| Sujet: Marquis de Hartwick Mer 2 Mai - 14:22 | |
| Votre Carnet d'Identité |
Nom de Famille : Hartwick Prénom(s) : Cecil Faust Lowell Surnom : Le fêtard Âge : 32 ans Titre de noblesse : Marquis Province : Ishtar Faction et classe : Aristocratie -- Noble Orientation Sexuelle : Rarement discriminatoire |
Pouvoirs : - Riche : si bien des personnes détiennent des fortunes, aucune n'égale celles de la noblesse. Accumulées sur des générations, elles comprennent surtout des bijoux, de l'or et, bien suprême : la terre. En effet, au sein des familles, rien ne vaut le droit d'hériter de la terre de son père (ou de sa mère, en fonction de la tradition patriarcale ou matriarcale). - Empathie : dans les grandes familles se transmettent les dons pour ressentir les émotions des interlocuteurs et mieux les manipuler dans une conversation menée avec finesse. - Peuple élu : les impériaux purs et durs font parfois preuve d'une certaine arrogance, face aux 'provinciaux'. Il n'empêche qu'ils baignent depuis toujours dans l'aura des Empereurs. Ainsi, ils ressentent mieux les influences du souverain. Ainsi, sa bonne humeur les rend plus puissants (encore plus que pour les autres ethnies) mais leur moral est à zéro, quand Ezhekiel a une mauvaise journée... - Lieu : le manoir Hartwick dans le quartier résidentiel. A vous d'en prévoir la description.
Vos opinions Le Comte de *** à la Comtesse de *** Je comprends fort bien votre incrédulité, ma belle amie. Il est difficile d’admettre que des mains apolitiques aient pu régler tant de sorts ; plus encore d’imaginer qu’elles resteront sans doute fermées sur la Haute Société d’Ishtar pour de nombreuses années encore. A défaut d’en rencontrer l’heureux possesseur, vous aurez ici, pour mieux comprendre, l’essentiel de son portrait.
Sachez que, tout aristocrate qu'il soit, le Marquis de Hartwick n'a jamais appris à s'ennuyer et refuse obstinément d'être instruit : son plaisir le projette au-delà des considérations politiques agressives, qu'il juge souvent malvenues et de mauvais goût. Par conséquent, lui-même ne s'embarrasse d'aucun serment officiel, et quoiqu'il y ait de l'ambiguïté dans son attitude, quoiqu'il s'en amuse certainement, il faudrait être le dernier des sots pour ignorer que son intérêt n'est pas dans le changement. Sa situation en est une preuve suffisante, je crois, puisqu'issu d'une illustre lignée qui n'a jamais quitté le fief de l'Empereur, il a parfaitement su se satisfaire des charges qui lui ont incombé une fois son père retiré. Au reste, je vous surprendrai peut-être en vous apprenant que le Marquis ne figure pas au centre des intrigues, et qu'il déploie un art remarquable à ne pas se compromettre, à survivre au cœur du terrifiant jeu de dupes qu'est Ishtar. Je ne lui connais pour ma part aucun complot ; à cela, il répond tranquillement que ce n'est pas son rôle. Le sien, voyez-vous, est d'assurer l'approvisionnement de la Capitale, entre autres affaires pour lesquelles il ne manque pas d'habileté ; mais surtout, de recevoir et divertir ceux qui, contrairement à lui, se soumettent aux dures lois de la scène politique et idéologique, pourvu qu'ils aient du maintien : c'est ainsi qu'il sert son propre plaisir.
