L'Empire Ishtar
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 My Fair Lady... ~ ♫

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My Fair Lady... ~ ♫ Vide
MessageSujet: My Fair Lady... ~ ♫   My Fair Lady... ~ ♫ EmptyDim 30 Jan - 19:55

My Fair Lady... ~ ♫ D_bmp10
    Nom de Famille : Cainz
    Prénom(s) : Drocell
    Surnom : Aucun.
    Âge : 21 ans.
    Province : Al-Haïr
    Orientation Sexuelle : Pour l'instant, la question ne c'est pas vraiment posée. A voir...

Pouvoirs :
Pouvoir
- Lieu du travail : Une échoppe et un arrière fond avec un atelier où créer les poupées.
- Statut social stable : non seulement respecté, mais aussi relativement aisé, vous n'avez pas peur pour votre avenir, ni pour celui de vos enfants. A priori.




    Faction : Citoyen.
    Classe : Travailleur - Vendeur et créateur de poupées en porcelaine.
    Orientation Politique :
    Drocell n’a pas vraiment d’opinion à ce sujet. Il se contente de subir les coups d’états, les hautes des impôts et tout le reste. Il reste dans son petit atelier dans l’ombre, et paie les factures sans broncher. Mais, malgré ça, il faut avouer que parfois, il n’aime pas trop ce qui se passe dans le pays où il séjourne. Ce n’est pas trop par rapport à la politique en fait. Non, en fait, ce que je viens de dire sont des choses infondées, personne ne sait vraiment ce qu’il pense de tout ça. De l’empereur, de la religion qui est dominante. D’ailleurs, à ce sujet, Drocell est complètement neutre de ce côté-là. Il ne croie en rien, ni en personne. Et il n’est pas naïf, il sait bien qu’un jour, celui qui gouverne sur le pays s’enrichira grâce au peuple et à leur travail. Au moins une fois, qui ne le fera pas. Mais après tout, celui qui est en haut n’y est pas par hasard, alors s’il décide de faire ce genre de choix qui sont pour d’autres complètement horrible, pour Drocell, c’est presque normal. Il ne sait pas ce qu’il ferait à la place de celui qui gouverne, alors il ne préfère pas juger. Il trouve débile ceux qui disent qu’ils ne feraient que des choses biens. Ces gens sont des personnes qui doivent avoir le cœur remplies de mensonges juste pour paraître « bien » aux yeux des autres. Donc pour conclure, tant que Drocell peut continuer à créer des poupées pour n’importe qui que ce soit, il s’en contre fiche du gouvernement, de la politique, des taxes qu’il doit payer et des religions qui font que des personnes deviennent complètement séniles.



    Physique :
    Le regard vide, sans expression. Juste des lèvres, qui révèlent un peu de folies dans ce sourire si faux, médiocre, pitoyable, pathétique. Mais, ne restons pas plus longtemps dans cette étrange ambiance et ces paroles aux airs si inutiles et futiles. Il est vrai que Drocell est quelqu’un de bien compliqué, rien que par son physique. On voit bien, qu’il n’est pas tout à fait net. Deux grands yeux teintés d’un bleu tout à fait charmant, avec le contour parfaitement dessiné d’un léger trait noir et d’une touche de violet accentuant l’œil et en faisant bien ressortir la jolie couleur des yeux de Drocell. Tout ça entouré de cheveux de couleurs orangés surmonté d’un haut chapeau noir et rouge qui ne quitte jamais Drocell. – Ce serait plutôt le contraire, c’est Drocell qui ne quitte jamais son chapeau. Un chapeau, n’a pas d’âme, il ne choisit pas qui va le porter… - Quoi qu’il en soit, pour couronner le tout de ce joli visage pâle, il y a quelques années de cela maintenant que Drocell a, en dessous de l’œil gauche un joli petit Lys bleu. En fait, on ne sait pas trop si c’est un Lys, enfin pour l’instant on ne sait pas, mais on dirait bien, non ? Enfin quoi qu’il en soit, ce petit signe joliment dessiné sur ce visage, lui donne ce petit air d’arrogance, d’orgueil et de mépris qu’il trimbale avec lui partout, quelque soit l’endroit. Un peu grand, mince, il n’a pas de séquelles importantes à aborder de ce côté-là.
    Une veste bleue à queue de pie et un long col, une veste ressemblant étrangement à celles des marionnettistes. Un panta- court noir, des chaussettes rayées blanches et noires, des bottes en cuir minutieusement cirée et enfin, des petits froufrous sur le côté. Des gants blancs qui recouvrent ses mains percées et saignantes des petits coups d’aiguilles. Des touches d’excentricité, extravagant, peu original, fou. Tous ces mots, synonymes, adjectifs pouvant qualifier Drocell, il les aime.

