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| Je vous laisse le choix dans la date. [PV Undertaker] | |
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Mist Á mon cerveau regretté
♦ Sexe : ♦ Influence : 405 ♦ Messages : 651 ♦ Âge du perso' : 20 ♦ Fiche : Un gros Poney. ♦ Date d'inscription : 03/05/2010 ♦ Age : 32
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| Sujet: Je vous laisse le choix dans la date. [PV Undertaker] Sam 29 Mai - 10:50 | |
| [HJ : Alors mec, je sais pas où est l'échoppe du croque-mort, donc j'ai foutu là, après faudra peut être déplacer le topic. Sinon, encore une fois, j'ai fait preuve de classe dans mon rp. Mes compétences d'esthète et de poète se sont révélées. Profitez de ce moment de grâce chers amateurs du bon goût et du pays des Bisounours, Mist chante dans une prairie verte pleine de soleil et de bonheur. Y a même une licorne !
Je déconne, évidemment. Allez pas lire ça en bouffant vos Nesquik, pauvres malheureux. ]
Mist, la Terreur des Ménagères, le Terroriste Fou, l'Ennemi de l'Empire, le Cavalier de l'Apocalypse (catégorie Pestilence), le Sombre Juge de votre Système Politique, le Suicidaire Dangereux, la Fin d'un Monde, l'Homme qui ne Comptait qu'Avec ses Doigts. Oui, bah ce Mist là, cette horreur humain, il a un gros rhume. C'était dû à un drame simple : Il avait plu plusieurs jours. Mon taudis n'est pas vraiment équipé en chauffage et encore moins d'un système d'évacuation des eaux. Toute la pluie de la rue avait coulé dans le trou d'accès à ma cave, la remplissant de dix centimètres de boue, et cette eau était accompagné de toutes les saletés qui trainaient dans les rues des bas-fonds. Le sol était devenu un magnifique paquet surprise, on savait jamais dans quoi on pouvait marcher (ou même s'allonger). La seule mesure contre cette invasion était de rajouter de la paille sur mon coin à dodo et de trouver d'autres draps sales, usés (et forcément mouillés) histoire de me tenir chaud. J'avais passé deux jours trempé sans interruption, à pas savoir quoi foutre pour ne pas mourir de froid. Finalement, le deuxième jour, j'avais réveillé Mais Dors à force de tousser. Inévitable, tu me diras, et puis bon, une petite bronchite, c'est pas la fin du monde, deux jours au lit, un aspirine et puis c'est b... ah oui mais j'ai pas de lit, ni de médicaments. Ma petite bronchite, elle peut virer grosse pneumonie, et hop ! Mist cané à cause des pluies de printemps. Si c'est pas la mort absurde ça. J'vais pas aller à l'hospice, c'est sans doute plein par ce temps, et puis ils aiment pas trop qu'on dorme avec une arbalète. T'façon, la charité, t'y vas que pour y claquer. Ça pue la mort, t'as plus de maladie contagieuse (souvent vénérienne) là dedans que dans un régiment de putes, et ça dégage tellement la misère que même les rats n'y squattent pas. T'as cinq connards par lit, et ça va du gars alcoolique qui a tout perdu et qui veut juste qu'on le laisse cané tranquille au connard de base qui a attrapé la gangrène du pied en se coupant avec son couteau à fromage et qui gueule à l'injustice parce que j'ai travaillé toute ma vie moi monsieur. Bref, j'vais caner, certes, mais avec dignité, dans un caniveau.
Mendier sous la pluie, c'est trop la misère, surtout pour se payer de l'aspirine. Les gens ils approchent par un connard qui tousse avec de la morve plein la gueule, ça fait mauvais genre, puis ils s'arrêtent pas pour donner la pièce, parce que l'eau ça mouille. Donc je suis là, comme un abruti qui peut rien faire, à tousser comme un tonneau, suivi fidèlement par Mais Dors le Chien Prodige, que la pluie ne dérange pas et qui tombe jamais malade. J'aimerais tellement être un chien. Passons à la phase deux du plan : Je mets mon masque à gaz – j'aime pas être à visage découvert dans la rue, j'me sens comme à poil, mais c'est con j'vais le dégueulasser à molarder dedans – et je fouille dans les poubelles. Des fois, tu trouves des trucs de fou dans les poubelles, mais faut pas se faire choper par les perdreaux, ils aiment pas bien ça, ça fait mauvais genre. Je finis par trouver un reste de dinde même pas moisi ! Youhouhou c'est la fête ! De la viande ! Faut faire gaffe parce que quand c'est trop faisandé t'as la coulante ou tu dégueule tout, et c'est pas bon pour la santé. Enfin moi je dégueule pas, et c'est trop bien. Enfin j'ai toujours pas trouvé mon aspirine.
