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| L'art et la manière de prendre la meilleure place [PV la comtesse sanglante] | |
| Auteur | Message |
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Ann Talfingen ♦ Travailleur ♦
♦ Sexe : ♦ Influence : 349 ♦ Messages : 125 ♦ Âge du perso' : 30 ♦ Date d'inscription : 20/07/2011 ♦ Age : 40
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| Sujet: L'art et la manière de prendre la meilleure place [PV la comtesse sanglante] Lun 17 Oct - 9:31 | |
| Chose rare mais qui pourtant pouvait se produire, Ann était de sortie en cette belle soirée. La jeune femme s’accordait les plaisirs d’une représentation au palais des arts. Elle travaillait beaucoup mais savait aussi parfois lâcher prise, sinon elle finirait névrosée. Et puis, elle avait un avantage sur tout le monde, elle pouvait profiter allègrement de la meilleure place. Si on se fiait à son statut social, simple roturière, alors elle n’aurait droit qu’aux places de la fosse ou les rangs arrière, et encore, à condition, d’acheter la place tôt, au milieu des citoyens assez aisés pour se permettre un billet ou pour la plus petite noblesse. Jamais elle n’aurait accès à une loge. Et pourtant, ce soir, elle se permettait la plus belle, la plus spacieuse et la mieux placée, la loge de l’Empereur lui-même. Après tout, elle était son intendante, son bras droit, ca lui ouvrait une multitude de portes. Et la voilà mieux logé que la plupart des gens de très haut rangs, cela était jouissif, il s’agissait de l’une des manières de savourer sa revanche sociale. Elle, la pauvre enfant de serviteurs de la province d’Hellwing, offerte au fils de leur maître comme vulgaire jouet sexuel. Elle s’était vengée d’eux admirablement bien et après tous les efforts qu’elle avait consentis, ce soir, elle pouvait savourer le fruit de ses efforts.
Ann était intelligente et cultivé, l’art l’intéressait donc à ses heures et une soirée culturelle n’est jamais de trop, surtout que seuls les meilleurs jouent sur cette scène. Et puis, elle pouvait se permettre d’utiliser la loge de l’Empereur même en son absence, d’ailleurs, il était bien difficile d’initier son petit protégé à ce genre de sortie. Le seul moyen d’être dans une telle loge, c’est que l’Empereur y soit et vous y invite, ou pour une femme, d’être sa maîtresse. Mais Ann n’était rien de tout ca, bien sûr, il y avait bien eu quelques rumeurs qui prétendaient qu’elle avait accordé quelques faveurs d’alcôve à sa majesté ou ces proches mais les malheureux qui s’amusaient à ca comprenaient vite pourquoi son intelligence l’avait mené là où elle est actuellement.
Bon, elle ne poussait pas le vice à utiliser le fauteuil central, c’était celui de l’empereur tout de même. Non, elle s’était mise sur la droite de la loge, sur un des fauteuils des invités proches de l’Empereur. Comme on avait l’habitude que la loge impériale soit vide depuis la fin de la régence, on ne faisait pas trop attention à une éventuelle présence. Ceux qui remarquaient Ann mais ne la connaissait pas se demandait qui elle pouvait être et ceux qui savaient qui elles étaient préféraient ne rien dire. Surtout que la jeune femme s’habillait belle mais pas de la manière des nobles. Elle portait une sorte de tenue près du corps de couleur bordeaux, sur laquelle se trouvait une tunique couleur dorée lui descendant jusqu’aux genoux. Sa tenue était tout de même une œuvre de grand tailleur, ca se voyait à la finesse du travail et au fil d’or brodé dessus de manière artistique. Sa longue chevelure blonde était relevée en une longue queue de cheval tenu par une baguette en bois précieux et deux mèches encadraient son visage. Pour le reste, elle portait quelques bijoux simples en or. Bref, elle avait sa propre façon de se mettre en valeur, sans trop en faire, elle restait assez sobre en fait mais n’avait aucune honte à afficher son statut.
