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| Sujet: Test niveau PP- Demirel Mer 13 Oct - 20:38 | |
| Test de Niveau
- Personnage souhaité : Demirel Nier
- Sa mini-fiche : LE proxénète
- Expérience : 5ans de rp. Souvent entrecoupé de longues pauses. Mais depuis 1an je ne suis sur aucun forum cherchant la perle rare. J'ai joué pendant deux ans sur deux forums exigeant un minimum de 15 lignes par posts et j'ai été MJ sur l'un d'eux.
- Double compte : Aucun.
- Autres : J'imagine Demirel comme étant violent et vulgaire. Donc, mots crus en perspective. Puis, je me suis permis de prendre un autre avatar que celui proposé. Si ça ne convient pas je changerais sans problèmes et je changerais mon texte aux endroit ou je décrit physiquement Demirel.
Texte : Le froissement du tissu. Mes râles de plaisir sans cesse renouvelés. Un mouvement pas franchement précis vu de l’extérieur. Mais pourtant, là, sous les draps, je suis bien conscient de ce que je fais. Un mouvement qui passe du lent au rapide. En avant, en arrière. Je joue avec mon sexe, le faisant bouger légèrement à l’intérieur de l’hybride. Elle pousse des petits gémissements, légers, silencieux. Elle a les yeux fermés, bras écartés, profitant ou non du moment. La première fois que j’avais fait l’amour c’était avec une hybride, et j’y revenais à chaque fois. Elles sont complètement soumises, à moi entièrement. Elles ne disent rien, prennent les pire position, acceptent tout mes caprices. Scatophilie, sado-masochisme. Elles ne disaient rien, et j’aimais ça. Celle-ci, je l’avais récupéré y a pas longtemps dans la rue. La pauvre, toute perdue, avec ses jolies oreilles de lapin et sa petite queue froufrouteuse. Je l’avais engagé, habillé et maintenant j’y goutais. Goutte de sueur sur le nez, un sourire carnassier sur les lèvres, j’allais jouir. Ses yeux clos voulaient tout dire sur le plaisir qu’elle prenait. J’y étais, enfin. Je poussais un gémissement, c’était fini. Je me retirais et m’asseyais sur le bord du lit. Mes cheveux mi-longs et noirs, tombaient devant mes yeux vert. Ils étaient mouillés, je passais ma main, les envoyant en arrière, dégageant mon front ou aucunes rides ne se battaient. Je lissais ma petite moustache avec deux doigts, et je me levais. Entièrement nu, mon sexe se balançant au rythme de mes pas. L’hybride soufflait lentement. Ses cheveux blonds s’étalant sur les oreillers blancs. Je poussais un ricanement et m’approchais d’une petite table non loin du lit. Il y avait une bonne bouteille de whisky dessus. Le bouchon déjà enlevé, prêt à toute utilisation. Un verre en cristal trônait à côté. Je m’en versais une bonne lampée et je me retournais et laissais mon regard promener sur la pièce. Ma chambre, vaste, spacieuse. Des tableaux de femmes nues accrochés aux murs. Mes habits éparpillés ici et la. Un carrelage en marbre. Un vaisselier rempli de bouteilles d’alcool divers. Mon lit, à baldaquin bien sûr. Je m’étais payé le luxe d’un tel lit. C’était classe, grand, capable d’accueillir plusieurs personnes, parfait pour moi. L’hybride se levait lentement, remettant sa robe, rien en dessous, elle connaissait la politique de la maison. Je sirotais mon whisky, l’observant d’un regard lubrique. Ma voix s’éleva lentement dans la pièce. Une voix basse et pourtant imposante. Grave, chaude et envoûtante.
« Ta aimé hein. »
Ce n’était pas une question, plutôt une affirmation. Je fermais les yeux en laissant une gorgée glisser dans ma gorge. Le verre au bord des lèvres. Pourtant, la voix de l’hybride s’éleva. Douce, basse elle aussi. Pourtant… Pourtant.
