L'Empire Ishtar
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  

Partagez | 
 

 Les souvenirs sont du vent, ils inventent les nuages ( Jesus)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Iraïd Hajkawen
₳ Philosophe ₳

Iraïd Hajkawen

♦ Sexe : Masculin
♦ Influence : 285
♦ Messages : 310
♦ Âge du perso' : 28
♦ Fiche : Laissez libre court à d'autres idées...
♦ Protecteur : La terre que vous avez sous les pieds ...
♦ Date d'inscription : 16/02/2011
♦ Age : 32

Les souvenirs sont du vent, ils inventent les nuages ( Jesus)  Vide
MessageSujet: Les souvenirs sont du vent, ils inventent les nuages ( Jesus)    Les souvenirs sont du vent, ils inventent les nuages ( Jesus)  EmptyVen 22 Avr - 20:01

C’était dans le Parc des Lumières qu’un rouquin aux cheveux très long avait élu domicile pour jouer un peu. Comme à son habitude, il devait passé plusieurs heures à balader ses doigts sur les cordes de Luzy. Enfin le temps qu’il n’embêtait personne. Ce n’est pas vraiment que cela le dérange au fond, il est en grande partie une personne peu apprécié pour ses idées, et ses pouvoirs. Mais il se serait bête de se faire remarquer par la Garde par ce que l’on jouait sur une rue publique… Et que l’on ne respectait pas le calme et la sécurité des passants. Bref, le baratin Iraïd le connaissait, tout autant que les coups.
Alors il s’était posé dans un coin du grand Parc. Assez en retrait par rapport au chemin de gravier qui sinuait entre les arbres où tous promeneurs normaux restaient pour observer le paysage surement, ou se détendre… Bref, vaquer à leur occupation. Lui il s’était simplement assis dans l’herbe, au soleil. C’était un jour de printemps, et il faisait assez beau. Certes quelques nuages passaient de temps en temps, cachant l’astre lumineux, mais cela ne durait pas bien longtemps. Et puis il faisait assez frais. C’était agréable. On pouvait apprécier la chaleur du soleil, sans la sentir nous peser sur les épaules. Iraïd avait l’habitude des temps changeant. Il avait bien connu le temps de chaque province en musicien nomade qu’il était. Mais il est vrai que certain était plus rude que d’autre, comme le froid de Gells -il y est pas resté longtemps , là-bas remarque… Ou la chaleur d’Ayena, ce qui était bien pire pour lui. Le rouquin, malgré sa chevelure de Feu, est plutôt quelqu’un de la neige. Il a dut prendre cela de son père, même s’il ne l’a jamais connu… L’hérédité des gènes montrait dans les yeux d’un vert presque blanc qu’un des deux parents ne venait pas d’Ishtar. Et oui, il était métisse. Ses paternels venaient de deux provinces différentes …Ce qui lui avait apporté des ennuies parfois.
Un brin de vent souffla dans ses cheveux qui avait été tressé négligemment pour l’occasion. Il y avait certes un peu de vent, mais il n’allait pas dans qu’un seul sens.. Et avec la chevelure qu’il a, c’est un coup à se manger ces fibres capillaires une fois sur deux.

Il continua a jouer, inlassablement. Iraïd venait de retrouver Luzy. Le musicien avait dût laisser son instrument au menuisier d’Ishtar pour qu’il la retape un peu et revigore son bois. Le résultat est admirable. Mais, mais il avait dût laisser sa Belle quelques et pour lui, seule elle compte. Elle est maitresse de sa folie, de sa vie même. Être loin d’elle seulement pour quelques jours lui avait bien ébranlé le moral et fichu son cœur en bandoulière. Mais la revoilà de nouveau, et plus belle que jamais. Alors ce n’est pas étrange que dans les rue d’ Ishtar , l’on entend les notes d’un luth guider par le vent. Mais ça n’avait rien de dérangeant -au moins pour les personnes qui ne sont pas acariâtre de la musique. Ce n’était que de son léger, parfois lancinent et s’accordait avec les bruits qui l’entourait…. Presque doux.

( excuse moi, ce rp est bien court .. )
Revenir en haut Aller en bas
Jésus

Jésus

♦ Sexe : Masculin
♦ Influence : 187
♦ Messages : 187
♦ Âge du perso' : 24
♦ Fiche : On n'a jamais rien sans rien...
♦ Date d'inscription : 30/05/2010
♦ Age : 33

Les souvenirs sont du vent, ils inventent les nuages ( Jesus)  Vide
MessageSujet: Re: Les souvenirs sont du vent, ils inventent les nuages ( Jesus)    Les souvenirs sont du vent, ils inventent les nuages ( Jesus)  EmptyJeu 26 Mai - 14:15

Une nouvelle journée....insipide, comme les précédentes. Banale, comme les précédentes. Morne, comme les précédentes. Un homme se laisse porter par la foule. Vide...sans but ? Oui, et non. Le matin avait prit l'apparence d'une répétition quotidienne. Tout juste levé, qu'il préparait l'eau pour son bain. Bain dans lequel il restait jusqu'à ce que l'eau ne soit devenue trop "froide", et qu'il ne faille de nouveau la chauffer. Puis, le visage fermé, la créature avait plus ou moins aidé le propriétaire des lieux à ranger ses pigments de peinture. Et enfin, comme le plus souvent, l'hybride du nom de jésus avait quitté l'atelier de Lodovico pour aller vagabonder au gré des rues.
Jésus savait, au fond de lui, que cette situation ne pouvait durer. Le peintre ne pouvait se permettre de le garder bien longtemps. Heinrich est retourné dans sa province, laissant là son hybride. Pourquoi avait-il fallut que jésus s'attache à ce jouet ? Il le trouvait si amusant, si divertissant. Et puis, il avait étrangement put apprécier ceux qui, peut-être, avait les réponses à ses prises de têtes à l'hybride. Dans tout les cas, l'estomac de la bestiole se noua, alors qu'il pénétrait le fameux parc des lumières. Un parc loin d'être spectaculaire : le jour.
Le soleil était, pour une fois, au rendez-vous. Aussi, le basilic chercha-t-il un lieu où il pourrait s'allonger et "faire bronzette". Une nouvelle journée à ne rien faire. Il est si dur de trouver un maître, lorsqu'on n'en veut pas. Disons que si, là, un noble ou un prêtre venait pour le choper...Jésus serait ravi. Il pourrait peut-être, alors, reprendre ses vieilles habitudes de "trophée", il pourrait reprendre la piste d'un passé étrange, envoûtant, troublant. Mais bon, même si la couleur de ses cheveux fait qu'on se questionne facilement sur sa "nature" au coco...personne ne s'est encore pointé face à lui pour lui demander s'il avait un maître et si non, s'il en voulait un. Et puis, avec sa grande gueule, Jésus aurait-il simplement répondu la vérité ? Probablement pas...

Mais voilà, enfin installé au soleil...son dos sur l'herbe fraiche du parc...le soleil lui dorant la peau avec félicité...une petite brise porta un son étrange à ses oreilles. Un son...une mélodie plus exactement. De fines et délicates notes de musiques, qui lui arrachèrent un sourire mélancolique. Depuis quand n'a-t-il pas touché un instrument de musique ? Depuis quand n'a-t-il pas manipulé les cordes d'un violon ? Fait glisser l'archer sur de fines cordes ?
Se redressant, le lézard se laissa guider par la mélodie. Là, face à lui, un homme et son luth. Des cheveux roux, un regard dans les tons verts. Une certaine douceur dans le maniement de l'instrument. Un bon artiste, doué, à n'en pas douter.
Jésus l'observa joué, et lorsque la mélodie vint à se finir, il applaudit avec délicatesse. Vous savez, ces applaudissements typiques des nobles. ceux qu'on fait à la limite du bout des doigts. Ne détruisons pas plus que ça l'image de noblesse de cette créature voyons. Déjà que ses vêtements, de qualité inférieur, casse un peu son image de marque : n'en rajoutons pas. Sa tenue est celle d'une personne qui côtoie la noblesse, les hautes sphères !
Un sourire fin se passa sur les lèvres de celui qu'on qualifie aujourd'hui "d'esclave". Alors, sa voix grave mais fluide se fit entendre, portée par le vent.


"Délicate mélodie...en êtes-vous le compositeur ? Je crains de ne l'avoir jamais entendu, à ce jour..."

Un hybride porté sur le domaine des arts, cela n'est pas courant. Mais bon, ce n'est pas parce que ses cheveux sont d'un étrange vert qu'on va forcément en conclure sur sa nature : si ? Bon, d'accord, il porte une chemise dont les deux premiers boutons ne sont pas vraiment attachés...laissant voir quelques éclats couleur péridot sur son torse : quelques écailles. Mais bon, un détail, non ?
La question restant, cet inconnu voudra-t-il partager son art avec un inconnu, d'autant plus un esclave ?
Revenir en haut Aller en bas
http://hou-bat93.e-monsite.com
Iraïd Hajkawen
₳ Philosophe ₳

Iraïd Hajkawen

♦ Sexe : Masculin
♦ Influence : 285
♦ Messages : 310
♦ Âge du perso' : 28
♦ Fiche : Laissez libre court à d'autres idées...
♦ Protecteur : La terre que vous avez sous les pieds ...
♦ Date d'inscription : 16/02/2011
♦ Age : 32

Les souvenirs sont du vent, ils inventent les nuages ( Jesus)  Vide
MessageSujet: Re: Les souvenirs sont du vent, ils inventent les nuages ( Jesus)    Les souvenirs sont du vent, ils inventent les nuages ( Jesus)  EmptyDim 29 Mai - 23:20

Sur une dune du parc des lumières, Iraïd ne bougea toujours pas, ou presque. On pouvait voir tout de même, que ses mains se promenaient en rythme avec les notes que produisait l’instrument sur ses genoux, un Luth. Il jouait pour changer … son sourire immortel aux lèvres. En même temps, il n’a jamais été aussi heureux que en jouant. Il est juste partit dans sa musique. Comme si le reste n’existait pas… n’existait plus. Il n’y avait rien d’autre que lui, un homme parmi tant d’autre et son instrument. Iraïd ne se rappela même plus de son passé, même plus de ses pensées révolutionnaires, même plus de son statut de philosophe qui pourrait lui donner la mort s’il l’annonçait aux mauvaises personnes quand il jouait. Alors le rouquin ne se douta même pas que du petit coin tranquille où il s’était assis, le vent avait porté les notes de sa belle aux oreilles d’un promeneur. Et que ce même promeneur aussi vert soit-il dans la végétation était à quelques mètres de lui et semblait l’écouter.

