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| Sujet: Sacrifice d'Eis - la fiche qui pue. Lun 30 Aoû - 18:02 | |
| IDENTITÉ | Nom de Famille : d'Eis. J'ai gardé parce que c'est dur à changer les noms de famille, même si c'est pas très joli. Prénom(s) : Sacrifice. Ce n'est pas l'original celui là ! Mais j'ai changé, c'est plus euh... plus, voilà quoi. Surnom : Comme tu le souhaites ! Âge : Vingt six ans. Titre de noblesse : Chevalier. Province : Überhal. Orientation Sexuelle : Ce que tu veux ! Comme tu préfères !
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APPARTENANCE Faction : Aristocrate. Classe : Noble. Orientation Politique : Hum... t'es forcément obligé d'entendre des trucs de ci de là, mais pour te faire une opinion... J'y connais rien ! De toute façon, je travaille au Fabula Onis, et là bas on ne parle pas de ça. C'est la règle, sinon tu plombes l'ambiance de la soirée en deux secondes vingt centièmes. Si tu veux mon opinion sur quelque chose, absolument, c'est d'éviter les mecs de l'Eglise, c'est eux qui ont les idées les plus bizarres, en général (il y en a des gentils quand même), et ça peut finir mal. Sauf si tu aimes te retrouvé ligoté au lit avec le rayon fruit et légume dans les fesses, là c'est bien. En fait, ce qu'on voit surtout, c'est des nobles. Je n'en pense rien (encore une fois), mais... c'est pas un peu bizarre de payer pour avoir des amis ? Je veux dire, mon boulot, c'est de faire semblant d'être ton ami, ton amant, comme tu veux (car je ne suis pas une pute, je suis un hôte, c'est pas du tout pareil). Qui y croit ? Je ris pourtant, quand tu fais une blague, même si elle n'est pas drôle. Et t'es content. C'est très mystérieux, mais comme dit plus haut, je n'ai d'opinion que si tu le veux bien.
VOUS... Physique : La beauté, c'est un horizon inaccessible qui monopolise la force et la volonté des cons sans aucun espoir de réussite ou de bonheur. Je suis un con, je vous l'ai pas dit ?
Je... hum. Oui, forcément que je fais gaffe, sinon je ne bosserai pas au Fabula Onis. Tu sais ce qui me fait peur ? C'est de vieillir ! Tiens attends... Regarde... Là ! LA ! LAAAA ! Y a un cheveux blanc ! Si si ! REGARDE BIEN ! Non mais je vais le couvrir de colorant ou l'arracher, je sais pas encore, mais tu vois quoi... Et puis regarde, là, juste là, j'ai un grain de beauté à deux centimètres du nombril (plat, superbe), à gauche, c'est pas beau ! Et on a pas encore trouvé comment l'enlever ! Un scientifique devrait se poser la question ! Ils se cassent la nouille avec les choses inutiles comme euh... je sais pas, mais ils devraient se préoccuper des grains de beauté et du vieillissement de la peau, ça serait plus malin. C'est dur d'être mignon à vingt six ans tu sais ? Au début, je jouais sur le coté « petit minet », maintenant que j'ai du poil au torse (je l'épile, tu penses bien), c'est... plus compliqué. Enfin ça marche toujours, t'inquiète pas ! Les clients me montrent pas la sortie de la chambre en hurlant de dégoût. Je crois que la majorité des gens ne se soucient pas de l'écartement des cils par rapport au facteur paupière ou de mon grain de beauté sur le ventre, mais bon. Il faut bien que je m'occupe en attendant le soir (entretien physique, majoritairement, on devient pas beau par la Grâce de l'Ombre). En fait... physiquement, tout est à peu près interchangeable, je suis actuellement brun, mais pourquoi pas blond ? Je pourrais être plus musclé, ou moins (c'est beaucoup de travail de réguler tout ça), je pourrais être plus androgyne, voir même être travesti (certains aiment). Comme tu préfères, te dis je.
Personnalité : Bah... Ça dépend ! Y en a qui préfèrent quand je ferme ma gueule et que je la joue timide, d'autres qu'ont besoin d'un mec grande gueule (sans quoi la soirée fini où on se regarde dans le blanc des yeux en tripotant nerveusement la couette). Je marche sur commande quoi (enfin, disons que j'arrive à sentir ce qu'on attend de moi), et tout élément est interchangeable. Je crois qu'on peut dire que je n'ai pas beaucoup de personnalité, et comme tu as pu le constater, je ne suis pas très intelligent, pas très cultivé, et pas très vivace d'esprit. Ce n'est pas grave ! J'ai pas vraiment d'identité « naturelle » en fait, soit je suis avec des collègues, soit avec des clients. C'est pour ça, j'adore faire les courses ! Parler à des vrais gens ! Des fois même, j'achète des vêtements tout seul et tout. Par exemple, j'étais parti de chez moi avec un tas de fourrure, j'ai tout fait tailler à la capitale ! Ça fait bien « coucou je viens d'Überhal donc je suis bandant donc baisez moi » comme ça. Tu vois l'idée (rôh, j'ai encore dit un truc tout sale). Encore ces clichés à la con. J'ai découvert ça en venant ici, ça surprend. Enfin je vous aime tous très beaucoup, de toute manière.
