être tranquille. Le sourire redoutable que Uriel d'Arken afficha me rendit curieux qu’elle soit donc cette punition ? Je jetai un rapide coup d'oeil vers Ashford afin d'observer sa réaction. Je vins ensuite près du Régent, comme il me l'avait ordonné, je lançai un petit regard dédaigneux à Lawrence Ashford par pur amour de la provocation. Enfin, je me baissai vers le Haut-Prêtre, je réfléchis quelques secondes pour murmurer au creux de son oreille :


— D'après ce que j'ai appris, Lao est un maître du déguisement : il peut devenir à sa guise un adolescent ou un vieillard, d'ailleurs son nom change selon les personnes que j'ai rencontrées. Parfois, on m'a parlé de lui en tant que Lazlo, Sid, Jamère et autres noms qu'il utilise pour brouiller les pistes. Certains m'ont dit que c'était un lâche avec seulement de grandes idées, d'autres que c'était un jeune homme courageux. Ce n'est pas un vulgaire terroriste cherchant à renverser le pouvoir par la force, il semble chercher à le changer progressivement. C'est aussi un être puissant, capable de maîtriser la Terre. Je ne crois pas qu'il soit plus vieux que vous, il doit avoir mon âge et beaucoup m'ont raconté qu'il était généreux avec les enfants, on m'a décrit les endroits où on pouvait l'apercevoir. Notamment les Bas-Fonds, j'ai pu l'entrapercevoir quelques secondes, alors qu'il distribuait des friandises aux pauvres, il était entouré de garçons et de fillettes, je n'ai vu que sa silhouette, mais je crois savoir comment l'approcher ; si vous m'y autorisé bien entendu, Excellence.

Mon cerveau fourmillait d'idée à ce sujet, excluant — pour une fois — mon goût du massacre, je ne devais pas tuer Lao, mais le pister. Néanmoins, la curiosité du mystère me permettrait de l'approcher, et de peut-être discuter avec lui...

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Zélig Faoiltiarna
† Prêtre †

Zélig Faoiltiarna

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MessageSujet: Re: La longueur du sujet doit être comprise en être 1 et 255 caractères [PV Église]   La longueur du sujet doit être comprise en être 1 et 255 caractères [PV Église] EmptyMar 21 Sep - 21:48

AH MON DIEU UNE FEUILLE A LIRE.

C'est pour... me no... tifier... que... je... dois... a-a-a-aller.... à... la... Ah merde j'ai paumé ma ligne.

Pfff. J'vais demander à quelqu'un de me le lire, attends. En plus, ça doit être un truc important, avec du gratin et tout. On m'invite jamais aux petits machins cool et privés, va savoir pourquoi. Et puis si y a le mot « notifier » dedans, c'est que ça doit être un truc cossu, avec du pez'. Et p'tète qu'il y aura à manger gratis, ça m'étonnerait mais j'aimerais bien. Comme ça j'pourrais en voler si c'est bon, et si c'est vraiment de la top qualité j'en ramène à ma fille, mais là encore ça m'étonnerait. Les buffets, c'est moyen le truc de l'Eglise. P'tète plutôt une séance de flagellation publique, avec des listes tordus de victime. Pas de félicitations, évidemment, rien du style « trop bien, le taux de mortalité a augmenté de 3% à Ishtar, c'est vraiment cool, merci, bravo, on le doit à vous ! », mais plutôt quelque chose comme « c'est quoi ce bordel tout le monde n'est pas encore mort dans son vomi ? Machin et truc, vous allez être écartelés pour l'exemple », mais c'est p'tète moi qui ait un esprit un peu pervers.

Ah merde nan, c'est un rassemblement d'ecclésiastiques à la Cathédrale, j'me disais aussi, depuis quand j'ai des amis. Pas de bouffe à voler donc, et un air sérieux à prendre. Le Régent sera là, il serait donc judicieux d'y être aussi. Oh, une foule de prêtre et inquisiteurs, tous pervers, sadiques, et réunis en un même endroit, ça me collerait presque la trique tiens.
J'enfile mes bottes et je jette les cadavres de Whisky, théoriquement ce genre de petites sauteries, c'est au crépuscule. Il serait donc temps que je me bouge le cul.

J'y suis (les ellipses sont nos amies pour la vie), et y a du monde. Des morveux déambulent pour allumer les cierges et tout ça, j'aimerais pas être à leur place, j'aimerais vraiment pas. En fait, j'ai déjà eu ma dose (novice aussi, tout le monde, un jour). Pour des raisons que je t'ai déjà expliqué (mais si), j'me suis retrouvé à me casser le cul ici très jeune. Du coup, les novices, tu vois, j'ai un peu envie de les prendre dans mes bras en leur assurant que tout ça prend fin un jour. Mais j'le fais pas, j'les laisse crever et j'me coule dans la foule. 'faut bien un con pour allumer les cierges de toute façon.
J'me retrouve mystérieusement au milieu d'une meute d'ado (pardon, jeunes adultes, sinon ils seraient en train d'allumer les cierges), tous blancs comme des cul, avec un air de loutre effrayée et j'ai peur que si je passe mon doigt sur la peau de leur visage, il se retrouve couvert de saindoux. Bordel de merde, qu'est ce je fais là ! Je suis sûr que personne m'en voudra si je prends la tangente. T'façon le bla bla de l'Eglise, j'l'ai assez entendu, c'est bon, j'peux me casser là. Y a même pas de bouffe en plus.

Ah mais Uriel parle, pour punir des mecs apparemment. Bon, j'veux bien rester pour voir ça parce que ça a l'air cool, à la limite. Des inquisiteurs qui trinquent (j'reconnais la tête du mec tout blanc, on l'oublie pas facilement), ça peut que mettre du bonheur dans mon corps. J'écarte mes cheveux de mon visage pour voir si Crème Fraiche a un pieu dans le corps ou quoi, mais même pas. En fait il lui parle à l'oreille, peut être de trucs de cul (m'étonnerait qu'à moitié). T'sais, l'Eglise, c'est beaucoup de cérémonie, mais si ça se trouve il lui parle de cul. M'en fous, moi on va rien me faire, et après j'vais me casser, j'reste juste histoire de dire que j'suis venu mais oh là là j'ai un truc sur le feu et ma mamie elle est en train de mourir faut que je me casse.
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MessageSujet: Re: La longueur du sujet doit être comprise en être 1 et 255 caractères [PV Église]   La longueur du sujet doit être comprise en être 1 et 255 caractères [PV Église] EmptyMar 21 Sep - 22:50

Il y a très très longtemps ( tellement longtemps qu'à l'époque les gens avaient tous les cheveux longs et sales et en plus ils se baladaient presque tous tous nus, ah on n'aurait pas voulu y vivre, il y a très très longtemps, n'est-ce pas ? ) vivait un petit écureuil il s'appelait Johnny Squirrel et personne ne l'embêtait car il était gentil et mignon et ne faisait de mal à personne, alors y avait pas de raison de l'embêter, si ? Non. Alors personne ne l'embêtait et il vivait heureux. Mais, s'il était Johnny Squirrel le petit écureuil tout mignon le jour, la nuit, il se métamorphosait et devenait Dark Johnny, membre d'une organisation secrète de petits animaux qui allaient voler les yeux des humains en leur laissant des vêtements en feuilles en compensation. Et jusque là tout allait bien. Mais un jour, les dirigeants de l'association des petits animaux qui volaient les yeux des gens et laissaient des vêtements en compensation eurent une idée. ( Et on sait bien que les choses se gâtent toujours dès que quelqu'un a une idée. ) Ils se dirent que c'était bien beau que tous les petits animaux justiciers voleurs d'oeils volent des yeux et laissent des vêtements en compensation, mais que ça serait encore vachement trop plus mieux si, de temps en temps, on organisait un genre de réunion de tous les petits animaux membres de l'association pour qu'on fasse des discours et qu'ils se racontent comment ils volaient trop bien des yeux et comment c'était trop chouette. Et à partir de ce jour-là ... La vie de Johnny Squirrel devint un enfer.