Elle profitait du spectacle avec le plus grand intérêt. Ce soir, on faisait dans le romanesque dramatique avec une histoire d’amoureux et de destins tragiques. Une thématiques classique et très usitée dans le théâtre mais si les acteurs savent le présenter bien, c’est toujours agréable à regarder. Le rideau descend pour l’entracte, ils ont quelques dizaines de minutes de pause. Déjà les murmures s’élèvent dans la salle et les loges se vident momentanément de leurs occupants pour certaines. Ann est indécise, va-t-elle sortir dans les couloirs ou pas ? Finalement oui, elle n’a pas trop envie de se montrer mais elle a besoin de se dégourdir un peu les jambes et de se trouver un rafraichissement, même si elle pourrait très bien s’en faire monter un.
Elle quitte donc la loge, un gardes impériales en surveille l’accès, un autre la suit discrètement. Même si elle n’est pas noble, elle est une proche de l’Empereur et une personnalité de premier ordre dans le rouage administratif et financier de l’Empire, aussi est-elle protégée de près par la garde impériale et malheur à ceux qui s’en prendraient à cette dame… |
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| Sujet: Re: L'art et la manière de prendre la meilleure place [PV la comtesse sanglante] Lun 17 Oct - 15:58 | |
| Ce soir, il fallait être là. Margot de la Rouchefaux, "amie" originaire de Lorelei de la Comtesse, faisait partie de la troupe. Il fallait qu'elle soit là, bien évidemment, pour assister à sa représentation. Elle avait une bonne place, parmi celle réservées à la Noblesse. Elle n'était que Comtesse mais sa célébrité dans le domaine du théâtre lui donnait quelque passe droit, lui offrant une place de choix, assez en hauteur, pour admirer la scène. Elle avait mise sa plus belle robe, d'un vert émeraude, sertie de pierres (lapis lazulis et émeraudes), faites en soie et en mousseline. C'était une robe près du corps, sans froufrous, mais très belle, tombant en traine sur le sol. Sa chevelure était mise en une belle coiffure, pas trop haute pour ne pas gêner ceux qui se trouverai derrière elle, orné d'un serre tête en émeraude et en or. Une rivière de diamant comblait son immense décolleté qui mettait à nue ses épaules d'albâtre. Un fin châle en velours, couvrait ses épaules, pour parer à la fraicheur de la nuit. Elle l'avait retiré une fois à l'intérieur. Elle aurait voulut trainer avec elle son frère, mais celui ci était fort occupé. Il était prêtre, il ne fallait pas oublié ce détail là. A cette pensée, elle se mit à soupirer. Son frère était bien étrange ces derniers temps, et éviter tous contacts avec elle depuis quelques jours. Le moindre effleurement de sa part le faisait rougir. Elle commençait à se demander si il ne ressentait pas quelques "sentiments interdits". Cela la fit frémir, d'une sensation qu'elle n'arrivait pas à qualifier: horreur? Certainement pas. Quand on est la Comtesse Sanglante, plus aucune valeur morale ne vous tiens à coeur. Pour la simple et bonne raison que toutes ses valeurs qu'elle chérissait autrefois ont tout bonnement étaient piétinées. Elle a reconstruit sa façon de voir les choses, sous l'auspice des "ténèbres", de la débauche et de l'immoralité.