ET VOTRE HISTOIRE Mais comment arrive-t-on là où je suis ? Tu imagines une histoire à base d'orphelin dans la neige et de chatons morts, non ? Non. Ce n'est pas ça. Le Fabula Onis, c'est pas le trottoir, c'est la classe à l'hectolitre, le prestige, l'ascension sociale, les objets en or massif importé directement dans ton cul. Rien à voir avec la branlette dans la cabane au fond du jardin... tu te rends compte ? Éjaculer (ni trop tôt, ni trop tard, c'est un art) dans des draps en soie sauvage ! Ça n'a vraiment rien à voir avec de la prostitution, vraiment, moi j'offre plus. Mon temps, mon essence, et ma patience (oui, souvent, un client c'est très agaçant). Je n'ai ni limite ni intégrité. Tu veux me voir déguisé en fille et me fesser avec des outils bizarres ? Pas de problème, ça me dérange pas (enfin, c'est ce que je dis, n'empêche, j'aimerais pas que ma maman me voit comme ça). Néanmoins, comme je te dis, c'est pas le tapin pour une pièce, alors il y a des limites. D'une, on ne me fait pas de blessure irréversibles, de deux, il y a une certaine retenue à avoir sur les mots. Nous le pensons tous les deux, mais on ne le dit pas à haute voix, un peu de pudeur quoi. Rien ne sort du Fabula Onis, si ce n'est ton sourire satisfait.
Parlons en, de la classe, tiens, parce qu'avec ce parfait prologue, tu vas me prendre pour un... que je peux pas me permettre d'être quoi. Mais comprend moi ! Je ne parle jamais de tout ça ! Pas à haute voix, entre nous c'est exclu (qui aime parler boulot, franchement ?), et les clients... bah t'es fou ? Ils passent une bonne soirée, et éventuellement, après avoir fumé l'équivalent d'un poney sous l'œil attendri du Comte Oliver, ils te payent pour plus si affinité, si ils sont pas trop crevé. C'est pas le moment de parler des détails de ma laborieuse profession quoi. Généralement, je pense à tout ça quand, comme maintenant, je fume une cigarette sur le toit du Fabula Onis. On est l'été, je crois, en tous cas c'est l'été à chaque fois que je fume une cigarette sur le toit et qu'il fait beau, sinon c'est l'hiver. Je m'étais fait tout un calendrier tout en base cent, mais je l'ai perdu, quelle tristesse (vraiment). Il y cent minutes dans une heure, cent heures dans une journée, et cent mois dans un an (ça rajeunit pas mal). De même, j'avais décidé que les saisons étaient totalement indépendante du temps et de la course du soleil dans e ciel (pfeu, quelle connerie), du coup par an bah y en avais... plein. J'avais tout bien calculé, mais je l'ai perdu... j'suis resté deux jours au lit après ça. Perdu dans le temps ! Je ne regarderai plus jamais un vrai calendrier. J'ai treize mois et six jours pour l'éternité.
Mais tiens ! Je te raconte certes que je fume une cigarette sur le toit, que mon boulot c'est... du boulot et mes palpitantes activités extra-scolaire, mais je ne t'ai pas dit au final comment j'ai fini là !Comme tu as pu le lire plus haut, je suis Chevalier, c'est un titre de noblesse qui équivaut en matière de service rendu à la nation disons... un de mes lointains ancêtre a dû empêcher le Divin Empereur de poser son Magnifique et Merveilleux Peton dans une crotte de chien, quelque chose de ce style. Autant dire que si nous étions nobles, cela ne nous empêchait pas d'aller chercher nous mêmes les œufs au poulailler tous les matins dans cette très froide contrée qu'est Überhal. D'ailleurs, il n'y a pas de poules dans cette Province, elles gèlent sur patte. On a du poisson par contre ! Beaucoup de poisson ! Je me souviens, ce jour là, je portais une petite veste en peau de bébé Phoque, fourrure blanche toute mignonne et... - Hum... sympa.Ce n'était pas le Comte Oliver (il ne ne quitte pas souvent le Fabula Onis, son bébé malsain), bien sûr, juste un représentant. Le Fabula Onis venait de rouvrir, j'avais douze mois et cinquante six jours, et la chose était convenue. Je n'étais pas surpris. Mes parents étaient si fiers ! J'étais le fils cadet qu'on n'arrivait pas à marier, et un tel emploi en un tel lieu allait non seulement préserver tout ce beau monde de l'infamie de se retrouver au nouveau des gueux, mais me préserver moi même. Employé du Fabula Onis ? Vous vous rendez compte ? Quelle chance ! Ils avaient besoin apparemment d'un habitant d'Überhal de sexe masculin pour satisfaire leur glorieuse clientèle. La chair d'ici est plus raffinée, paraît il (quels clichés à la con). L'homme voulu vérifier que ce qu'on lui avait vanté était vrai et