Vous voyez où je veux en venir avec cette habile parabole, ce joyeux petit conte philosophique, cette histoire champêtre charmante ? Les réunions, les meetings, les rassemblements, c'était le MAL. Oui, le mal C'était chiant et ça servait à rien et on était obligé d'y aller parce que sinon après on se faisait lapider et fouetter et écarteler en place publique — ou peu s'en fallait.

Le soleil se couchait et ça faisait des chouettes couleurs de coucher de soleil dans le ciel et sur la Cathédrale, mais à vrai dire Haniel n'en avait rien à foutre. Bientôt il allait faire nuit, super, il allait rentrer à pas d'heure et il allait se faire agresser par des méchants pas beaux sales pauvres et tout et ils allaient le tuer l'égorger dans une ruelle et on mettrait des jours à retrouver son corps en décomposition, génial. Il y avait donc dans cette Cathédrale en cette agréable ( hi hi ) soirée une extraordinaire concentration d'hommes d'Église ( y avait plus qu'à y foutre le feu et ça ferait un super barbecue ) et Haniel s'en allait d'un pas lent ( comme s'il y mettait un peu de mauvaise volonté, mais quelle idée ) apporter la modeste pierre de sa présence à l'édifice. Et non, ça ne lui faisait rien du tout, et tant mieux, sans rire. Et puis tous ces gens ils étaient au moins cinglés, en plus, songeait-il en s'acheminant tout en essayant d'éviter au maximum tout contact physique vers un coin où il pourrait s'assoupir au cas où ça serait vraiment trop chiant. Il regarda vaguement les gamins ( de quoi ? ) qui allumaient des bougies et tout. Ouais. Peut-être qu'un jour il avait fait ça. Peut-être. Il ne se souvenait pas très bien. En tout cas, il aurait certainement du le faire un jour. Ouais.

Il s'adossa au mur et regarda comme tout le monde dans la direction du Régent, qui était occupé à rappeler à l'ordre deux espèces de fous dangereux. Puis après y en avait un qui lui racontait des trucs genre que tout le monde peut pas entendre. Super. Haniel entreprit de nettoyer ses lunettes.
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Lawrence Ashford
† Inquisiteur †

Lawrence Ashford

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MessageSujet: Re: La longueur du sujet doit être comprise en être 1 et 255 caractères [PV Église]   La longueur du sujet doit être comprise en être 1 et 255 caractères [PV Église] EmptyMer 22 Sep - 1:27

Oh chouette ! Du courrier... ? Recevoir des missives c'est jamais une bonne nouvelle, d'habitude sa parle paiement, de taxe, de compte.... d'argent et de dette ! Mais cette fois, non. Cette missive n'approchait même pas d'un centimètre les autres. Le seaux de l'église. Il va s'en dire qu'à la vue de ce petit bout de cire fondu Lawrence sauta dessus et l'ouvrit quasiment excité de pouvoir la lire. Une convocation ? Il haussa un sourcil... Ohh nooooon ! Pas encore un discours long et barbant ! Personne n'aime ces réunions et tout le monde trouve ça ennuyant... C'est loin d'être productif que de passer une partie de sa vie à discuter du taux de mortalité sur Ishtar et des hérétiques. Certes, Ashford ne manquerait ça pour rien au monde mais bon dieu que c'était chiant. En bon animal de compagnie de l'Église il n'avait pas d'autre choix que de s'y rendre.

Suffit simplement de bien se préparer, sortir ses beau vêtements pas tout tâcher de sang puant, se coiffer, se laver et tout le tralala et de sortir. Devait-il amener sa lance avec lui ? En tant qu'Inquisiteur il était d'une grande importance que d'être armé, mais le devait-il alors que ce n'était qu'une simple réunions d'Ecclésiastique ? Ne prenons donc aucune chance. Suffit tout simplement de défaire l'outil en deux et le glisser dans un petit étui facilement portable à la ceinture et le tour était jouer !

Une fois rendu à destination, il vit monsieur Paole. Toujours aussi minutieux de sa personne visiblement. Aussi bien le dédaigner mais il lui était impossible de le faire, pas avec ce regard que cet albinos lui jetait. Et cette phrase salé ! Ohh ! Qu'il le lui aurait fait bouffer, lui, ce cadeau ! Un présent dégoutant qui eu tôt fait de se ramasser parmi les rats de la ruelle d'à côté. On offre pas un organe à quelqu'un ! Et disons que sa colère avait été assez profonde pour garder rancune envers cet inquisiteur. Lawrence se garda de commentaire, ce n'était pas le moment de faire une scène devant l'ensemble de l'Église d'Ishtar. Vous les imaginez en train de s'arracher le visage au milieux de tout le monde ? Rien au monde ne le priverait de cette joie mais quand même, il fallait bien savoir se tenir, non ?

Tout les deux furent interpeller par le Régent. Quelque chose lui disait que ce n'était pas un simple hasard... Même au fond d'une profonde ruelle les nouvelles étaient parvenu à Uriel d'Arken. Ça voyage vite ces choses là. Comme son confrère, il s'approcha et s'inclina au même moment. Étrangement, aucune once de remord ne venait torde son estomac. Ils allaient être puni pour avoir eu un mauvais comportement mais Lawrence n'arrivait pas à voir cet incident comme étant "mauvais". Ce combat avait été gratifiant, merveilleux bien que désagréablement frustrant. Il en avait retirer plein d'enseignement mais jamais il n'irait contre la volonté d'Uriel. Le jeune homme n'avait donc rien à y redire. Tout aussi curieux que son confère, il tourna ses yeux vert pomme vers ce dernier. Punition ? Quel que soit la punition qui lui sera donner il ne bronchera pas un instant. Il l'avait mérité et n'avait aucune raison de protester c'est pourquoi Ashford posa ses fesses au moment où il en reçu l'ordre. Certes, c'était frustrant de voir ce blanc bec s'approcher autant du régent mais il se garda de commentaire et se mordit la langue.

Sans choisir de place en particulier, l'inquisiteur se plaça à l'extrémité gauche dans la troisième rangées et croisa ses bras sur son torse. Un bref coup d'oeil dans la salle. Des visages plus ou moins familier s'affichait. Rien d'important. Un discours allait très certainement suivre après le rapport d'Émile. Quel ennuis... Et puis, il ne semblait pas être le seul a qui ce genre d'activité de groupe super amusante ne plaisait pas trop à la seule différence qu'il gardait tout ça pour lui et que l'expression de son visage resta de marbre.
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Uriel D'Arken
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MessageSujet: Re: La longueur du sujet doit être comprise en être 1 et 255 caractères [PV Église]   La longueur du sujet doit être comprise en être 1 et 255 caractères [PV Église] EmptyMer 22 Sep - 10:16

La salle se remplissait. Et il en fallait du monde pour la remplir. Uriel parcourait tous ces visages des yeux, tout en écoutant ce qu'Émile avait à lui dire. Un sourire plus lubrique naquit sur les lèvres fines et pâles du Régent. Pas vraiment à cause de ce qui était dit, mais surtout comment cela pouvait être dit. Le souffle de l'inquisiteur caressait son oreille, endroit assez sensible chez notre cher Uriel. Même si cela était plaisant, il ne se laissa pas complètement aller. Au contraire, il analysait chaque mot, chaque phrase.

"L'approcher seulement... Mhhmmm ? Émile ? Oui... C'est d'accord."

Le Haut Prêtre marmonna ces mots, comme distrait, sur le ton de la plaisanterie d'un rêveur. Mais il découperait son serviteur en morceaux lui-même, s'il arrivait quelque chose à Lao qui ne soit pas de son propre fait. Il désirait se mesurer à ce magicien qui semblait lui... faire de l'ombre, si l'on peut se permettre une telle expression. En aucun cas, il ne désirait le blesser ou, pire encore, le tuer. De toute manière, Uriel doutait d'Émile à ce niveau-là. Si Lao pouvait être tué par quelqu'un qui ne manipule même pas la magie, alors il n'est pas cet adversaire prodige dont on parle tant. Cela dit, une moue plus ou moins contrariée vint altérer le beau visage pâle du petit blond. En fait, ce qu'il venait d'entendre n'était que promesses et rumeurs. Enfin... Cela était déjà mieux que rien, mais c'était loin d'être assez. Mais il avait d'autres desseins, concernant l'accélération de cette affaire. Émile pouvait approcher Lao, comme il le voulait.