« Ouais…
Je m’étais arrêté dans un geste. Ma main crispé sur le verre. Sa voix était sans émotion. Sans négation, sans bonté. Rien. Mais je n’aimais pas ça. « Ouais ». C’est tout ce que je valais? Mes yeux vert la foudroyaient. Mon visage beau et lisse ne présentait rien, juste mon regard. Les sourcils légèrement froncés. Elle croise mon regard, comprend qu’elle a fait une erreur et recule du lit. Ma voix s’élève à nouveau. Plus haute qu’avant, plus menaçante.
« Ouais? C‘est tout? Ouais! Je vaux un putain de ouais!! »
Le verre part à toute vitesse vers l’hybride qui se baisse en prenant sa tête à deux main. Le bruit du fracas contre le mur, le tintement du verre brisé au sol. J’ai le corps tendu, les poings serrés. Mon regard qui enflamme littéralement les lieux, mais surtout, il enflamme l’hybride. Sa tête entre ses mains, son regard pitoyable et apeuré posé sur moi. Elle pousse des petits bruits effrayés, essaye de dire quelque chose. Des yeux larmoyants qui font pitié, je déteste ça! Je m’approche d’elle à grand pas, saute par-dessus le lit et la choppe par les cheveux. Elle gémit, je la plaque contre le mur. Elle se débat, je lui met une claque. Elle essaye encore j’en remet une, plus forte. Mon visage déformé par la colère lui fait certainement encore plus peur. Un sourire horrible éclaire mon visage. Mon sexe se durcit, je lui soulève la robe. Maintenant je cri. Une voix plus éraillé, un peu folle.
« Tu va voir sale chienne! Tu va voir si tu va dire ouais après ça!! »
Elle commence à pleurer, mais, au moment ou j’allais pénétrer, la porte de la chambre s’ouvre. Je tourne vivement mon visage vers cette intrusion indisposé. Mes cheveux à nouveau décoiffé tombe sur mon visage, me donnant réellement une apparence de fou. Dans l’encadrement de la porte, se tiens une espèce d’armoire. Un type énorme, épaule carré, visage carré, corps carré. Un tas de muscle énorme, il a un bras autour des épaules d’une jeune femme, enfin… Une hybride. Des oreilles de chats, des petits moustaches dépassant de ses mains qui recouvrent son visage. Elle a des pattes de chat aussi, et une longue queue pendante à l’arrière. Comme dit précédemment, elle tient son visage à deux mains, une longue trainée rouge coulait de ses mains. Du sang qui salopait mon carrelage. Je regardais tour à tour le mec et l’hybride. L’armoire me regardait surprit, gêné aussi. Ce putain de Dewerd, toujours son air aussi con.
« On ta jamais appris à frapper connard? Tu te crois où? Chez papa et maman! Bordel, qu’est-ce que tu veux?! Parle Dewerd! » «Désolé patron… Euh, si vous voulez je repasse! » « PARLE PUTAIN! »
Mon cri a l’air d’accentuer la douleur de l’hybride qui saigne, elle sursaute et pleure de plus belle. Celle que j’allais violé par contre, à l’air soulagé. Elle ne dit rien, observe juste l’échange. Je la lâche et m’approche, toujours nu comme un ver. Je prend sans ménagement le visage de la féline et la tire par le menton, lui obligeant à lever les yeux vers moi. Elle pleure de plus belle. Tout le côté gauche de son visage et lacéré. Le sang commence à couler sur ma main. Je la retire dégoûté.
« Beeen… C‘est un client qui a déconné. Il a sorti un couteau et la méchamment tailladé putain. »
Je sens la colère monter en moi. Toucher ma marchandise! Toucher mon gagne pain. Mon visage devient sauvage, hystérique. Je me retourne et donne plusieurs coup de poing rageur contre le mur en bois sur ma droite. Ma main saigne, je me fais mal. J’en est rien à foutre! Par rapport à ce que je vais faire à cet enculé, c’est rien! Je me mord la main de rage. Même l’armoire n’ose pas m’approcher. Je commence à parler, contenant ma rage pour ne pas hurler. Je distingue chaque mots, doucement, serrant les dents.
« Qui… est… l‘enculé!!! QUI A FAIT CA!! »
Dommage j’ai pas tenu. Dewerd sursaute et commence à agiter les mains en voulant me décrire le mec. Cette méthode m’exaspère, je m’énerve encore plus.