On lui connait aussi un goût frivole pour la Science. Plutôt que de la penser strictement en termes de progrès, il n'en attend, outre les esclaves d’usage, que de jolies fleurs, et dans ce même but, trouve toute alliance avec la magie très à propos. Quant à l’Église, c'est peut-être par facilité que l'on suppose au Marquis les mêmes inclinaisons que sa famille, où l'on compte de fervents croyants ; lui ne s'est jamais ouvertement exprimé à ce sujet. Le mieux, à mon sens, est d'admettre pour de bon qu'en société, cet homme-là n'a rien du penseur mais tout de l'esthète et que l'on ne gagnerait rien à le changer. Je lui ai un jour demandé s'il se sentait menacé, s'il estimait avoir des ennemis, et voici ce qu'il m'a très joyeusement répondu : « Non, bien sûr. Je souris avec indulgence à ceux qui me calomnient, car eux-mêmes se condamnent déjà assez en osant s'attaquer à moi, n'est-ce pas, et les considérer autrement serait leur donner un crédit qu'ils ne méritent pas. »
Description : Qui êtes-vous et à quoi ressemblez-vous ? J’ai trouvé la provocation charmante. Le Marquis n’aime pas avoir de l’humeur, aussi écarte-t-il avec élégance tout ce qui est susceptible de lui en donner. En société, il n’a jamais manifesté ni froideur ni mépris ; c’est l’un de ses grands tours de force. D’aucuns trouvent une forme de sagesse dans sa gaîté, d’autres une duplicité dangereuse. J’ai eu mes propres doutes, autrefois, pourtant j’ai dû reconnaître que cet homme, d’une façon improbable, veut à son prochain moins de mal que de bien ; sans candeur, toutefois, car s’il respire l’allégresse, dans la parole comme dans les gestes, il n’a étonnamment rien d’enfantin. Donnez-lui les cheveux noirs, les joues pleines et les yeux gris, ajoutez-y cependant un regard constamment rieur mais impudique, tout ce qu’il y a de plus adulte et de plus désinhibé : c’est à se demander ce qu’il imagine de vous en réalité. Au demeurant, il est difficile de lui reprocher ses secrets. Ce n’est pas tant de la manipulation qu’une prudence et une discrétion extrêmes auxquelles il ne déroge sous aucun prétexte. S’il est l’intime de quelqu’un, il ne laisse, en-dehors du cadre privé, jamais deviner à quel point. Vous pouvez sans peine en conclure que le rapprochement charnel n’est pas pour lui synonyme d’engagement. L’énergie qu’il déploie pour satisfaire ses désirs ne le dépossède pas de sa raison.
Pour vous faire une confidence, j’ai longtemps pensé qu’il se montrait un peu trop confiant. J’ai aujourd’hui de bonnes raisons de croire qu’il lui est en effet permis de l’être, cependant, les moins informés lui tiennent rigueur tout bas de son inconstance et de son refus de prendre parti officiellement. Il leur est difficile d’admettre qu’un homme puisse n’avoir d’intérêt qu’en ses réceptions, tout en donnant l’impression, comble de l’insolence, de dormir chaque nuit sereinement. A Ishtar, cela a quelque chose d’injuste et de dégoûtant. Quelle importance ? L’excentricité du Marquis est éclatante et contribue parfois plus que son lignage à garantir sa gloire mondaine. Il se joue du ridicule qui le guette et assume de très bon gré la richesse de ses masques et de ses habits à basques. Son corps n’a pas encore vieilli, mais il le ménage en se livrant aujourd’hui un peu moins aux excès de table. Il est assez grand, d’une jolie tournure, et se doit par ailleurs de le rester.
Récit d'une vie Car enfin, croyez-vous qu’il lui soit permis d’être autre chose qu’un « homme d’une grande distinction » ? Notre Marquis est le fruit d’une longue tradition familiale. Son père m’ayant très tôt pris en affection, nous avons pour ainsi dire grandi ensemble, et j’ai eu tout le loisir d’observer celui qui m’a longtemps tenu lieu de frère. Les Hartwick, vous l’avez appris, sont à Ishtar depuis plusieurs générations ; ils y résident encore aujourd’hui en assez grand nombre, apparemment sans histoires… Représentez-vous leur somptueux manoir, où les querelles familiales, chose rarissime en fait d’Aristocratie, sont résolument exclues. Vivien et Norine Hartwick n’ont eu qu’un seul enfant : Cecil Faust Lowell, que d’aucuns préfèrent appeler Faust, et que l’on surnomme maintenant « Le fêtard ». Conformément à la tradition, ses parents se chargèrent d’abord de lui inculquer l’horreur de l’ennui ; la tâche dut être facile, car je me souviens de notre Marquis comme d’un enfant très joyeux, en excellente santé et toujours en quête de pitreries. Ses moments d’irascibilité, qu’il partageait avec toute la famille, me paraissaient inexplicables ; j’ai plus tard appris qu’il s’agissait d’une tendance inhérente aux Ishtariens. Tout chez lui annonçait l’homme des plaisirs qu’il est aujourd’hui, et son instruction devait le rendre bon juge dans ce qui touchait à la satisfaction des sens. Il fut plus difficile, par contre, de le soumettre au désengagement politique. Certes, il comprit fort bien la nécessité de respecter ses obligations pour être en mesure de jouir par la suite ; il admit également sans peine qu’une neutralité apparente le préserverait de nombreuses responsabilités ennuyeuses ; mais trois facteurs faillirent compromettre son éducation. Le premier fut l’un de nos excellents camarades, Alistair Quayle, baron originaire de Steefeal ; le deuxième, l’influence de Victoire Hartwick, jeune cousine très proche de notre Marquis et chérie par lui au-delà de toute mesure ; le troisième, la Régence.