Jouant avec sa bague en argent, simple et fine, symbole de la prêtrise, Uriel donna un autre ordre à cet Inquisiteur qu'on disait incontrôlable.


"Bien. Reste à mes côtés, je te prie."

Ensuite il se leva. Cela suffit pour amener un silence relatif dans cette pièce immense, où la plupart des gens étaient vêtue de noir. Cette tache blanche, comme un fantôme dans la nuit la plus obscure, attirait inévitablement l'attention. Surtout lorsqu'un mouvement de son bras fit claquer l'immense porte de la salle. Alors que les ombres, utilisées pour cet effet, regagnaient leurs places, se dissipant, Uriel prit la parole, à voix haute, s'adressant à l'assemblée :

"Sous le ciel et sous le soleil, mes sœurs, mes frères, je vous salue !"

Entrée en matière tout à fait classique, polie. Quoi vouloir de mieux ? Ah oui, c'était sincère. Uriel savait qu'il jouissait d'un soutien assez massif au sein de l'Église. Pas besoin de tourner autour du pot ou faire des discours à rallonge avec des mots savants dedans. Il n'y avait aucun doute quant au fait que de nombreux prêtres s'entrainaient nuit et jour, pour pouvoir le défier un beau matin et remettre en doute son autorité et surtout sa place en jeu. C'était là, une des lois les plus anciennes de l'Église, décrite clairement dans les Versets. Celui qui vint en sixième place, s'ajouter aux vérités incontestables du Dogme. Et chacun avait le droit de défier le Haut Prêtre en place. Cela dit, il n'y avait personne qui en soit capable. Uriel en profitait, et comptait continuer à le faire, jusqu'à l'arrivée d'un digne successeur...

"Je sais que chacun de vous a ses devoirs et occupations, ainsi je tenterai d'être bref au possible... Je sais trop bien que vous rassembler ici c'est arrêter le fonctionnement de notre Sainte Église durant une heure ou deux. Ainsi donc occupons-nous des choses les plus importantes. Comme toujours je suis à la disposition de tous ceux qui désirent s'entretenir avec moi."

Oui, la formation de disciples compétents et le partage des connaissances étaient au cœur de ce que le Régent voulait pour son Église. Il n'y avait que comme ça que la puissance de l'Ombre allait se maintenir. Et le plus puissant de tous était toujours partant pour le partage de ses expériences et de ses connaissances. De toute manière, et depuis peu, il avait un tour supplémentaire dans sa manche. Un tour de taille... (tiens, c'est pas mal, ça...). Bref.


"Mais avant toute chose, je vous demande de saluer les compétences, le dévouement et le travail d'un de nos frères. Un de ceux qui accomplissent la mission sacrée de protéger notre foi à tous de ceux qui veulent l'anéantir, avec tout ce qu'elle représente. Émile Paole est désormais un des lieutenants de notre sainte armée..."

Oui, le terme "inquisiteur" n'était pas le bienvenu dans les discours. Tout le monde le dit, tout le monde le pense très fort. Mais personne n'ira le dire très fort. Tout le monde sait qu'il y a un cadavre puant dans le placard, mais personne n'osera ouvrir la porte. L'euphémisme plaisait bien à Uriel qui avait appris à nier l'existence de toute forme de bras armé de l'Église. Un mensonge qui ne séduisait plus grand monde, mais qui restait dans la tradition. Quelques applaudissements du Haut Prêtre furent le signe de départ d'une ovation. Lawrence Ashford devait être enchanté. Mais les deux inquisiteurs n'étaient pas au bout de leurs surprises.
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Émile Paole

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MessageSujet: Re: La longueur du sujet doit être comprise en être 1 et 255 caractères [PV Église]   La longueur du sujet doit être comprise en être 1 et 255 caractères [PV Église] EmptyMer 22 Sep - 19:25

Effectivement, la plupart des informations que j'avais récoltées n'étaient que des rumeurs, je ne pourchassai pas un homme, mais un esprit. Parfois, lorsque je songeai le saisir, je comprenais qu'il venait de m'échapper, ou que ce n'était qu'un leurre ; la frustration était donc constante, néanmoins ça m'amusait. Pour une des quelques rares fois dans ma vie, je devais mettre mon esprit au travail. Habituellement, je me contentai de flairer le gibier comme le ferait n'importe quel chien, et mon flair ne m'avait jamais fait défaut ; cette fois-ci, mon cerveau devait se mettre en marche, c'était plutôt excitant. Ça me rappelait les années où mon père adoptif m'avait lancé le défi de le tuer, il m'avait fallu des années pour l'avoir, et surtout pour éviter d'avoir des preuves du meurtre. Oh j'avais conscience qu'on me soupçonnait, mais sa mort avait été déclaré comme accidentelle, je n'avais aucun souci à avoir. Je revivais ce même sentiment de frustration, et de passion, la différence était que je ne connaissais Lao que sur ce qu'on m'avait dit de lui. C'était difficile, ça griffait mon orgueil, mais ça rendait la chasse plus distrayante. Cependant, le plus difficile était à venir : j'étais né les mains dans le sang et j'aimais ça, ne pas sauter à la gorge de Lao me demanderait beaucoup d'efforts, hors je me rattraperai avec mes futures victimes. Seul le Haut-Prêtre devait le tuer, ou tout au moins se mesurer à lui, j'étais le chien de chasse que le chasseur envoie à la poursuite du lapin, rien que ça. En tout cas, je compris bien vite que l'air distrait du Régent cachait une certaine déception, ce qui enrageait ma fierté. Alors j'ajoutai doucement pour que seul cet homme l'entende :

— Ne vous en faites pas, je vous ai promis que je ne vous décevrais pas, Excellence.

Je me relevai alors légèrement pour observer les autres membres de l'Église arriver, mes yeux rouges se posèrent sur Zélig Faoiltiarna, un Prêtre que je connaissais que de vue, mais je savais qu'il possédait une technique unique sur la Manipulation des Ombres. Souvent, je m'étais demandé comment un être avec un front si bas et avec un air d'animal pouvait comprendre cette subtilité qui m'échappait ; je ne le connaissais pas, et je n'avais pas l'intention de le connaître, et je ne l'aimais guère. Jalousie ? Bien sûr que non ! Même si je rageais de le savoir plus fort que moi dans ce domaine, je n'étais pas jaloux ; je ne me l'avouerai de toute façon jamais. Je le suivis du regard un bon bout de temps, puis je changeai de cible et posai mon intention sur un autre Prêtre, plutôt jeune, je ne l'avais jamais vu et il se cachait dans un coin. Il n'avait pas l'air de s'intéresser réellement à ce qui se passait, au contraire, il donnait l'impression d'attendre que la réunion prenne fin le plus rapidement possible. Je ne jetai aucun coup d'oeil à Ashford, cette fois-ci. Un frisson parcourra mon échine, mes pensées revinrent sur Lao, puis sur le Haut-Prêtre ; j'étais sûr de mon coup, et je songeai qu'approcher ce Mystère directement en me faisant passer pour un simple Éclairé serait plus gratifiant que la quête d'information chez « ses proches ». Le tout serait de dissimuler la vérité sous un visage déformé par le sentiment d'injustice, mentir m'était aisé puisque je n'avais pas le moindre sens moral. Les précisions avec lesquelles j'établissais mon plan me plongèrent dans l'apathie, la réunion avait perdu un peu de son sens, personne ne m'échappait. Même si Lao fût un fantôme, je parviendrai à l'approcher.

