La place des manèges… Lieu qui a toujours intéressé Iraïd avec toutes ces machines et leur articulation d’acier qui bougeait en rythme avec la musique que dégageait l’endroit. Bien que le son était métallisé pour les oreilles du joueur de Luth, elle n’en restait pas moins lancinante et presque hypnotisant. Comme tout ses reflets sui bougeait sur les plaques de zing en fonction des mouvements de la chose. Enorme chose qui tournait, tournait sous le regard vert du rouquin. Observateur, il ne cessa de détailler la chose à quelques mètres de lui, cherchant à savoir comment elle fonctionnait et d’où venait cette musique qui en ressortait. Mais tout ce que le philosophe réussi à récolter en fixant ainsi le bestiau de fer tournant sur lui-même, c’est une sensation de tournis, justement. Difficile de comprendre la science quand on avait jamais été initier… Passant une main dans sa longue chevelure pour faire partir cet étrange mal de tête, le philosophe - qui avait plus d’un joueur de luth qu’un philosophe- se leva de son rocher ou il était assit récemment pour faire quelques pas s’enfonçant un peu plus dans le parc.
Dans un tel lieu, Ira n’était pas tellement remarquable. Il se noyait totalement dans la masse malgré son air un peu atypique. C’est vrai, quel homme à Ishtar pottait-il les cheveux aussi long et de la couleur aussi flashant que le roux tout en portant des fripes poussiéreuses de voyageur. Ou vagabonds, tout dépend dans de quel façon on prennait le sens des mots… Ouais, enfaite non, nous sommes a Ishtar. On voit de tout ici.
D’ailleurs un autre manège reprit de l’activité par très loin du chemin où le philosophe était en train de passer. Avec une sorte d‘étage, la machine prit de la hauteur, et se remit à tourner tout en faisant des mouvements montant-descendant, emmenant tous les enfants qui avaient pris place dans les petites cabines loin de la surveillance de leur parent. Dans la mesure ou ils en ont. Dans le parc on pouvait voir toute sorte de gens, de toute les factions, tous venaient voir les manèges d’Adelheid Horn, maitresse des manèges. Oui, c’était le seul endroit ou cet observateur d’Iraïd pouvait s’assoir dans sur une pierre , les cordes de Luzy, son cher instrument, sous les doigts et voir défiler aristocrate, simple citoyen, esclave et autre objet. Ils étaient à peu près tous là, regrouper dans un seul lieu, le parc des manèges. D’ailleurs c’était le lieu de prédilection des enfants des rues quand ils n’étaient pas chasser par des gardes.
Lui aussi jouait, énormément quand on y pense. Certes sa musique était différente de celle qui se dégageait des lieux. Mais c’est une chose assez normale pour un musicien après tout. Quand était t’il de son statue de philosophe ? Oh, bien sur, il savait manière la magie de la Terre, du moins assez pour se défendre. Cependant les temps sont durs et les inquisiteurs pointilleux, hurler sur tous les toits être un mage de la Terre revenait à demander un allé simple en prison, malheureusement. Alors il restait joueur de luth. Et honnêtement, cela convenait très bien au rouquin. Musicien des rues, on ne lui demandait pas grand-chose, sinon d’aller joueur plus loin parfois. Surtout qu’il jouait assez bien pour trouver un jeune comte qui semblait aimé les notes de Luzy. Et qui par la suite avait deviné quelle était cette étrange lueur qui reflétait dans les yeux du rouquin…. Il ne pouvait jamais se défaire de son air malin, pourtant Ira n’y avait rien de dangereux.
Quoi qu’il en soit maintenant le dit était à nouveau en train de regarder ces machines tourner à ne jamais s’en lasser. Il voulait savoir, connaitre le fonctionnement ces choses de métal. Mais ça ne sera pas pour aujourd’hui, ni demain. En attendant, recommençons à observer l’entourage, peut être qu’il y aurai une personne intéressante?