Mais bon ce n’était pas vraiment de sa faute - ou si peu… - il était juste absorbé par son art? si l’on pouvait l’appeler ainsi. L’art de la manipulation de la musique. Plus loin encore que la manipulation du son. Peu de monde pouvait comprendre de quoi il en retournait. À moins d’être soit aussi musicien! Quoi qu’il en soit notre rouquin aux cheveux longs ne pouvait pas jouer inlassablement. Enfin ..; c’est affirmation reste à discuter. Mais doucement et en faisant vibrer une dernière fois sa corde de Mi, il s’arrêta. Cependant ce n’est pas le silence agrémenté de chant d’oiseau ou autre bruit qui pourrait provenir d’un grand parc qui lui répondit en premier mais de léger applaudissements et une voix charmante et posée.

Une voix ? Un, deux, trois, Iraïd on te parle! Reconnexion de neurone, retour à la réalité. Voila… L’homme assit en tailleur au sol remarqua enfin qu’il avait un spectateur en remontant son regard sur lui. Du vert … C’était bien rare, mais pas forcement étrange. Bon nombre de personne avaient les cheveux bleus à Ishtar, lui-même avait les cheveux roux, pour ne pas dire orange. Alors pourquoi pas vert? Cela avait quelque chose d’assez nature. Sauf que ce n’était un pas vert feuillage … plutôt émeraude…. Et cela n’avait pas grand-chose d’une couleur naturelle. Artificielle donc.. Il avait quelqu’un de modifié en face de lui. Objet? Hybride? Esclave? A vrai dire, Iraïd avait plus de considération pour ses personnes qui étaient passées sous les douces mains d’un médecin qu’un humain normal. Ah! Mais l’inconnu lui avait posé une question. Se rappelant de ce que son nouveau vis-à-vis avait dit - car quand t’es musicien, tu as toujours l’habitude d’enregistrer ce que t’entends, même si tu n’écoute pas -puis répondit enfin de son habituelle voix ajustée.

«  Ah, je ne vous aviez pas vu. Merci, mais je ne faisais que balader mes doigts sur mon instrument sans recherche de mélodie précise … »

Aucun mépris, aucune supériorité dans sa voix à l’égard de l’esclave. Comme si elle était neutre ou que le philosophe n’avait pas remarqué que la personne en face de lui était né pour servir (ou presque). Alors qu’en réalité son regard vert neige se baladait déjà à la recherche d’information sur son interlocuteur. Ira remarqua les écailles: Hybride. Mais cela n’importa que peu le rouquin. Ce que ce dernier chercha le plus à savoir c’était ce que pouvait se cacher dans l’ombre du jeune. Peut-être l’Eglise ? Quoique en y réfléchissant hybride et philosophe sont à peu près au même rang niveau hérétique. Mais bon, paranoïa quand tu nous tiens, on est jamais sur de rien.
Quoi qu’il en soit, Iraïd garda son sourire tranquille, et sa position en tailleur prés du sol. Une meilleure éducation lui aurait surement appris à se lever face à quelqu’un avec un si bon maintien sauf que extériorité et tranquillité on toujours été les maitres-mots du musicien. Quel différence entre un noble et un esclave ? Ils respirent et foulent la terre tous les deux ….
Revenir en haut Aller en bas
Jésus

Jésus

♦ Sexe : Masculin
♦ Influence : 187
♦ Messages : 187
♦ Âge du perso' : 24
♦ Fiche : On n'a jamais rien sans rien...
♦ Date d'inscription : 30/05/2010
♦ Age : 33

Les souvenirs sont du vent, ils inventent les nuages ( Jesus)  Vide
MessageSujet: Re: Les souvenirs sont du vent, ils inventent les nuages ( Jesus)    Les souvenirs sont du vent, ils inventent les nuages ( Jesus)  EmptyDim 19 Juin - 17:31

Étrangement, il sembla falloir un temps à l’autre pour comprendre quelqu’un s’adressait à lui. En remarquant ce détail, Jésus ne put s’empêcher de laisser fleurir un sourire fin et amusé sur ses lèvres. Cela lui arrivait aussi, après avoir joué du violon. Mais bon, il n’avait pas touché un archer, ni même les cordes d’un violon, depuis bientôt 2 ans. A n’en pas douter, sa dextérité ne serait pas la même qu’à l’époque où chaque jour, il se devait d’en jouer pour préserver son image de « Trophée ».
Dans tous les cas, les mots vinrent lorsque l’homme sembla enfin « reconnecté ». Une voix mélodieuse, comme ajusté par soucis d’harmonie musicale.
Mais, plus que cette voix charmante…ce furent les mots prononcés qui laissèrent notre homme pantois. Non…C’était…c’était une parfaite improvisation ? De la musique à l’oreille sans véritables recherches ? Mais…Mais…La Mélodie avait été si pure, si touchante, si vibrante de naturelle : comment faisait-il ?

Les yeux écarquillés, Jésus ne put s’empêcher de mettre sa main devant sa bouché béate après avoir entendu, et analysé, les propos de son vis-à-vis.
Son regard vint alors à s’éclaircir, et oubliant alors son habituelle et sempiternelle attitude nobliarde, tel un enfant, il vint à se glisser –genoux au sol- devant cet homme.
Ses yeux étincelaient, et on pouvait désormais voir son éternel pendentif en lapis-lazuli, celui-là même qui le laissait croire à l’existence d’un passé antérieur à ses 12 ans. Tout sourire, comme si on lui annonçait une délivrance, une liberté ardemment recherchée, il s’exprima :


« C’est réellement naturel ? Je veux dire…comment faîtes-vous pour trouver pareille mélodie sans réellement la chercher ? L’harmonie entre votre instrument, son Son, et l’ambiance du Parc était pourtant absolu il y un instant. »

Une voix pressée, et qui en cet instant suintait la joie, l’incompréhension et aussi : le respect. Pour cet hybride aimant prendre de haut les gens, souvent arrogant et insolent…l’entendre être aussi respectueux, sans la moindre hypocrisie, aurait choqué son ancien Maître…et tous ceux qu’il avait sciemment entraînés dans la Mort par lassitude due à leur complète inutilité dans ses recherches d’identité.

« Je…Il fut un temps où je jouais du violon. Jamais je n’ai put obtenir douce mélodie en ne me fiant qu’à mes oreilles, et en laissant mon archer vagabondait sur les cordes…Comprenez donc mon émerveillement. Votre sensibilité à la musique doit-être de l’ordre du Génie : non ? »

Un peu de gêne, alors qu’il avouait être incapable de pareille « prodige ». Cependant, on peut surtout retenir le fait que l’absence de musique dans son quotidien lui pesait. D’une certaine façon, ce que cette silhouette flou lui avait enseigné, il y tenait. Il n’était pas né Hybride, il en avait la certitude…et lorsque cette pensée frôla son esprit, son regard vint à s’assombrir l’espace d’un instant : s’attristant.
Secouant sa tête, de façon à extraire ces sombres pensés, le reptile vint à se concentrer –de nouveau– sur le musicien. Là, timidement, une rougeur naissant sur ses joues pâles…il demanda :


« Vous…est-il possible de vous entendre jouer de nouveau, Messire ? »

On aurait vraiment put croire à un enfant, cherchant à obtenir un peu plus de son cadeau, mais avec gêne. Ainsi à genou face au musicien, le regardant droit dans les yeux, jésus pouvait de nouveau prétendre à l’innocence…pour le moment tout du moins. Il voulait s’enivrer de cette mélodie : à n’en pas douter.
Revenir en haut Aller en bas
http://hou-bat93.e-monsite.com
Iraïd Hajkawen
₳ Philosophe ₳

Iraïd Hajkawen

♦ Sexe : Masculin
♦ Influence : 285
♦ Messages : 310
♦ Âge du perso' : 28
♦ Fiche : Laissez libre court à d'autres idées...
♦ Protecteur : La terre que vous avez sous les pieds ...
♦ Date d'inscription : 16/02/2011
♦ Age : 32

Les souvenirs sont du vent, ils inventent les nuages ( Jesus)  Vide
MessageSujet: Re: Les souvenirs sont du vent, ils inventent les nuages ( Jesus)    Les souvenirs sont du vent, ils inventent les nuages ( Jesus)  EmptyMar 21 Juin - 12:29

Avait-il dit quelques choses du mal ? Le rouquin haussa les sourcils, surprit par la réaction que l’hybride face à lui, ou plutôt ce qu‘il avait dit. . Iraïd repassa ses quelques mots dans sa tête, cherchant ou était l’embrouille. Il n’en voyait pas… alors ce dernier reporta son attention sur le jeune homme. Oui oui, la normalité voudrait que l’on nomme pas ce personnage un homme, même s’il semblait être du sexe masculin mais une chose, un animal ou un beau spécimen mâle à la limite pour des acheteurs ou autres clients aristocratiques qui raffolaient de ce genre d’attraction. Mais pour le musicien, son interlocuteur avait deux bras, deux jambes, une tête et apparemment doté de sentiment - vu sa façon de réagir- et bien que quelques écailles de reptile surement luisait sous ses vêtements - rien n’échappe au regard d’un observateur , le philosophe le considérait bien comme un homme, du moins pour l’instant puisqu’il ne faisait que d’échanger quelques paroles.

Ira regarde curieux les réactions du personnage en face de lui. Cela le surprit un peu de voir quelqu’un d’aussi particulier avoir une telle réaction. En effet, le jeune s’approcha et se mit à genoux face à lui, l’oreille ouverte à tout nouveau son. Il avait même une expression enfantine en contradiction complète à son physique qui, plus que beau semblait émettre une certaine arrogance et mondanité. Mais ce que le lézard annonça par la suite, étonna encore plus le rouquin aux cheveux longs. Ces quelques notes étaient t’il si belle ? Il n’y croyait qu’a moitié, pensant que la personne en face de lui n’avait jamais entendu réellement de musique autre que celle de divertissement que l’on entendait dans des soirées ou la cacophonie des rues. Peut-être n’avait t’il jamais entendu le son d’un luth aussi? Il faut dire que ce n’est pas un instrument originaire d’Ishtar. D’ailleurs le rouquin se demanda s’il y avait un instrument propre à La Grande Province.
Mais ce sourire, cette expression, cela rendit heureux de savoir que les notes de Luzy n’avait pas perdu sa beauté et que même ici, quelqu’un était capable de reconnaitre cela, que sa Belle était magique. C’était si rare … la plupart du temps, le peuple ne s’arrêtait qu’à la beauté des choses, passant complètement outre celle du son. Pourtant les tonalités ont un nombre incalculable de propriété … sur le cerveau
humain. Ou n’importe lequel d’ailleurs, ce n’était pas un hydride qui a été interpellé par ces notes ?
Ah? Il avait face à lui un joueur de violon? Le violon était l’instrument le plus répandu, du moins bien plus que le Luth. Voila que ce dernier au éclat vert, le prenait pour un génie. Lui, pauvre philosophe habiller de fripe de voyageur.. Un génie. S’il en avait été un, il serai surement en train de jouer au palais des Arts ou quelques choses comme ça, non? Enfin ceci fit légèrement rire le rouquin, nullement vexé - ni même honoré d’ailleurs- d’être pris pour quelques choses dont il ne se considérait pas.
Alors toujours aussi paisible pour ne pas casser le calme du parc, il annonça avec son eternel sourire aux lèvres.

