| | | Parlons Intelligence, Parlons Politique...Ou pas. [PV La Cour Impérial] |    |
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| |  Sujet: Parlons Intelligence, Parlons Politique...Ou pas. [PV La Cour Impérial] Dim 15 Avr - 14:13 | |
| La Cour. Lorsque j’suis devenu Sénateur, je pense que je n’m’attendais pas à un jour finir à cette place. En fait, je n’pensais pas me retrouver au milieu d’la cohorte d’noblesse à sourire hypocrite en venant à la Capitale. Dans ma caboche, l’idée même de représenter ma province avait encore du mal à s’intégrer. Et là, j’suis sénateur d’puis quoi ? Aller…j’entame ma troisième ou quatrième année en tant que Sénateur. C’est assez étrange de se dire que j’ai put m’habituer à saluer et parler de façon plus esthé-chose.
Ouais, ma façon d’m’exprimer n’a eu de cesse de s’améliorer comparer à mes début. Probablement car, maint’nant, j’dois faire attention à comment je parle les rares fois où j’ouvre la gueule.
Je suis devenu le glaçon silencieux à la sale gueule du Sénat. Le truc qui n’y a pas forcément sa place, et qui ne dit rien tant qu’on ne remet pas en cause le système commercial.
Je lâche un soupir, une assemblée de nobliards m’entoure. Aujourd’hui, la Cour prend le Soleil en de début d’Equinoxe Printanier. Les températures se réchauffent, alors, tout le monde dehors.
Musiques de fonds avec les p’tits musiciens de la cour. Les donzelles richement vêtues d’une quantité horrible de tissu. Et puis, voir une robe me fout toujours mal à l’aise…Je repense à ce moment d’ma vie où je me suis ridiculisé chez Dior.
Je lève les yeux au ciel, alors que je choppe une coupe de…Bon sang ! C’est quoi cette boisson pas forte à bulle ? Et merde, les alcools fort sont partit s’faire foutre dans les tréfonds d’Ayena. L’merdier…Je savais qu’j’aurais dû trouver un prétexte con pour fuir la Cour Impérial aujourd’hui.
Mais voilà, j’crois que j’ai déjà usé mon quota d’excuses bidon. Et puis, même si je balançais que j’avais une gueule d’bois, on pourrait m’sortir que ça, c’est coutumier chez moi alors…J’me suis mit à l’écart de l’attroupement général.
Les gloussements et autres mondanités, je n’m’y sens pas à mon aise. Même la tenue que je porte me pèse quelque peu. Pantalon coupé droit, chemise cintré et col serré. J’me sens pas respirer l’moins du monde. Noir et Bleu à l’honneur, les couleurs de Gells.
J’ai fini mon verre, alors, je choppe l’premier serveur venu et j’y dépose mon verre. Non, je n’vais pas en reprendre. Ce genre d’alcool, ça n’a pas d’goût.
En fait, j’suis surtout en train d’me demander à quoi sert ce genre de regroupement d’la Cour. Les nobles parlent d’argent, mais pas d’autres choses. Réformes ? Solutions ? Problèmes ? Tout ça, c’est qu’du bon bordel.
D’autres parlent d’Artiste. J’peux entendre des répliques sur une fichue Exposition d’Statues…mais qui ça intéressé ça ? La science est sur d’autres lèvres…faut dire que ce regroupement événementielle ne laisse tous le monde d’marbre.
Au milieu de tout ça, j’suis là : comme un con.
Moi, j’pense à une chose : les terroristes sont toujours dans la nature. C’est ce genre d’connard qui a ruiné ma soirée pépère du Bal. Ce genre de types qui a tué Rib Ery et Kaar Ambar –ouais, j’suis rancunier et tenace comme bestiole– ou qui font que j’n’ai plus revu Sacha. Depuis l’attentat aux élévateurs, je n’sais pas si elle est même en vie.
Et quand j’suis dans ce genre d’ambiance, je ne peux repenser qu’à tout ça. Quand j’vois autant d’liesse, j’peux que m’demander s’ils ont conscience du bordel qu’est devenu la Capitale…ou est-ce l’Empire global’ment ? Je n’sais pas…mais bon, final’ment, je finis par m’adosser à un arbre du jardin, et lâcher un soupir à fendre l’âme.
« Pourquoi suis-je venu ? »
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|  | | Uriel D'Arken Mort(e) tragiquement
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| | Sujet: Re: Parlons Intelligence, Parlons Politique...Ou pas. [PV La Cour Impérial] Dim 15 Avr - 14:50 | |
| La Cour. Un lieu qui a bien changé au cours de la dernière année. Sous la Régence, avec un Prince Héritier encore mineur et un Haut Prêtre au pouvoir, le Palais était une forteresse devant protéger la vie du jeune souverain et le couper du monde. Uriel abusait certes de son pouvoir, mais ne se pavanait pas en seigneur entouré de sa cour de nobles et de savants. Il préférait l'argent et les ordres qu'il pouvait donner. Néanmoins, certaines traditions ne pouvaient être oubliées et renaissaient avec la monarchie. Sous la direction discrète de la nouvelle Intendante, la Cour était devenue un centre d'intrigues et de discussions, une estrade, où chacun pouvait tenter de séduire Ezhekiel. Une sorte de foire de prestige et de mode.
Les vraies décisions étaient prises ailleurs mais, souvent, elles étaient annoncées devant la Cour présente, avant les autres recoins de la Capitale. Une sorte de petit privilège sans importance. Bien sûr, les personnes présentes pouvaient aussi assister à une partie des audiences officielles, accordées par Ezhekiel Ier. L'Empereur recevait ses conseillers intimes en privé. Mais les artistes ou les plaignants avaient le droit de se donner en spectacle. Les émissaires des Gouverneurs, porteurs de missives ou de présents pouvaient également transmettre leur message devant tout le monde.
Sinon, même lorsque le Saint Empereur n'était pas là, les nobles venaient ici pour se retrouver, pour "être là au cas où quelque chose se passerait", pour débattre entre eux et pour se montrer. Pratiquement n'importe quel aristocrate pouvait entrer. Mais il fallait y aller régulièrement pour pouvoir le mentionner plus tard. "Oui, j'étais justement à la Cour, hier dans la soirée,..." Comme si cela avait une importance fondamentale.