Il fait nuit, il pleut toujours – c'est mieux pour l'ambiance d'une scène dramatique pareille – et je suis sur les rotules. Comble de l'ironie : Je suis devant chez un embaumeur, si c'est pas le bon coin pour claquer ça ! Je tousse tellement que ça me fout à genou et... Meeeeerde. J'ai dégueulé. Dans mon masque à gaz. Le problème, c'est que ce con est étanche – c'est un peu le but quand même – donc il se rempli vite, et je précipite mes doigts sur les sangles en cuir tout en me vidant de ma substance pour pas mourir asphyxié au vomi de dinde (oui, on a des sommets rarement atteints de trash là). Et finalement j'arrive à ne pas mourir les poumons plein de dégueulis, et je vais même jusqu'à rincer mon masque dans le caniveau plein d'eau, avant de le remettre, une fois la crise calmée – faut jamais se laisser abattre. Mais Dors marque sa stupéfaction en pissant sur un lampadaire près de moi. Par contre, je me sens plus trop de me remettre debout, plein de fièvre et affamé, au milieu de la nuit sous la pluie, alors je fais ce que la logique me commande. Je m'évanouis sur le perron du croque-mort. |
| | | Invité Invité
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| Sujet: Re: Je vous laisse le choix dans la date. [PV Undertaker] Dim 30 Mai - 20:58 | |
| [HJ: Ca tombe bien, moi nan plus chais pas où elle est =_= Dans une rue reculée et peu fréquentée, c'est tout ce que je sais ^.^]♪ Tralalilalèreuuuuuuuuuh ! ♫Étonnant non ? Undertaker sait chanter ! En plus de savoir chanter, il chante bien... De la merde certes, mais bien.♫ Dim dom daaaam dinoup ! ♪Et hop ! L'immense cache poussière tourbillonne gracieusement autour de son corps fin de Croque-mort (qui a plus l'air mort que vivant mais bon, on finit par ressembler à ses clients dans ce job). Un sourire psychopathe coupa le visage émacié d'Undertaker alors qu'il fourrait un biscuit pour chien dans la bouche de son patient (comme ça il ouvre pas la bouche et il tue personne d'autre avec son haleine). Ou plutôt, sa patiente (seins = femme, nan ?) Son nom ? Aucune idée. Son prénom ? Aucune idée. Son emploi ? Aucune idée. Sa vie ? Mouru *_* Comme quoi, ça sert à rien de connaître l'identité de ses patients. Ils passent une fois et ne reviennent jamais dans ce métier. Le croque-mort sortit un scalpel et jeta un coup d'œil furtif par la fenêtre (Témoin= Pas bon du tout) avant de découper lentement le bide de la femme. En partant du bas ventre jusqu'aux seins. Le coffre au trésor s'ouvrit lentement, dévoilant ses joyaux écarlates aux formes incongrues. Le corps humain est vraiment amusant. Par exemple, les intestins s'entortillent tellement qu'ils ressemblent plutôt à un tas de nœuds tout poisseux. Miam Le jeune homme se pencha légèrement et examina les organes internes. Le foie était parcouru de veines épaisses qui n'avaient rien à faire là. Mademoiselle la patiente avait avalé quelque chose qui n'était pas du tout passé. Undertaker se pourlécha les lèvres et ses doigts passèrent fébrilement entre les organes dégoulinant de sang. La victime était morte quelques heures plutôt à peine ce qui expliquait pourquoi l'intérieur était aussi bien conservait. -Bon et bien merci pour cette petite visite très chère ! Nous allons fermer les portes si ça ne vous dérange pas. Saisissant une aiguille et du fil noir dans un pot derrière lui, le Croque-mort commença à refermer les lèvres de la plaie, la langue tirée de concentration. Un enfant qui recoud un cadavre, voilà à quoi ressemblait la scène. Glauque Kawaï hein ? Les portes furent fermée et la remise en état allait commencer. Mais avant : - Je le récupère milady. Vous ne m'en voulez pas ? Non évidemment. Délicatement, du bout de ses ongles vernis, Undertaker récupéra le biscuit pour chien qui avait éviter une asphyxie et le porta lentement à sa bouche. Le goût de