«  - Je suis musicien depuis assez longtemps et puis c’est-ce qui me fait vivre , alors c’est peut-être pour cela que j’arrive assez bien analyser les situations et les retranscrire en musique si facilement, je n’ai pas grand-chose d’un génie … Mais je vous remercie de ses compliments. Cela me touche de voir que quelqu’un semble troubler par les notes de mon Luth »

Oui, cela faisait bien longtemps que quelqu’un n’avait pas tendu l’oreille et écouter un peu plus loin que les pauvres voix environnantes… un enfant, Iraïd avait vraiment l’impression de voir un enfant en face de lui. Sauf que se caractère enfantin était enfermé dans un corps d’adulte incroyablement séduisant. Le musicien perçu le moment ou l’hydride avait arrêter de sourire mais il ne dit rien, laissant le jeune homme parler à nouveau. Ce dernier lui demanda si Iraïd pouvait jouer à nouveau. Bien sur, c’est une chose que l’on ne lui demande jamais deux fois. Il adore jouer, et passe son temps à ne faire que cela - ou presque. Alors face à quelqu’un qui aime la musique… La réponse est vite fait. Ses doigts alla déjà se poser sur les cordes de son Luth pour les faire vibrer. Une autre ballade pour aller avec la brise, associant avec les autres bruits du parc. Comme il y a quelques minutes, le rouquin repris cet air de musique si tranquille que l’on se demandait si l’on était à Ishtar même.

«  bien sur .. Cependant, vous n’avez pas besoin de m’appeler Messire, je ne suis qu’un simple joueur de Luth .. »

Ce n’était pas pour s’abaisser qu’il avait dit cela, mais un tel titre, qui revient au noble ou au bourgeois normalement le gênait. Lui aussi utilisait ‘messire’ pour désigner un aristocrate qu’il croisait en soirée et dont il ne connaissait pas le nom. Alors l’entendre pour le nommé… C’ était comme s’il ressemblait à ses crapules de nobliaux.
Revenir en haut Aller en bas
Jésus

Jésus

♦ Sexe : Masculin
♦ Influence : 187
♦ Messages : 187
♦ Âge du perso' : 24
♦ Fiche : On n'a jamais rien sans rien...
♦ Date d'inscription : 30/05/2010
♦ Age : 33

Les souvenirs sont du vent, ils inventent les nuages ( Jesus)  Vide
MessageSujet: Re: Les souvenirs sont du vent, ils inventent les nuages ( Jesus)    Les souvenirs sont du vent, ils inventent les nuages ( Jesus)  EmptyVen 8 Juil - 19:55

Jésus était aux anges, à n’en plus douter. Une certaine douceur, presque candeur, s’était emparé de lui et il fut ravi d’entendre l’avis de cet artiste quant à sa propre personne. Le reptile vint à répondre d’un simple hochement de tête, à la réplique du rouquin. Avec un sourire en coin, notre cher ami rétorqua immédiatement :

« Seul un inculque resterait de marbre…Comme quoi, temps et talents sont recette de la beauté acoustique. »

Simple joueur de Luth ? Cette réplique fit naître de grands yeux à la bébétte verte. Secouant la tête, il répliqua donc à son habitude :

« Si vous ne méritez pas le titre de Messire, alors nul ne le mérite. Aussi, permettez que je continue de vous nommer ainsi. De plus, c’est mon unique façon d’exprimer mon respect à votre encontre. Rares sont les humains que j’ai respecté par ce qualificatif… »

La fin avait été comme murmuré. Un regard lapis-lazulli soudainement plus voilé. Rancœur ? Colère ? Tristesse ? D’étranges émotions se noyant derrière ce voile qu’on accueille si chaleureusement dans ce genre de cas. Un voile qui atténue les émotions que les mots et circonstances éveillent.
Mais, étrangement, ce voile fut assez fugace. La mélodie alors entamée vint à s’immiscer aux oreilles de notre bestiole.
Ses muscles, qui s’étaient crispés sans qu’il ne s’en rende compte, vinrent à légèrement se décrisper. Pour le coup, notre ami se laissait aller aux rêves. Quelques flashs naissaient dans son esprit, ces flashs flous qui affluaient depuis son réveil en tant qu’hybride.
Mais voilà, un bruit étranger vint souiller la mélodie qui, aux oreilles de Jésus, était optimale. Grinçant des dents, fronçant des sourcils, notre ami rouvrit les yeux et se retourna. Un homme, corpulent, se tenait derrière lui et les toisaient : le rouquin et lui. Il était accompagné de deux autres personnes…et au vu des vêtements, voilà pas de la bourgeoisie qui « péte pas plus haut que son cul » !


« Quelle laideur ! Cette musi…non, ce bruit plutôt, manque de raffinement ! Et regardez ce pouilleux ! Ses cheveux sont d’un laid !
- En effet…Et leurs vêtements, vous avez vu leurs tenus ? »


Se relevant, l’hybride était en colère. Non mais pour qui ces crétins du Dimanche se prenaient-ils ? Jésus en avait vu des gros cons, des porcs mal léchés, des connards à zigouiller…mais ceux-là, ceux-là, ils remportaient la palme d’or !
Face à eux, les toisant, le reptile leur rétorqua :


« Mais que vois-je ? Ne serait-ce pas des erreurs de l’Ombre ? Des inculques sans la moindre goutte de « Sang Bleu » qui osent critiquer le bon goût et la musique ?
- Comment oses-tu sale petit…
- Sale quoi ? Je suis au service de la famille Von Markus, famille dirigeante du Nördlichesländer. Sous la tutelle du Maître Heinrich Von Markus lui-même. Et vous, qu’êtes-vous donc ? »


Les mecs semblèrent se décomposer. Bon, il serait de mauvais augures de leur signaler que, à l’heure actuelle, Jésus est un hybride et que Heinrich a quitté la province d’Ishtar en conseillant à notre lézard vert de se trouver un autre maître, à la « hauteur » de ses espérances.
A n’en pas douter, ces hommes n’ont pas remarqué les écailles sur le torse de notre cher bluffeur. Ils n’ont noté que le ton impérieux, la tournure noble, et la façon de se tenir d’une personne habituée à la cour.
Le plus gros du lot sembla devenir plus rouge, mais jésus termina :


« Je vous prierai de vous excuser auprès de cet homme, et de son art Messieurs. Sa musique est bien au-delà que ce que vous, simples roturiers, pourraient jamais comprendre. »

On les achève là ? Mais non…
Dans tous les cas, ils partirent après s’être excusé. Et lorsqu’ils furent loin de lui, jésus soupira et se laissa tomber au sol. Un soupir plus tard, il lâcha :


« Ils sont aussi chiant que cons ceux-là…Aucun n’a pensé à remettre mes propos en question ! J’aurais jamais cru que le nom de mon ancien maître me serait utile… »

Un petit rire nerveux accompagna cette parole, avant que le lézard ne se laisse à s’étendre à même l’herbe fraiche, visage face au ciel.

« Ils avaient tort…Votre musique est belle. Je suis certain que vous n’auriez pas de mal à vous trouver un mécène chez les Aristocrates. Enfin, personnellement, je peux comprendre qu’il n’est pas forcément plaisant d’entrer dans leur monde… »

S’étirant, le reptile ferma les yeux se laissant bercer par la lumière. Alors, d’une voix calme et posé, plus naturellement en tout cas que celle utilisée avec les crétins :

« Dites, vous en pensez quoi, vous, de notre système ? Je veux dire…Il est rare pour moi de converser avec un humain sans ce que ce-dernier ne tente d’agir en être supérieur, je suis donc plutôt curieux quant à votre mode de penser. »
Revenir en haut Aller en bas
http://hou-bat93.e-monsite.com
Iraïd Hajkawen
₳ Philosophe ₳

Iraïd Hajkawen

♦ Sexe : Masculin
♦ Influence : 285
♦ Messages : 310
♦ Âge du perso' : 28
♦ Fiche : Laissez libre court à d'autres idées...
♦ Protecteur : La terre que vous avez sous les pieds ...
♦ Date d'inscription : 16/02/2011
♦ Age : 32

Les souvenirs sont du vent, ils inventent les nuages ( Jesus)  Vide
MessageSujet: Re: Les souvenirs sont du vent, ils inventent les nuages ( Jesus)    Les souvenirs sont du vent, ils inventent les nuages ( Jesus)  EmptySam 9 Juil - 23:27

Iraïd baladait toujours ses doigts sur son instrument. Pourquoi cela allait le laisser ? C’est sa seule raison de survie. Luzy, le nom de son luth, ne lui sert pas seulement à payer son couché et son pain. Non, la relation que le rouquin a avec son instrument est plus excentrique et profonde. Elle est sa vie et son maintient pour ne pas sombrer dans la folie. Enfin pour comprendre ceci, il faut remonter un peu dans son passé, assez commun a celui de la bestiole au fond. Le philosophe à passé son enfance en prison, avant d’atterrir chez un médecin pour des expériences plus au moins affreuse. Et c’est son luth, la seule chose auquel il a pu se raccrocher et qui lui a permis de laisser tout cela derrière, avancer et devenir philosophe Bien qu’on le vois plus souvent en simple joueur de Luth, que beau parleur. Enfin c’était pour la première fois, depuis son arrivé d’Ishtar, que Iraïd rencontrait quelqu’un de sensible à la musique, et pourtant ce n’est pas comme s’il jouait plus de trois heures par jour. Le roux soupira, les habitants sont de plus un plus fermé a l’art. toute le genre d’art, pensant que cela ne doit concerner que la noblesse. Et lui, pauvre musicien comment faisait t’il ? Il était obliger d’aller voir tout ces duc, comte et Baron pour se faire entendre. Mais le rouquin était né dans la rue, il voulait y rester.. Mais il était aussi philosophe, et ces manipulateurs de Terre, se doit de trouver un protecteur parmi l’aristocratie au risque de se faire chasser par l’Eglise.

L’homme à la chevelure rousse sourit à la remarque de l’hydride, ce dernier voulait toujours avoir le dernier mots, c’est assez amusant. Mais tout de même, Messire… cela le mettait assez mal à l’aise, il n’aimait pas ce titre pour sa propre personne. Tant pis, plus tard, il lui durait peut être son nom pour qu’il arrête de l’appeler ainsi, et le rouquin lui demanderai aussi le sien pour mettre quelque chose sur cette tête verte, autre que l’hydride ou l’esclave. Tiens, un regard assez hargneux passa dans les yeux du jeune, et Ira eut un peu de mal à entendre ce qu’il avait dit. Parlait(il des humains ? Ne les appréciait t’il pas? C’est assez compréhensible après tout, le rouquin non plus ne les portait pas dans son cœur.

