Pour Franziscka
Je suis dans le regret de vous signifier mon départ. En effet, n'étant que malade, étant considéré comme fou et comme un objet, je n'ai pas pu rester à vos côtés, car il va sans dire que vous avez dû contacter vos supérieurs ou ce médecin fou.
C'est dans la plus grande peine aussi que je me suis confié, autant par le poids de mes seuls souvenir que par la maladie et le début de confiance que j'avais en vous. Sachez que ma promesse de ne tuer personne tiendra tout de même. Sachez aussi que ce que je vous ai malencontreusement raconté est ma pauvre existence, que vous êtes la seule personne qui le sache actuellement excepté Etienne si elle est encore en vie. De même, vous connaissez son secret par ma faute.
J'aurais espéré que ma confiance soit réciproque, mais votre peur est mon plus grand danger et de ce fait, je ne peux rester, car votre confiance en moi est nul et votre méfiance son fondement. De plus notre séparation se situe sur une autre inégalité car je ne connais pas votre passé et ce qui fait que vous prenez cette horrible poudre.
Mais trêve d'écriture, ce charbon s'épuise. Sur ce, j'espère vous revoir avec un semblant de sourire et sans envie pour ma mort, l'inverse ne m'étonnerais pas pour autant.
Bien à vous, Hector C.
P.S. : Ne punissez pas l'enfant, il n'a fait que ce que je lui demandais. Traitez les tous comme vos propres enfant...
[tâches d'un liquide proche de l'eau à droit et à gauche de la page.]