« Ben, vous voyez patron. Pas très grand, cheveux noirs, yeux bleus. Un accent fort, je crois qu’il est de Gells. « MERDE!! Je crois que c‘est Mikhaïle! Montre le moi! DE SUITE!! »
C’était comme ça, dés fois je me mettez à gueuler à la fin de mes phrases, excès de colères, de folies contenus. Je commence à sortir de la pièce, mais Dewerd me retient. J’allais lui casser la gueule, mais j’y pense. Je suis à poil. Je claque des doigts pour que l’hybride lapine dégage, je lui réglerais son compte un autre jour. Pendant ce temps, dans son coin, la féline continue à pisser le sang et à chialer.
« TA GUEULE BORDEL! »
Je m’habille en vitesse, toujours aussi classe. Je me coiffe, les cheveux en arrière, laissant transparaître toute ma classe, naturel bien sûr. Ceci fait, je prend par le bras la féline et je suis Dewerd. Une enfilade de couloirs sombre. Des prostitués partout, longeant les murs. Amenant des hommes dans des pièces tapis dans l’ombre. Puis, d’autres pièces, sombres elles aussi. Des hommes s’échangent de l’argent en sous main, autour de table crasseuse et en piteuses état. Mais je suis Dewerd. On passe plusieurs portes, jusqu’à arriver dans la salle principal. Une énorme salle, embrumée des fumées de cigarettes, de pipes. Des femmes nues ou à moitié nues se trimballe entre les tables. Certaines dansent, certaines sont agenouillées aux pied d’hommes assit, les yeux fermés, la tête rejeté en arrière, un plaisir immense figé sur le visage. Je suis placé en hauteur, sur un balcon en bois qui surplombe la salle. On ma repéré. Certaines personnes tendent le doigt vers moi, me salue. Je répond pas. Dewerd tend la main vers une table, je suis la direction. Dommage, c’est bien Mikhaïle. Je frappe du pied le balcon. Je sors de ma poche une bourse relativement pleine et la fous dans les mains de la féline.
« Va te faire soigner ça bordel! Ta vraiment une sale gueule! Toi, Dewerd! Tu prend Javïs et Droïme avec toi! Vous me ramenez ce fils de putain dans la salle spéciale! ET BOUGEZ VOUS LES MICHES!!
Je repars dans le couloir et rentre dans une petite pièce seulement éclairé par un lampe à pétrole accroché au plafond par une petite corde. Je sors une cigarette d’une poche, et l’allume avec mon paquet d’allumette. Longues, fines, sans filtres. Parfait. Le tabac dans mon corps me calme un peu. Je ferme les yeux, laisse échapper un long filet de fumé. Je regarde les volutes se perdre inlassablement vers le plafond. Au bout de quelques minutes, la porte s’ouvre derrière moi. Trois énormes types entrent, encadrant un mec bien plus petit. Dewerd referme la porte. Mikhaïl, le regard inquiet, la transpiration trahi son état de stress. Il sait que quand je fais venir les gens ici, c’est pas franchement bon. Je tire une autre latte, il s’approche de moi, un sourire qui s’approche plus de la grimace accroché aux lèvres. Il veut me serrer la main, je ne répond pas à sa demande.
« Putain, Demirel, je pensais qu‘il y avait plus de respect entre nous! » « Ouais, je pensais aussi. Assied toi! »
Je demande plus, j’ordonne. La table est en bois et très abîmé. Des tâches sombres marbre le bois. On dirait du sang coagulé à certains endroit. Deux chaises encadrent la table. J’en prend une et je m’assois, il fait de même. Le problème avec Mikhaïl, c’est que c’est un sacré client! Il paye beaucoup, énormément même. Un gros client quoi. Mais, faire ce qu’il à fait, je ne l’autorisais pas. Un voile formé par la fumée de ma cigarette nous sépare. Je l’observe de haut en bas. Une tête de fouine de merde, que je me ferais un plaisir d’écraser. Mais d’abord, il me fallait des explication.
