| Sujet: Zacharias Flash ; un vil renard Dim 2 Jan - 19:48 | |
| L'homme qui chuchotait aux oreilles... [ Zacharias Flash ] | Nom de Famille : Flash Prénom(s) : Zacharias Surnom : Renard Âge : 25 ans Province : Ishtar Orientation Sexuelle : Bi. Mais disons que Zacharias ne s'est pas encore intéressé aux plaisirs de la chair.
| Pouvoirs :
♦ Informateur ● Pouvoir - Informations : Vous avez accès à un certain nombre de renseignements qui vous seront fournis par les Admins ou que vous irez lire vous-même ici ou là. Pick-pocket : Un petit don de filou qui vous permet d'obtenir certaines informations, mais aussi de gagner votre vie lorsqu'il le faut. Je ne sais pas vraiment si qualificatif peut être correct, vu que Zach' lance plus des rumeurs qu'autres choses et se débrouille pour vivre de petits larcins.
Appartenance Faction :Citoyen Classe :Informateur ? Orientation Politique : [justify] Ce n'est pas que Zacharias s'intéresse vraiment à la politique. Depuis qu'il est né, il voit les conflits qui se déroulent sous ses yeux et sait qu'il ne peut vraiment y échapper. Sinon, il n'accorde trop d'attention aux duels entre terroriste, église et empereur. En entendant le bruit du dernier attentat, il avait même sourit en pensant qu'il allait avoir de la matière tout fraîche à malaxer et beaucoup de travail en perspective. Car répandre des rumeurs est bel et bien un métier, je vous assure, et beaucoup plus dangereux que celui d'informateur. Il ne suffit pas de réunir de simples informations et de les revendre au plus coûteux, selon l'importance des sources, mais de faire un véritable ménage, de passer le balai derrière chacune de ses caches et être partout à la fois. Il connaît bien évidemment des personnalités intéressantes, mais jamais autant que s'il était lui-même sur le lieu où se déroule l'évènement au centre de ses prochains projets. À part cela, l'albinos respecte l'Empereur. Il avoue même le trouver vraiment courageux, pour un gosse de seize ans, même s'il refuse de faire un choix entre lui et les terroristes : ceux-ci sont également de très bons employeurs, ce serait un choix véritablement difficile.
Descriptions Physique : Que peut-on dire sur Zacharias Flash ? Qu'il a véritablement l'air bizarre avec ses paupières presque fermées, si fermées qu'il en devient presque impossible de distinguer la véritable couleur de ses yeux ? Ce qui est sûr, c'est qu'il est effrayant, que les rares mots qui sortent de sa bouche ne sont pas innocents. Demandez-le à ses dernières proies, elles pourront vous le confirmer, quoique, peut-être faudra-t-il que vous les déterriez. L'homme est caractérisé par une couleur : le blanc. Non pas qu'il l'aime spécialement, c'est juste une question d'harmonie. Il n'aime pas ce qui ne va pas ensemble, c'est tout. N'a-t-on pas le droit d'avoir des goûts esthétiques ? Un des éléments qui le fait le plus remarquer par ses si sensibles semblables, c'est cette chevelure blanche. Des cheveux fins et dénués de pigments, ce qui lui sert parfois de camouflage lorsque la neige tombe sur l'Empire. Vous savez, comme les renards ou les lapins qui se couvrent d'une fourrure de la même couleur. Le jeune homme est grand, même pour son âge. Il frôle les 1m80 et a bien cru, plus jeune, qu'il ne s'arrêterait jamais de grandir. Souvent, l'air absorbé dans ses affaires, il en oublie ce qui l'entour, le monde. On pourrait même se douter qu'il réfléchisse même : peut-être est-il perdu, de toute façon, cet être est si bizarre ! Dans ses moments-là et comme ceux de tout le jour, il garde ses yeux rouges fermés. Il déteste le rouge, il hait le fait d'être né albinos, c'est une des raisons pour lesquelles il ferme les yeux ou les ouvre tellement finement que personne ne pourra jamais se douter de la réelle couleur de ses globes oculaires. Et même si il a appris tôt à combattre, il sait que du fait de sa condition, il ne sera jamais aussi fort que les combattants expérimentés, et aussi solide que les mercenaires. Son sourire est également effrayant : un sourire malhonnête, comme s'il allait vous manger, vous mentir, bref, vous rouler dans la farine. Lorsqu'il joue, il fait tout le temps ce sourire à ses adversaires : cela les déstabilise, ils ne savent plus quoi faire. Par contre, lorsqu'il se retrouve face aux jeunes filles, il...ne sait plus également quoi faire. Il a l'air bien ridicule mais il s'en fiche. Il fera tout pour elle. Sauf si elles s'avisent de lui demander d'ouvrir les yeux.