viande avariée mêlée à des morceaux non-identifiés explosa délicieusement dans la palais décomposé raffiné du jeune homme. Il ferma les yeux et savoura le petit biscuit en forme d'os. Un son visqueux d'origine organique titilla alors les oreilles du "gourmet". Un son si mélodieux de pouvait décemment pas le laisser indifférent, aussi se dirigea-t-il vers la fenêtre pour connaître l'origine de ce délice. Sa no-life attitude sortit au grand jour :-Oh ! Mais c'est qu'il pleut comme vache qui pisse !Et pourtant, vu l'état du caniveau, ça faisait un baille qu'il délugeait. Un mouvement attira l'attention du croque-mort : oh, un chien. Zentil pitit inu plein de méchantes bébettes qui sucent le sang. Il plut immédiatement au jeune homme qui ouvrit la porte pour le faire entrer et le sécher. Quelque chose bloqua la porte. Hum... Un truc tout noir était en train de dormir sur son perron alors qu'il pleuvait à mort. Bizarre... Undertaker prit son élan et se fracassa sur sa propre porte de toutes ses forces. Elle s'ouvrit d'un coup, éjectant le corps un peu plus loin. Car oui, c'était bien un corps maigre et vêtu de aillons qui gisait trempé près du caniveau. Le croque-mort tapa des mains comme un gosse qui reçoit le cadeau de ses rêves. -Ooooh ! Un cobaye rien que pour moi ! Chic chic !Il s'approcha du cadavre et l'eau tambourina sur son chapeau claque. Le chien grogna et le fou se contenta de lui sourire. Il saisit l'homme qui devait sûrement être le maître du toutou et le traina dans sa boutique en soufflant bruyamment. C'est qu'il était lourd le gars ! Il le trouvait où ce poids avec ce corps d'anorexique ?! Il hissa avec difficulté le corps de l'inconnu sur un de ses bancs-cercueils et l'examina rapidement. Avec son masque à gaz c'était pas gagné, mais avant de commencer l'opération, il fallait rentrer le chien. Celui-ci attendait sagement sur le perron, trempé jusqu'aux os mais le regard tranquille. Apparemment il n'avait pas peur du Croque-mort. Temps mieux, ça facilita son entrée dans la boutique. Une fois ébroué, le zentil chien s'assit calmement à côté du banc-cercueil où était allongé son maître qui.... Respirait !!!!!!!!!!- Argh !!! Un vivant a pénétré dans mon sanctuaire mortuaire ! Undertaker réfléchit une seconde et marmonna pour lui même :-Oui mais en même temps je peux pas lui en vouloir, c'est moi qui l'ai rentré.Le malade (puisqu'il n'avait pas eu la bonne idée de crever) toussa bruyamment et quelques gouttes de sueur roulèrent le long de sa joue creusée. Eh ben ! C'est ce qu'on appelle une bronchite de la mort qui tue ! Et celle la allait tuer le monsieur s'il ne se nourrissait pas tout de suite. Un petit séchage ne lui ferait pas de mal non plus en fait...-Bon, bah quand faut y aller : faut y aller !Le Médecin retroussa ses immennnnnnnnses manches et alla allumer un feu pendant que des bandages tartinées d'onguents bouillaient dans un bêcher. Certes, il ne soignait personne dans cette boutique de Croque-mort, mais certaines de ses expériences terminaient... dangereusement. Il était donc paraît à toutes éventualités. Le feu brillait désormais dans l'âtre et la moitié des bandages étaient déjà utilisés. Qui que fut ce bonhomme, il n'avait pas une vie de tout repos. Nombre de ses cicatrices étaient encore ouvertes et du pue suintait de beaucoup de plaies : pas joli joli. Le jeune homme se chargea enfin de déshabiller son atypique patient. Ses vêtements pouvaient remplir quatre énormes marmites, facile. Il secoua la tête, affligé qu'on puisse laisser quelqu'un dans cet état à Ishtar. Le masque à gaz pendait près de la cheminé et si son patient n'était pas vivant, il se le serais bien tapé. Malgré sa maigreur, il avait un certain charme. Celui d'une victime qui a accepté son sort et le porte avec fierté. Miam Et puis ses cheveux bleus complètement