Uriel D'Arken était là aussi. C'est autour des gens comme lui que se formaient les petits groupes de conversation. On venait réclamer des faveurs aux puissants, ayant l'oreille du souverain du monde. Ses partisans politiques ou de simples lèches-bottes le collaient, comme d'autres le faisaient avec la poignée d'autres personnes vraiment influentes. Las et en faible santé, cette dernière déclinant au fil des jours, le petit blond prit congé de ses interlocuteurs et alla chercher un peu de repos et de sérénité dans les Jardins du domaine de l'Empereur. Les gardes le saluaient, alors qu'il allait à l'ombre, évitant le plus possible le soleil. C'est sous un arbre des plus majestueux qu'il entendit un soupir de désespoir et reconnut la voix.
Aleksandr Droski, sénateur de Gells. Un fidèle de son Gouverneur et un homme qui n'appréciait en rien les civilités superflues. Il devait vraiment se sentir comme un poisson sorti de l'eau, ici. Il avait connu la Régence, bien sûr... Mais il n'était pas à la Capitale depuis assez longtemps pour avoir connu le débat durant lequel le Sénat décida de confier les rênes de l'Empire à son Haut Prêtre. Par conséquent, il était difficile de le classer dans la catégorie des alliés ou dans celle des ennemis politiques. Autant engager la conversation. Le blond vêtu de blanc prit la parole.
"Sous le ciel et sous le soleil, Sénateur. Je vois que je ne suis pas le seul a ressentir de la lassitude, lorsque notre Saint Empereur est absent. Puis-je me joindre à vous ? Je ne serais pas offensé par un refus, soyez-en certain... Mais si vous désirez converser, faites-le librement avec moi, je suis à votre service..."
Très pâle malgré le soleil, Uriel souriait avec une certaine difficulté. L'absence d'Ezhekiel à proximité lui rendait la vie difficile, il ne pouvait baigner dans la douce aura du dernier Walhgren... S'installant sur un banc proche, il attendit une réponse du Sénateur.
"J'ai cru comprendre que la politique a un autre visage dans votre contrée... Ici, c'est hélas comme cela que ça se passe..."
Il fit un vague geste en direction du Palais et des bruits de la foule de nobles qui se pavanaient en discutant. |
| | | | | | | Sujet: Re: Parlons Intelligence, Parlons Politique...Ou pas. [PV La Cour Impérial] Dim 15 Avr - 15:14 | |
| J’avais refermé les yeux, tentant d’me détendre avant de remettre un pied dans la fosse superficielle d’la Cour. Quel intérêt de la réunir, si l’Empereur n’est pas présent ? Je n’peux comprendre ce raisonnement. A Gells, la Cour ne peut être là qu’en présence du Prince. Lorsqu’il quitte les lieux, à moins qu’il ne le fasse savoir son retour dans un temps, la Cour quitte aussi le Palais. Lentement, certes, mais sûrement.
Les affaires passent avant les festivités…après tout, nos Princes vivent rarement vieux, quand j’y repense. La Cour est sujette à trop d’magouille et de tentative d’assassinat pour qu’on ne la surveille pas. C’est plus un moyen d’épurer les opposants d’la famille princière…ce n’est pas comme ici, ici, les choses sont plus festives. L’empereur n’est plus un gosse, si ?
Mais voilà, une voix m’fit rouvrir les yeux. J’allais les lever, l’habitude d’ma petite taille, quand j’ai reconnu mon interlocuteur. Chouette alors, on fait la même taille. Bon sang, ça m’avait manqué d’plus être l’seul p’tit du coin.
Fin’bref, j’avais salué l’nouvel arrivant et avait répondu à la salutation d’usage.
« Sous le ciel et le sous le Soleil, Haut-Prêtre. »
Il n’est plus l’Régent…alors, j’me tuerais plutôt qu’d’avouer que je n’sais plus l’terme que je dois utiliser. C’est quoi maintenant ? Excellence ? Sir ? Merde, je n’suis pas devin moi…je n’vais pas l’deviner alors, vu qu’il a usé d’mon statut j’use du sien ! J’suis juste trop fort.
« Se joindre à moi » ? J’crois que mon sourcil droit, car l’gauche aurait du mal vu ma face, s’est soulevé. C’est d’la façon la plus banale qui soit que j’ai répondu :
« Pourquoi en viendrai-je à refuser de converser avec vous ? Si vous me demandiez de converser en étant entouré de votre foule d’admirateurs non secret, je pense que je vous aurais éviter. Mais, présentement, je n’ai aucune raison de vous envoyer…de vous congédier. »
Bon sang, je veillais sur chacun d’mes mots. Mon ton était calme, posé, et assez lent. Et j’ai faillit dire « chier » ! L’con…Il faut parfois que je me souvienne qu’ici, ce n’est pas Gells. Mon langage se doit d’être plus « courtois ». Mais c’est vraiment super dur cette p’tain d’merde.
Pourquoi la culture d’ma province est-elle si différente d’ici ? Quoique…j’pense que c’est surtout moi l’cas du coin. Un truc sans titre qui traîne à la cour, j’suis peut-être la version masculine de l’Intendante…pour ma province, quoique…j’suis heureux d’être un mec vu sa paire de seins : elle n’en a pas assez pour faire une fille décente.
J’vois le marquis qui s’installe sur un banc. Les mots qu’il me dit, alors que je prends place à ses côtés me font hocher la tête. Je regarde les lieux, investit par cette ambiance que j’trouve malsaine pour le développement politique. Je suis peut-être un peu trop coincé sur l’sujet, mais j’ai toujours l’impression que ça peut péter d’n’importe où quand j’vois ça. Elle est où, la sécurité du Palais ?
« Je reste surtout surpris de voir que la Cour se réunit même en l’Absence de l’Empereur… »
Je marque une pause, fronçant des sourcils à l’entente de rire idiot qui m’donne un p’tit air dégouté. Sérieux, comment ce type fait pour supporter ça constamment ?