Personnalité : Si un mot peut pour le mieux définir le fourbe renard, ce serait sans hésiter une seule seconde celui d'insaisissable. Comme si sa présence était une brume, il se faufile dans tout les lieux, avec plus ou moins de discrétion. Ce n'est pas vraiment le genre de personne à dire : « j'aime ceci, j'aime cela ! », non, Zacharias aime entretenir le mystère de sa personnalité, même si parfois, on pourrait penser qu'il n'a pas vraiment d'avis tranché sur aucune question importante. Sa seule réponse ? Ce sourire effrayant qui décourage les petits curieux. Il ne fait pas bon pour tout le monde de lui poser trop de questions, surtout lorsque celles-ci concernent sa vie privée, chose que l'albinos, se tient de garder à l'abri. Il n'a pas vraiment d'attache dans ce monde, ne se souvient pas avoir eu une petite amie : certes, il a pris du plaisir à rompre des couples ou en former d'autres, mais c'était toujours pour un profit professionnel, et non personnel. Par contre, si le garçon a une petite faiblesse, ce serait – sans hésiter – celle de la boisson. Il ne sait s'arrêter, il boit, il boit. Seuls les rayons du soleil le réveille et il se maudit une nouvel fois de ne pas avoir su s'arrêter, victime d'un mal de crâne plus que persistant. À part cela, je ne vois pas ce que l'on pourrait dire d'autre sur Zacharias Flash. Il est comme il est. Ses mystères entourent plus sa personnalité qu'autre chose, alors pourrait-il dire qu'il est un homme plein de mystère ? Ou bien qu'il n'a pas de vie, tout simplement, tellement il prend du plaisir à répandre ces rumeurs ? Ceux qui rencontrent Zacharias ne le connaîtront pas plus que les autres, sans doute. Ils verront probablement une grande silhouette masquée leur proposer une affaire, ou se dirigeront vers l'une de ses caches pour marchander. Car, voyez-vous, le renard commence à se faire une réputation.
Récit d'une vie Emily Loizeau ; L'autre bout du monde
Ce n'est pas très intéressant, le cours d'une vie. Parfois, l'on suppose qu'elle s'arrête à un moment, pour reprendre soudainement. Comme un ruisseau. Vous comprenez ou je suis tout simplement beaucoup trop fatigué pour raconter l'histoire de mon personnage ? Commençons par le commencement. La naissance d'un petit être criard et moche à Ishtar. Dans l'une des maisons laide et faite de briques empilées les une sur les autres comme si l'architecte avait voulu quitter le plus vite possible l'endroit, une femme est là, tout seule, prostrée dans sa douleur et ses pleurs. Il paraît qu'il n'en a pas toujours été ainsi, que la jeune femme ici présente a jadis côtoyé les grands et s'est nourrie dans de riches buffets. On distingue son visage, même caché dans le tissus de mauvaise qualité : quelques mèches blanches un peu bouclées, comme si elle avait déjà l'âge d'avoir les cheveux blancs, et une silhouette diaphane. À son doigt est conservée l'une des seules marques de son passage à la cour : une bague, sûrement un présent ou quelque chose comme ça, de même que le collier en or qu'elle cherche à camoufler dans ses vêtements. Elle n'est pas seule : à ses côtés, un petit être ridé à lunettes qui lui dit de respirer calmement, qu'elle doit se calmer et n'être aussi crispée.
Puis, le temps se fige. Le petit être qui dormait dans son ventre est né, si chétif que le médecin a cru qu'il allait mourir dès sa venue au monde. Mais c'en est ainsi. Le bébé ne paraît pas décidé à mourir aussi tôt, alors il agrippe de sa petit main un doigt, et la ferme avec toute la vigueur dont il est capable. Un être à la peau aussi diaphane que sa mère. Les cheveux qui commencent à pousser sont blancs et ses yeux rouges. Le médecin hoquète : le gamin est albinos de naissance et a peu de chance de rester en vie très longtemps.