    Personnalité :
    Un peu fou sur les bords, - Il devrait alors nager au milieu. – Drocell est quelqu’un d’assez spécial. Il vit comme si il n’était pas humain. Du moins, c’est l’image de lui qu’il dégage. Un sentiment de tristesse vous empare dès que vous levez les yeux sur lui, comme si vous étiez pris au piège de son visage, de ses gestes et de ses manières. Car, Drocell est, différent. Ne vivant et n’existant que pour créer des poupées de cires, de bois, d’argent, d’or, toujours plus ressemblantes à de réelles petites filles modèles aux cheveux coiffés en anglaises et aux robes à froufrous. Cependant, Drocell est parfois curieux, même des fois légèrement un peu trop. Il aime observer les rues d’en face de son atelier, et, juger les autres gens et leurs vies moyennes, tristes et laissant passer pleins d’autres sentiments tout aussi insignifiant les uns que les autres. Et ça, il le fait tout en créant de nouvelles poupées. Drocell et toujours seul. Il n’a jamais aucune compagnie, et les seules personnes humaines qu’il côtoie sont ses rares clients, les différents orateurs de la ville, bardes et tous les autres communicateurs d’info, et pour terminer, l’homme qui vient lui vendre les produits dont il a besoin pour créer ses jolies fillettes faites de cires. Ses jolies petites filles qu’il prend désormais comme les seules personnes qui peuvent le comprendre, et, elles sont pour lui les seules personnes assez bien pour lui « parler » et rester avec lui. C’est pour ça, que des fois, il peu avoir l’air d’un fou échappé de je ne sais où.
    Malgré ça, Drocell sait beaucoup de choses. Un peu trop d’ailleurs. Grâce aux bouches à oreilles, il aime bien entendre les rumeurs qui se disent sur les gens qui l’entourent. Enfin, même si il ne les a jamais vu, il aime bien en savoir trop sur les autres. D’ailleurs, tout le monde dans la ville sait que le vendeur de poupées et très friands de nouvelles infos. Il n’en laisserait pas échapper une. N’allons pas jusqu’à dire que Drocell est vil, sournois et qu’il aime bien juger les gens rien que parce qu’il entend et en suite en discuter avec ses charmantes créations, mais, c’est un peu ça.
    Maintenant que vous savez toutes ses choses sur lui, n’en profitez pas trop, n’est-ce pas.






« Build it up with Iron & Steel, Iron & Steel, Iron & Steel, Build it up with Iron & Steel, My Fair Lady. »

Tel était la petite comptine que lui chantait sa mère avant de s’endormir. Cette comptine connue pour rester indéfiniment dans la tête. Un air simple, facile à retenir. Des paroles idiotes, faites pour les enfants et restantes dans la tête, encore et toujours dans la tête. Elle ne s’en allait jamais. N’est-ce pas ? Vous n’êtes pas d’accord. Si vous voyez de quelle comptine je parle, vous l’avez désormais dans la tête. Et elle restera des minutes, des heures, sans cesse.