J'observai le Régent se lever, alors que le bruit sourd des portes se refermant me parvint en écho, les ombres se dissipaient lentement. Je croisai les bras, mon regard ne quittant pas la silhouette blanche du Haut-Prêtre, d'abord j'écoutais distraitement le discours qu'il déclamait, j'étais plus occuper à contempler sa longue chevelure blonde. Parfois, je me prenais à penser ce que donnerait un combat contre cet homme ; si ce n'était que physique, la victoire m'était assurée, Uriel d'Arken était loin d'avoir ma constitution physique, il était bien trop fragile et frêle... cependant, si l'Ombre venait à être son arme, ma vie s'éteindrait aussi simplement que le vent éteint la lueur d'une bougie.

Je frémis en entendant mon nom, un autre frisson d'adrénaline courra sur mon dos, je décroisai les bras et je balayai du regard l'assemblée. L'espace d'un instant, un petit rictus déforma mes traits, et mes yeux devinrent deux étincelles rouges fixant bestialement toutes celles et tous ceux qui se trouvaient là. Un sentiment de supériorité m'envahit, dire que j'étais satisfait de ma promotion était trop faible pour décrire le sentiment de puissance qui courra dans mes veines. Le rictus disparut bien vite dès que le Régent commença à claquer des mains, ce n'était pas le meilleur endroit pour faire ressortir mon côté bestial. Le bruit des applaudissements me donna un peu d'ivresse, et de mépris aussi : désormais, je n'étais plus un simple Inquisiteur, j'étais un des lieutenants de l'Église. Cette armée Sainte comme l'avait dit Uriel d'Arken, venait de me faire avancer d'un pas de plus vers ce rêve de carnage. Par la suite, je ne souris plus, je m'inclinai légèrement pour remercier le Régent, puis je me contentai de regarder chaque personne se trouvant dans la salle. Inutile de préciser que je m'attardai plus particulièrement sur Ashford, je relevai alors la tête avant de lui envoyer un coup d'oeil plein de dédain. Les applaudissements résonnaient, mais j'avais conscience que ce n'était pas sincère, j'étais haï comme un Terroriste, qui m'appréciait au sein de l'Église ? Personne, du moins à ma connaissance. Était-ce donc ça cette « punition » ? Plutôt agréable dans ce cas ; de l'humour, à ma façon, que nous réservait donc le Régent ?

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Lawrence Ashford
† Inquisiteur †

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MessageSujet: Re: La longueur du sujet doit être comprise en être 1 et 255 caractères [PV Église]   La longueur du sujet doit être comprise en être 1 et 255 caractères [PV Église] EmptyJeu 23 Sep - 3:00

Ca y est, le discours commence. En tant qu'animal de compagnie de l'Église, Lawrence se tait et écoute attentivement. Il aura beau détester ce genre de réunions, penser que ces petits rendez-vous n'étaient que des pertes de temps abominables... il n'en restait pas moins des plus fidèles et des plus attentifs. Événement aussi désagréable que possible mais pourtant important. Au moins, Uriel d'Arken savait bien que le seul que ça amusait c'était lui, c'est pourquoi il le précisait. Du moins, c'était que ce l'inquisiteur en avait conclu à l'entente de ses paroles. Intérieurement, il se voulu soulagé et quasiment heureux que ce moment soit bref. Par après, il n'aura qu'à aller voir le Régent pour sa punition. Que la honte s'abatte sur cet impulsif ! Mais pourtant, aucun remord.

Aucune surprise pour sa part en ce qui concernait la fermeture des portes. Pourquoi se surprendre d'un tel détail ? Totalement inutile. Donc, il resta concentrer sur les deux pilier du devant. Son regard vert pomme s'alterna avec le Haut Prêtre et ce maudit Paole. Il va de soit que le Régent était bien plus important mais la position de l'Inquisiteur face à ce dernier le tiraillait. Pourquoi est-ce que d'Arken avait garder cet homme à ses cotés ? Pourquoi lui ? Et ce simple détail suffisait à le faire grincer des dents.

Comme un charme cette cérémonie, jusqu'à ce que sa respiration se coupe, jusqu'à ce que son sang se glace dans ses veines et que ses dents droites ne vienne sauvagement mordre sa langue jusqu'au sang pour retenir sa frustration. Que venait-il de dire là ?! Émile avait gagné un grade !? Si Lawrence n'aurait pas été si enclin à garder le plus grand des respects en face du Haut prêtre il n'aurait pas hésiter un seul instant à sauté à la gorge de cet homme ! C'était peu dire que même ses ongles s'étaient enfoncer dans ses bras et que le goût du sang dans sa bouche devenait une source de réconfort. Son regard vert croisa celui de l'Inquisiteur. Il va de soit qu'Ashford le fusillait de toute part ! S'il aurait eu des couteaux à la place de ses yeux Émile aurait été saigner à mort. Qu'avait-il de plus ?! Pourquoi lui ? Ce type ne tue pas pour l'Église ! Il tue pour le plaisir de le faire ! Quelle indignation !

Pour rien au monde il ne l'aurait applaudit ! Même un ordre direct d'Uriel n'aurait pu l'obliger à commettre le moindre son ! Il était si frustré par cette nouvelle que cette dernière devint une obsession. Elle se transforma en véritable fléau pour sa tête qui ne cessait de bouillonner. Peut-être était-ce dû à leur récent affrontement qu'un tel sentiment était né... s'ils n'auraient pas croisé le fer Lawrence aurait sans doute applaudit comme les autres mais là était toute la différence. Ce n'était plus qu'un simple confrère, c'était un rival, un professeur, une cible à vaincre. Pas tuer, non, juste le mettre au sol et lui faire ravaler sa fierté était suffisant.

Plus question de quitter Uriel et Émile du regard. Si sa se trouve, Ashford avait même foudroyer le régent sans le vouloir tellement sa frustration était grande. Qu'avait-il de si mauvais pour ne pas s'élever comme Paole ? Avait-il fait un faux pas ? Sa foi n'était-elle pas assez grande et exemplaire ? Tant de pensées que sa langue allait être réduit en miette. Avoir été un gamin, Lawrence aurait provoquer la crise du siècle et se serait rouler au sol en hurlant comme un vrai débile.

Il tenta en vain de se calmer mais pourtant le cou de l'Inquisiteur ne cessait de l'aguicher. Il lui disait "Étrangle-moi, pose tes mains et écrase moi jusqu'à ce que je cède" mais la présence du Haut Prêtre le retenait complètement. De vraies chaînes. Des liens capable de retenir la bête qui hurlait en son corps. Est-ce que d'autre surprise du genre allait se produire ? Espérons que ce ne soit pas le cas, sinon Ashford ira voir ailleurs si il n'y aurait pas un bébé chiot à étrangler et écorcher.
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Uriel D'Arken
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MessageSujet: Re: La longueur du sujet doit être comprise en être 1 et 255 caractères [PV Église]   La longueur du sujet doit être comprise en être 1 et 255 caractères [PV Église] EmptyJeu 23 Sep - 11:38

Haï pour son manque de principes, craint pour sa folie et respecté pour son efficacité, Émile Paole venait de gravir un petit échelon. Les plus anciens et plus influents des prêtres et inquisiteurs souriaient. Ils savaient tous que la carrière de toute personne travaillant pour l'Église dépendait de leurs bonnes grâces. Bien que ce soit Uriel qui prenait la décision finale, il consultait toujours certains de ses subalternes. Dans ce cas, il s'agissait surtout de l'Inquisiteur le plus haut gradé. Il manquait encore beaucoup à cet albinos pour en arriver aussi haut. Mais il devait être promu depuis un certain temps et ce n'était pas son accrochage avec un inquisiteur plus jeune qui allait faire changer d'avis ses supérieurs. C'était d'ailleurs une occasion rêvée d'appliquer sa petite punition...

Mais en attendant, Uriel parcourait encore cette assemblée de son regard. Comme tous les haut gradés de l'Église, il savait que celui qu'un avance n'est pas si important que cela. C'est à partir du moment, où on peut avancer les autres qu'on exerce un véritable pouvoir. Celui qui accroche une médaille est toujours plus puissant que celui qui la reçoit, fut-il un héros. Et Émile était tout sauf un héros. Mais il était efficace, alors il méritait son avancement. Et cela ne faisait que renforcer le contrôle fragile que le Haut Prêtre pouvait avoir sur lui. Cela donnait quelque chose à retirer, en avertissement.