Quelques années plus tard, l'enfant est toujours en vie : chétif et à la santé fragile, mais il s'accroche à ce petit bout de vie qui le possède. Il faut dire que la présence du médecin qui avait décidé de faire de lui son fils y était pour beaucoup. Sans lui, la petite larve qu'il était serait même sans doute déchiqueté, dans un coin des égouts, par on ne sait quoi. Désormais enfant, puis bientôt adolescent, il cachait par un bonnet aux couleurs ternes ses cheveux blancs ; recommandation spéciale de son père adoptif même si l'enfant n'en voyait guère l'utilité. Il était intelligent pour son âge, le gosse. Ah, cela, c'était même sûr. Il ne parlait pas beaucoup mais récemment, il avait su faire une division et déchiffrer ses premières lettres. Cela n'a peut-être l'air de rien, mais à l'âge de quatre ans, c'est impressionnant. Sans l'avis du père adoptif qui avait franchement l'air de n'en avoir rien à faire, le môme s'évaporait souvent du petit appartement rempli d'odeurs de sang et de souffrance, pour respirer l'air de la capitale. Il restait ainsi souvent au même point, complètement immobile, le regard fixé sur le ciel, bravant l'interdiction du médecin d'enlever le bandeau qui lui obstruait la vue.
Sa vie était constituée de mensonges.
« Tu vois ? Ta mère est partie faire un tour. Elle reviendra peut-être un jour. »
Menteur. À l'âge de sept ans, Zacharias avait appris à mettre un sens sur les longs silences et les coups d'œil gênés lorsque les clients du médecin lui parlaient de sa mère.
« Pourquoi je ne veux pas qu'on voit tes yeux ? J'aurai peur qu'on te vole, voyons ! »
Menteur. Il détournait le regard à chaque fois que Zach' le fixait plus de trois secondes du regard. De plus, il n'était qu'un lâche qui mentait également à ses clients lorsque ceux-ci étaient atteint d'une maladie très grave ou lorsqu'il ne possédait pas les moyens de les soigner. Fallait bien se faire une clientèle. Alors, à son tour, comme son père, Zacharias avait appris à mentir : des mensonges, de plus en plus gros ; qui allaient bientôt se transformer en une désagréable habitude. Ce qu'il aimait également, dans l'atelier de ce père pas comme les autres, c'était les instruments de médecine. Quelques petits scalpels, d'autres jouets que les autres enfants ne peuvent pas prétendre posséder dès leur prime enfance. Non pas que Zacharias soit un psychopathe né mais il trouvait ces objets étranges et comme tout drôle avide de découverte.
« Zacharias, tu as pris mes scalpels ? »
« J'crois pas. D'mande au gros Jack ! »
Jack était un clochard qui avait l'habitude d'élire domicile chez le médecin. Le mot le plus juste aurait été qu'il squattait mais en tout cas, vu qu'il embêtait plus souvent qu'il ne le devait le jeune albinos, celui-ci pensait être juste le fait de lui renvoyer la balle. Pourquoi il ne pourrait pas non plus s'amuser ? C'est en réalité vers cette époque que naquit ce sourire qui fit frissonner plus d'une fois son entourage. Une espèce de moue à la fois perverse et hypocrite qui signifiait à la fois tout et rien. Pas vraiment le genre de sourire auquel on voulait s'attendre lorsqu'on avait besoin d'être rassuré.
Cohabitant la plupart du temps avec vent et odeurs désagréables, en grandissant, le jeune garçon quittait régulièrement la demeure du médecin pour s'éveiller dans d'autres horizons. Voyant, un soir, tard, qu'il ne rentrait pas depuis une semaine, le médecin posa ses lunettes sur sa table de chevet en soupirant : bof, il allait bientôt rentrer. Depuis qu'un de ses amis avaient appris à l'albinos à se battre, il n'y avait plus à s'inquiéter pour lui.
En vérité, Zacharias était bien tout autre part : un matin, il était parti, un seul bagage à la main. Son ambition ? Voir un peu la tête des autres Provinces qui composaient l'Empire. Sur la carte, son doigt s'était arrêté sur Fintasy, alors, il avait fermement décidé de s'y rendre. Les gens autour de lui lui avaient parlé plus d'une fois de ces prairies gorgées d'eau, de ce ciel à faire revivre un mort : bref, il désirait maintenant s'y rendre. Tôt, un matin, il était grimpé sur la charrette d'un marchand ambulant de passage et s'était vaguement caché parmi les provisions. Tandis que celle-ci crapahutait dans la campagne, le jeune garçon pensait. Puis, le marchand arrêta la charrette, après quelques heures de transports.
« DÉGAGE ! »
En la contrôlant, il s'était aperçu de la présence de ce drôle de bernard l'hermite avachi sur les sacs de blé. Il balança donc Zacharias par terre, et le regarda une nouvelle fois comme s'il n'était même pas humain. Lui, l'albinos, se réveilla en grognant, constatant que son véhicule avait disparu et qu'il était désormais seul au pied...d'une cité.