trempés qui encadraient son visage torturé étaient des plus envoutants. Le Croque-mort ne se priva tout de même pas de laisser courir ses doigts le long du ventre de son patient. Caressant les poils de son torse et même ceux d'un peu plus bas ~ Avec un peu plus de graisse sur les os, il serait prêt à faire une exception et à sauter ce vivant. Une ampoule s'alluma au dessus de son chapeau et son sourire psychopathe étira son visage. Il avait un très bon remède à ce genre de problème : biscuits pour chien powaaaa ! Dès que le Médecin ouvrit son pot à biscuits, le chien se mit à renifler bruyamment, ce qui finit par convaincre Undertaker de lui en donner. Une fois le chien rassasié, il s'enfourna trois biscuits et les mâcha longuement et avec application. La bouillie de biscuits achevée, le jeune homme se pencha vers son patient et lui ouvrit la bouche pour faire passer la nourriture piou piou //SBAFF//. Le malade avala difficilement mais parut légèrement mieux après. Undertaker en profita pour titiller sa langue de la sienne. Le corps nu allongé sous lui sentait la souffrance et la mort, et sa langue : le sang. Ce devait être un personnage bien singulier qui n'avait pourtant pas plus de vingt ans. Ah ! Voilà la belle au bois dormant qui se réveille ! Le malade cligna plusieurs fois des yeux et mit quelques secondes à remarquer la bouche du médecin sur la sienne. Ses yeux s'écarquillèrent et il se redressa d'un bond en portant sa main vers l'arbalète qui n'était plus là. Undertaker n'était pas très futé, mais son instinct de survie était très présent et alerte. Un homme comme son patient, couvert d'autant de cicatrices, n'allait forcément pas bien réagir à son réveil. Le priver de son arme était donc logique. L'inconnu chercha fébrilement autour de lui et le fou se contenta de sourire et de reculer. Il allait bien se calmer un jour le petit ! Finalement, il laissa échapper :-Salut à toi mon cher patient ! Si tu sors maintenant, tu vas éternuer tellement fort que tu vas te fracasser le crâne contre un mur. Je te conseil de te rallonger et d'attendre au moins que tes vêtements sèchent.
Dernière édition par Undertaker le Jeu 10 Juin - 19:47, édité 2 fois |
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| Sujet: Re: Je vous laisse le choix dans la date. [PV Undertaker] Lun 31 Mai - 16:24 | |
| C'est bouffer qui m'a réveillé. Je sais pas, j'étais tranquille dans le noir, au chaud, et même que j'avais pas mal, et puis j'me suis mis à étouffer. J'ai avalé et ça allait mieux, en plus il faisait plus chaud, qu'est ce que c'était bien ! C'est surtout la bouffe qui était magnifique, j'avais les yeux fermés, j'étais dans le pâté, mais je sentais bien ça. Et puis j'me suis réveillé, à cause de ça. En fait, derrière la bouffe il y avait un gars, penché au dessus de moi qui faisait des trucs bizarres dans ma bouche. J'ai rarement bondi aussi vite, un record de saut en longueur, et j'ai cherché instinctivement mon arbalète des mains. Elle n'était pas dans le creux de mes reins, et mon couteau n'était pas à sa place non plus. Pour une raison simple : J'étais nu. Je cherchais fébrilement autour de moi pour trouver mes vêtements et mes armes, mais c'était pas à portée de vue, et puis j'étais tellement fatigué... Une petite analyse de la situation s'imposait : Que faisais-je nu avec un homme au dessus de moi ? Déjà, je me souvenais m'être évanoui sur un perron, visiblement cet homme m'avait ramassé et gentiment soigné (preuve des bandages sur mes ex-plaie jamais cicatrisées) avec les moyens du bord, ce qui expliquait qu'il m'ait donné à manger de la façon précédemment expliquée. De plus, que je sois à poil est logique, je devais être tout mouillé, et il paraît qu'être tout mouillé, c'est pas bon pour la santé (ça c'est d'la rime putain !). Tout va bien alors.