Les applaudissements cessaient, alors que le Régent vit Lawrence Ashford. Pauvre garçon. Il était si dévoué, si obéissant... L'Église reposait sur des gens comme lui. Si tous les inquisiteurs étaient comme Émile, la population d'Ishtar serait décimée en quelques années. Des fanatiques aveugles, il en fallait toujours. Et en n'importe quelle quantité. Celui-là était si mignon et si soumis qu'il faisait presque peine à voir devant le succès si retentissant de son rival. Il allait être récompensé à son tour. Et les deux allaient être punis, de toute manière... La voix douce et calme du Haut Prêtre reprit le dessus sur le brouhaha général.


"Mes amis, je connais les rumeurs. Surtout celles concernant la montée en puissances de tous les mécréants, coupables d'hérésie. Ce qui se passa lors du dernier équinoxe est purement inadmissible. L'Église et l'Empire sont liés, la chute de l'un entrainera la chute de l'autre. Ma détermination, vous la connaissez, je connais la vôtre."

Dans le genre fanatique, Uriel faisait en effet très fort lui-même. Parmi les inquisiteurs se retrouvaient des sadiques fou et sans convictions, parmi les prêtres, il y avait des gâteux, intéressés par une vie confortable. Mais une grande partie d'entre eux constituaient tout de même une sorte d'armée de guerriers et de magiciens. Ce n'était pas pour rien. Beaucoup étaient des conservateurs, plus ou moins radicaux. Uriel était leur chef actuel, très conservateur, lui aussi. Mais ne manquant que rarement d'idées nouvelles pour progresser doucement, sans quitter le dogme, plusieurs fois millénaire.

"On raconte que certains hérétiques manifestent une force plus grande que la nôtre. Rendons hommage à ceux qui sacrifient leur vies pour l'Empire et pour l'Ombre. Je pense surtout à ce jeune Daniel, qui sauva la vie de notre Prince héritier. Rendons hommage à ce garçon et tous les autres et ce, en exterminant les doutes dans les cœurs de nos fidèles. Voyez, l'Ombre est indéniablement avec nous... Lawrence, viens ici."

Le doigt blanc d'Uriel indiqua la place, face à lui, en bas du petit escalier, menant au siège du Haut Prêtre. Ce dernier s'était entrainé durant des semaines, avant de parvenir à un résultat satisfaisant. Comprenez pas là, qu'il sera probablement conscient, à la fin de la cérémonie. Sourire aux lèvres, il ne quittait pas le jeune homme des yeux. Sans le regarder, il ordonna au nouvel officier :

"Émile, ton épée."

La main droite du Régent glissa sur la lame, s'ouvrant sur toute sa largeur. Le rouge du sang contrastait avec la peau blanche du blond, le rendant encore plus pâle qu'avant. Zélig l'avait appris pour lui. Le sang humain pouvait véhiculer l'énergie magique, celle de l'Ombre en tout cas, et être transféré vers une autre personne. C'est sur ce concept que se basait le sortilège personnel d'Uriel D'Arken. Lui seul était capable de faire cela et il était sur le point d'asseoir son autorité une bonne fois pour toutes dans ce domaine.

Une sphère de sang se forma au-dessus de sa main, se chargeant de toute force d'ombre que le Haut Prêtre attirait à lui, les ombres affluaient, le liquide vital d'Uriel s'assombrissait. Des lueurs de folie luisaient dans ses yeux, comme des lames, prêtes à s'abattre sur le premier qui tentera de l'arrêter. L'atmosphère autour de lui devenait obscure, n'ayant rien de naturel. Finalement, il tendit le bras et posa sa paume sur le front d'Ashford. Jamais, il ne pourrait donner toute cette énergie à quelqu'un comme Émile. Paole était un malade dangereux, qui ne comprendrait que la force qu'il aurait en lui et non la bénédiction de l'Ombre. La puissance quitta le frêle ecclésiastique, qui s'effondra en arrière, les yeux mi-clos, toujours fixés sur Lawrence, devenant flou pour ce beau regard bleu-glace.

Mais rien ne se perd, le pouvoir ainsi libéré envahit le corps de l'inquisiteur, le remplissant de force physique. Sa peau pâlit, ses cheveux devinrent plus noirs encore. Les ailes, gigantesques, noires, finirent par pousser dans son dos. Uriel regardait son ange temporaire s'habituer à ces nouvelles données, rempli d'une force qu'on qualifierait de divine, si on en ignorait pas le concept. Des murmures agités parcouraient la salle, personne ne pourrait être indifférent à cette démonstration de la force du Régent. Bien que maintenant ce dernier était dans un état relativement pitoyable, on ne pouvait nier sa force. La paume de sa main était de nouveau douce et entière... L'Ombre prenait soin de ses enfants, il ne fallait pas en douter... Uriel se mit à rire, silencieusement, la joie secouait faiblement son corps, plus fragile qu'avant.


[Voilà, répond qui veut ^^]
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Zélig Faoiltiarna
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MessageSujet: Re: La longueur du sujet doit être comprise en être 1 et 255 caractères [PV Église]   La longueur du sujet doit être comprise en être 1 et 255 caractères [PV Église] EmptyJeu 23 Sep - 20:32

Absolument fasciné par mon néant mental, j'émiettais les coulures de cire d'un cierge éteint. Uriel commence son pétrifiant discours :

- Bla bla bla l'Eglise c'est trop bien bla bla bla Emile Paole président.

Oui, bon, c'est résumé. Et Emile, si tu sais pas, c'est Merde de Crémier, là, le gars que t'aimerais pas rencontrer dans une ruelle sombre. Et même en plein jour dans une clairière verdoyante d'ailleurs. En plus, il m'a jeté un regard, ça fait froid dans le dos. Peut être qu'il est jaloux de ma mélanine.

Du coup, comme on m'a regardé, j'ai décidé de plus tripoter les cierges, et de croiser les bras en prenant un air vaguement intéressé. On ne m'en demandait pas plus de toute façon. Ça blablata encore un peu, puis, Uriel demanda l'épée d'Emile.

Puis le monde a explosé.

Bordel, je l'ai senti, Là, normalement, je sors une réplique du style « oh mon dieu tant de puissance, j'ai une barre dans mon caleçon ! », mais non, en fait, j'me suis juste dit oh merde, au bout d'une moment c'est la seule réplique décente à tenir. J'ai mentalement appelé mon pantin d'ombres actuel, nourri de mon sang, comme me l'avait si judicieusement suggéré Uriel. Voilà ce qu'il complotait.

Le morveux qui s'était pris ça dans sa gueule devait morfler, enfin moi j'aimerais pas tirer une tronche pareille. C'est pas... naturel. Au delà des ailes et du teint blafard je veux dire. C'est vraiment pas bon, enfin je trouve. Les connards autour de moi s'extasiait devant la toute puissance du Haut-Prêtre, quel tas de cons. J'me suis instinctivement rapproché de la porte. A la place du gamin, j'aurais envie de tuer tout aux alentours, mais j'y comprends peut être rien. Peut être que c'est formidable et que je suis parano, mais l'idée d'une possession ne me plaît pas trop. Y a... comme une limite de franchie. Une couille dans le potage. J'veux dire, bon dieu, c'est pour quoi foutre ?!

Je regarde autour de moi, les prêtres, on les reconnaît vite. Souvent vieux, adipeux, le coté « gentil » de l'Eglise (je te garantie que c'est des belles saloperies). Ils font des petites cérémonies, la paperasse, ils parlent du temps qu'il fait à Madame, tout ça. Évidemment qu'ils trouvent le sort du Haut-Prêtre super génial ! Et puis... ils ont raison, dans le fond, c'est pas pire qu'autre chose, mais j'veux dire... ça investit quelqu'un. Mes dobermans mentaux sont à l'affut, prêts à bondir. J'aimerais vraiment pas qu'on me fasse un coup comme ça, je suppose que ça part... mais quand même. Qui commande, le gamin, ou Uriel ? Et si il décidait soudain de faire une purge massive là, genre maintenant. Les portes sont fermées. La poignée me rentre dans le bas du dos, crois bien que si ça part en vrille, je serais le premier dehors. C'est pas une porte en bois qui va m'arrêter comme ça. Je regarde d'un air circonspect les ailes se déployer dans le dos du pauvre inquisiteur couillonné. Je me demande si on sort vivant d'un truc pareil. Sans doute pas. En tous cas, on doit péter un putain de câble. Franchement, les gars, on va affronter l'hérésie avec un piaf prit de convulsions ? Bon dieu, Lao et Machin (le gars qui a attaqué à l'Equinoxe) vont bien se marrer. Ouais, c'est puissant, mais j'vois pas encore bien à quoi ça sert. Ça me fout une putain de trouille en tous cas, y a mes noyaux qu'essayent de se cacher à l'intérieur. Mon pantin d'ombres est venu pas loin de moi.