Tel était la comptine qui berça son enfance. Une enfance déchue et pas tout à fait propice au développement normal d’un enfant. L’amour faiblard d’une mère, qui au fond, n’avait jamais voulu le pauvre petit enfant roux. Un père… Inconnu. Une donnée erronée dans la tête du jeune petit enfant. Entouré d’une jolie poupée de cire un peu sale. Seul résidu qu’avait laissé le père à l’enfant. En fait, c’était à la mère, qu’il l’avait laissé. Pour se faire peut-être pardonner. Ou pas, qui sait. Peut-être même juste un oubli. De toute façon, quel drôle de cadeau, une poupée pour un petit garçon. C’est ridicule.

Pourtant, jamais le petit garçon n’avait autant aimé un objet. Un objet, rien d’autre qu’une poupée n’ayant aucune valeur. Un taudis de porcelaine trouvé dans un bric à braque pour seulement deux sous. Une robe rouge, deux longues anglaises coiffées en couettes, blondes, cette poupée était très blonde. Presque or. Puis quelque chose, ressemblant à un petit serre-tête, appelé « bonnet », assortit à la robe. Cette poupée, au regard ravageur, deux gros yeux bleus. Un petit sourire, un léger sourire ayant réconforté le petit garçon bien des nombreuses de fois. Il lui chantait la berceuse. Car, elle lui restait toujours dans la tête.

Surtout le soir où il n’eut plus rien. Où, dans son lit, un matin, il toucha la main glacé de sa mère dans le lit. Il ouvra les yeux, pris sa poupée posée près de lui, la serra très fort, et se redressa. Il regarda, la bougie, s’était éteinte durant la nuit. Grâce à un léger rayon de soleil il vu.

Sa mère, morte. Froide, les yeux ouverts, la bouches ouvertes, inertes, sans vie. Elle n’était décidément plus. Elle ne l’aimait pas, ne l’avait jamais aimé, certes, mais pour lui qui n’était qu’un jeune enfant innocent, sa mère venait de mourir. Elle, la créatrice de son corps, son esprit et tout de lui était la création de sa mère. Il se devait de l’aimer, car sans elle, il ne serait guère. Il continuait de serrer sa poupée. Il la serrait très fort, il n’avait plus qu’elle. Le résidu d’une relation entre deux personnes qui n’aurait pas du exister, même pas quelques secondes. Qui était vraiment sa mère, son père, lui-même ? Qu’allait-il devenir ? C’est étrange, à ce moment précis, il n’eut plus la chanson dans la tête. Elle s’était éteinte, comme la bougie, comme sa mère. Tout était devenu sans vie en fait.

Il sortit du lit, enfila un pantalon, une veste, prit sa poupée et partit de la maison en paille de sa mère. Une maison qui ne tenait presque plus debout. Une maison de pauvre, de moins de rien, de paysan. Puis il commença à marcher, alors qu’il n’était que l’aube. Il regarda autour de lui, la ville, les briques des maisons voisines à la sienne et se rendit compte qu’il n’était jamais sortit. Qu’il ne savait que parler, et qu’il n’avait jamais appris à lire ni à écrire. Jusqu’ici, cela ne lui avait pas manqué, mais lorsqu’il tomba sur une vitrine, les bougies fraîches et très peu endommagées par la flamme. Une vitrine où habitait une cinquantaine de poupée, comme la sienne, tout aussi belle les unes que les autres. Il ne voyait plus qu’elle. Mais qu’est-ce qu’elles étaient belles ! Parfaites, leurs yeux étaient tellement gros et avaient l’air si vivant qu’il était ensorcelé par leur beauté. La beauté de leur visage, de leurs robes, de leurs petites mains.

Il osa pousser la porte et entrer. C’était une petite pièce en bois où était disposé encore plus de poupées que dans la vitrine. Des centaines de modèles de poupées. Il mit sa poupée contre sa poitrine, et émerveillé, il regardait autour de lui en serrant toujours très fort contre lui sa poupée. Son cœur battait tellement fort. Il n’avait jamais vu pareille merveille.

« Puis-je t'aider jeune homme ? »

Il sursauta, se retourna et vu un grand homme, un peu gros, les mains un peu rouges. Le petit garçon baissa les yeux et continuait de serrer sa poupée contre son cœur.