Elle admirait avec plaisir la pièce, qui relatait les faits d'une histoire d'amour contrariée, fait ô combien usuté au théâtre. Mais Margot était délicieuse dans son rôle de l'amoureuse, et cela lui arrachait quelques sourires délicieux. Au bout d'un instant, elle remarqua qu'un jeune noble, non loin de sa rangée, l'observait depuis un moment. Elle détourna un instant son regard pour admirait la beauté du jeune inconnu, et laisser ses pensées perverse parcourir son esprit. Un frisson parcourut son échine et elle fut prise par une envie délicieuse d'en connaître d'avantage sur ce jeune homme. Mais elle reprit tout de même son attention sur la pièce, car bon si Margot se rendait compte qu'elle préférait admirait la silhouette d'un jeune homme plutôt que sa prestation, elle lui en tiendra rigueur, et elle perdrait alors ses privilèges, due à ses contacts auprès de la troupe. Elle lui adressait des sourires, redonnant de la fierté à l'actrice, qui enchainait ses répliques avec beaucoup de mélopée et de tact. Puis le jeune homme lui fit un clin d'oeil, et ce fut l'entract. Elle se leva, avec la ferme intention de parler avec lui. Elle savait qu'elle ne pourrait pas entrer en coulisse pour voir son amie, donc elle ne lui tiendra pas rigueur de cela.
Se faufilant tel un fauve entre les nobles qui discutaient dans le couloir. Elle le cherchait du regard, mais celui ci semblait avoir complétement disparu. Sortant d'une petite sacoche verte ornée d'émeraude un éventail noir, elle s'aéra le visage, faisant baisser la température: son instinct de chasse la mettait dans tous ses états. Lorsqu'elle désirait quelque chose, il était impératif qu'elle l'obtienne. Puis elle le trouva enfin et se rapprocha de lui. Malheureusement une jeune femme s'approcha alors et s'accrocha comme une huitre s'accroche a un récif, sur son bras, envoyant des éclairs de ses yeux noirs, à la Comtesse. Elizabeth soupira et eut grande peine de réprimer un léger rire, avant de se retourner. Quel idiot! Pourquoi la tenter si il savait que son huitre de compagne la serrerait comme un crabe? C'est infâme, vraiment. S'éloignant et s'éventant d'un geste nerveux, elle observa la salle afin de trouver un lot de consolation, pour ne pas perdre sa soirée. Elle sentit alors une présence et se retpurna: Ann Talfingen. La Majordome personnelle de L'Empereur. Elle était toute en beauté, fort entouré de la garde royale. Voilà de quoi la consoler, rien de mieux que de s'approcher d'un être faisant partie de l'entourage proche de l'Empereur. Au thêatre, qui plus est, cela risquait d'être amusant. Elle s'approcha, d'un air doucereux, et la salua comme il se devait, face à un être d'un tel rang.
"Mes salutations Madame L'Intendante (ps de la joueuse: La Comtesse est très au fait de comment appeler qui, mais pas la joueuse, j'ai mis ça mais si ca va pas, dis le moi, je corrigerai :p), c'est un honneur de vous voir ici."
Sa voix était mélodieuse, comme un opéra qui se murmure délicatement. Elle admirait la beauté d'Ann Talfingen tout en restant discrète. Elle la connaissait de par sa fonction mais n'avait jamais réellement eut le plaisir de lui parler. Et comme la timidité ou la réserve ne faisait pas partie de son vocabulaire, elle n'hésitait pas à se présenter, à parler. En même temps, le contraire aurait été étonnant venue de sa personne, n'était elle pas la Comtesse Barthory? Quelques regards discrets se tournèrent vers elle. Des murmures se faufilèrent, pleins d'admiration: "Regardez, c'est la Comtesse Barthory, elle est partie parler à L'Intendante de l'Empereur, quel charme naturel se dégage d'elle", mais hélas il y avait aussi, comme toujours, des mauvaises langues, des rires étouffés, jaloux de la Comtesse, qui alimentaient les pires rumeurs sur elle "Regardez moi celle la! Toujours en train de se faire voir, même auprès de la L'intendante" Mais elle n'en n'avait que faire, elle respectait le protocole et saluait comme il se devait. Et puis pouvait on lui résister? Malgré "ses chevilles enflées" elle se devait malgré tout d'avoir un peu d'humilité face à Ann Talfingen, car elle était très proche du Prince et ses fonctions étaient enviées par bien des gens en ces lieux.