« Pardonnez mon langage mais, pour moi, La Cour, sans surveillance, c’est similaire à de la paille prête à brûler et foutre le bordel. Je ne comprends pas spécialement ce fonctionnement…souple. »
J’crois que j’voulais dire un truc comme laxitose. Ou était laxista-chose ? J’savais plus prononcer, donc, j’avais marqué une pause et prononcer autre chose.
Mais, après ces quelques mots, je m’suis retourné vers lui, pour le regarder. Bon sang, il est plus pâle qu’un Mort en sursis.
« Comment arrivez-vous à supporter pareille ambiance ? »
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| | | | Uriel D'Arken Mort(e) tragiquement
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| | Sujet: Re: Parlons Intelligence, Parlons Politique...Ou pas. [PV La Cour Impérial] Dim 15 Avr - 17:05 | |
| Las de la Cour inutile, Uriel D'Arken voyait en la personne de l'autre blond un divertissement agréable. Ce n'était pas un imbécile, comme certains le pouvaient croire. Il avait juste une autre vision du monde, plus simple. Si on suivait son exemple, les débats et conflits se régleraient à coups de poings. Uriel n'aurait rien contre plus de sang dans les salons de la noblesse... Mais Ishtar était un Empire civilisé. Bien que bâti sur la guerre, il se devait de faire preuve d'un certain raffinement.
Le prêtre sourit. L'autre n'avait pour lui que le titre de Sénateur. Il était de notoriété publique qu'Aleksandr n'était pas véritablement noble. Uriel, quant à lui, traînait un héritage imposant, en termes de noblesse. Cela dit, ils pouvaient bien laisser tomber certaines formules de politesse et les titres exacts. Tant que le tout demeurait poli et bien intentionné... Cela lui allait.
"Je vois... Et je comprends. Vous qui pourriez en avoir, des admirateurs similaires, n'en voulez manifestement pas. Alors ceux de quelqu'un d'autre... Je ne pourrais vous tenir rigueur, si jamais vous m'éviteriez pour cela."
Un Sénateur... Ce n'est pas personne. Il n'y en a que dix-neuf et, la plupart du temps, il parlent au nom d'un Gouverneur, l'équivalent moderne d'un monarque, vassal de l'Empereur. Ils jouissent de la confiance de quelqu'un qui est un équivalent du souverain suprême sur un territoire parfois très vaste. Et Gells est une Province plutôt vaste. Certes, peu influente et assez renfermée sur elle-même, mais tout de même. De nombreuses vies l'habitent, des vies résistantes et déterminées, dans un climat très inhospitalier d'ailleurs. Aleksandr pourrait très bien avoir une petite cour de fidèles, collés à ses bottes pour obtenir ses faveurs... A la Capitale, le Sénat avait une grande importance et constituait l'un des organes essentiels de l'Empire.
Mais ce serait mal connaitre l'homme en question que d'espérer le voir un jour entouré d'autre chose que de prostituées ou de ses collègues sénateurs. La noblesse, les scientifiques, les artistes,... Tout cela n'avait aucune importance. Il servait Gells et tuait le temps, voilà tout.
"Oh... Mais la Cour est un animal qui doit se nourrir. De vin mousseux et d'amuse-bouches principalement. En contrepartie, elle fabrique un flot incessant de ragots et de flatteries... Mais leur présence est nécessaire. C'est une tradition."
Qui d'autre qu'un Haut Prêtre était-il mieux placé pour parler des traditions ? L'Eglise toute entière était un amas de vieux usages qui refusait d'aller de l'avant en bien des domaines. Uriel écouta la suite des paroles d'Aleksandr et lui fit signe de la tête qu'il était tout pardonné. Ils pouvaient éviter d'être politiquement corrects, pour le moment. Tant qu'ils étaient seuls, les deux petits blonds pouvaient se faire plaisir en laissant de côté les hypocrisies. Il sourit d'ailleurs à la comparaison d'Alek.
"Si vous le permettez, je vous emprunterai cette expression, à l'avenir. Elle illustre très bien la vérité. Cela dit, la plupart des personnes présentes sont dépourvues d'un réel pouvoir. Ils ne représentent aucun danger, même en masse. L'Empereur ne doit pas s'inquiéter des effets de leur ennui à rester là. Pendant qu'ils ont le verre à la main, Lui peut s'occuper des affaires vraiment importantes."
Le Haut Prêtre parlait de l'Empereur comme d'un être supérieur. Ce qu'il était, c'était un fait connu. Les Walhgren était des héros, des hommes et des femmes surpuissants, ayant été capables d'unifier toutes les contrées du Continent et d'en faire leur fief. La moitié des légendes parlait d'eux et de leurs ancêtres maniant des puissances dépassant n'importe quel sorcier, fut-il prêtre ou philosophe. Bien sûr, Uriel gardait jalousement le secret des Empereurs et leur importance. Mais même un simple d'esprit pourrait sentir que le jeune aux cheveux bleus était exceptionnel. Son aura parlait pour lui : son pouvoir dépassait l'imagination. Uriel soupira, amusé.
"C'est surtout une question d'habitude. Même si je serai partisan de la réduction de ces bavardages inutiles, je m'y suis fait. Il le faut parfois pour parvenir à ses fins. Serait-il indiscret de vous demander votre avis sur le Sénateur du Hellwig ?"
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| | | | | | | Sujet: Re: Parlons Intelligence, Parlons Politique...Ou pas. [PV La Cour Impérial] Dim 15 Avr - 18:45 | |
| Moi ? Des admirateurs ? J’ai du que’que peu d’mal à concevoir ce genre de choses. J’ai du m’retenir d’rire…par respect pour la personne qu’il est. L’soucis, pour moi, c’est qu’les rares fois où ce genre d’personnes a prit l’temps d’venir m’parler, soit il agissait comme si j’étais qu’un pauvre crétin venu d’une contrée d’barbare, soit, c’était pour m’faire d’la lèche. Dans un cas, comme dans l’autre, j’ne supporte nullement ça.
J’préfère dire tout haut ce qu’je pense. J’ai apprit à n’pas l’faire tout le temps non plus, ayant comprit au fil du temps les âpres de la politique que je trouve bien amer.