Sans doute apercevez-vous déjà le malheureux concours de circonstances qui ébranla notre cercle. Lorsque nous avons connu Alistair, celui-ci était, comme Cecil, âgé de seize ans ; je venais quant à moi d’en avoir dix-neuf et nous étions tous les trois censés parfaire notre éducation mondaine avant d’affronter nos destinées respectives. Ce furent, je crois, les plus belles années du Marquis, durant lesquelles il apprit pour de bon tout ce que la sensualité a d’heureux ; mon manque de tact, plaisant je vous l’assure, lui permit en outre d’apprécier à leur juste valeur les entorses à la bienséance ; aujourd’hui, je le crois bien capable de rire de tout. Alistair avait énormément d’esprit et de cœur ; cela non seulement l’engageait un peu trop à l’écoute, mais le rendait en plus moins disposé à se conformer aux vanités de la noblesse. Toutefois, le Marquis exerçait un ascendant sur lui, et il put, sans trop l’écœurer, le livrer tout entier aux plaisirs de la Capitale ; lui-même a toujours exigé une certaine recherche dans ses mœurs : il boit par exemple assez peu, car il préfère éprouver la jouissance en toute lucidité ; en d’autres termes, déjà capable d’une ivresse naturelle en ce qu’il est un homme que rien ne bride, il n’a nul besoin d’ivresse artificielle pour se donner entièrement. Je m’égare. Alistair, disais-je, fut donc si bien initié qu’au bout de quatre ans, je le crus tout à fait changé, définitivement de notre côté. Je me trompai. Mon Cecil devint à vingt-deux ans le nouveau « Marquis de Hartwick » et je le vis s’éloigner de nous ; le temps, me dit-il, d’accoutumer ses épaules aux lourdes obligations qui l’enchaînaient à Ishtar. Fatalement, Alistair s’émancipa et connut à nouveau l’oisiveté ; elle excita son insatisfaction spirituelle. Je ne pus rien faire pour lui. Il prétendit un soir m’emmener à l’une de ces assemblées demi-mondaines où l’on échangeait des idées nouvelles ; je refusai. Lorsque je le revis, je compris que le ver était dans le fruit. Le Marquis ne parvint pas à le récupérer. Il le vit subir l’écoulement des années en s’écrasant toujours plus dans le doute, la répugnance et l’ennui ; mais il fit l’aveugle et, probablement influencé par son père, mit ce malheur sur le compte d’une femme ; j’osai admettre, pour ma part, que notre meilleur ami avait sans doute entendu, ce soir-là, quelque chose qu’il n’aurait jamais dû entendre.