Ce dernier ne remarqua pas tout de suite les trouble-fêtes, enfaite, c’est quand une voix désagréable le coupa dans ses notes, qu’il tourna la tête vers les trois autres hommes. Bof, le philosophe s’en fichait ouvertement, il ne connaissait pas ceux là. Mais le jeune hommes n’avait pas l’air d’être de cet avis. Iraïd avança sa main vers lui pour tenter de l’arrêter mais que dalle. La bestiole était déjà parti au quart de tour et envoya les autres dans les roses, qui s’en alla sans demander leur reste après c’être excuser. Iraïd en était autant surprit! Puis sourit amusé que le jeune homme qui venait tout juste de le rencontrer, prenne sa défense. Ce dernier s’affala à nouveau vers le sol, qui contrastait tout à fait avec la tenue que venait de prendre l’hydride. Celui- si reprit la parole, alors comme cela il avait bien un maitre ? Son ancien maitre? Le rouquin ne compris pas très bien, alors répéta.

« - votre ancien maitre ? »

Le vouvoiement et le maitre n’allait pas ensemble mais bon, le musicien se ficha un peu de ce genre de chose alors se remit à jouer, partant plus dans les graves cette fois. On lui parla de mécène ? Le rouquin en avait déjà un. Un jeune comte avait de bonne volonté. Il ne s’en plaignait pas. Ce qui n’avait pas l’air d’être le cas de l’esclave qui avait du en voir des vertes et des pas murs avec l’aristocratie. Et vu son corps et son statue, ce n’était pas étonnait. Les nobles aiment s’approprier de belles choses…
Enfin, voila qu’on lui demande son avis. Iraïd fut un peu étonné mais compris bien vite pourquoi cette question avec la fin de la phrase. Alors ce dernier souria doucement et pencha la tête vers son instrument sur un de ses genoux, ce qui tomber quelques mèches devant ses yeux verts.

« - Je pense … qu’il doit changer. il y a beaucoup de faute commise par les dirigeants - en oubliant l’Empereur qui ne fait pas grand-chose, lui- et qui retire la liberté à son peuple et le maltraite. Mais en regardant bien, l’humain se détruit de lui-même, c‘est dans sa nature. Alors c’est normal que le système fait de même et tue le plus faible. Pense-tu que l’Homme mérite d’être sauver ? »

Iraïd était passé au tutoiement. Pas parce qu’il se sentait supérieur à l’esclave, mais justement, parce qu’il parlait avec lui, d’égal à égal. Cette façon de faire sera surement critiqué, mais tant pis. Sa présence même, est critiqué par l’ Eglise, alors qu’Est-ce que cela changera. Il pouvait bien être égal, alors il lui relança une question. C’Est-ce que pensait la bestiole de l’humain qu’elle n’a pas l’air de porter dans son cœur.
Revenir en haut Aller en bas
Jésus

Jésus

♦ Sexe : Masculin
♦ Influence : 187
♦ Messages : 187
♦ Âge du perso' : 24
♦ Fiche : On n'a jamais rien sans rien...
♦ Date d'inscription : 30/05/2010
♦ Age : 33

Les souvenirs sont du vent, ils inventent les nuages ( Jesus)  Vide
MessageSujet: Re: Les souvenirs sont du vent, ils inventent les nuages ( Jesus)    Les souvenirs sont du vent, ils inventent les nuages ( Jesus)  EmptyLun 18 Juil - 14:27

L’expression « d’ancien maître » semblait décontenancer le musicien, mais c’est seulement un petit sourire en coin, légèrement triste, qui répondit à cette question. Mine de rien, Jésus se plaisait à vivre comme il l’entendait, à faire tourner en bourrique le pauvre petit peintre, et enfin…à se prélasser en compagnie de nobliards désirant poser pour leur portrait. Dans ces occasions, l’hybride avait toujours eu la sensation de ne pas être inférieur à ces humains, mais leur égal voir même : leur être supérieur. La plupart restant curieux, voir admiratif, devant sa physiologie ou encore : sa vitesse. Et puis, curiosité oblige, monsieur reste un minimum éduqué et apprécie la bibliothèque pour un brin de lecture.

« Officiellement, je suis sous l’autorité du peintre Lodovico…officieusement, je suis à la recherche d’un homme –ou d’une femme– que je servirai : probablement plus dans mes intérêts que dans les siens. » répondit-il tout de même, le regard désormais un peu pétillant.

On pouvait lire de la malice dans ces yeux d’un bleu clair et brillant. Cet hybride ne se sent pas « esclave » de sa situation, mais bien « maître ».
Depuis le temps, Jess’ a bien comprit qu’un esclave, s’il sait ruser et caresser le maître dans le sens du poil, peut parfois en obtenir plus ou en savoir plus que l’ami cher de son propriétaire. Pour preuve, on ne l’a jamais soupçonné d’avoir tué ses précédents maîtres. Aux yeux de tous, un esclave est forcément obéissant et soucieux de son maître. Un esclave a-t-il une volonté propre ? Un esclave a-t-il des désirs égoïstes ? Pour ceux qui en achètent, penser à ces questions est impossible, car pour eux, ils vont juste acheter un animal de compagnie, une présence voir un simple « meuble » ou encore : un outil.

Alors qu’il pensait à cela, son regard se fit brièvement plus sombre…et un léger rictus aux souvenirs des morts –parfois loufoques– de ses propriétaires inutiles passa le bout de ses lèvres. Effrayant ?
Disons que l’interlocuteur devait désormais comprendre que l’home en face de lui, ou plutôt la créature, était loin d’un enfant de chœurs. Très loin d’un simple esclave musicien amusant sa galerie. Mais bien quelqu’un de tordu, et peut-être même d’un brin malsain si on ne lui inspire nul intérêt et si on ne le force pas au respect.

Dans tout les cas, les mots du rouquin résonnèrent dans l’esprit sinueux de Jésus. Basilic qui prit la peine de correctement se redresser, et de prendre une expression faciale neutre. Seuls ses yeux étaient encore source d’émotion.
On pouvait voir que Jésus réfléchissait aux sens de ces quelques mots. Il cherchait les siens, en réponse, à cette étrange question d’ailleurs :


« En toute franchise, je pense que l’Humain s’est perdu en quête d’un pouvoir qui le surpasse. Je pense que l’Homme joue à surpasser ce qu’il vénère. La preuve : nous, hybrides et outils…que sommes-nous réellement ? »

De l’amertume dans le ton de sa voix, Jésus vint à poursuivre, l’expression toujours aussi neutre et le dos droit, bien qu’il soit désormais assis en tailleur face au rouquin.

« J’ignore tout de moi, avant ma première vente à l’âge d’approximativement 12 ans. Ai-je été créé ? Si oui, pourquoi m’était-il déjà possible de jouer du violon dés mes 12 ans ? Comment ai-je apprit à en jouer ? »

Marquant une légère pause, il poursuivit :

« La science a créé les hybrides et les outils pour abolir l’esclavage des humains…mais, l’Empereur et les Scientifiques sous sa coupe ne se prennent-ils pas pour ce qu’ils ne sont pas ? Un Humain ne devrait pas avoir droit de « Vie ou de Mort » sur un autre humain…et encore moins le droit de créer des chimères à l’apparence si proche de l’Homme. »

Bien que parlant à voix assez basse, le ton de sa voix exprimait une certaine rancœur, une certaine rage et une certaine colère. Au fur et à mesure de ses paroles, des flashs de ces silhouettes et étranges « souvenirs » passaient en boucle dans son esprit. Ses sourcils se froncèrent, et il termina :

« L’Humain joue à un jeu dangereux…un jeu où les règles ne semblent pas encore correctement définit. Vivre ou Mourir, seul le temps répondra à cette question. Moi, je n’attends rien de l’Homme, si ce n’est qu’ils m’apprennent la vérité sur ce que je suis. Après ça, il peut bien mourir, je n’en ai cure. »

Un avis tranché ? Oui et non. Pour Jésus, un humain qui ne saurait rien, et ne saurait pas en mesure d’apprendre quelque chose de satisfaisant pour sa personne est un humain inutile, qui peut –et mérite même– de mourir. Un humain qui peut lui être utile mérite un sursis…et seule la valeur des informations ainsi obtenues donnera naissance à un respect pour cet homo sapiens…un respect qui le rendrait « valable » aux yeux du reptile.
De l’égoïsme ? De l’égocentrisme ? Peut-être, oui. Jésus pense en priorité à lui, avant de penser à ce monde et à cette société. Savoir qui Il est son unique but après tout.

Revenir en haut Aller en bas
http://hou-bat93.e-monsite.com
Iraïd Hajkawen
₳ Philosophe ₳

Iraïd Hajkawen

♦ Sexe : Masculin
♦ Influence : 285
♦ Messages : 310
♦ Âge du perso' : 28
♦ Fiche : Laissez libre court à d'autres idées...
♦ Protecteur : La terre que vous avez sous les pieds ...
♦ Date d'inscription : 16/02/2011
♦ Age : 32

Les souvenirs sont du vent, ils inventent les nuages ( Jesus)  Vide
MessageSujet: Re: Les souvenirs sont du vent, ils inventent les nuages ( Jesus)    Les souvenirs sont du vent, ils inventent les nuages ( Jesus)  EmptyMar 19 Juil - 16:06

Iraïd avait répondu avec une certaine retenu tout de même, ne sachant pas qui se cachait derrière ces écailles. Un esclave certes, mais un esclave de qui ? Cet hydride pourrait très bien appartenir a un inquisiteur ou appartenir à la Garde Impérial. Personne ne se doutait et pourrait délier sa langue face à lui… ça serait un moment plus sournois et plus facile pour attraper tout hérétique. Surtout qu’Iraïd avait une belle tête de philosophe… Il suffit de baisser sa garde qu’une seule fois pour se faire tuer… enfin, le jeune vert n’avait pas l’air d’être ce genre d’esclave, surtout d’après ces dires. Un peintre, hein ? Un autre artistique. L’hydride avait l’air d’avoir passer une vie qui lui plaisait avec cet homme à voir son petit sourire triste. Le roux se demanda ce qu’il a pu arriver a son maitre … mais une autre chose tilta à l’oreille du musicien - qui accompagna toujours les paroles de sa musique- il recherchait un nouveau maitre? Le philosophe trouva ceci intéressant, un esclave qui choisit son maitre et pas le contraire. Il lui poserait la question après tiens! Cet hydride à l’air d’avoir un esprit aiguisé, plus que certain noble dont il avait aussi les manières. Surtout que lui avait apparemment des intérêts…. C’est à voir aussi. Iraïd eut un sourire, pas le sourire habituellement doux et calme, un sourire plaisant. Si tout les esclaves pouvait avec un aussi fort caractère que celui-ci, une rébellion aurait plus de chance. Surtout que ces braves bestioles avait plus de force que certain humain réunis. Enfin on n’ai pas la pour parler de révolution… quoique. La discussion n’est pas parti dans ce sens?