Sa comparaison de la cour me plut quelque peu. Soudainement, j’les ai tous vu sous la forme d’chatons et d’p’tits caniches à leur Maman adoré. Voir, en york pour les plus teigneux. Je n’sais pas, mais moi, j’trouve que là c’est presque plus vivable. Un chiot ou chaton défectueux, ça s’euthanasie très aisément. Ouais…ils ne sont rien, j’le vois bien plus ainsi.
Miaule et aboie pour un peu d’pouvoirs, mais seules des miettes leur sont donné. Et encore, des simulacres d’miettes. Quelle étrange tradition quand même.
Le fait que l’homme à mes côtés m’pardonne mes abus d’langage me rassura quelque peu. Je fais pas mal d’effort depuis mon arrivée à la Capitale, mais quand j’suis en présence d’types qui parlent aussi bien qu’lui j’me sens parfois mal à l’aise.
Mes mots sont crus, forts, mais pas toujours judicieux j’crois. Une erreur pour un politique. Après, on attend d’moi qu’j’sois efficace. La méthode que j’prends pour ne regarde qu’moi : encore heureux. Si j’devais faire l’frigide avec son glacier dans l’cul, j’pense que j’virerai rapidement barjo.
« Si vous me permettez de les associer à un refuge de chaton et chiot décérébrés… » Que je répondis à sa demande.
Ben oui, il veut ma métaphore…moi, je veux la sienne qui les associe à des animaux de riches. On sera quitte comme ça ! Justice sera faîtes, et puis, on en parlera plus.
Mon ton était tôtalement sérieux, j’vais insister là-dessus. Mais la suite sur les empereurs m’fit hocher la tête. Cela m’fait souvenir qu’Dorian a un grand respect pour l’actuel Empereur…
Les rumeurs ont toujours couvé sur les origines des Try Orym, comme quoi du sang de Walhgren serait dilué dans leurs veines suite à l’époque des Guerres envers les régions de glace. Mais jamais Dorian n’a confirmé ou était à l’encontre de ces rumeurs. J’me demande encore ce qui est vrai…et faux dans toute cette histoire d’sang et d’liens.
« Mon prince a un respect, une admiration, envers l’Empereur… »
Je n’ai besoin de plus de mots sur la lignée impériale. Uriel d’Arken est loin d’être idiot…et comme tout le sénat, il sait que mon allégeance va à mon prince. Aussi, les allégeances de Dorian sont miennes. Je ne cherche nullement à doubler mon Maître…je n’ai que peu d’ambition, à contrario de quelques uns d’mes confrères.
M’laisser porter par l’temps, les évènements, et l’courant me suffit largement. J’ne suis pas un type bien compliqué.
Enfin bref…une question d’habitude ? Je crois que si j’avais un chapeau sur l’haut du crâne, je le lui tirerais par pur respect. Moi qui use de nombreuses excuses bidon pour éviter la corvée d’la parade…j’crois qu’à sa place j’chercherai une doublure qui m’remplacerai pendant que je savourerai le calme et la tranquillité de, je n’sais pas, un bon verre ?
Mais la suite de sa question m’fit ouvrir des yeux ronds, avant d’me tirer un p’tit rictus amusé. Mon r’gard se fit porter sur le ciel clair d’aujourd’hui. Le Sénateur du Hellwig, hein ? Inconsciemment, j’porte ma main vers mes cheveux. Bon sang, ils sont plus courts qu’il y a quelques jours maintenant.
Saleté d’albinos aux yeux carmin…j’espère qu’il aura aimé sa nouvelle coupe lui aussi. Un p’tit sourire sadique né sur mes lèvres alors que je me reprends et répond :
« Il est agréable de croiser le fer avec…Il perd sa rigidité qui le rendait ennuyant à mes yeux, lorsqu’on en vient à l’escrime. C’est…plaisant. Si ce n’est indiscret, puis-je savoir ce qui amène à cette question ? »
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| | | | Uriel D'Arken Mort(e) tragiquement
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| | Sujet: Re: Parlons Intelligence, Parlons Politique...Ou pas. [PV La Cour Impérial] Dim 15 Avr - 19:58 | |
| Les méchancetés, dont la cible était clairement la petite noblesse s’agglutinant à la Cour de l'Empereur, fusèrent. Aleksandr s'avérait être un interlocuteur intéressant, rafraîchissant dans sa façon d'être direct. Uriel rit brièvement. La comparaison était drôle, certes. Mais bon... Il y était trop habitué pour encore en rire à gorge déployée. D'autant plus que cette réalité n'était que peu flatteuse à l'égard de la demeure des Walhgren. Tradition ou non, une grande partie de la Cour souillait les lieux par sa présence...
"Soit !"
Souriant, Uriel concéda à l'autre blond le droit d'utiliser sa métaphore. Que leur conversation soit le début d'une nouvelle complicité ou juste une distraction passagère, c'était plaisant. Un divertissement simple, mais très agréable. A l'ombre de l'arbre, à l'écart du brouhaha de la Cour, ils étaient simplement bien. L'affirmation du Sénateur conforta l'ecclésiastique dans sa conviction : l'autre n'était pas idiot. C'était là une finesse remarquable. Comme tout bon Sénateur, il se déclarait serviteur de son Gouverneur et présentait celui-ci sous une bonne lumière. D'autre part, il ne donnait pas son avis, laissant entendre qu'il n'y en avait pas. Et si jamais cet avis existait, il restait caché.
"Je n'en doute pas. Quiconque ne sait faire preuve d'admiration envers Lui est soit un aveugle, soit un hérétique..."
Le dernier mot pesait lourd dans la bouche de l'homme dont la mission était d'exterminer les infidèles. Si Genesio Demichellis lui mettait les bâtons dans les roues, l'Inquisition faisait de son mieux et le quota de victimes était respecté.
Et ce fut le tour du Haut Prêtre d'être surpris... Pourquoi demandait-il à connaître l'avis du Sénateur de Gells sur celui du Hellwig ? N'était-il donc pas de notoriété publique qu'Ulrich était son amant le plus cher, son ami et son soutien au Sénat ? Aleksandr était-il donc à ce point désintéressé de la politique qu'il l'ignorait ? Le duo a mis Uriel sur le trône de Régent, lui confiant le pouvoir absolu pour cinq ans et demeurait une force majeure de la scène politique d'Ishtar. A la Capitale, les deux étaient associés dans leur conquête du pouvoir toujours plus grand... Mais l'essentiel était là : son interlocuteur semblait apprécier son amant. Parfait.