je fus soumis à un examen humiliant (enfin... j'avais trouvé à l'époque). Oui, il fallait tout de même vérifier que l'outillage corresponde à la description, qu'il n'y avait pas de vice caché, tout ça. Tu sais ce que ça fait de se faire examiner les dents par des gros doigts boudinés ? Visualise la scène ! Enfin les miennes étaient très bien, le reste aussi (le poisson, c'est bon pour la santé). Nous avons pas mal parlé aussi, je suppose qu'il vérifiait si je n'étais pas déficient d'une façon ou d'une autre, au niveau de la tête. - Hum... les mains. Ça va pas ça.Il pouvait parler ! Les miennes avaient certes des cals, mais ce n'était pas définitif. J'eu le droit tout de même à des commentaires méchants là dessus. Je fus embauché malgré tout, et mes cals disparurent car ce qui les provoquait disparu aussi. Je sculptait dans la glace tu sais (oui, même petit noble, t'as largement le temps de glander) ? Des phoques, principalement. Des poissons. Et des phoques. J'aimais beaucoup ça... mais y a pas masse de glace à Ishtar, bizarrement. Du coup, je fais beaucoup de gym et je fais mon calendrier. Et d'autres trucs. Ma vie ne se limite pas à mon boulot ! D'ailleurs, tu me fais penser, faut que j'écrive à mes parents. Je sors du papier à lettre et un stylo de mon sac, puisque je ne met rien dans mes poches (c'est pas élégant, ça déforme les hanches vu de loin).
Le 98ème jour du mois du Hareng de l'an Phoque Tâcheté, de l'ère de la Poule inexistante (mais je ne suis pas très sûr j'ai perdu mon calendrier).
Chers parents, je vais bien ne vous inquiétez pas (ce n'était pas la chaude-pisse, en fait). Pour répondre à votre question de la dernière fois : non je n'ai pas vu le Régent personnellement, je suppose qu'il n'aime pas les bruns, et puis il ne vient pas si souvent que ça. Je suis absolument ravi que mes sculptures soient toujours là, on peut compter sur le temps de chez vous pour les maintenir. Sinon, j'ai acheté de nouvelles bottes immettables et avec lesquelles on ne peut pas courir, mais il y a de la fourrure blanche dessus alors ça va. J'espère que Liberté et son épouse vont bien, ainsi que mes neveux.
Sacrifice. Oui, une manière de dire dans un style plat et chiant que tout va bien dans le meilleur des mondes possible. Quelques fois, j'ai envie de les inquiéter un peu en fait, sadiquement, parce que si j'avais pu me marier pour ramener du prestige et des pépettes, je continuerai à l'heure actuelle à sculpter des Phoques dans la glace au lieu de fumer de l'Opium tous les soirs pour me faire trousser si vulgairement dans de la soie, mais bon, je ne le fais pas. Après tout, je suis dans le lieu de divertissement le plus prestigieux de l'Empire, je ne vais pas pleurer ! Mon titre m'aura apporté au moins ça, le droit d'occuper ce poste.
Les premiers temps, je m'étais occupé d'activités palpitantes comme servir les clients (en boisson ou Opium, pas le reste) ou des trucs comme ça, histoire de m'habituer et de voir comment s'en sortait les autres, mais après j'ai dû me lancer : distraire par ma présence, en portant des vêtements tellement compliqués que j'arriverais jamais à les mettre tout seul. Je te raconte pas le bordel. En fait, on passe pas tous notre vie à faire joli, genre y a des nanas qui dansent, ou qui font de la musique. Moi je sais ni danser ni chanter, ça règle le problème de mon occupation nocturne. Je t'ai dit, le Fabula Onis, c'est très respectable, péter des rondelles n'est pas une fin en soi. C'est juste que je sais rien faire d'autres.
Bon, je te laisse, il faut que je retourne sculpter un Phoque en granit, et puis j'ai fini ma cigarette de toute façon, et puis il fait froid !POUVOIRS - Riche : si bien des personnes détiennent des fortunes, aucune n'égale celles de la noblesse. Accumulées sur des générations, elles comprennent surtout des bijoux, de l'or et, bien suprême : la terre. En effet, au seins des familles, rien ne vaut le droit d'hériter de la terre de son père (ou de sa mère, en fonction de la tradition patriarcale ou matriarcale). - Empathie : dans les grandes familles se transmettent les dons pour ressentir les émotions des interlocuteurs et mieux les manipuler dans une conversation menée avec finesse. AUTRES Comment avez-vous découvert le Forum ? - Par ta mère. Avez-vous des conseils ou des remarques le concernant ? - Nan. Votre Disponibilité (en moyenne) : - Euh... comment dire... |
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