Ouais... mais non ! Un rapide examen du mec, et me voilà terrifié. Ce n'était pas juste un gentil monsieur philanthrope, c'était le Croque-Mort. La majuscule s'impose parce que dans les bas-fonds et le milieu de la mendicité, il était connu pour son coté... case manquante. Et si t'as cette réputation là chez les clodo, ça veut vraiment dire que t'as tourné la carte. Déjà, une franche aussi longue, c'est bien la marque qu'il y a comme une couille dans le potage (mais comment il voit au travers ?!), ensuite il bouffait des biscuits pour chien (mais j'étais mal placé pour chipoter sur la qualité de la bouffe), et troisième point (et pas le moindre), il kiffait les cadavres, genre trop. Je sais pas jusqu'à quel point ça allait – peut être que c'était que des mensonges – mais j'avais de quoi me faire des cheveux à le voir comme ça. Surtout que j'étais nu chez lui (oui ça me tracasse cette histoire). Et puis il parla. Non il ne dit pas qu'il allait me trucider et enculer mon cadavre moisissant, il me recommanda juste de me recoucher (dans un cercueil ?!) pour ne pas attraper froid. Elle a une belle tête la légende urbaine tiens... N'empêche, j'étais inquiet, et en plus j'avais froid et j'étais tout malade. J'suis sûr, je gagnerai même pas un combat de catch contre un chaton d'un mois, donc contre un fou psychotique... j'avais de bonnes chances d'y passer. Je me lançai dans un repli stratégique vers le coin le plus loin possible de lui, en chopant mon masque à gaz dans la main. C'est comme un doudou, ça détend, enfin bref, j'avais franchement bien les miquettes. Je me déplaçai lentement, comme face à une bête féroce, conscient de ma vulnérabilité dans cette situation. A un moment, je passais devant la fenêtre. Du fait de l'obscurité extérieur et de la lumière derrière moi, je me reflétais très bien dans le verre. Ce que j'y vis était affreux : J'avais une expression de petit animal craintif, avec de grands yeux écarquillés par la peur. Être nu me donnait l'air encore plus misérable, et les cheveux bleus rajoutait bien un petit aspect ridicule histoire de compléter la panoplie, bref, je ressemblais bien à un handicapé orphelin. J'avais presque envie de me faire coucou, ça faisait tellement longtemps que j'avais pas vu cette tête là ! Mais où étais-tu passé Lokhund ?
Je recentrai mon attention sur le Croque-Mort (Undertaker il paraît qu'il s'appelle. Non mais cherche pas, la mort, c'est le second sujet de discussion favoris des clodo, question de proximité). Je voulais mes fringues ! Même mouillé avec de la vermine dedans ! Y a des trucs, comme ça, tu maitrises pas. Moi dans les domaines où je suis vraiment pas doué, y a la musique, ou les discussions à bâtons rompus au milieu de la nuit noire dans une cave. Y a aussi le fait d'être à poil, j'ai vraiment pas l'habitude, même devant un médecin – oui bah les Croques-Morts, c'est un peu des médecins non ? Quand tu vis dans un nid de rats sans prendre de douche, tu te vois pas souvent... enfin bref, j'avais pas trop eu l'occasion jusque là de faire profiter au monde mon physique avantageux, j'avais vachement honte, suffisamment pour cacher mes parties derrière le masque – oui parce que comme je suis en quelque sorte un peu black, ça tient pas derrière une seule main... enfin bref. Et je te raconte pas si l'autre là, il kiffait la bite, là je serais vraiment dans la merde avec aucune expérience en poche, mais ça risque pas d'arriver, d'une parce que je suis pas appétissant, et de deux parce que je suis pas mort (oh oui, pitié, qu'il soit nécrophile et hétéro). Donc, t'as bien compris le problème, j'ai beau être un grand terroriste, j'le suis encore plus avec quelque chose sur les fesses. Là, le problème essentiel se pose : Si t'as bien suivi, il faut que je demande quelque chose. Gné.
Avec la main qui ne tient pas le masque à gaz, je me pointe du doigt sur la poitrine, puis je mets ma main sur ma bouche et je me sers des deux pour boucher mes oreilles (oui, réflexe idiot). Je mime ensuite comme si j'écrivais, en faisant semblant de tenir un stylo. J'te raconte pas la galère, j'espère qu'il est pas lent du chapeau sinon ça va être très long. |
| | | Invité Invité
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| Sujet: Re: Je vous laisse le choix dans la date. [PV Undertaker] Jeu 17 Juin - 20:27 | |