L'albinos savait se montrer détestable et arrogant, mais il était vraiment délicieux lorsqu'il le fallait... Ou lorsqu'on savait s'y prendre. L'escrime était sans doute un bon moyen, même si Uriel ne pouvait rien en ce sens. Il saurait à peine par quel bout tenir son arme...
"Ah oui, c'est effectivement un vrai combattant. A une autre époque, il aurait sans doute gravé son nom dans l'histoire militaire de notre Empire. Pour répondre à votre question, la raison est très simple : il s'agit d'un ami très précieux pour moi. Et puisque je constate que vous et moi partageons des avis communs et une certaine amitié avec le comte Hellwig... Je crois que cela fait de nous des amis ?"
Plongeant ses yeux bleus dans ceux d'Aleksandr, Uriel lui tendit sa main droite, petite et assez fragile. Son interlocuteur allait devoir réfléchir à sa réponse. "L'amitié" d'Uriel D'Arken n'était pas la même chose que le bonjour échangé tous les jours avec le boulanger du coin. Cela apportait un lot de relations positives et négatives. Le prêtre tentait d'étendre son influence sur le Sénat et la politique en général, alors qu'il y avait des gens, non moins puissants que lui, qui aimeraient l'en déloger. |
| | | | | | | Sujet: Re: Parlons Intelligence, Parlons Politique...Ou pas. [PV La Cour Impérial] Dim 15 Avr - 20:38 | |
| Le fait qu’il rit à ma, ou est-ce notre, comparaison m’tira un rictus amusé. J’dis rictus car avec la cicatrice, je n’peux pas faire autre chose. Mes sourires, ont dirait des promesses flippantes d’mort alors, j’les garde pour quand faut faire flipper et chialer les mouflets.
L’échange a bien lieu, et j’pense que j’profite d’être ainsi dehors pour une fois. Pas ivre mort comme d’coutume, et l’bruit qui n’me sied plus les tympans. J’peux juste m’dire qu’les lieux sont bien plus beaux lorsqu’on n’est pas emprisonné dans un bon paquet d’connerie.
La façon qu’il a d’parlé d’l’Empereur m’fait hocher la tête. Je pense qu’je peux comprendre sa façon d’penser. J’en ai une similaire envers Dorian…Je n’en viendrais pas à l’qualifier avec un pronom, mais j’pense que j’montre mon allégeance comme il se doit pour quelqu’un comme moi.
J’avais gardé l’silence quant il avait parlé d’hérétique. Je n’suis pas l’type l’plus croyant qui soit…en réalité, il m’arrive d’jurer par l’Ombre, mais à part ça, j’ne prête pas plus d’attention à cette dernière qu’un type lambda. Je ne peux donc qu’hocher la tête au terme hérétique…même si j’me suis toujours demandé la limite entre l’hérésie et le tolérable dans la façon d’être d’l’Eglise.
L’air surpris sur le visage de l’ancien régent m’étonna quelque peu. Euuuuh…J’ai loupé un évènement ? Il semble franc dans sa réaction en plus, j’me demande comment j’dois le prendre. J’aurais peut-être du faire plus attention aux histoires et rumeurs d’la Cour, vu sa réaction.
Mais bon, son commentaire sur le niveau de bretteur de mon collègue m’tira un soupir alors que je disais :
« Et mes cheveux ne se seraient nullement vu attribuer une coupe épique… »
Non mais c’est vrai, mes cheveux que j’adorais attacher en catogan n’ressemblent plus à rien ! C’est l’enfer maintenant ! Et puis, depuis qu’une moitié avait cramé il y a 5 ans…j’ai toujours été heureux de les voir pousser. Après tout, la partie gauche de mon crâne est aussi cramée que le reste de mon corps…alors, que ferai-je si on venait à me couper les cheveux à cet endroit ! J’n’ai pas déjà assez l’air d’un truc bon à faire peur aux vilains morveux qui n’veulent pas bouffer leurs légumes ?!
Mais la suite qui m’parvint vint à m’pousser à détailler le visage d’mon vis-à-vis. Mon regard passa de la main tendu, au visage de la personne face à moi. J’ai fermé les yeux, la question présente…je ne suis pas idiot…ce n’est pas une amitié que j’dois prendre à la légère comme un pauvre crétin d’paumé.
J’dois penser aux conséquences si je prends cette main…mais, est-ce que j’me sens prés à la serrer, ainsi, de suite ? Mes deux mains viennent se serrer l’une dans l’autre, alors que je regarde soudainement en face de moi. Ma voix s’élève alors, j’mesure chacun d’mes mots.
« Être ami avec vous ne me dérangerais en rien, Messire D’Arken. Mais je crains de ne devoir refuser votre main pour l’heure… »
Je le regarde cette fois-ci, mon visage exprimant l’fait qu’je regrette d’ainsi l’envoyer bouler…et mes mots expliquant ma p’tain décision de façon j’espère assez correcte.
« J’ignore encore quel choix est le plus…adéquate à offrir une influence à ma province. Si je venais à accepter votre amitié après juste quelques mots et échange, je doute que je pourrais expliquer la profondeur de ma décision à son Excellence le Prince… »
Ce genre d’alliance ne s’fait pas sur un coup d’tête. Avant d’lui parler, j’n’avais même pas d’idée correcte du genre d’homme qu’il est. J’me souviens juste d’lui comme l’type petit qui en jeter lors des réunions du sénat avec une certaine prestance. Mais j’sais aussi qu’il est la tête d’l’Eglise…alors qu’ma province est plus Militaire.
J’sais aussi que pas mal d’types veulent attenter à sa peau…dont les crétins qui s’sont gourés en m’kidnappant…Je n’peux donc accepter son offre dans la s’conde.
« Permettez que j’en apprenne plus avant de vous donner ma réponse… »
Je l’avais regardé dans les yeux, noir contre une p’tain d’couleur bleu. J’pense n’pas pouvoir refuser plus poliment qu’ainsi.