On va tous crever dans d'atroces souffrances.
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Émile Paole

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MessageSujet: Re: La longueur du sujet doit être comprise en être 1 et 255 caractères [PV Église]   La longueur du sujet doit être comprise en être 1 et 255 caractères [PV Église] EmptyVen 24 Sep - 20:08

La voix du Régent résonna une nouvelle fois dans la cathédrale, il parlait de ce fameux attentat le jour de l'Équinoxe d'Été ; un frisson de haine m'électrisa, le souvenir de Mist m'enrageait, au point où je ne trouvais qu'avec difficulté le repos, je mordis ma langue pour comprimer toute cette fureur. J'étais passé en un éclair de la satisfaction à l'irritation, mais le Haut-Prêtre me sortit de cet instant d'égarement. Il me demandait mon épée et lentement, je la retirai de son fourreau pour la lui donner, mes yeux fixèrent dès lors la lame immaculée. Un nouveau frisson m'électrisa, je n'aurais su dire si la main d'Uriel d'Arken était aussi blanche que la lame, mais comme une petite rivière de rubis, son sang ruissela sur l'épée. Je me recroquevillai un peu sur moi-même, la pâleur de la main du Haut-Prêtre se souillait de ce délicieux liquide carmin. J'enfonçai aussitôt mes ongles et mes griffes en argent dans la chair de mon bras gauche, le serrant de toutes mes forces pour comprimer toute la violence que cet homme venait d'appeler en moi. Une envie brutale de le blesser, lui, cet homme qui pouvait me tuer d'un mouvement de main, me prenait et me rendait fou. J'étais comme un chien enfermé dans une cage, et qu'on n’aurait pas nourrit depuis des semaines ; je mordis ma langue, mes lèvres pour lutter au final, contre ma nature profonde. C'était plus fort qu'à l'accoutumée, sans doute parce qu'il s'agissait d'Uriel d'Arken, et sans doute parce que c'était avec mon épée qu'il s'était ouvert.

Pourtant, doucement, je quittai cet état pour être fasciné par autre chose ; le feu allumé dans tout mon corps s'éteint progressivement, mon attention attirée par autre chose ne s'occupait plus de mon excitation. Mes yeux rouges contemplèrent la sphère rouge se former au-dessus de la main du Régent. Je m'avançai de quelques pas, perplexes et curieux, les ombres se dirigeaient vers la sphère, pendant que celle-ci devenait d'un rouge plus sombre. Les Prêtres et Inquisiteurs murmurèrent d'abord, peut-être que pour une fois, je ressentais une émotion semblable à celle de mes comparses, puis ils se tuèrent en regardant le Régent. Quand ses mains se posèrent sur Ashford, j'en oubliais tout le mépris qui m'animait envers cet Inquisiteur, je ne vis qu'en lui un pantin dont le Haut-Prêtre se servait pour démontrer la puissance de ses pouvoirs. J'eus simplement le réflexe de retenir d'Arken avant qu'il ne s'effondre totalement sur le sol, mais mes yeux ne quittèrent pas Ashford. Les changements physiques qui s'opéraient me donnèrent un grand vide, j'étais juste le spectateur d'une chose incroyable, de grandes ailes noires apparaissaient dans le dos de mon rival. Sur le moment, je ne pus m'empêcher de voir deux grandes ailes de corbeau pousser sur cet homme agile, et fanatique. J'avais les yeux grands ouverts, ma bouche était entrouverte, alors que j'observai à présent les réactions des ecclésiastiques.

Plusieurs s'échangèrent des regards, plusieurs murmurèrent, plusieurs acclamèrent le Régent, seul Faoiltiarna avait une réaction différente des autres. Petit animal hagard, il se tenait prés des portes, comme s'il s'apprêtait à s'enfuir à tout moment ; je le fixai à nouveau, mais cette fois-ci pour une raison bien différente que la simple jalousie de tantôt, cet homme avait compris quelque chose que moi je ne saisissais pas totalement. Le Haut-Prêtre avait transmis quelque chose à Ashford, il lui avait fait quelque chose... mais quoi exactement ? Je n'arrivais pas à le déterminer, mais c'était certain, même si j'étais incapable de le reconnaître par pur orgueil : si ce rival se mesurait à moi, à cet instant, avec le pouvoir que Uriel d'Arken lui avait transmis, il pourrait me vaincre. Je mordis ma langue, me mesurer à nouveau à lui... ce désir m'anima, mais je le contins. Pourtant mon épée était à quelques pouces de moi, il me suffisait de la saisir et de... et qu'est-ce que moi, je pourrais devenir avec un tel pouvoir parcourant mes veines ? Je ne comprenais pas tout ce que ça pouvait signifier, je m'en foutais surtout, ce que mon esprit et mon instinct comprenaient, c'était cette puissance. Et ce que je pourrais faire avec cette puissance, mes lèvres finirent par se refermer, tandis que je sentais la tension augmenter. Combien de personnes pourrais-je tuer avec ça ? Et comment ? Pas seulement des meurtres rapides et simples, mais combien de carnages, de massacres pourrais-je faire ? Je divaguais, et il me semblait que j'avais un peu de fièvre.

Je regardai à nouveau le Prêtre prés de la porte, son expression terrifiée m'échappait complètement, je cherchais dans son regard une réponse dont je n'arrivais pas à définir la question. Lui seul sans doute comprenait le véritable danger que représentait le pouvoir du Régent ; j'étais comme les autres, époustouflés, bouleversés, fascinés. Certains comme moi, voyaient l'immense pouvoir, et d'autres l'utilité de ce pouvoir. Que comptait faire d'Arken avec ça ? L'idée que cet homme put s'entraîner, et élaborer ce sortilège dans le but d'affronter Lao me vint, Lao était puissant, mais parviendrait-il à faire face à un pouvoir encore plus grand que le sien ? C'était sans doute aussi un moyen d'asseoir davantage sa domination sur l'Église pour le Haut-Prêtre, ainsi que renforcer sa puissance. La foule ne cessait de faire des louanges, d'applaudir ou de rester figer, les réactions étaient diverses et variées. Je continuais d'observer Faoiltiarna. C'était comme si cet homme détenait la réponse à toutes ces interrogations, à présent me posait une question simple, une simple petite question qui était : et maintenant, qu'allait-il se passer ?

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Lawrence Ashford
† Inquisiteur †

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MessageSujet: Re: La longueur du sujet doit être comprise en être 1 et 255 caractères [PV Église]   La longueur du sujet doit être comprise en être 1 et 255 caractères [PV Église] EmptyMer 29 Sep - 12:57

Toujours cette voix tonitruante qui lui gueulait de se lever et d'aller à la gorge d'Emile. Elle devenait de plus en plus abasourdissante et violente jusqu'au moment où elle ressembla a celle d'une fourmis comparer à celle d'Uriel... Les mots que prononça le Haut Prêtre firent taire son démon intérieur, du moins... elle était moins puissante. Quel merveilleux orateur. Grâce à ces talents, Lawrence pu entendre autre chose que ses désirs meurtriers. Ses yeux vert pomme se concentrèrent sur la silhouette de l'homme à la longue chevelure de blé. Penser à Émile finirait par lui arracher la langue, déjà que du sang avait rempli sa bouche il y a de cela quelques minutes. Soudainement, il fut prit d'un empoignement à l'estomac lorsque son prénom fut prononcer. Une grande excitation parcouru les veines de son corps frigide.