D’ailleurs le jeune répondit à sa question ambigu. Et l’observateur qu’était Iraïd ne manqua pas toute ses réactions. Sa façon de se tenir droit, comme s’il était fier et son visage de marbre…. Et son regard rempli d’émotion. Oui, même si le philosophe ne le montrait pas tellement, le jeune homme plaisait bien au rouquin. Son caractère était fort, malgré son statue… les Hommes cherchaient le pouvoir, c’était vraie, il en asservit même d’autre pour se sentir encore plus puissant, et le lézard l’avait remarquer et surement endurer. Iraïd aussi … plus d’une fois. Le philosophe regarda son instrument un moment, puis les notes se font moindre, avant d’arrêter de jouer complètement. Il écoutait avec attention ce que son interlocuteur disait. Enfaite, c’était vraiment intéressant car lu non plus n’avait jamais eut l’occasion de parler avec un esclave. La plupart du temps, quand le philosophe essayait de parler avec eux, il le fuyait… mais la non, le vert lui annonça même plus de chose que Iraïd lui avait demander. Il lui parlait, se confiait presque alors Ira ne l’arrêta pas.
Il ne savait pas d’où il venait ? Autre que dans le laboratoire d’un médecin? Ce qu’il disait sur eux avait une part de vérité … mais L’hydride ne se doutait pas qu’il avait été humain autre fois? Si apparemment.
Cette chose, le rouquin voulait le certifier car c’était quand il avait environ 15 ans et après un long séjour en prison qu’on l’envoya en laboratoire pour devenir une chose, un esclave, un objet ou simplement servir d’expérience. Le roux ne savait pas et honnêtement, il n’y retournera pas pour demander. Et la seule raison de sa survie a tout cela, c’est qu’il était moins mort que l’on pensait, ce qui lui à permis de s’enfuir. D’ailleurs même 12 ans après, ou pouvait discerner des traces de scalpels sur son flanc qui commençait par s’effacer avec le temps.
Enfin après tout ceci, il répondit a la question. Pour lui, il se fichait de l’humain. Bah, il aurai pu répondre pire que cela, comme s’il voulait que tous les Hommes meurent dans d’atroces souffrances. Mais non. Enfin après le roux ne savait pas ce que pensait réellement la bestiole… ni de lui non plus d’ailleurs, c’était un être humain aussi après tout. Mérite-il de mourir lui ?
Le philosophe laissa un petit blanc dans l’air.. Réfléchissant à ce qu’il pourrait répondre. Ce dernier ne pouvait pas balancer de but en blanc que le jeune homme au cheveux vert avait certainement appartenu a la race humaine avant ces 12 ans et qu’il avait surement un père et une mère quand tout ces êtres humains ou quelqu’un qui lui à enseigner le violon.

«  - Je comprend un peu ce que tu dis, j’observe les Hommes depuis assez longtemps pour me faire une petite idée la dessus… Je pense que tout ceci, c’est simplement dans la nature humaine. Il veut du pouvoir, il veut de la puissance, il veut être maitre. Voila le but des esclaves … Avec un esclave, il savait qu’il au moins la main sur quelqu’un et il peut lui faire n’importe quoi, parce justement, il n’est pas humain. »

Le philosophe regarda les nuages un moment, ceux qui leur vie de l’ombre de temps en temps, puis qui fini disparaitre pousser par le vent. Puis il redescendit son regard vert-blanc dans celui du jeune homme.

« - Mais… Je pense que les choses peuvent comme même évoluer en bien , surtout si on s’en donne les moyens. Je ne connais pas les intérêts d’on tu parle et cela ne me regarde pas tellement, au fond. Ça ne te dirait pas de savoir la raison de pourquoi tu a été enchainer et ce qu’il se passait avant ton hybridation ? Je doute que tu arrivera beaucoup a creuser avec les barrières que l’Empire met… »

Oups, il avait clairement laissé penser qu’il savait des choses sur l’hybridation, et ce qu’il en retournait quand tu arrivais dans un labo. Enfin tant pis, si la bestiole voulait savoir, elle pouvait lui demander, il répondrait….
Revenir en haut Aller en bas
Jésus

Jésus

♦ Sexe : Masculin
♦ Influence : 187
♦ Messages : 187
♦ Âge du perso' : 24
♦ Fiche : On n'a jamais rien sans rien...
♦ Date d'inscription : 30/05/2010
♦ Age : 33

Les souvenirs sont du vent, ils inventent les nuages ( Jesus)  Vide
MessageSujet: Re: Les souvenirs sont du vent, ils inventent les nuages ( Jesus)    Les souvenirs sont du vent, ils inventent les nuages ( Jesus)  EmptyMar 19 Juil - 20:53

Étrange comme le silence peut, parfois, reprendre ses droits dans un lieu pourtant fréquenté. Ces deux hommes se tenaient l’un en face de l’autre, discutant de sujets assez tendancieux, dangereux, proche parfois même de la révolte et de l’appel à la rébellion. Le sérieux de leur visage, du ton de leur voix, et du maintien dont ils faisaient preuve devait avoir de quoi surprendre…mais l’Humain ne porte que peu d’attention à ses pairs, et nuls ne semblaient les écouter, les espionner. Les idées étaient échangés, une conversation avisée entre deux êtres civilisés et pensant plus par eux-mêmes qu’autre chose. Ni le reptile, ni le rouquin ne semblaient appartenir à la race des « Moutons de l’Empire », ni même à ceux de l’Eglise pourtant si bien dressés.
Mais ce silence ne dura guère, la conversation reprenant sa place. Cette fois-ci, c’est le reptile qui écouta religieusement son autre. Expression de marbre, un regard toujours aussi vif et évocateur. Son défaut dans le domaine de la comédie il faut croire. Comme quoi, nul n’est parfait.
La nature humaine est si bien décrite, que Jésus ne prononça qu’un vague :


« Je pense de même… »

Le roux levait les yeux face au ciel, alors que le reptile le détaillait avec plus précision, comme pour graver cette physionomie si particulière.
Ses mots n’avaient été que simples murmures, une douceur dans le creux d’une oreille. Un souffle aussi léger et inaccessible qu’un baiser interdit.
Vert-blanc, contre lapis-lazuli…Jésus n’avait pas l’impression de s’être confié. Ce qu’il avait dit était à son idée une vérité inébranlable, et surtout, largement avouable au « bas peuple ». Tous avaient le droit de connaître son avis sur cette question, simple demande à effectuer.
Non, la seule chose que fit Jésus en entendant la suite, fut de porter sa main à ce pendentif si particulier qui jamais ne le quitter. Le fait de le posséder avant même sa « prise de conscience » était là la miette ayant donné naissance à ses doutes, questionnements, et ayant réveillé sa raison, son esprit contradictoire, et surtout : sa soif de savoir.
Trop longtemps il fut marionnette des désirs, objets de convoitises et objet sans âme. Trop longtemps il resta enfermé dans une chimère pour accepter d’y retourner en cette ère. Et ces quelques mots de la part du musicien firent s’écarquiller les yeux de Jésus. Son poing se referma sur son pendentif, et ses jointures devinrent comme blanches par la force qu’il mit dans ce mouvement.

Non…Cet homme. Cet inconnu. Comment peut-il ? Les quelques mots échangeaient en cet instant en disent plus que les 10 dernières années de vie du reptile encore nettes ! Toutes ces vies qu’il a brisées pour assouvir sa soif de savoir n’étaient donc pas veine ? Est-ce là le « destin » ou une action désespérée de l’Ombre qui désire se moquer de lui, en lui disant que tout était à porter de main depuis si longtemps ?


« Barrières ? Quelles barrières ? » Souffla Jésus, le ton rauque, le regard froid.

Jamais auparavant il n’avait put ne serait-ce que frôler un début de vérité. Jamais il n’avait eu de réels indices sur sa nature passé, sur une probable identité passée. Seuls des cours d’eaux, une femme blonde et floue lui enseignant violon et lui offrant son médaillon alimenté ses souvenirs…et cet homme rude, bourru, probablement mort au vu des souvenirs. Qui étaient-ils, tous ? Qui, lui-même, avait-il bien pu être ?! Lire, écrire, jouer de la musique, compter, ses maigres connaissances en botanique…d’où cela provient-il ?!
Reprenant, la voix rendu rauque par ce qu’on nommerait « l’émotion », le Basilic poursuivit :


« Je n’ai d’autres intérêts que ce passé flou et chimérique…Peux-tu me révéler ce que tu sais ? »

Une demande proclamée avec un regard dur et sérieux. Le genre de regard qui vous fait savoir, sans mots dire, qu’en échange de ces informations l’être en face de vous se considérera comme porteur d’une dette à votre égard et vous aidera dans la limite de son savoir faire.
Car même s’il est lâche, même s’il est fourbe, vil et manipulateur…Jésus à son honneur et sa fierté. Être redevable ? Jamais. On paie ses dettes, et le fait d’apprendre d’un autre, et non par soi-même, est digne d’une dette envers quelqu’un.
Un souffle de vent fit écho à ses paroles, ébouriffant légèrement les cheveux vert/bleu. Le joueur de Luth acceptera-t-il d’en apprendre plus à Jésus ?

Revenir en haut Aller en bas
http://hou-bat93.e-monsite.com
Iraïd Hajkawen
₳ Philosophe ₳

Iraïd Hajkawen

♦ Sexe : Masculin
♦ Influence : 285
♦ Messages : 310
♦ Âge du perso' : 28
♦ Fiche : Laissez libre court à d'autres idées...
♦ Protecteur : La terre que vous avez sous les pieds ...
♦ Date d'inscription : 16/02/2011
♦ Age : 32

Les souvenirs sont du vent, ils inventent les nuages ( Jesus)  Vide
MessageSujet: Re: Les souvenirs sont du vent, ils inventent les nuages ( Jesus)    Les souvenirs sont du vent, ils inventent les nuages ( Jesus)  EmptyMer 20 Juil - 13:10

Iraïd nota la main qui cacha le médaillon. Cela doit être une chose précieuse pour son interlocuteur. Oups, le philosophe se rendit compte qu’il avait peut être fait une gaffe en annonçant une chose pareil. Enfin c’étai trop tard maintenant que l’esclave avait sauté sur les dires. Le philosophe lui sourit légèrement, lui disant par regard qu’il n’avait pas besoin de le regarder avec des yeux aussi froid, il ne tentera pas de le manipuler, ni lui faire du chantage, ni même l’acheter contre les informations qu’il avait.

« - je peux bien te le dire… cela te servira sûrement plus a toi qu’a moi. Mais est ce que toi, tu es prés à entendre ? »

Tout ce qu’il savait, c’était ce qu’il avait vécu en sortant de prison et en finissant dans le laboratoire et puis aussi ce qu’il avait réussi à savoir comme information à droite à gauche, parmi les réceptions mondaines ou discussion entre philosophe. Ce qui était bien avec ce statue la, malgré avoir l’Eglise à ses trousses, c’est que le savoir d’un mage de la Terre était grand et toujours un peu a tout. Alors parmi les anciens, il y en avait toujours un qui savait quelques choses. Le roux continua a observer l’hydride, essayant de savoir si il voulait vraiment savoir d’où il venait et ce qu’il était vraiment. Après tout, il venait de lui dire qu’il détestait les humains, qu’elle sera sa réaction s’il apprenait qu’il en était un, autrefois ? Mais bon, alors il vit une lueur puissance de son regard vert au reflet bleu. Très bien. Ce regard en disait plus loin d’une petite parole.