« Voilà un bien jolie poupée que tu as là. Puis-je la voir ? »

Le garçon releva les yeux, et, fit non de la tête. Qui était cette personne qui voulait lui arracher la seule chose qui lui restait ? Il n’en était pas question ! Il observa la réaction du grand bonhomme et fut étonné qu’il n’essaya pas de la lui arracher des bras. Pour lui, sa poupée était unique et il lui était évident que s’il lui avait demandé s’il pouvait la voir, c’était pour la lui voler !

« Tu sais, je ne vais pas te la voler. J’adore les poupées, jamais je ne leur enlèverai ne serait-ce qu’un cheveu. Tu vois toute ses poupées, c’est moi qui les ai créées. Elles sont belles n’est-ce pas ? »

Comment un homme comme lui pouvait avoir créé de telle merveille ? De là où il le voyait, le petit garçon devait prendre le monsieur comme une grosse brute qui détestait les poupées. L’homme s’abaissa au niveau du garçon.

« Dis-moi, quel est ton nom ? Où est ta maman ? »

Oh oui, vous étiez-vous rendu compte que tout au lieu de ce récit, aucune fois le nom du petit garçon n’a été cité ? Vous auriez pu me le faire remarquer ! Malheureusement, il y a un hic. Oui, quelque chose d’assez grave et embêtant à ce sujet.

« Je suis le minable, ou le vaurien. Ça dépend des fois. Ma maman est morte… Je crois, je n’ai jamais vu de morts. C’était ce matin, elle était toute froide et un peu bleu. »

L’homme n’eut pas de réaction tout de suite puis regarda en suite le garçon d’un air assez étrange.

« Ne sois pas sot, tu dis des bêtises. Ce ne sont pas des noms ça. Dis-moi ton vrai nom, je suis sûr que tu le sais. »

« Alors je ne dois pas avoir de nom. Et toi, tu t’appelles comment ? »

L’homme fit mine de réfléchir et répondu finalement assez vite au garçon.

« Je suis Edward Cainz. Tu as peut-être déjà entendu ce nom quelque part, je suis le vendeur de poupée le plus répandu ici ! »

« Non. »

Après cette réponse pour la moins sèche, l’homme installa le garçon sur une chaise. Il lui amena un chocolat au lait que le garçon but d’une traite. Le petit garçon avait posé sa poupée près de lui, sur la table et lui avait mis une petite serviette dessus pour éviter les éclaboussures qui pourrait tâcher sa robe. On ne voyait plus que sa tête et ses cheveux emmêlés. L’homme se rapprocha du garçon.

« Dis-moi, tu es sûr que tu ne veux pas que je te répare ta poupée ? Lui recoudre sa robe, la laver, lui démêler les cheveux. »

« Non ! »

Le garçon pris sa poupée, se leva et la gardait très près de lui. L’homme quant-à lui, fit un petit sourire après la réaction du garçon.

« Je te promets que je ne lui ferai pas de mal. Je suis même d’accord pour que tu viennes avec moi dans l’atelier pour la rafistoler et pour voir ce que je lui fais. D’habitude, personne d’autre que moi et les poupées n’ont le droit de venir dans l’atelier, mais je vais faire une exception pour toi. Mais, si tu préfères que ta poupée reste sale et que sa robe reste trouée, je n’y touche pas. Comme ça tu sais, elle n’a pas vraiment de classe et ne ressemble pas à une vraie princesse. »

Le garçon regarda l’homme, et lâcha un peu prise. Il lui tendit la poupée, il n’avait vraiment pas l’air confiant.

« Si tu lui fais quelque chose de mal, je te tuerai ! »

Nouveau sourire aux lèvres de l’homme qui prit la poupée très doucement. Il l’observa quelques minutes et acquiesça.