Tel un automate ou plutôt tel un serviteur de l'Ombre, l'Inquisiteur se leva avec assurance puis se rendit au devant de la scène. Être sur le devant ne l'avait jamais gêner mais il n'appréciait pas trop que tant de regard se pose sur lui. Curieux, Ashford tourna son regard vers Emile lorsque le Régent lui demanda sa lame. Aucune crainte, aucune émotion de vint trahir son visage. Uriel n'allait certainement pas blesser ou tuer l'un de ses fidèles serviteurs, il avait une foi irréprochable. C'est alors que vint le petit tour de magie, c'est donc avec une certaine fascination que le jeune Inquisiteur fixa le sang du prêtre. Tous savaient reconnaître la puissance de cet homme et c'était indéniable. D'une certaine manière, ce sang noir était magnifique. Voir tout les ombres s'y rassembler et ne former qu'un tout était sublime sans parler de ce contraste avec la peau blanche du Régent... Un peu plus et Lawrence avait des pensées malsaines.

Et ce fut le choc. Cette main si pâle s'approcha de son front. Un être normal aurait sans doute eu un recule, une peur, un infime petit doute mais Lawrence resta droit comme un i, complètement immobile et imperturbable. Une puissance traversa son corps avec force, d'abord à sa tête puis ensuite ce pouvoir traversa chacun de ses membres. Lawrence aurait aimé aider le haut Prêtre dans sa chute mais tout les phénomènes qui s'opérait en lui l'en empêchait. Ce n'était pas douloureux, disons que la sensation ne trouvait pas de mot pour être décrit. L'inquisiteur ne pu retenir un cri de souffrance et courbé l'échine vers l'avant en planquant ses mains sur ses bras.

Il se passe quoi, là ? Qu'est-ce que c'est que tout ça ? Son dos était intacte mais pourtant Lawrence avait eu le sentiment que quelque chose d'énorme avait déchirer sa peau pour sortir. Soudainement désorienter, le jeune homme leva ses yeux vers l'énorme paire d'ailes, puis ses mains blafarde, puis vit l'une de ses mèches de cheveux prendre une teinte plus sombre encore. La puissance d'Uriel d'Arken n'était plus à douter.

Comment dire... Ce sentiment était enivrant, déroutant et pousserait même Lawrence jusqu'à ne plus se contenir. Laisser toute sa frustration et sa nouvelle force s'abattre sur Emile. Mais en était-il conscient ? Serait-il réellement capable de maintenir sa raison et ne pas se laisser guider par ses envies meurtrières ? Encore une foi la gorge de son rival lui semblait être retentissante de désirs mais pas seulement la sienne... tout les gens dans cette salle semblait lui demander de les tuer... Un sourire déforma ses lèvres. Une certaine folie passa sur ses yeux vert pomme tandis qu'il imaginait mille et une manière d'arracher la tête de chaque fuyard. Les applaudissement des prêtres et inquisiteurs présent ne l'avaient même pas atteint, rien de tout ça ne semblait réelle. Tout les regards était poser sur lui, exception faite d'Emile. Pourquoi ne le regardait-il pas ? Il suivit le regard de l'Inquisiteur pour tomber sur un prêtre près à déguerpir comme un lapin au moindre petit signe... Il avait peur ? Cette crainte était justifier car il sentait sa concentration s'évader et se laisser engloutir par cette envie insatiable de sang et de destruction. Pourquoi avoir une telle puissance sans pouvoir l'utiliser ? Cet homme avait peur pour de bonne raison, Emile l'avait remarqué.

Lawrence allait leurs donner raison. Après s'être assuré que ces grandes ailes n'étaient pas que de la décoration de mauvais goût, le jeune homme fondit sur le pauvre petit novice allumeur de chandelle qui s'était approcher d'un peu trop près. Sa grande main se posa sur le petit visage du garçon et sauvagement exerça une forte pression afin de faire céder certaines os de son visage terrorisé. Jusqu'à l'instant où il revit se regard bleu ciel, celui du haut prêtre et qu'il ne lâche sa proie...

Non, non, non ! Si Uriel d'Arken lui avait donner cette puissance ce n'était certainement pas dans ce but. Il devait lui faire confiance ! Il devait forcément avoir foi en lui pour lui confier une telle force et ainsi s'affaiblir. Non, il devait forcément penser que Lawrence sera en mesure de contenir tout ses débordements d'émotions... Le Régent comptait forcément sur Ashford. Il laissa le gamin tomber au sol, en larme et le pantalon dégoulinant d'urine.
Ses mains se plaquèrent ensuite sur son visage et effacèrent son sourire. Ses pas se tournèrent vers Emile et Uriel et le menèrent près d'eux. Au fil de ses pas, l'homme retira ses mains pour voir pleinement les deux hommes de sa vie. Son maitre et son rival. En un rien, il se sentait capable d'arracher la tête de cet albinos mais non... pas devant Uriel. Surtout pas devant cet homme. Il s'approcha, l'air impénétrable et puis, contre toute attente, l'inquisiteur s'agenouilla devant le Régent.

- Vous allez bien ?

Sa voix se voulu si faible seulement pour Uriel, afin que lui seul puisse l'entendre. Après s'être enquis de son état de santé, Lawrence baissa la tête vers le sol, quasiment honteux d'avoir lever la main sur un innocent et de n'avoir su ce contrôler d'avantage... Était-ce là le châtiment du prêtre à son égard ?
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Uriel D'Arken
Mort(e) tragiquement

Uriel D'Arken

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MessageSujet: Re: La longueur du sujet doit être comprise en être 1 et 255 caractères [PV Église]   La longueur du sujet doit être comprise en être 1 et 255 caractères [PV Église] EmptyMar 5 Oct - 19:03

Au fond de la salle, Uriel eut l'occasion de voir une silhouette, un contour d'homme d'église tentant de s'enfuir. Ou en tout cas, trop proche de la sortie pour être honnête. La chance était du côté du trouillard qui, contre tout bon sens et dogme, voulait s'en aller. Le Haut Prêtre ne pouvait rien distinguer de son visage ni de ses vêtements. Sa vision était trouble. Dans les bras délicieusement puissants d'Émile, il observa Lawrence lutter pour garder le contrôle de son corps, s'améliorant, sous les yeux ébahis de tous les ecclésiastiques de la capitale. Personne, ou presque, ne voyait plus le grand et tout-puissant Régent défaillir comme une dame prise de migraine. Un coup, le moindre, trop brusque, pourrait l'envoyer à la rencontre de l'Ombre et libérer sa place pour un successeur quelconque.

Cependant, l'homme ailé, tel un émissaire de l'Ombre, apportant la mort aux hérétiques, Lawrence avait droit à l'attention de tous, même celle de son supérieur, actuellement balançant entre le sommeil d'épuisement et un malaise dû à un traitement contre nature de son propre corps. A défaut d'une décision, entre ces deux options, Uriel restait vaguement éveillé et suivait Lawrence de son regard bleu, voilé par une brume malsaine de l'effort mental excessif. Il tenta d'esquisser un sourire, voyant que son serviteur pouvait voler. Un soupir échappa de ses lèvres, plus pâles encore que d'habitude. Mais sa joie, plus intérieure qu'extérieure, ne dura pas. Lawrence ne parvint pas à maîtriser sa force jusqu'au bout.

Certes, la plus grande crainte du Haut Prêtre était de le voir user de son avantage pour écraser Émile Paole dont les nouveaux pouvoirs ne pouvaient lui être d'aucun secours. L'Ombre le protégeait certainement, mais pas contre elle-même. Et surtout à une dose pareille. Essayant de tendre la main, Uriel tenta de parler, mais il ne le pouvait pas. Tout ce qu'il put dire ressemblait, à peu de choses près, à cela :


"N... on... !"