Alistair mourut à la Capitale durant la tragédie de Steefeal. Les derniers mots qu’il eut pour Cecil furent : « Lâche ! Que n’ai-je pas eu ta fortune, j’en aurais fait meilleur usage que toi. » Toutefois il ne fut permis à personne de s’en attendrir car au même moment, le décès prématuré de l’Empereur, en plus d’accabler les Hartwick, les confrontait à un cas sans précédent. L’autorité impériale ayant invariablement été leur absolu, le fondement de leur neutralité idéologique et politique officielle, sa disparition et la question de la Régence firent ressurgir les adhésions officieuses. Plus exactement, le père du Marquis put intimer aux Hartwick le silence qui avait toujours été de mise, car la popularité d’Uriel d’Arken ne devait sans doute pas desservir leurs intérêts. C’était sans compter l’intervention inattendue et franchement inopportune de notre jolie cousine Victoire, autant dire notre sœur, qui animée par une conviction effrayante, affirma qu’il ne fallait pas traiter avec tant de légèreté une situation si exceptionnelle, et que celle-ci méritait bien que les Hartwick se mêlent de politique. Le tollé fut complet lorsqu’elle supplia son oncle, mon protecteur, d’intervenir discrètement auprès des Sénateurs en faveur de l’impopulaire Genesio Demichellis. Ce soir-là, Cecil a souri. Mais je fus le seul, je crois, à comprendre que ce sourire n’accusait pas le ridicule de sa cousine. Je ne sus jamais ce qu’il signifiait exactement. Au reste, c’est à partir de ce moment-là qu’il m’est devenu parfaitement impossible de déchiffrer « Le Marquis de Hartwick » ; je pense que le désespoir de Victoire lui a rappelé celui d’Alistair, et qu’il s’est senti à deux doigts d’inverser définitivement la tendance familiale. Bien sûr, il n’en fit rien. La puissance ancestrale des Hartwick tient principalement à leur entier dévouement envers la famille impériale ; notre Marquis, comme tous ceux qui l’ont précédé, en est à son tour devenu l’un des plus fidèles agents. Il n’aurait néanmoins aucun intérêt à ce que tous en soient convaincus. Réfléchissez aux véritables enjeux de ses réceptions.
Pour terminer, Victoire fut sévèrement rabrouée par sa tante qui ne voulut pas connaître ses raisons et que je ne connus jamais non plus ; j’assistai à cet unique instant de trouble au sein d’un foyer toujours uni, pour n’en plus jamais voir par la suite. Certes, Victoire eut beaucoup d’amertume envers son cousin tout le temps que dura la Régence car il ne l’avait pas soutenue, mais le Couronnement de l’Empereur la fit revenir vers lui qui, patient, n’avait à aucun moment cessé de la chérir.
Qu’est-ce à dire, Madame ? Eh bien qu’à Ishtar, nous avons d’une part les forces actives, qui régissent infatigablement le monde, et d’autre part les forces en sommeil, qui n’entrent en lice qu’au moment le plus opportun. Tout l’art est de savoir reconnaître ce moment, et tant qu’il n’est pas venu : « Que la fête continue ! » Enfin je dois admettre qu’aujourd’hui, mes confidences si elles en sont ne valent pratiquement rien ; pour ceux qui s’entêtent à traquer ses mystères, le Marquis n’est au mieux qu’une poignée de sable qui coule inexorablement entre les doigts. Il a su déjouer les pièges de la jeunesse et du cœur, rendre agréable la dissimulation. A vous qui me demandiez à demi-mot s’il avait des travers inavouables, je répondrais qu’il est un homme de son temps, et c’est probablement tout dire. Mais cela vous semble un peu trop lisse, n’est-ce pas ? Eh bien, vous savez ce qu’il vous reste à faire. J’ai l’honneur d’être, etc.
Mais vous êtes qui, en fait ? ._. | Comment avez-vous découvert le Forum ? - Je crois que je zieute le forum depuis son ouverture, donc je ne sais plus si je l’ai trouvé par un partenaire ou par un top-sites à l’époque – puis maintenant vous êtes partout. Sinon, c’est Arthur qui a achevé de me convaincre. :D (Ouais, je vous le concède, au bout de deux ans c’est craignos) Avez-vous des conseils ou des remarques le concernant ? - Peut-être éditer les anciens prédéfinis pour les ancrer dans l’actualité du forum… Histoire qu’aucun ne paraisse obsolète, quoi. Le forum reste de toute façon aussi classe qu’un moonwalk. :D Votre Disponibilité (en moyenne) : - En période universitaire, j’ai des journées chargées, mais je devrais pouvoir passer chaque jour. Pour le jeu, j’essaierai d’assumer le minimum d’un message par semaine, et si c’est la crise, je préviens. Priorité donnée aux Events dans tous les cas. Pour les vacances, je pars tout ce mois d’Août sans accès internet. Sinon j’endosse ma robe de chambre lilas spéciale geekette dès fin mai jusqu’à mi-septembre, l’activité devrait suivre en conséquence. \ô/ |
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