« Fintasy ? C'est moche. »
Devant lui, une cité des plus austères, aux bâtiments de pierre rouge. Ce qui était sûr, c'est que ce n'était pas la province de Fintasy mais cela, le jeune garçon ne le savait pas. Il ne le saurait même peut-être jamais puisqu'il gardera à l'esprit qu'on lui a en fait menti et que toutes les provinces réputées belles de l'empire sont en fait affreusement laides. Surtout ce rouge : quel affreux rouge, comme la couleur qu'arborait ses yeux et qui suscitait parfois du dégoût parmi ses semblables.
Comment Zacharias rentra à Ishtar ? C'est une bonne question. Il posa vaguement deux ou trois questions aux habitants de cet étrange lieu et s'y mit à pied. Un enfant de treize ans sur les routes, certes, c'est un peu difficile à croire, mais Zach' était décidé à ne pas se faire jeter d'une charrette comme la dernière fois. Il survécut de petits larcins et d'eau fraiche. Heureusement que le soleil rayonnait et que les arbres étaient fréquents sur sa route, sinon, on aurait sûrement retrouvé son corps d'albinos desséché au bord d'une route.
Après un mois, précisément, Zacharias était de retour à Ishtar avec la ferme résolution de ne désormais se fier qu'à lui-seul de de ne plus écouter les autres. Il retrouva tout le monde dans la même situation que lorsqu'il les avait quitté : son père adoptif toujours aussi geignard et de plus en plus myope, le gros Jack prenant une part de plus en plus importante dans leur vie. Mais tout cela ne l'atteignait que très peu, en fait, puisque la maison, il ne s'en servait que pour avoir un toit.
Au fil des années, le jeune garçon grandissait et élargissait son champ de connaissances. Et il y avait quelque chose qui lui plaisait plus que tout. Vous vous souvenez, lorsque j'ai parlé des mensonges qui ne pouvaient se résoudre à rester dans sa bouche ? Il avait décidé, avec le temps, d'écoute tous les ragots qui traînaient dans les ruelles, même les plus infâmes rumeurs qu'il savait être fausses. Le plus amusant, c'était sûrement et certainement, même, d'en laisser s'échapper : fabriquer une rumeur était tout un art et il en était devenu maître. Il fallait trouver une information qui avait un minimum de crédibilité : Lao, par exemple. Tout le monde s'intéressait à Lao, en ce moment, tout le monde, surtout l'Église, voulait savoir où il se terrait. Il devenait alors intéressant de laisser traîner des bruits de couloirs. Souffler dans une oreille que Lao se cachait en ville, que Lao préparait un attentat, que Lao était tout prêt d'eux. Les êtres humains sont si fascinants pour quelqu'un d'aussi tordu que Zacharias. Ils peuvent s'agiter comme de petites fourmis et soudainement, essayer violemment de se défendre.
Le jeune garçon avait longtemps rit lorsqu'il avait observé la réaction d'un garde qui pensaient que les rumeurs, pourtant expérimentales, sur sa personne, s'atténueraient avec le temps. Pauvre fou. Surtout qu'il était la seule personne ici, qui savait concocter correctement une rumeur. Il connaissait bien évidemment certaines choses, pas au point de faire un bon informateur mais suffisamment pour que ses rumeurs soient crédibles et que les cibles tombent dans le panneau. Et son père adoptif ? L'homme était mort de vieillesse, un soir de janvier. Tant pis. Zacharias ne lui avait pas accordé la moindre larme et sitôt enterré, il était parti de la demeure, naviguant désormais d'appartement en appartement.
« Vous ne m'avez pas vu, je ne vous connais pas. »
Une silhouette fine s'éloigna furtivement du bar, sifflotant.
Hors-rp Comment avez-vous découvert le Forum ? - Sur Dirty Prince, par le partenariat ! Et ensuite, j'y ai bien séjourné un mois en tant qu'invité, épiant vos rps. Avez-vous des conseils ou des remarques le concernant ? - Continuez comme ça, j'adore tout ! Coup de cœur sur les rps de Mist 8D Votre Disponibilité (en moyenne) : -7/7 normalement mais ça dépend des périodes, en fait. Je peux tout aussi bien être libre que super occupée avec un gros dossier à boucler.
Dernière édition par Zacharias Flash le Dim 2 Jan - 21:22, édité 2 fois |
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