Personne, mis à part le Gardien de la foi, fraichement nommé, n'a put entendre Uriel protester contre cette violence. Bien entendu, ce n'était pas tant l'acte en lui-même qui indignait le petit blond délicat et affaibli au possible. Lawrence ne se maîtrisait pas ! Le Régent est pris d'une quinte de toux, il pose sa main sur sa bouche avec peine. Ses paupières se baissent un peu. Il expulse un peu de sang de ses poumons. Malade ? Non ! Impossible ! Il n'a pas la force d'avoir peur, il met cela sur le compte d'une blessure interne et de sa santé en général. Depuis toujours, il crachait du sang, de temps en temps.

Et ses prières sont exaucées ! Lawrence reprend le contrôle de lui-même, à temps peut-être pour que le novice empoigné de sa main puisse vivre encore quelques années. Il revient, il revient près de lui, à ses pieds. Quelle ironie que le serviteur soit si puissant et que le maître soit un morceau de viande, à peine doté de ses capacités motrices. Est-ce qu'il va bien ? A-t-il l'air de bien aller ? Pas vraiment, non. Les yeux bleus parcourent le chemin Lawrence-Émile et Émile-Lawrence. Clignant rapidement, sentant les ténèbres l'entourer, il souffla juste, au prix du dernier effort de la journée.


"Vous... d... deux. Rrr... estez avec... m... oi..."

La tête blanche bascula sur le côté, dans un soupir. Avec ses deux inquisiteurs, un intéressé et un fanatique, il ne risquait rien. Plus vulnérable que jamais, Uriel ne pouvait se permettre de s'entourer de n'importe qui. Inconscient, un bras pendant, l'autre posé sur sa poitrine, il resta dans les bras d'Émile. Aucune chance qu'une cérémonie quelconque puisse être poursuivie. Uriel avait besoin de repos, comme personne n'en avait probablement encore jamais besoin. Sa vie était entre les mains de ses deux combattants.


HRP : Bon... Ca finit à peut près là. Ceux qui veulent peuvent continuer. Emile et Lawrence, il va falloir ramener Uriel chez lui, heureusement, c'est pas loin. Je vous laisse ouvrir le sujet. Au plus rapide donc. ^^
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Émile Paole

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MessageSujet: Re: La longueur du sujet doit être comprise en être 1 et 255 caractères [PV Église]   La longueur du sujet doit être comprise en être 1 et 255 caractères [PV Église] EmptyMar 5 Oct - 22:12

Je détachai mon regard de la sombre silhouette du prêtre seulement lorsque Ashford s'approcha du gamin, je faillis laisser transparaître un rictus narquois sur ma figure blanche, le voir perdre le contrôle de lui-même était drôle. Ashford avait toujours été le genre de fou maîtrisant ses émotions, froid et impassible, la statue de marbre se brisait, la poupée du Régent devenait dépendante de sa véritable nature ; nous étions peu à savoir que mon rival se cachait derrière le fanatisme pour perpétrer ses massacres, nous en avions la preuve à cet instant. Je frémis en resserrant mon étreinte sur le Régent, ce dernier paraissait plus faible que jamais, c'était aussi la première fois — si ma mémoire ne me faisait guère défaut — que je le voyais faible, tout simplement. Un petit être fébrile entre mes bras, plus fort cependant que le gamin aux traits déformés de terreur. Ashford laissait son instinct de meurtrier comprendre ce qui se passait, et durant une seconde, je crus que l'Inquisiteur fut vaincu par lui-même, j'aurais aimé voir cette scène tragique où ce Fils de l'Ombre, la poupée du Haut-Prêtre, étranglerait d'une main ferme le cou blanc de l'enfant. Le murmure faible d'Uriel d'Arken me ramena à lui, mes yeux faisaient désormais sans cesse le chemin entre lui et mon rival, plus pâle que jamais, je faillis m'imaginer qu'il allait mourir contre moi ; sa santé était certes fragile, mais il avait suffisamment de puissance pour rester en vie quelques instants.

D'ailleurs pourquoi le Régent avait-il protesté ? Je ne voyais qu'en ce gamin un exemple de sa puissance, mais en y réfléchissant, je finis par déduire que Uriel d'Arken ne voulait pas la mort d'un de ses serviteurs, ou risquer de perdre une petite partie des éloges qui soufflaient dans l'Église, je fus déçut de la prise de conscience d'Ashford ; s'il avait buté cet enfant, j'aurais pu me mesurer à lui, et le tuer, même métamorphose, il ne restait que cet aîné que je rêvais d'abattre. Mon orgueil ne me permettait pas d'envisager ma propre mort, même si quelques doutes étaient venus à présent, je refusais tout pas vers une éventuelle humanité. Ressentir, aimer, craindre, douter, perdre et pleurer, ce n'étaient pas ce genre de chose qui pourrait m'atteindre, c'était parfaitement humain, parfaitement faible. Ashford revint vers nous, dommage qu'il n'eut pas encore perdu sa raison, je voulais voir son masque se briser, le laisser éclater sa haine à mon égard, le voir me haïr de toutes ses forces, voir cet éclat désireux de me tuer briller dans ses yeux verts, je prendrai plaisir à le vaincre et l'humilier.

Ainsi, ma main resserra davantage sa prise sur l'épaule du Haut-Prêtre, mais conscient de ma force, j'évitais de trop exercer cette pression sur ce corps si fragile et pâle, comme si je craignais de briser cet homme en le serrant trop fort près de moi. Je me baissai lorsque sa voix, lasse de tous les efforts qu'il venait de faire vint nous désigner, je lançai un regard à Ashford, puis je contemplai la main blanche du Régent tomber, il s'était évanoui dans mes bras. Il y eut beaucoup de rumeurs et de surprises, pendant plusieurs secondes, on nous regarda, alors même si j'étais loin d'avoir l'autorité du Régent, je décidai de prendre la situation en main. Me relevant d'abord doucement pour porter l'homme inconscient, je parlai d'une voix forte et rauque :


— Nous en resterons là pour ce soir, en attendant retournez à vos affaires, sans faire de bruit. Je tournai la tête vers Lawrence et lui murmurai : va chercher une voiture, nous allons le ramener chez lui.

Évidemment, je n'étais qu'un subordonné jouant de son pouvoir nouvellement acquis, ce qui n'était pas pour plaire aux autres. Néanmoins, on n'osa pas me contredire, je détenais plus ou moins la vie du Haut-Prêtre entre mes bras, et ma réputation n'était plus à faire. Avec Ashford, nous étions sans doute les deux Inquisiteurs les plus redoutables que renfermait l'Église, Uriel d'Arken prévoyait peut-être nous utiliser pour je ne savais quel projet, il vaut mieux toujours garder les êtres dangereux auprès de soit. Je m'avançai lentement vers la foule, jetant un dernier regard à Ashford, je lui désignai une sortie plus discrète, personne ne devait prendre connaissance de ce qui s'était passé. Je continuai sur ce même ton autoritaire, refusant toutes protestations :

— Et que ceci ne s'ébruite pas, gardez-vous d'en parler à qui que ce soit, sinon vous pouvez être certains que je m'occuperais personnellement de vous faire taire.

Des menaces, toujours des menaces ! Évidemment, si l'un d'entre eux prenait quand même ce risque, je n'agirais pas sans en informer Uriel, une fois qu'il sera rétabli. De plus, il était dangereux pour l'Église que malgré sa puissance, on apprît que le Régent eut ce malaise, il n'aurait pas fallu que cette rumeur atteigne les oreilles d'un certain Lao. J'étais sûr que cet homme pouvait utiliser ça dans l'intérêt de ses idées, d'une quelconque manière, peu importe, je m'en foutais ; il ne fallait pas que le Philosphe l'apprenne, c'était ça le plus important. Fixant chaque personne, je m'assurai qu'aucun n'eut une idée folle, un pauvre idiot aurait pu tenter de profiter de la situation pour se soulever contre l'Église, après tout l'humain possédait beaucoup d'imagination. Je les surveillais méticuleusement, puis je finis par m'éloigner. Je m'empêchai de sourire à Ashford, ce n'était pas le moment d'entamer une nouvelle querelle avec lui, même si j'étais loin d'être contre l'idée de le commander, la situation s'y prêtait certes, j'en profitais pourtant pour l'humilier.
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