« - Ce que je sais, est ce qu’il arrive d’une manière générale, je ne peux pas du tout certifié que ceci t’es arrivée personnellement, même s’il y a beaucoup de chance sauf exception. Les esclaves objet ou hydrides sont en réalité des humains trafiqué avec une bête pour les hydrides, je présume. Pour les objets, je ne sais pas. Mais vu la grande ressemblance avec la race humaine, je me dis que ça à un lien quelques part avec les disparitions d’enfants dont on entend parfois parler. »

Le roux marqua une pause attendant que le hybride encaisse tout ce qu’il avait dit. Le regarda d’ailleurs l’herbe en face de lui, qui se courba au gré du vent. Puis il releva son regard vert sur la bestiole observant ses réactions. Ne savant pas du tout comment il allait réagir. Le musicien bougea alors son instrument, la mettant parallèle au sol, sur ses genoux. Ainsi il vu ses nombreuses cordes qu’il fit légèrement scintillé en les frôlant du bout des doigts. Raconter ceci le fit souvenir la seule fois ou il sait réveiller sur une table d’opération, des blessures au ventre encore fraîche. Ce n’était encore un gamin à l’époque mais il se rappelait de la peur qu’il avait ressentit ce jour la. Une peur tellement forte qu’il lui a permis de fuir malgré son état. Dire qu’il aurait pu devenir quelques choses d’autres… Avec un peu de chance, l’esclave ne lui demandera pas d’où il sait tout ceci. Même si le philosophe se disait bien que cela serait très susceptible d’arriver pour confirmer ses dires.
Avec sa voix habituellement paisible, le roux continua.

« - Mais, je sais aussi que les personnes qui finissent dans un laboratoire … son souvent des personnes que l’on veut faire disparaître. Soit des prisonniers, soit d’autre gens qui en savent trop, qui ne manqueront a personne, déjà morte, avec un ennemi trop haut placé … La liste est longue. »

Voila, c’était tout…enfin c’était déjà bien. Son savoir ne s’étendait seulement à tout l’esclave. Apres ce qui était arrivé au jeune, le roux l’ignorait complètement, il ne savait même pas son nom. Mais en attendant, il observa ses réactions. Est-ce que c’est dire lui convenait ?
Revenir en haut Aller en bas
Jésus

Jésus

♦ Sexe : Masculin
♦ Influence : 187
♦ Messages : 187
♦ Âge du perso' : 24
♦ Fiche : On n'a jamais rien sans rien...
♦ Date d'inscription : 30/05/2010
♦ Age : 33

Les souvenirs sont du vent, ils inventent les nuages ( Jesus)  Vide
MessageSujet: Re: Les souvenirs sont du vent, ils inventent les nuages ( Jesus)    Les souvenirs sont du vent, ils inventent les nuages ( Jesus)  EmptyMer 20 Juil - 22:00

Jésus resta silencieux…que pouvait-il dire ? Le rouquin semblait avoir compris à l’expression de notre lézard que ce-dernier était prompt à tout encaisser. Car contrairement à ce que l’on peut penser, des doutes habitaient cet être à la chevelure singulière, et aux écailles proéminentes.
La bombe fut lâché, et Jésus ne montra qu’un signe…sa machoîre se serra, et ses dents grincèrent légèrement à qui avait une bonne ouïe. Finalement, il avait peut-être trop de jugeote pour son bien. Car voilà, jésus recollait les morceaux désormais de ces images floutaient. Les nombreux lacs signifiaient-ils qu’il est né dans une province riche en lacs, rivières et cours d’eau ? Hum…Loreleï semble le lieu le plus prompt à ce paysage.
La femme de son souvenir n’est donc pas une vulgaire chimère de son esprit à la recherche d’un rêve auquel s’accrocher. Cette silhouette blonde, floutée, lui aurait vraiment apprit à jouer du violon. Ce pendentif n’est pas qu’un putain de rêve, et a donc bien une fichue signification…pour ce passé révolu ?

Humain…il a probablement été humain. Ce constat ne le dégoûte pas plus que ça. Il sait l’Homme avide de pouvoir et égoïste…et lui, qu’est-il en tuant ses maîtres car ils sont inutiles ? Il est l’image de cette humanité, mais son apparence pourrait presque justifier ses actes pour la peine.
Un rictus moqueur naît sur ses lèvres en repensant à ça. Il a raison de penser que l’Home est un crevard, car lui-même l’est et a été humain. Comme quoi, on ne peut renier le naturel, il revient toujours au triple galop.
Les quelques notes semblèrent l’apaiser, et il ferma les yeux et desserra sa mâchoire. La bombe venait de finir son explosion, et désormais le souffle s’amenuisait. Une chose est certaine, s’il a été humain, il y aurait probablement moyen pour lui de retrouver sa place perdue…même si pour ça, il lui faudrait retrouver les morceaux de ce fichu gruyère nommé « Mémoire ».
Faire disparaître ? Personne gênante ? Parce qu’un gosse de 12 ans peut-être une menace ? Quel genre de gosse de 12 ans serait prit au sérieux par une population et pourrait être vu comme une menace nom d’une Ombre mal léchée ? Jésus lâcha un petit rire nerveux, et l’éclat dans ses yeux se fit plus animal, plus avide, plus sombre…


« Merci…grâce à toi, je sais que ma quête d’un passé n’est pas futile. Disparaître…hein. Ils auraient dû tuer le mioche que j’étais je le crains. »

La fin n’avait été que fin murmure…une voix coupante comme une lame, une rage sans nom naissant dans les entrailles de la bébête. Il leur montrerait qu’avec ruse, lui : Jésus…trouvera la vérité derrière son existence. Foi d’hybride du Basilic !

« Je ne te demanderai pas comment tu as obtenu ces informations…cependant, je te suis redevable. Si jamais tu as besoin de moi à l’avenir, n’hésites pas à passer à la Bibliothèque d’Ishtar, ou encore, à l’atelier de Lodovico. »

Le ton est neutre, et Jésus se relève lentement mais sûrement. Son expression est déterminé…les recherches vont pouvoir commencer. Il lui faut un Maître, et un qui a des accès avec la Noblesse, la Haute Noblesse. Dire qu’il aurait put devenir hybride de l’Empereur…il aurait put alors enquêter !

« Je me nomme Jésus. J’ignore mon nom passé, mon statut passé…mais lorsque je le saurais, je t’en ferais part. » rajouta Jess’, désormais debout les yeux vers le ciel, un vent d’espoir désormais réveillé en lui. Il poursuivit :

« Et toi, tu n’es pas juste « Le Joueur de Luth »…comment pourrais-je te nommer dans le besoin ? »

Il avait baissé la tête pour regarder dans les yeux celui qui l’avait éclairé dans sa propre nature, lui avait permis de comprendre que ses cauchemars, que ses chimères, n’étaient en réalité qu’une vérité oubliée, cachée dans les méandres du passé. Et pour cela, il désirait connaître le nom de son autre, afin de pouvoir un jour le remercier comme il se doit, et peut-être : l’aider à son tour. Car lâcheté ne signifie pas être dénuer de tout honneur, et surtout, de toute fierté !
Revenir en haut Aller en bas
http://hou-bat93.e-monsite.com
Iraïd Hajkawen
₳ Philosophe ₳

Iraïd Hajkawen

♦ Sexe : Masculin
♦ Influence : 285
♦ Messages : 310
♦ Âge du perso' : 28
♦ Fiche : Laissez libre court à d'autres idées...
♦ Protecteur : La terre que vous avez sous les pieds ...
♦ Date d'inscription : 16/02/2011
♦ Age : 32

Les souvenirs sont du vent, ils inventent les nuages ( Jesus)  Vide
MessageSujet: Re: Les souvenirs sont du vent, ils inventent les nuages ( Jesus)    Les souvenirs sont du vent, ils inventent les nuages ( Jesus)  EmptyJeu 21 Juil - 22:48

Disparaitre oui… Ira aussi aurait dut disparaitre même encore aujourd’hui d’ailleurs. C’est un hérésie jusqu’aux bout des ongles et il pensait que beaucoup de personne voulait le voir mort, mais si ces derniers ne le connaissait pas personnellement. Surtout que transformer un esclave est une bonne façon de tuer quelqu’un. Sauf que l’on oublie parois que l’humain est aussi imprévisible qu’égoïste. Et il peut trouver le chemin de la rébellion. Certes ce n’était pas la rébellion qua faisait Iraïd contre l’Empire et l’Eglise- surtout l’Eglise pour sa part. Mais défier un maitre, alors que l’on est formaté pour l’obéissance comme si c’était aussi normal que respirer- même si cela n’avait pas l’air le cas de cette hydride là…- c’était pour Iraïd, un bon pas vers la liberté.
Quand on parcours les provinces, sans entraves, ni raison de se retourner, C’était la meilleur façon de se sentir libre. Le musicien l’avait connu, et c’est pour cela qu’il se battait maintenant. Sauf que pour la toucher cette liberté, il fallait changer pas mal de chose ici…et apparemment, il n’y avait pas d’autre choix que de faire une révolution.

L’hydride pris assez bien les choses, enfin dans l’ensemble dirons-nous, si l’on oublie le regard sombrement animal- le comble pour un lézard, c’est un reptile…. Mais Ira n’y fit pas très attention. Ce n’était pas la première fois qu’il voulait le regard d’un fou, et ce genre de personne, il fallait bien les avoir un allié que en ennemi. On ne sait jamais de quoi il sont réellement capable. Le roux avait vu cette lueur dans le regard du jeune homme, il avait vu la volonté d’avoir ou de faire ce qu’il avait en tête et d’écraser toute personne qui le gênerait sur son chemin.
Tiens d’ailleurs, Le philosophe pensa a quelques choses.