| Dégueulito se leva complètement, attrapa son masque à gaz et alla se cacher dans un coin sombre, le plus loin possible d'Undertaker. Celui-ci aurait du se sentir vexé mais la tête que tirait le malade le fit plutôt sourire. Il était complètement épouvanté, faible et vu la raideur de son pas : pudique. Sincèrement, il n'avait pas à être complexé par sa nudité, parce que niveau équipement, il n'y avait rien à redire. Le Croque-mort se pourlécha les lèvres et observa avec attention le membre qui bougeait gaiement. Le pudique s'arrêta quelques instants devant une fenêtre et s'inspecta de la tête aux pieds. Apparemment, il n'aimait pas trop son reflet. Finalement, il se recroquevilla dans son coin et mit son masque devant ses roubignoles impressionnantes. Le Médecin ne put s'empêcher de rire, et il rit tellement que des larmes coulèrent, il se pliait presque en deux. Comme il était mignon ce petit ~ Les cheveux bleus de Dégueulito commençaient enfin à sécher et son regard se calma. Il avait plus l'air de réfléchir maintenant. Bon et ben au moins c'était pas à un attardé mental, ce serait plus simple de communiquer... Ou pas. Heu... Pourquoi qu'il danse la gigue en délire le gusse ? o.O Ou alors il invoque le Dieu des Dégueulito... En tout cas il agite les bras bizarrement. OH ! *lumière* Dégueulito est un muet ! Et il essaye de communiquer avec le Croque-Mort @.@ Et ben c'est pas gagné. Alors, récapitulons... Il se pointe du doigt donc il parle de lui. Il se cache la bouche donc ce n’est pas un gobeur de mouches... Ou alors c'est un muet... Ca collerait plus. Ensuite il se bouche les deux oreilles (Oooooh roubignoles en vue *.*) donc il a mal aux oreilles... Non... Il s'est planté quelque chose dans l'oreille... Non plus. Euh... Il aime pas le rire d'Undertaker (ça serait pas le premier). Ou alors... Il est sourd ! Oui c'est sûrement ça... Enfin espérons, sinon ils sont dans la chiasse. Et pour finir il fait style qu'il écrit... Il ne sait pas écrire ?! Ou alors il a le pouvoir d'écrire dans l'air. Le Médecin fronce les sourcils (qui sont cachés sous sa frange. C'est bali balo) et pencha la tête sur le côté. Il est dur de la feuille le petit, faut pas lui en vouloir. Dégueulito répète son manège plusieurs avant que le fou lui dise en grognant :- C'est pas en me répétant que tu gobes pas les mouches et que tu t'es planté un truc dans l'oreille que je vais comprendre. Il croisa les bras et réfléchit "intensément". Qu'est ce que ce gusse voulait ? Cinq bonnes minutes plus tard, la lumière se fit. Pourquoi ? Comment ? Mystère et boule de gomme, mais le plus important c'est que le malade n'avait plus à gigoter. Un large sourire étira les lèvres du jeune Croque-mort et il alla dans l'arrière boutique chercher ce qu'il lui fallait. Son patient n'entendait pas les grognements et les marmonnements du fou mais il voyait très bien les OVNI traverser la boutique et s'écraser contre le mur à côté de lui. C'est que le Médecin écrivait rarement, donc retrouver une plume, de l'encre et un bout de papier dans ce bordel c'était pas du biscuit. Un cri de triomphe s'éleva de derrière le rideau et Undertaker ressortit, l'air fier de lui, avec une plume et un morceau de papier (qui venait d'une poche d'un de ses précédents patients). Par contre, il n'y avait pas d'encre. Bon et bien utilisons les moyens du bord. Le Croque-mort saisit un scalpel qui traînait par là et s'entailla profondément le poignet. Le sang gicla puis s'écoula rapidement dans le bêcher qu'il avait mit dessous. Une fois le bol à moitié remplit, le Médecin l'apporta au sourd/muet/à poil avec la plume. Celui-ci s'en saisit et l'autre alla s'enrouler vite fait un bandage autour du poignet. Il allait salir son carrelage sinon. Dégueulito était en train d'écrire et avait du coincer son masque à gaz entre ses cuisses, son membre pendait à l'intérieur de manière ostentatoire et Undertaker se lécha encore une fois les lèvres. Il tirerait bien un coup quand même... Malheureusement, le fou n'avait pas vraiment le temps pour le moment, sa patiente patienté (jeu de mots de ouf @_@ //*SBAFF//* Ou pas --') sous son drap "blanc" et elle devait être prête pour le lendemain matin, sa famille avait voulu l'enterrer le plus vite possible ; c'était compréhensible vu que c'était sûrement cette même famille qui avait empoisonné la pauvre femme (la vie est bien mal faite hein ? ~). Bref, tout ça pour dire qu'il fallait se remettre au travail ! Undertaker laissa donc le sourd/muet/à poil à sa communication laborieuse et se dirigea vers Madame la Morte. Il la découvrit, l'habilla rapidement ; étonné le moins du monde que la tenue que la famille lui avait procuré pour la femme n'était qu'une vieille robe robe rapiécée et déchirée. Le jeune homme s'appliqua pour le maquillage car c'était la seule chose qui pouvait encore sauver l'honneur de la défunte. certes, il était fou à lier, maso et nécrophile, mais il avait du respect pour les morts... En général (oui parce que quand son client était un de ceux qui lui devaient de l'argent, il ne le respectait pas vraiment. Nan mais oh ! On n'arnaque pas Undertounet comme ça ! è.