« Viens, suis-moi. »

Là, ils entrèrent dans une pièce immense. La pièce était remplie d’outils et de tissus en tout genre. Des feuilles avec des patrons de poupées dessinaient, des corps de poupées sans tête, membres. Des têtes, des coiffures. Tout lui paraissait comme dans un autre monde. Est-ce que ça poupée aussi avait été un simple prototype sur une feuille de papier ? L’homme installa la poupée sur une table et commença le travail sous les yeux éblouies du garçon. Les heures passèrent, et, la poupée était maintenant redevenue une vraie poupée. Elle était encore mieux qu’une vraie poupée neuve ! Elle n’avait jamais autant brillé et était belle. Le garçon était tellement content que pour la première fois depuis qu’il était entré dans le magasin, il fit un grand sourire à l’homme. A Edward Cainz. Dans l’atelier de ce cher Edward, dans son magasin de poupée. Dans le magasin qui s’appelait Cainz Doll’s.

Jusque là, personne n’avait fait quelque chose de bien pour le petit garçon. Mais qui était cet homme ?

Le lendemain, l’homme alla chercher les parents du jeune homme. Après que la mort de la mère fut bien confirmée, il essaya de retrouver le père du garçon, en vain. Peut-être était-il mort. Mais peu importe.

« Bien, je n’ai ni femme ni enfant. Je suis toujours seul avec mes poupées et j’espère que tu m’excuseras si je fais des gaffes ou si je me comporte pas super bien avec toi. Je n’ai jamais été très fan des enfants, mais toi, j’ t’aime bien. Ton caractère bien trempé me plaît bien. Je t’ai trouvé un orphelinat pas loin, mais si tu le souhaites, tu peux rester, avec moi et avec les poupées. »

Le garçon fit de nouveau un large sourire à l’homme. Celui-ci, prit le petit garçon dans ses bras.

« Tu vois, je ne sais pas toujours quoi faire avec les enfants. Il me semblait que te faire un câlin serait bon vu la circonstance. »

Il le lâcha et posa ses mains sur ses épaules tout en étant à sa hauteur, yeux dans les yeux.

« A partir de maintenant, tu es en quelque sorte mon fils. Et, comme je n’ai pas trouvé quel était le nom que ta mère t’avait donné, j’ai réfléchis à un prénom qui, t’irait je pense très bien. »

Il le regarda, lui sourit.

« Bienvenue chez Cainz Doll’s, Drocell. »

Edward, appris à Drocell à écrire, lire et surtout, à créer des poupées. Toute sorte de poupée. Il lui disait souvent que lorsqu’il mourrait, c’est à Drocell que le magasin appartiendrait. Que c’était à Drocell que l’atelier serait, et que par-dessus tout, ce sera à Drocell de créer des poupées et de tenir la réputation qu’avait le magasin Cainz Doll’s. Ça allait devenir le devoir de Drocell et se pourquoi il allait maintenant se battre. Pour peut-être, un jour, qui sait, faire d’encore plus jolies poupées que son père.

Le jour où tout bascula fut encore plus tragique que la fois ou la musique s’était éteinte. Un feu immense avait commencé à se propager dans toute la ville. Etait-ce un hasard que ce feu ce soit déclenché aussi vite ? Personne ne le sait, mais, des gens pensent que c’est à cause du gouvernement que l’incendie ait pris et que tout était désormais mort pour le jeune Drocell. Quand il revint de balade, et qu’il vu que tout était en feu, il s’empressa de courir vers Cainz Doll’s. Vers Edward, vers sa poupée, vers toutes les autres poupées.

Il fit tomber ce qu’il portait lorsqu’il arriva devant le magasin. Enfin, il devina que c’était là où était placé Cainz Doll’s. Une larme coula sur sa joue où était alors dessiné le petit Lys qui était le signe, la marque du magasin. Dans un élan de folie, il s’empressa d’essayer d’enlever toutes les planches de bois. De les retourner et de regarder en dessous pour retrouver Edward. L’homme qui lui avait tout appris, le seul être humain qu’il n’avait jamais aimé. Là, une robe rouge attira son attention. Il couru, c’était sa poupée ! Il l’a prise dans ses bras, continuait à pleurer toute les larmes de son corps. Il n’avait jamais pleuré, il découvrait ce que ça faisait d’avoir les joues mouillées. Et c’était atroce, il détestait ça ! Il aperçu une main, une main humain cette fois.