« Ta tailladé une de mes gonzesse Mikhaïl. J‘aime pas ça… Tu le sais que j‘aime pas, alors pourquoi? Pourquoi t‘à fait ça? »
J’ai la main droite tendu vers lui, elle bouge au rythme de mes paroles. Un vieux tic gestuel. La cigarette dans ma main gauche laisse tomber des cendre au fur et à mesure que je bouge. Mikhaïl me regarde, inquiet. Mais, je sens une insolence dans son regard, je lui crèverais les yeux!
« Putain, j‘ai payé Demirel, fous moi la paix! »
Je tape sur la table en me relevant. Le regard fou, des mèches de cheveux se relevant sur mon crâne.
« QUOI!!! FILS DE PUTTE!! Tu sais à qui tu parle!! TU SAIS A QUI TU PARLE!! Tu crois que j‘ai lustrer des chaussures d‘aristocrates quand j‘étais gamin, pour me retrouver en face d‘un PETIT ENCULE QUI ME DIT PUTAIN!! A MOI!!
Maintenant, il est apeuré le Mikhaïl. Il est tassé sur sa chaise, moi j’ai l’air carrément taré. Je tire furieusement sur ma clope. L’envie de le tuer me tarabiscote furieusement.
« Mais… Mais, Demirel, elle a mit les dents putain! »
« Quoi les dents?!! » « Ben tu vois. Elle suçait, elle a mit les dents! J‘aime pas ça putain!! »
Je m’étais tus. Figé, les yeux écarquillés. La cigarette suspendu dans ma main elle aussi figé. Un silence pesant s’installé. Je m’approche un peu plus de lui.
« Mais quand elles mettent les dents putain! C‘est pour faire monter la sève, l‘envie, LA JOUISSANCE!! Et tu la taillade! « Mais, putain Demire… »
C’était trop. J’écrasais ma clope dans son œil droit. Il poussa un crie horrible. Tomba en arrière, sa chaise se fracassant au sol. Deux des armoires qui étaient dans la pièce le choppèrent et le maintinrent au sol. Mikhaïl se débattait furieusement. Son œil droit crevé laissé échapper un liquide bizarre, le mégot planté dans l’orbite. Je me tournais vers Dewerd.
« Va cherché Johnï. »
Il sort, et revient quelques secondes plus tard, un type encore plus large que lui derrière. Sauf que ce type, il à le visage couvert de bleu. Le crâne rasé, des cernes sous les yeux. Il a plus de dents, la maladie s’échappe de tout les pores de sa peau. moi-même je suis dégoûté à l’idée de m’approcher de lui. Je sors quelques pièces d’or de ma poche et je lui fourre dans sa main crasseuse d’où la peau s’en va par lambeaux. Il sourit, commence à déboutonner sa braguette. Mikhaïl voit ça et commence à se débattre encore plus, mais il ne peut rien faire.
« En fait, si t‘est aussi con Mikhaïl, c‘est que cette putain de province de Gells doit carrément vous geler le cerveau! Alors, Johnï va te réchauffer, et même te faire profiter de tout un tas de maladies délicieuses qu'il a sur lui. Alors je te bute pas maintenant car tu me rapporte du pognon. Mais bon… Tu crèvera à petit feux après. Sur ce, à une prochaine fois Mikhaïl. »
Je lui fait une petite révérence en ricanant. Je sors avec Dewerd. Je vais jusqu’au balcon en bois qui surplombe la salle. J’allume une nouvelle cigarette, je laisse mes nerfs se calmer. On entend un hurlement provenir de la salle spéciale. Je pousse un ricanement, Dewerd me sort.
« Putain, Johnï s‘est mit au boulot. » « Oh non. C‘est juste que Mikhaïl vient de voir la taille de l‘engin. »
Je me met à rire, un fou rire. Hystérique, ininterrompu. Dewerd me regarde surprit. Je pars du balcon, m’engouffrant dans la lumière sombre du couloir. La tête rejeté en arrière à cause du rire, les volutes de fumées englobant mon corps, main gauche dans une poche. Nonchalant.
Dernière édition par Demirel Nier le Jeu 14 Oct - 13:59, édité 1 fois |
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