Alors que son interlocuteur, la bêbête au cheveux verts s’était mise debout, le rouquin le fixa toujours, un peu gêner par la luminosité du ciel derrière son interlocuteur. Ce dernier parla. Il semblait avoir reprit un visage froid et un ton neutre, comme s’il avait mit un masque jusque après ses dires. Ceci étonna un peu le roux, il y a peu, quand le lézard était venu le voir alors qu’il jouait, ce dernier avait aborder un visage plus expressif. On voilait qu’il pouvait aussi ressentir des émotions, comme toute personne. Là non, a par ces yeux, le jeune homme était aussi expressif qu’un meuble. Mais bon, le musicien concevait qu’après ce qu’il venait d’entendre, l’esclave n’allait pas arborer un sourire.
Iraïd hocha légèrement la tête, presque par remerciement quand le basilic lui annonça qu’il ne demanderai pas d’où il avait eut ses information, et fit un hochement de tête quand ce dernier lui indiqua ou le trouver. Cela pourrait être plus utile pour le philosophe que l’hydride le penserai. Même s’il ne savait absolument pas ou se trouverai l’Atelier de Lodovico…

« - je me souviendrais de ces lieux … Mais peux-tu juste m’indiquer dans quel quartier se trouve l’Atelier de Lodovico? »

Parce que Ishtar .. C’est quand même grand, il ne savait pas qui était Lodovico, et avait déjà oublié le nom de son ancien maitre que l’homme à la chevelure verte avait prononcer tout à l’heure. Il nota aussi dans un coin de son esprit, la réponse. Bien..
Alors comme cela, ce damoiseau haut-sur-patte -Ira est toujours en train de se cassé le cou pour l’observer était toujours assit- s’appelait Jésus. Le roux retenait cette information aussi, ainsi il pourrait donné un nom à ces cheveux verts. Ce dernier lui demanda aussi le sein. Le philosophe refflechissa un peu, devait-il lui donner son nom de musicien, plutôt connu à la cour et dans la rue. Ou le nom qu’il emploie avec les terroriste ? La réponse était vite prouvé, il voyait mal ce jeune homme dans les bas-fonds en train de pactisé avec les autres éclaires. vu ses manières, sa place est plutôt parmi l’Aristocratie.

« - Je m’appelle Iraïd, et toujours dans le besoin, tu peux me trouver dans les réceptions mondaines.. Je pense que c’est la place, ou toi tu pourra plus facilement me trouver. »

Parce que le roux était un peu partout à la fois, avec les nobles en ce moment..; car beaucoup de chose se passait et il avait besoin d’arnaquer ces lapins en costumes trois pièces, même si le plus souvent, sa place était dans la rue.
D’ailleurs le musicien leva la main qui était sur les cordes de son instrument pour la tendre vers Jésus et de faire un petit mouvement vers lui, l’ intimant de s’assoir.

« - Est-ce que tu peux te rassoir s’il te plait. J’aimerai discuter d’une petite chose avec toi.. »
Revenir en haut Aller en bas
Jésus

Jésus

♦ Sexe : Masculin
♦ Influence : 187
♦ Messages : 187
♦ Âge du perso' : 24
♦ Fiche : On n'a jamais rien sans rien...
♦ Date d'inscription : 30/05/2010
♦ Age : 33

Les souvenirs sont du vent, ils inventent les nuages ( Jesus)  Vide
MessageSujet: Re: Les souvenirs sont du vent, ils inventent les nuages ( Jesus)    Les souvenirs sont du vent, ils inventent les nuages ( Jesus)  EmptyJeu 4 Aoû - 9:57

Oui, parfois, Jésus oubli les choses qui sont définit comme « essentiel ». Le fait qu’on lui demande où se situer l’Atelier vint à le surprendre, l’espace d’un fugace instant. Ce lieu si cher à Heinrich, et à ce fichu Lodovico n’étant, à ses yeux, qu’un simple moyen de ne pas retourner au Marché et finir en état d’hypothermie car les cages sont mal isolées…il n’avait eu cure à spécifier où était ce lieu. Il a toujours crut que le Peintre était assez connu pour ça. Bah, on s’en fout au final : non ?

« Tu le trouveras dans la rue Principale…L’Atelier possède sa propre enseigne, une palette avec un pinceau…et le nom de son propriétaire sous ce dessin. »

Mieux valait, finalement, décrire la chose. Pour ce qui est de l’aspect même de l’Atelier : que dire dessus ? Le rouquin verrait de lui-même à quoi cela ressemble.
Une salle principale où sont travaillées les œuvres, un étage où on trouve des paillasses pour se reposer, une arrière court avec un puits pour l’eau et une petite maisonnée annexe…maisonnée où on trouve la bassine pour faire chauffer l’eau du bain, maisonnette où on trouve une petite cuisine et une table pour s’y sustenter. Rien de bien imposant, mais largement suffisant aux yeux de ses propriétaires…insistons sur le mot « propriétaire », car Jésus, lui, trouve les lieux petit, insalubre, ennuyeux, triste.

Dans tout les cas, Le roux donna enfin son nom. Iraïd ? Etrange prénom…mais le fait qu’il puisse le trouver dans les réceptions mondaines fit naître un sourire en coin aux lèvres de Jésus. Là, il allait devoir se la jouer fine, et se trouver un fichu Maître à la hauteur de ses besoins.
Car l’idée qu’il est un passé le préoccupe, mais surtout, l’excite. Ne parlons même pas de l’idée que, peut-être, la mondanité sait quelque chose. A n’en pas douter, l’Empereur devait en savoir pas mal…mais, il a raté sa chance ce jour-là ! Cependant, rien ne l’empêche de se battre pour tenter de retrouver une nouvelle chance d’approcher l’Empereur. Un membre de sa cour serait judicieux…où quelqu’un de lié au Sénat ? Hum…question à creuser.

Mais il faudrait quelqu’un de facilement manipulable, influençable. Et malheureusement, les nobles de ce genre sont difficiles à dénicher. Quelle poisse !
Hochant la tête en réponse première à cette information, jésus lâcha quelques bribes de mots :


« Je m’en souviendrais…Messire Iraïd. »

Oui, Jésus respecte l’homme en face de lui. Cet humain a un quelque chose qui intéresse et amuse Jésus…Et même s’il le trouve intéressant, il sait aussi qu’il refuserait de l’avoir pour Maître. Pourquoi ? Simple, voyons…ses Maîtres ne sont que des jouets, des outils, qu’ils manipulent pour en savoir plus, en apprendre plus, et ne pas finir mort de froid et de manque d’eau ! Les gens du commun ne répondent pas toujours assez à ses besoins en eau, et en chaleur : malheureusement.

C’est alors que notre bêbête allait s’en aller que l’absence soudaine de mélodie le stoppa. Il se retourna, vit la main dirigé à son égard lui montrant de nouveau l’herbe verte, légèrement aplatie car il s’y trouvait encore l’instant d’avant.
Une lueur de curiosité naquit dans les orbes bleus de l’animal, et il dut faire quelques pas pour revenir à cette herbe, et s’y rassoir. Etrangement, il était dorénavant plus proche qu’auparavant de cet homme…car vu le ton, la lueur, des oreilles curieuses ne devraient pas les écouter : n’est-ce pas ?


« Et de quoi donc ? J’avoue que tu viens de faire naître de la curiosité en moi…Messire Iraïd. »

Le regard de Jésus est pétillant…oui, il sent monter en lui l’amusement. L’idée même qu’on veuille lui parler de quelque chose l’intrigue d’avantage encore que la provenance des informations précédentes. L’échange, le paiement de sa dette, arriverait-il plus tôt que ce à quoi pouvait bien s’attendre notre ami à la chevelure verte ?
Revenir en haut Aller en bas
http://hou-bat93.e-monsite.com
Iraïd Hajkawen
₳ Philosophe ₳

Iraïd Hajkawen

♦ Sexe : Masculin
♦ Influence : 285
♦ Messages : 310
♦ Âge du perso' : 28
♦ Fiche : Laissez libre court à d'autres idées...
♦ Protecteur : La terre que vous avez sous les pieds ...
♦ Date d'inscription : 16/02/2011
♦ Age : 32

Les souvenirs sont du vent, ils inventent les nuages ( Jesus)  Vide
MessageSujet: Re: Les souvenirs sont du vent, ils inventent les nuages ( Jesus)    Les souvenirs sont du vent, ils inventent les nuages ( Jesus)  EmptyVen 5 Aoû - 22:39

Iraïd hocha la tête pour approuver ce que disait l’esclave. Il nota dans un coin de ses pensées et se faisait le chemin dans sa tête pour trouver cet atelier. Il connaissait un peu la ville et voyait approximativement ou ce situait le lieu ou le lézard résidait, du moins pour le moment. Enfin quand on cherche quelqu’un ou trouve, la plupart du temps non? Même si les indications étaient assez moindres. Parce que lui aussi n’avait pas dit vraiment la façon de plus simple de le trouver, mais il voyait la le jeune homme au cheveux vert en plein milieu des bas-fonds. Pour Ira n’y passait pas tout le reste de son temps non plus mais il était partout à la fois, c’était difficile de donner le lieu ou l’on peut toujours le trouver, bref. Le philosophe avait aussi pensé au Manoir ou il résidait en ce moment, mais non. Il aurait fallut tout de même demander au vrai propriétaire des lieux, et résidait en ce moment chez sa femme et lui l’interpeler juste pour ceci, ça ne valait pas le coup.

Bref, le jeune homme au cheveux vert s’arrêta dans son mouvement. Il avait l’air d’être intrigué par les paroles du philosophes et c’est tant mieux. Il avait l’air aussi de comprendre que ce n’était pas une demande que l’on fait au premier venu, ce qui l’avait fait se rapprocher un peu plus. Bon, le roux n’allait pas le lui chuchoter à l’oreille, cela faisait vraiment suspect. Mais la requête qu’’Iraïd va faire est un peu dans ce genre là. Son regard était pétillait, dans sa vie, il n’a peut être pas du avoir beaucoup d’aventure hors de la villa de ses maitres non? Enfin il n’avait pas l’air d’être l’esclave qui reste sensiblement à un objet de décoration mais cela ne l’empêcha pas de devoir essuyer la libido d’un maitre. Puis ces bestioles avaient un physiques particuliers, ce ne serait pas étonnant que la chose auquel pensait Ira lui était arrivé. Enfin, il n’avait jamais vraiment compris à quoi servait les esclaves…
Cependant, la force que l’on leur a donner et le lien qu’il ont avec les animaux pourraient être utile.
Alors le rouquin mis a nouveau sa main sur les cordes, jouant du bout des doigts, il avait réfléchis que tres rapidement à la requête qu’il allait faire, mais il se doutait que c’était une occasion à prendre, donc il annonça, de sa voix paisible, comme si ces paroles n’était pas une invitation à l’hérésie.

« - J’ai une sorte de marché à te proposer… ou une invitation, tu peux voir cela comme tu veux. Je suis quelqu’un de curieux et j’aimerai découvrir pas mal de chose, dont certaine son sensiblement proche a ce que tu cherche toi. Alors je te propose comme une petite alliance, pas de maitre-esclave, tout ça me dépasse un peu..Mais comme allié. Et ainsi a nous deux - peu de gens suspectera un musicien et un esclave- chercher des informations, qui pourrait par la suite peut-être changer les choses. »

C’était une sorte d’alliance, personne ne soupçonnerai un esclave de se rebeller, c’est senser être dans leur gène. Surtout quand c’est un esclave de marque. Il pourrait être être toucher des personnes haut placée. Encore plus haute que celle que Ira peut attendre. Sans oublier que les Hommes pense les Hydrides inférieurs a eut, et les pensant sans intelligence, il pourrait bien dire des informations très utile pour un hérétique comme Iraïd. D’ailleurs tiens, il devrait aussi lui parler de ceci, histoire que Jesus n’oublie pas combien il pourrait se mettre en danger en fréquentant un philosophe comme Iraïd. Ses yeux verts passa un peu autour d’eux, personne, au haut d’une petite colline dégagé il avait une vue d’ensemble sur tout ce qu’il se passait autour. Puis un peu plus doucement, comme la brise il annonça au reptile.