è). Dégueulito avait terminé d'écrire et détaillait désormais chaque geste du Croque-Mort avec attention. C'est sûr que s'il continuer à vivre comme il avait l'air de vivre, il allait bientôt finir entre les longs doigts du fou (Celui-ci avait hâte ~). Le Médecin traîna tant bien que mal le cercueil qu'il avait préparé pour la Madame et l'ouvrit juste à côté du banc/cercueil sur lequel elle reposait. Il la poussa dedans et referma le couvercle sur le visage blême de la patiente. Il suait et son souffle était court, il s'accorda donc une petite pause et se laissa tomber sur le cercueil nouvellement habité.- Et voilà ! Le manège a fermé ses portes. Malheureusement, quelqu'un est resté coincé à l'intérieur, s 'adressant à l'intérieur du cercueil. Hé ho ! Vous m'entendez ? Je suis dans le regret de vous annoncer que vous ne sortirez jamais de ce magniiiifique cercueil gente dame. Mouahahahahahaha !Les bras lever en un geste de psychopathe machiavélique, Undertaker se souvint enfin qu'il avait un visiteur et se calma immédiatement. S'il faisait peur à Dégueulito celui-ci allait sûrement trouver un moyen de récupérer ses armes et d'ocsir le pauvre Undertounet. Le fou esquissa un petit sourire crispé/timide et se frotta le crâne avant d'ajouter à l'attention du cadavre féminin dans la boite :- Mais je vous en pris Madame, profitez donc du confort de votre cercueil. Si si j'insiste, c'est le moins que je puisse faire pour vous... Bon, il n'avait pas l'air convaincu mais on s'en foutait puisque l'autre était sourd. Au moins le Médecin avait essayé d'être normal. Évidement, ce qu'il avait ajouté n'était pas normal, mais il était intimement convaincu du contraire et il paraît qu'il ne faut jamais contre dire le délire d'un fou... Le zentil chienchien bailla longuement en s'étirant et Undertaker y vit là une occasion d'être "prévenant" envers son patient vivant.- Tu es peut-être fatigué mon chou. Tu veux dormir ? J'ai un cercueil très confortable quelque part par là... Le fou chercha ce "lit" du regard parmi tous ceux qui reposaient là et dit avec un grand sourire en désignant un garnit de mousse et de soie. - Lui c'est le miens, mais je veux bien te le prêter pour cette nuit ~Le malade n'avait pas l'air très convaincu... En fait il avait l'air totalement horrifié. Undertaker jeta un coup d'œil à son "lit" pour vérifier s'il était sale. Nan, il était nickel... Qu'est ce qui déplaisait à son client alors ? Oh ! Il avait sûrement envie de faire pipi !! Le Croque-mort allait indiqué la direction des chiottes lorsqu'il se souvint que Dégueulito avait voulu écrire quelque chose. Il dit donc : - Oh ! Tu voulais pas me montrer ton dessin mon chou ?... Ou ton machin là.. Le truc où on écrit... Enfin bref, cette chose que tu as entre les mains.Dur du chapeau le petit --'[HJ: Il m'a fallut le temps mais j'y suis finalement arrivé =_= Excuse la qualité médiocre du RP, je savais pas vraiment quoi faire] |
| | | Mist Á mon cerveau regretté
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| Sujet: Re: Je vous laisse le choix dans la date. [PV Undertaker] Mer 23 Juin - 11:16 | |
| [Poésie, finesse, subtilité.]
Si autrefois j'ai ressenti la moindre fierté à être moi, si ma dignité a osé exister un seul jour du monde, je Te pris, Ombre, de me pardonner. Aucune noblesse ne peut exister quand un Croque-Mort examine votre service trois pièce avec un air gourmand. Et moi qui pensait qu'il m'avait foutu à poil pour pas que je prenne froid ! Me voilà fort bien baisé. D'ailleurs, en parlant de baise, aurait il pu profiter de mon inconscience pour euh... ? Oui bon, j'y connais pas grand chose, mais il me semble que j'aurais un peu mal à l'endroit si il y avait eu de quoi. Mais pourquoi il me regarde ? Mon assurance font comme neige au soleil et j'ai envie de mourir tellement j'ai honte. En plus ça le fait rire ! Et encore en plus, il a visiblement pas compris ce que j'essaye de lui signaler, parce qu'il me dit n'importe quoi. Et il mate mes couilles. Je t'ai dit que j'y connais rien à ces choses là hein ? Oh oui, bah je le répète : Il a rien de plus difficile à affronter que la libido d'un autre quand on se sent soi même pas concerné. Je n'aime pas les hommes, l'odeur de bite me fout la gerbe. Autant avec une fille j'arrive bien à me projeter le truc autant avec un mec... c'est juste un grand malaise que je ressens. Ô Puissances Supérieures, faites qu'il ne me touche pas ! Et il ne me toucha effectivement pas. Pour l'instant – le suspens est insoutenable, va-t-il y avoir une scène de fesse ou pas ?