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| | Sujet: Re: Parlons Intelligence, Parlons Politique...Ou pas. [PV La Cour Impérial] Lun 16 Avr - 9:21 | |
| Aleksandr n'était décidément pas un imbécile. Cela plaisait à Uriel, combien même sa main a été refusée. Un homme prudent et fidèle à son seigneur. C'était sans doute cela qui distinguait un Sénateur d'un autre noble, comme on pouvait en trouver par douzaines dans cette petite fête qu'ils évitaient tous les deux. Il était fidèle à une personne et pas à lui-même. Le Haut Prêtre partageait ce sentiment à l'égard de son élève et adorable protégé, l'Empereur. Il ne pourrait le contrarier sous aucun prétexte et agir contre son intérêt était purement inimaginable.
Ainsi, Ulrich avait raccourci la crinière de l'autre blond ? Ha ! Dans le genre militaire, les Hellwig battaient tout le monde. Uriel y a toujours vu des alliés précieux qui ne pourraient être dangereux pour lui. L'albinos lui-même était incapable de saisir les méandres de la magie. Chacun jouait son rôle, sans déranger l'autre. Si Alek' n'allait sans doute jamais arriver au même niveau d'intimité avec le prêtre, il serait néanmoins un soutien puissant pour Suzume Zhang Jian, son apprentie. Ulrich a été acheté à cette cause par le sexe et la promesse de voir l'Empereur en privé. Même s'il l'ignorait encore, son ami aux yeux bleus allait lui offrir bien plus que cela.
"Bien... Je ne vous en tiendrai pas rigueur, dans la mesure où cela dit beaucoup de bien de vous, Sénateur. Le Prince est bien représenté à la Capitale. N'hésitez pas de lui transmettre mes respects."
Uriel ramena son bras et sa main tendue vint rejoindre l'autre sur ses genoux. Quelle que soit la décision finale d'Aleksandr Droski, il savait qu'il n'allait pas agir à la légère et restera un partisan dévoué de l'Empire et de sa structure actuelle. C'était important. Si un philosophe... Que dis-je ?! LE philosophe a pu se glisser jusqu'au Haut Prêtre, alors il pouvait atteindre le Sénat. Et si quelqu'un appréciait Ulrich, il allait, d'une façon ou d'une autre, soutenir Uriel.
Même si Genesio Demichellis incarnait à lui seul la puissance du Hellwig, son esprit militaire et sa rigueur, la famille Princière apportait son soutien à l'Eglise et aux traditions qu'elle représentait. Les deux entités, bien qu'aux intérêts différents, tenaient à ce que certaines choses ne soient jamais changées. Les serviteurs de l'Ombre ne voudraient pour rien au monde abandonner leur influence et leur importance. Les Hellwig mourraient plutôt que de voir leur Province, par exemple, démilitarisée. Certaines voies s'élevaient pour dire que les armées trop importantes n'étaient plus nécessaires de nos jours. Tout comme la Science devrait remplacer la religion. Gells avait ses traditions, ses coutumes, considérées comme vaguement barbares. Qui mieux qu'un ecclésiastique était placé pour les comprendre et les soutenir ?
"Ah... Mais je viens d'y penser : ne sommes-nous pas déjà croisé à une soirée chez le Comte Oliver ? Je crois que nous avons déjà eu ce plaisir. Un endroit magique, ma parole..."
Et il se laissa aller vers l'arrière, fermant les yeux, profitant de l'air frais et de la caresse du vent qui fit voler ses cheveux, très longs pour quelqu'un d'aussi petit. D'agréables souvenirs, notamment partagés avec le comte Hellwig, lui revenaient. |
| | | | | | | Sujet: Re: Parlons Intelligence, Parlons Politique...Ou pas. [PV La Cour Impérial] Lun 16 Avr - 10:22 | |
| J’vais l’avoir vexé. P’tain, j’vais l’avoir vexé. Est-ce que j’ai seulement utilisé les bons termes ? Est-ce que j’me suis pas loupé dans une élocutation d’merde ? J’crois qu’si j’tente de faire croire que je l’mec le plus calme d’l’Empire là…ben, c’est faux. Par l’Ombre, je viens d’envoyer chier une amitié avec un Haut-Prêtre, p’tain d’politique à deux balles ! Moi qui ai toujours voulu lui d’mander comment il pouvait dégager tant d’charisme avec sa taille semblable à la mienne.
Non mais c’est vrai, on est deux court sur pattes, mais, j’sais pas : lui y brille et moi j’suis happé dans l’noir. Euh…J’crois qu’je n’veux pas connaître, en fait, la réponse. On serait capable d’me dire que c’est car j’survie et n’vie pas.
Mais alors que j’prie l’ombre, p’tain ça s’est rare, de n’pas l’avoir vexé il m’répond des choses qui m’aurait fait lâché l’soupir d’soulagement d’la Mort qui tue. Je me contente d’un salue d’la tête. Ok, j’crois que je danse une variante d’un truc nommé « Polka » dans ma tête, rien que pour fêter ma réussite. Me suis pas tromper de mots.
Bon, usage oblige je rajoute d’un ton calme et posé :
« Je vous en suis gré, et transmettrai vos paroles à son Excellence. »
Euh…Ses paroles, mais, elles dissent du bien d’ma gueule ! Bon, un jour d’plus à vivre sans devoir craindre qu’l’épée Damoclès au-dessus d’ma tête n’vienne à tomber sur ma sale gueule. Si je rapporte des choses positives, je peux espérer ne pas les voir hurler et réclamer mon jugement pour une p’tain d’incompétences à deux pièce d’bronze.
Je crois que l’soulagement m’permet de détendre mes muscles que j’avais crispés par appréhension. J’ai vraiment cru à la cata’ du siècle là. Si je mettais L’Eglise à dos d’Gells, l’foutoir n’aurait pas d’nom. En plus des fous voulant destituer Dorian, car la politique du pays trop violente s’lon eux, on aurait dû faire face aux p’tites actions insidieuses d’l’Eglise d’Gells.