« Edward ! Papa ! »

Il essaya de soulever la plaque qui était dessus le corps inerte d’Edward. Il vu, son corps, couvert de sang. Mort. Ce n’était pas comme la dernière fois. Le corps était chaud et encore beige. Drocell tomba sur ses genoux et baissa la tête. Il pleurait encore, ça n’arrêtait pas de couler.

Il prit sa poupée qui était plus encore abimé que la fois où il avait rencontré Edward, et couru, loin. Assez loin pour ne jamais revoir cet endroit. L’endroit où il avait d’abord vécu petit, puis, où il avait grandi.

La chanson lui revint en tête.

Il n’arriva pas à la faire disparaître de son esprit.

« Build it up with Iron & Steel, Iron & Steel, Iron & Steel, Build it up with Iron & Steel, My Fair Lady. »

Dans une autre ville, les yeux encore rouges, il fut accueilli dans la première maison qui voulait bien de lui. Il ne savait pas comment faire pour ouvrir son propre atelier, mais, il lui en fallait un. Il prit un bon repas chaud, lava ses vêtements, et s’en alla.

Cainz Doll’s existe donc toujours. Avec un rouquin dans un habit de marionnettiste comme vendeur. Il n’avait pas eu le courage, de la réparer une nouvelle fois, cette poupée très spéciale, encore abimée et un peu brûlée, dans une vitrine en bois très joliment cirée. Puis, des centaines de poupées à vendre, toutes faites avec soin, et amour. Toutes, étaient des poupées plus belles que jamais. La réputation de Cainz Doll’s ne faillit pas avec la mort de son créateur. Au contraire, même si la boutique est tenue par un homme assez glauque, elle continue de tourner. Et elle continuera, encore. Jusqu’à que la dernière flamme des poupées Cainz s’éteignent. Cette dernière flamme, Drocell. Là, la chanson s’arrêtera-t-elle, à tout jamais ?


Hors-rp

    Comment avez-vous découvert le Forum ?
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    Très classe. Même si, j'ai eu beaucoup de mal à tout comprendre. xD
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Dernière édition par Drocell Cainz le Lun 31 Jan - 18:41, édité 3 fois
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Uriel D'Arken
Mort(e) tragiquement

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MessageSujet: Re: My Fair Lady... ~ ♫   My Fair Lady... ~ ♫ EmptyDim 30 Jan - 20:17

Bonjour et bienvenue !

Content de voir que nos membres continuent de propager la Bonne Nouvelle et attirent de nouveaux membres :-)

Blague à part, penchons-nous sur ta fiche...


Agréable à lire (mis à part le bleu foncé, difficile à lire sur fond gris) , bien écrite et respectueuse du contexte, elle manque cruellement d'originalité. Deuxième personnage inspiré (physique, pseudo, métier,...) de Kuroshitsuji, Tu passeras dans l'histoire d'Ishtar comme la personne m'ayant obligé à modifier le règlement. Désormais, ce genre de choses ne sera plus autorisé. Je trouve déplorable que les gens manquent de créativité à ce point, mais bon...

La loi n'a pas d'effet rétroactif, ainsi donc, je ferme les yeux.

Sinon, il manque un de tes pouvoirs. Celui du "Lieu de travail" se doit d'être réédité et complété, qu'on sache ce que Tu désires comme boutique.

Enfin... Ce n'est pas une erreur en soi (et que les autres me corrigent si je me trompe), mais Tu vas avoir du mal à jouer/faire évoluer ton personnage. En effet... Les citoyens sont certes importants, mais peux-Tu nous faire part de tes projets de jeu ? Un personnage qui fabrique ses poupées et qui ne s'intéresse à rien d'autre va avoir du mal à jouer. Zélig viendra sans doute acheter une poupée pour sa fille et après ? Ce n'est pas contre Toi, j'essaye d'aider. Parce que je ne voudrais pas que Tu trouves ton personnage lassant au bout de deux trois rps. A Toi de méditer la question.


Voilà ! Que les autres modos fassent part de leur avis si j'ai oublié quelque chose...