Là dessus il se met à fouiller partout et à balancer des trucs dans tous les coins. J'ai dû manquer encore un épisode parce que j'ai pas la moindre idée de ce qu'il est en train de branler, des objets volent autour de moi, c'est super. Il me tend une plume et une feuille (enfin !) et s'écorche le bras pour faire de l'encre. Sincèrement, j'en suis à un stade ou je ne me surprend plus de rien, et c'est avec un air parfaitement indifférent que je le regarde se bousiller. Ensuite ? Bah il se tire. Je m'en inquiète pas plus que ça, parce que j'ai l'habitude d'être dans le flou. Surtout dans la foule. Elle bouge et je comprends jamais pourquoi. C'est un coup à prendre : Faut s'habituer à jamais capter ce qui se passe, ça m'inquiète plus trop personnellement. Donc du coup j'écris mes trucs sans m'inquiéter de rien – enfin si, j'suis toujours à poil :
« Rendez moi mes fringues. Merci pour les soins. Je suis sourd-muet. Et je veux mes fringues. Arrêter de me mater j'aime pas ça. Les garçons. Et je veux mes fringues. »
Ouais, j'écris un peu comme ça me vient, j'suis pas un grand littérateur. J'sais pas, faudrait inventer un langage, mais genre avec des gestes qui voudraient dire des trucs, comme ça ça ferait une conversation plus spontanée... mais c'est encore une idée à la con. Enfin Undertaker s'occupe en fait d'un cadavre. Il lui parle, mais comme il n'est pas tourné vers moi j'ai pas l'idée de ce qu'il dit. Mais Dors pendant ce temps, tranquille comme Baptiste, allait se taper un petit roupillon après avoir renifler le reniflable. Les cadavres, ça l'a jamais beaucoup troublé, moi non plus ça me trouble pas, surtout que la dame n'est pas en petit morceaux et tout, juste morte. Enfin là dessus Undertaker se tourne vers moi, et il lui vient pas à l'esprit de lire ce que je lui ai péniblement écrit, nan que dalle. J'essaye de lui montrer hein, mais rien à foutre. Nan lui, il me propose un cercueil pour pioncer. Je fais non de la tête vigoureusement. Il faut que je me casse de là ! Ce type est complètement marteau ! ... mais j'vais pas partir à poil... En plus il me propose son « lit » genre c'est gros luxe tu vois. Les gars comme ça, on devrait les faire piquer. Je sais pas ce qu'il a mangé ce matin, mais ça pas l'air de lui réussir. Je pense qu'il doit pas fumer les bonnes plantes. Mais sortez moi de là ! Je lui tend le papier (j'arrive enfin à attirer son attention sur l'essentiel). J'aurais dû rajouter un ou deux (ou même mille) « RENDS MOI MES FRINGUES FILS DE PUTE ! », mais j'y ai pas pensé. Pendant qu'il lit, j'enfile mon masque à gaz. Tant pis pour abriter l'engin du froid et des regards, il a bien eu le temps de se rincer l'œil t'façon. L'avoir sur ma tête ça me rassure plus, j'ai l'impression d'être abrité. Et si il me fait des propositions hein ? J'me demande ça en fermant les sangles derrière ma tête, je ferais quoi ? Je sais pas bien, le réflexe ça serait de l'envoyer chier mais... j'ai dix neuf ans et mon premier baiser s'est déroulé y a cinq minutes alors qu'il me donnait à bouffer. On sait jamais si ça me plaisait ? Pfff, je sais pas comment ça marche ces trucs là. J'me suis jamais mis un doigt dans le cul en me branlant, alors j'peux pas savoir si c'est bien ou pas nan ? Enfin ça a l'air douloureux. Puis p'tète qu'il préfère être gardien de but plutôt que tireur, hein. |
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| | | | Je vous laisse le choix dans la date. [PV Undertaker] | |
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