Les paroles qui suivirent, alors qu’une sorte d’silence venait de prendre place entre nous deux m’fit tourner la tête en sa direction. Comment parler du Fabula à d’mi-mot…
J’ai un p’tit sourire, alors qu’il se laisse aller en arrière semblant profiter d’la brise, je fais de même et lui répond, de l’amusement dans l’fond d’la voix :
« Je vous y ai vu, oui, de loin…Vous sembliez en bonne compagnie, il aurait été stupide de ma part de venir à votre rencontre à ce moment là. »
Et puis, personnellement, j’crois qu’mon verre m’plaisait bien. Les verres me plaisent toujours là-bas…Ils servent d’l’alcool, du vrai. Pas la piquette à bubulle à sa maman d’Loreleï nommé « Champomy ». Quoi ? C’était du Mousseux ? M’en fout, trop doux pour mes papilles d’merde.
Mais bon, j’lâche un p’tit rire en repensant à ce lieu…quand j’y pense, j’ai reçu une invitation un jour, mais j’crois n’avoir pas même prit la p’tain d’peine d’converser avec lui…
« Mais je vous donne raison…l’endroit est, plaisant. Je m’y sens comme un poisson dans l’eau… »
D’l’humour dans ma voix, et mon regard un peu pétillant d’malice. Les plaisirs des lieux sont franch’ment à mon goût. Et même si l’luxe est plus important, l’ambiance d’sexe, d’chaleur, et d’amusement m’rappelle mon enfance. Que d’nostalgie là bas…
Dernière édition par Aleksandr Droski le Lun 16 Avr - 15:04, édité 1 fois (Raison : Correction d'une faute faramineuse T_T) |
| | | | Uriel D'Arken Mort(e) tragiquement
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| | Sujet: Re: Parlons Intelligence, Parlons Politique...Ou pas. [PV La Cour Impérial] Lun 16 Avr - 14:59 | |
| Aleksandr fut crispé pendant quelques instants, comme s'il redoutait la réaction du Haut Prêtre. Mais ce dernier avait déjà une certaine sympathie pour lui et ne comptait pas se mettre en colère ou préparer une vengeance quelconque. Il était de bonne humeur, détendu et convaincu d'avoir croisé quelqu'un qui ne voudra pas sa peau. Et ces gens-là se faisaient rares parmi ceux qui n'avaient pas encore pris position sur la scène politique de l'Empire. Le représentant de Gells au Sénat allait probablement se tâter, mais ne trouverai pas de raisons pour nuire à Uriel. Celui-ci n'avait rien à redire sur sa Province ou son Gouverneur. Et le poids d'un autre Prince allait peser lourd dans la balance lorsqu'il faudrait vérifier qui a plus d'alliés.
"A l'avenir n'hésitez plus, si l'envie se présente de venir à ma rencontre..."
En effet, Uriel D'Arken était critiqué pour un excès de débauche dont il faisait preuve. L'ex-prêtresse et actuellement Sénatrice de Khorafa était particulièrement engagée sur ce point. Conservatrice et fanatique, elle voulait que l'Eglise redevienne l'exemple de rigueur morale qu'elle était, à défaut de pouvoir être une organisation purement militaire, comme à ses débuts. Le Haut Prêtre blond bouillonnait de colère, mais ne pouvait la faire taire à la façon qui s'imposait : elle était devenue une femme politique, protégée par l'autorité d'un Gouverneur. Et comme elle n'était pas pressée de venir affronter le supérieur de l'Eglise en place, dans un duel en règle, la situation restait dans un statut quo pénible. La question serait sans doute vite réglée dans une gerbe de sang. Chacun voulait purifier le clergé, mais aucun des deux n'avait les moyens nécessaires.
Uriel D'Arken sourit.
"Je n'en doute pas."
Tant le Sénateur avait sans doute du mal lors des rencontres mondaines inutiles et superflues, tant un bordel devait être un lieu qui lui convenait à merveille. Pas plus qu'à Uriel sans doute. Mais Aleksandr avait aussi la dégaine d'un type aimant boire et traîner avec les prostituées, là où l'ecclésiastique s'adonnait à la luxure uniquement lorsque les draps étaient en soie et l'alcool de très bonne qualité. Ce que le Fabula Onis incarnait à merveille. C'était le lieu parfait, capable de s'adapter à chacun des deux hommes.
Sans bouger, gardant les yeux fermés et se reposant, Uriel ne put s'empêcher d'entendre le coeur d'Aleksandr battre. Il le percevait à peine, mais cela parvenait à ses sens. C'en était aussi effrayant que délicieux. La Magie du Sang lui faisait payer un lourd tribut pour ce qu'il pouvait accomplir... Mais il ne pouvait s'empêcher d'aimer ça. Le prêtre reprit la parole.
"Dites-moi, Sénateur... Y a-t-il un quelconque service que je pourrais vous rendre ? En tant qu'ami, bien sûr."
Bon, dites votre prix pour votre soutien... |
| | | | | | | Sujet: Re: Parlons Intelligence, Parlons Politique...Ou pas. [PV La Cour Impérial] Lun 16 Avr - 16:08 | |
| Ne plus hésiter à venir le rejoindre. Je n’veux pas dire, mais ça sonne comme une invitation. Et une, dans les règles de l’art. J’ai les yeux qui pétillent de malice alors que je lui réponds.
« J’en prends bonne note… »
Alors là, pour être noté, c’est noté. Une telle invitation, elle n’est pas tombée dans l’oreille du premier p’tit con sourd qui passe dans l’jardin, moi qui l’dit. Et puis, au Fabula, je pourrais plus facilement parler, car je pourrais botter l’cul d’la politique l’espace d’un temps. Et puis, comme ça, je pourrais découvrir comment il fait pour briller comme ça !
Merde quoi, criminel ! Il est aussi p’tit qu’moi, mais lui, limite si on s’baisserait pas pour lui faire d’la lèche rien qu’parce qu’il brille. Moi, j’dis, ça vient pas qu’des fringues aussi blanche qu’la neige de chez moi. D’ailleurs, ils prennent jamais la poussière ses fringues ?
Enfin, j’tente d’arrêter d’penser d’façon conne. J’me laisse un peu trop emporter par mes p’tits délires parfois. J’suis peut-être bien un boulet finalement.
La conversation suit son cour. Le sourire qu’il eut en réponse à ma réplique m’amuse un peu. Suis-je donc si facile à lire sur l’sujet ? Hector avait complètement halluciné sur l’fait que j’connaissais bien ce genre d’ambiance. Mais l’Ex-Régent, lui, semblait bien plus informer sur ma nature.