Bon courage pour les modifications !
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MessageSujet: Re: My Fair Lady... ~ ♫   My Fair Lady... ~ ♫ EmptyDim 30 Jan - 20:37

    Et bien... Je ne pensais pas que m'inspirer d'un personnage déjà existant serait-une faute à éviter. C'est vrai que le travail devient plus facile car le nom, l'image du personnage et le caractère n'est pas de moi. Je ne veux pas trop me justifier car, je n'ai pas d'excuse sur mon manque d'originalité, mais, je peux essayer en disant que c'est mon premier forum RPG où le contexte est totalement inventé. J'ai eu un peu de mal à tout comprendre, et pour me rassurer, aurais-je pu essayer de me poser sur quelque chose que je connaissais déjà et un sujet que je maîtrisais assez ? Surement. Mais je comprends parfaitement votre déception.

    Comme je comprends également que vous soyez réticent à l'idée que je puisse ma lasser de Drocell. Mais, je vous rassure, cela fait très longtemps que j'ai envie de faire quelque chose du genre de Drocell. Avec des poupées, une ambiance sinistre, un homme solitaire. Pour le RP, je me fais confiance et je sais que j'arriverais à faire avancer mon personnage, qui, comme ça n'a l'air d'avoir aucune ambition juste créer des poupées pour tuer le temps.

    Et pour terminer, j'ai changé le "lieu de travail", et, je vais aussi changer la couleur. Mais pour tout ce que vous m'avez signalé et que j'ai essayé d'expliquer précédemment, si vous tenez à ce que je change, je le ferai.
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Uriel D'Arken
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MessageSujet: Re: My Fair Lady... ~ ♫   My Fair Lady... ~ ♫ EmptyDim 30 Jan - 20:49

Eh bien voilà ! Tu es validée !

Bon jeu à Toi.


Quant au contexte du Forum... Ouais, on a passé près d'un an à l'écrire, le travailler, le créer et le peaufiner à avec l'aide de nos membres. Le concept même d'Ishtar est que chacun vienne apporter sa pierre à l'édifice. Par la même occasion, notre contexte laisse plus de liberté aux membres, qui ne sont pas cadrés par une œuvre bien précise.

Enfin, c'est pas grave, on va pas en débattre ici. Tu fais partie de la famille maintenant ^^
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MessageSujet: Re: My Fair Lady... ~ ♫   My Fair Lady... ~ ♫ EmptyDim 30 Jan - 20:51

Ah, j'ai oublié...


Un nom en particulier pour ta boutique ? Un emplacement ? Tu as le droit de choisir...
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MessageSujet: Re: My Fair Lady... ~ ♫   My Fair Lady... ~ ♫ EmptyDim 30 Jan - 21:06

    Hmm... Oui, bien-sûr, la boutique s’appellerait Cainz Doll's et l'emplacement... Le grand marché d'Ishtar serait surement le plus logique. Mais je n'arrive pas encore à bien me retrouver dans le forum, il faut que je le découvre encore un peu. Alors, je ne sais pas trop si j'ai dit une bêtise ou pas. A vous de voir, si cet endroit va, je prends mais si vous me dites qu'il y en a d'autre où il y a possibilité... Enfin voilà. ^^
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Uriel D'Arken
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MessageSujet: Re: My Fair Lady... ~ ♫   My Fair Lady... ~ ♫ EmptyDim 30 Jan - 21:23

Voilà, c'est chose faite...

Pour l'emplacement... Ben, pourquoi pas ^^ Dans un bâtiment proche du marché, ou sur la place même... A Toi de choisir. ^^

En attendant que Tu fixes un peu les lieux, j'ai créé ta boutique !


Bon amusement !
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MessageSujet: Re: My Fair Lady... ~ ♫   My Fair Lady... ~ ♫ EmptyDim 30 Jan - 21:25

    Merci beaucoup, je vais y réfléchir. (:
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MessageSujet: Re: My Fair Lady... ~ ♫   My Fair Lady... ~ ♫ Empty

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