« - tu dois aussi savoir que cela comportera des dangers, je suis une personne qui n’ai pas apprécier de beaucoup de personne. Te savoir avec moi pourrait t’apporter plus de risques que tu te l’imagine. Bien sur je ne t’envoie pas à la mort, j’ai assez de moyen pour défendre ta vie si elle ai en danger, mais n’oublie ceci… »

Pour ne pas dire qu’il était hérétique et que si un inquisiteur lui tombait dessus, il ne resterai pas grand-chose de lui. Bon personne ne savait qu’il était un philosophe- autre que les personnes embarqué dans la révolution- alors il avait prévenu le jeune homme, pour qu’il puisse d’attendre à ce qui avait une chance d’arrivé et qu’il ne pense pas que tout ceci, soit juste une demande à la légère. Enfin, le roux ne sous-estima pas l’intelligence de l’Hydride alors il lui donna tous les détails qu’il avait.
Revenir en haut Aller en bas
Jésus

Jésus

♦ Sexe : Masculin
♦ Influence : 187
♦ Messages : 187
♦ Âge du perso' : 24
♦ Fiche : On n'a jamais rien sans rien...
♦ Date d'inscription : 30/05/2010
♦ Age : 33

Les souvenirs sont du vent, ils inventent les nuages ( Jesus)  Vide
MessageSujet: Re: Les souvenirs sont du vent, ils inventent les nuages ( Jesus)    Les souvenirs sont du vent, ils inventent les nuages ( Jesus)  EmptyDim 25 Sep - 14:42

[Désolé du retard]


L’invitation vint à quitter les lèvres du rouquin. La mélodie était fine, envoûtante, mais l’expression de Jésus n’était pas à la détente. Non, au fur et à mesure des paroles son visage était devenu plus sérieux, plus sombre aussi.
Cette alliance avait un quelque chose d’inespéré, mais Jésus n’est pas forcément l’incarnation du courage et son instinct lui hurlé le mot « DANGER » en grand, et en boucle. Cette histoire est mauvaise…Mais, notre lézard a toujours sût que pour en apprendre plus, il faut parfois savoir se mouiller.
L’hésitation grandit, alors que le musicien se stop un cours instant, avant de poursuivre. La mise en garde, la prévention. Notre cher ami n’en a guère réellement besoin, il sentait d’avance que tout ça n’est pas super clair, ni même « légal ». Tout du moins, pas selon les croyances populaires : à n’en pas douter.

L’esprit de notre ami carburait aussi vite que ses jambes lui permettaient, généralement, de courir. Cette façon d’agir, ces « messes-basses »…Cela lui faisait se rappeler les conversations entre Heinrich et Lodovico. On aurait dit que le rouquin en face de lui craignait la même chose que les deux peintres…Et le petit doigt de Jésus lui disait que l’Eglise était crainte.
Quant on y pense, il est mauvais de remettre en question le fondement même des choses établit par la foi et l’empire.

Les hybrides sont vus comme des jouets créés de façon unique mais un peu à la chaîne. Pareille pour les « Objets ».
Rien que faire l’étalage de la vérité concernant cet état de fait pourrait faire trembler les fondations de la politique même de l’Empire d’Ishtar. L’information est un grand pouvoir…Plus on sait, plus on peut devenir dangereux, plus on est craint, et plus on a d’ennemis.
C’est en pensant à cela que notre ami ne dit mot, savourant la mélodie d’Iraïd, et analysant les tenants et aboutissements de tout ça.

Alors, en se laissant aller en arrière et en fermant les yeux. La chaleur de l’astre solaire vint se déposer sur son visage, le réchauffant pour son grand plaisir. D’une voix douce, calme, et posé…Le lézard vint à répliquer, à donner son avis sur la situation, sur cette demande inattendu.


« Ton idée est plaisante…Mais trop directe pour moi, pour mon instinct de conservation surtout. »

Le ton était léger, mais les propos significatifs. Jésus est un être manipulateur : oui. Il n’a aucuns soucis de moral à éliminer, en douce, ceux qui lui sont inutiles : oui. Mais c’est aussi un véritable pleutre, un lâche. Ses instincts dû à son hybridation font qu’il pense en priorité à rester en vie, avant toute chose.
En ça, on ne peut le voir comme un compagnon fidèle : et il est le premier à l’avouer. Disons-le, Jésus serait une personne autre que lui, il n’aurait même pas confiance en l’hybride « Jésus ». Il sait très bien que vendre un « compatriote » ne le dérange en rien, faire des coups en traître non plus. Aussi, comment pourrait-on vouloir de lui en tant que « compagnon ».
Passant ses mains derrière sa tête, notre ami regardait le ciel bleu…ce ciel sans tâche. Un petit sourire en coin, notre crétin vert vint à poursuivre :


« Si j’étais toi, j’éviterai de faire confiance à ma personne sous prétexte qu’on a partiellement les mêmes objectifs, Messire Iraïd. Je reste à ta disposition pour payer ma dette…mais seulement pour ça. Peut-être en tant que compagnon de fortune, mais pas sur du long terme… »

Le basilic vint à se redresser…assis dans l’herbe en regardant, la tête penché et un sourire mutin sur le visage, le musicien d’une lueur un peu dangereuse. Alors, il termina :

« Je ne suis pas un « Gentil », et je n’aurai aucun mal à te laisser en arrière…mais je prends note, peut-être cette information me sera-t-elle utile, qui sait ? »

Alors, Jésus se releva. Une main dans la poche de son vêtement, il regarda une dernière fois Iraïd en lui annonçant, le regard rieur :

« Tu sauras où me trouver, si tu désires que je paye ma dette, Messire. »

Sans autre forme de procès, et avec juste un petit mouvement de main…l’hybride quitta le parc. Pour aller où ? Là est la question…probablement réfléchir à l’acquisition de ces nouvelles informations. Informations qui restent troublantes : très troublantes.
Il est grand temps de reprendre la recherche d’un Maître…et de se lancer sérieusement dans la quête de sa mémoire perdue. Il n’en doute plus le moins du monde.

Revenir en haut Aller en bas
http://hou-bat93.e-monsite.com
Iraïd Hajkawen
₳ Philosophe ₳

Iraïd Hajkawen

♦ Sexe : Masculin
♦ Influence : 285
♦ Messages : 310
♦ Âge du perso' : 28
♦ Fiche : Laissez libre court à d'autres idées...
♦ Protecteur : La terre que vous avez sous les pieds ...
♦ Date d'inscription : 16/02/2011
♦ Age : 32

Les souvenirs sont du vent, ils inventent les nuages ( Jesus)  Vide
MessageSujet: Re: Les souvenirs sont du vent, ils inventent les nuages ( Jesus)    Les souvenirs sont du vent, ils inventent les nuages ( Jesus)  EmptyVen 30 Sep - 22:41

Iraïd ne savait pas vraiment ce qu’allait répondre l’Hydride. Oui ? Non? Peut-être ? Bah .. Comme il le souhaite au fond. Le philosophe n’était pas du genre à forcer les gens dans leur décision, surtout une comme celle-ci. S’il répond non, le rouquin n’insistera pas, il était du genre à laisser chacun pensé ce qu’il veut et ne pas se lancer dans des débats ou chacun défend son bout de pain à s’en crêper le chignon…. C’est un coup à se faire plus de problème à l’arrivée qu’au début. Bref, il attendit sa réponse avec son calme habituel.
Son sourire était toujours là, et ses doigts se baladaient toujours sur son instrument, comme s’il était immortellement lié. Le son continuait à se répondre pendant que l’hybride réfléchissait. Autour deux, des personnes se baladaient -ils sont tout de même dans un parc public- mais la plupart était bien trop loin pour pouvoir entendre ce qu’ils se racontaient. Et les autres .. Des gamins attiré par la lueur verte qui brille au soleil et le son de l’instrument qui s’arrêtant à quelque maitre observait l’étrange bestiole. Cependant, ne le voyant pas bouger plus que cela, les enfants virent demi-tour et partirent à des occupations plus distrayantes.
Le soleil continuait toujours à taper ce qui ravi - apparemment- le lézard, et ne dérangea pas Iraïd plus que cela. Il était un peu habitué au soleil pour avoir traversé mainte région chaude, et même s’il était découvert, les rayons du sol n’avait que pour résultat de rendre un éclat pas nécessaire à ses cheveux ( vous avez déjà vu un rouquin au soleil? Ça flash…) , qui se faisait d’ailleurs la male derrière son dos, les nattes négligées, cela ne tiens pas des masses.

Ah, l’esclave commença à répondre, Ira leva ses yeux verts pour l’observer. Il ne voulais pas ? Très bien, c’était son choix. Le philosophe garda son sourire, ne montrant aucune expression s’il était déçu ou ravi. Honnêtement, il était un peu déçu, il aurai aimer que l’hydride soit moins ‘’Je veux pas qu’on me fasse confiance, j’vais p’être te trahir’’. Mais trahir pour quoi ? Parce qu’il lui avait dit la vérité ? Et alors qui s’en soucie ? C’est un esclave .. Le trahir à l’Eglise parce que le roux semble se méfier d’elle ? Encore une fois, c’est un esclave. Aller voir un quelconque représentant de l’Eglise est une forme de suicide pour un fruit de la science.

Et puis c’était quoi encore cette idée de tout mettre dans les catégories Gentil/Méchant ? Une personne comme lui, n’est pas non plus sensés être un « gentil » du point de vue de l’Eglise, voir même de l’Empire. Pour le roux, il n’y avait ni gentil, ni méchant, juste des actions fait par des gens qui les penses juste et bon pour le reste de la Vie. Mais bon, on allait pas se lancer dans un discours philosophique maintenant.
Alors en réponse, le roux eut un petit sourire amusé par les paroles avant de dire qu’un ton légé, comme s’il ne venait pas du tout de proposer à un esclave de se comploter avec li.

«  - Alors à une prochaine… »

Avec un petit mouvement de tête en réponse au mouvement de main, et son éternel sourire aux lèvres. Le musicien continua à jouer tranquillement, même après que la chose vertes est disparu de sa vision. Et après ?
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé




Les souvenirs sont du vent, ils inventent les nuages ( Jesus)  Vide
MessageSujet: Re: Les souvenirs sont du vent, ils inventent les nuages ( Jesus)    Les souvenirs sont du vent, ils inventent les nuages ( Jesus)  Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

Les souvenirs sont du vent, ils inventent les nuages ( Jesus)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
L'Empire Ishtar ::  :: Ѧ Quartier Magna Ѧ :: Parc des Lumières-