Faut dire qu’je traîne plus souvent dans les Bas-fonds, pour l’ambiance d’mort qui m’branche, que dans les soirées mondaines. Et ça, il a l’air d’le savoir.
J’aime vivre dans l’Ombre en fait, ma place d’simple faire-valoir m’a toujours suffit. Elle est pas casse-couille, elle donne sa dose d’adrénaline, et puis j’peux m’y complaire jusqu’à ce que j’échoue et vienne à m’tuer pour aller à l’encontre d’la Loi qui m’emprisonne à une Folie Future.
J’ai remarqué qu’il cessait d’bouger, j’ai même froncé les sourcils à s’fait. Je n’vois presque pas son torse qui bouge, il respire au moins ? Non car bon, vu sa gueule d’plâtre, j’peux craindre l’pire.
J’crois que j’ai sursauté à ses mots. L’con ! J’ai presque crut qu’il était en train d’clamser avec l’absence d’mouvements, et puis, l’ombre d’l’arbre qui l’rend encore plus blanc à mes yeux. J’reprends mon souffle, car bon, j’crois l’avoir perdu l’espace de dix p’tites secondes. M’passant la main sur l’front, je pense à sa demande. La vache, si j’n’avais pas presque grandit avec Dorian, j’pense qu’je n’aurais pas vu la finesse d’sa demande.
Memo à moi-même : remercier Dorian d’avoir toujours parlé avec des p’tains d’sous-entendu d’merde pour m’faire cogiter comme un con.
J’lui fais un sourire en coin, et lui dit :
« Je crains que ma situation ne se prête actuellement à aucunes requêtes bien particulières…Plus tard, peut-être. A moins…que vous, vous n’ayez une requête à me formuler, en tant qu’Ami ? »
Non car bon, j’ai bien la fichue lettre d’Dorian qui m’parle d’l’arrivée prochaine, à date indéterminée, d’une aristocrate d’la province qui aurait son soutien dans la course au Trône d’Impératrice…Mais tant qu’elle n’a pas pausé bien à la Capitale, il m’serait délicat d’lui préparer l’terrain.
Et puis, d’mon bon souvenir, la Princesse d’Semini est aussi en course. Je ne l’ai pas revu depuis bien longtemps maintenant…mais vu la nature d’sa province, mon p’tit doigt m’dit qu’Uriel D’Arken ne peut rester « neutre » à son égard.
Alors, je n’peux qu’échanger nos places là. Il cherche à m’rallier à lui…pourquoi ? J’crois qu’finalement, cette discussion m’amuse bien plus qu’je l’aurais cru d’prime abord. Jusqu’où le jeu ira-t-il au final ?
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| | | | Uriel D'Arken Mort(e) tragiquement
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| | Sujet: Re: Parlons Intelligence, Parlons Politique...Ou pas. [PV La Cour Impérial] Jeu 19 Avr - 11:21 | |
| Uriel pensait plutôt à une autre conversation détendue au Fabula... Mais si Aleksandr allait vouloir faire plus, vu que les affinités semblaient être là, il n'allait pas dire non. Le prêtre ne dit non qu'une fois : à Karl Ulsperger qui, dans un immense moment de faiblesse, viola son adversaire idéologique. Et pas tendrement. Cela dit, Uriel s'en voulait encore d'avoir vaguement aimé cela. Un frisson lui parcourut le corps."Bien... bien..."Puis, il se détendit à nouveau, content que le Sénateur soit si disposé à nouer un contact avec lui. Comment faisait-il pour briller ? Le titre faisait son travail, le fait qu'il soit l'apprenti d'un politicien des plus redoutables de son époque y était pour beaucoup également. Puis... Ses fonctions de Haut Prêtre et les pouvoirs magiques qui suivent naturellement, ça impose un certain respect. Sans oublier la manoeuvre qu'il fit pour s'imposer comme mentor et protecteur de sa Majesté le Prince Héritier, avant que celle-ci ne devienne l'Empereur d'Ishtar. Cela lui a valu tant d'insultes que d'applaudissements. Et, accessoirement, prouvait qu'on ne pouvait pas l'éviter, si on voulait faire de la politique en ce monde. De la chance et du travail en même temps.
Au final, le sexe aidait aussi : être l'amant d'autant de puissants que possible améliorait ses relations avec les nobles influents. Et remplissait les puristes de dégoût, bien sûr. Enfin, le représentant de Gells, avec son goût pour les bordels, n'allait certainement pas venir faire la morale à l'autre petit blond.
Rien à demander, mais prêt à aider de son côté ? Ca, c'était une autre preuve que l'autre n'était pas l'imbécile que certains pouvaient y voir. Langage peu raffiné à la base, mais la réflexion digne d'un Sénateur d'Ishtar... L'esprit, sensible à la politique, d'Uriel analysa la situation : chacun voulait être celui qui rend le premier service, histoire que l'autre lui soit redevable à l'avenir. Chacun risquait d'avoir une requête importante à formuler et voulait éviter que les deux soient incompatibles... Quelqu'un allait devoir faire le premier pas... Prudent, Uriel décida de ne pas être cette personne aujourd'hui."Ma foi, je vous remercie et prends également bonne note de votre offre... Cela dit, je n'ai aucune idée de ce que je pourrais vous demander en ce moment."Il se leva. Ses robes blanches flottèrent au vent, alors qu'il souriait à l'homme qu'il tentait d'attirer sur la liste de ses alliés. Le saluant d'un geste de la tête, il s'inclina légèrement, avant de reprendre la parole.
"Je vous demande de m'excuser, mais je me dois de prendre congé. Avec votre permission, je compte vous écrire prochainement, afin que nous puissions nous revoir un de ces jours, encore plus loin de... tout cela."
Il fit un geste en direction du Palais Impérial et de la Cour. Ensuite, content de lui-même, il plaça ses mains dans son dos et s'en alla pour retourner à ses occupations de Haut Prêtre. L'Eglise devait être surveillée. Sinon, elle échappait complètement au contrôle de tout le monde.[La Lettre est ici !] |
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