"Je me nomme Elizabeth Ekaterina Barthory, pour vous servir. Il est fort plaisant de vous voir ici, la pièce vous plait elle?"
Peu de gens oserait aborder L'Intendante comme elle le faisait, si ce n'est quelques potiches avide de relation. Mais elle était loin, très loin d'être ça. Il y avait une lueur captivante dans ses yeux, qui faisait d'elle un serpent, un doucereux serpent, qui ne vient pas là juste pour se pavaner et avoir l'air de rien quelque privilège. L'âge lui confère une sagesse et une maturité qui la porte loin de cet aspect là. Cette femme mène bien des ficelles, à sa façons...
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| | | Ann Talfingen ♦ Travailleur ♦
♦ Sexe : ♦ Influence : 349 ♦ Messages : 125 ♦ Âge du perso' : 30 ♦ Date d'inscription : 20/07/2011 ♦ Age : 40
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| Sujet: Re: L'art et la manière de prendre la meilleure place [PV la comtesse sanglante] Mar 18 Oct - 12:45 | |
| Ann attirait quelques regards, elle le savait. Et ce n’était pas seulement à cause de beauté, de toute façon, elle se faisait belle, il est vrai, mais pas autant que ses nobles qui mettent en valeur tous leurs atouts existants, voir inexistants. Ann ne cherchait pas à vendre son corps en vu d’un mariage, de toute façon, la seule expérience qu’elle avait eu avec un homme, même si elle ne l’avait pas traumatisé l’avait sévèrement refroidi et elle ne s’intéressait plus maintenant qu’à la gente féminine lorsqu’il s’agissait de satisfaire les besoins de son corps. Et rajoutons à cela qu’elle ne ressentait pas le besoin de se pavaner, en fait, elle était différente des nobles et fière de l’être. Sa façon de s’habiller, de se comporter marquait cette différence tout en montrant qu’elle jouissait d’un statut social respectable et qu’elle n’était pas seulement la première paysanne venue.
Bref, notre belle blonde marchait dans les couloirs de l’Opérâthre, à la recherche d’un distraction ou d’un rafraichissement en attendant le prochain acte de la pièce. Elle ne cherchait pas spécialement à faire des rencontres, d’ailleurs on s’approchait peu d’elle en fait. Enfin, une femme finit par la faire mentir, une noble à tout point de vue, un corps magnifique, un beau visage et des yeux profonds qui semblaient cacher de gros secrets. Lesquels ? Ann serait bien incapable de le dire mais elle ne serait pas arriver là où elle en est sans savoir repérer les masque plus ou moins construit que les gens se travaillent. En tout cas, cette femme en faisait assez pour attiser sa curiosité. Elle était belle, c’était indéniable, elle savait se mettre en valeur, surtout sa gorge. D’ailleurs, Ann n’avait jamais comprit ce besoin de mettre ses épaules à nues et de montrer plus de la moitié de sa poitrine. Elle préférait cacher et susciter la curiosité, après tout, le plaisir de la découverte en est que plus grand. En tout cas, si le but était la séduction, elle admettait que ca marchait bien, du moins, Ann la trouvait-elle à son goût, même si elle avait le contrôle nécessaire pour ne pas le montrer et laisser ses pulsions premières dicter sa conduite. La femme la salua, elle semblait avoir trouvé un titre approprié pour s’adresser à elle. Comme elle n’était pas noble, ces derniers s’emmêlaient souvent les pinceaux en tentant de trouver le bon qualificatif, un autre petit truc qu’elle trouvait amusant, car on ne s’adresse pas à l’intendante de l’Empereur comme à la première roturière venue malgré son absence de titre de noblesse. La jeune femme se présenta alors et Anna lui rendit son salut avec le sourire.
Mes salutations à vous comtesse Barthory.
Et oui, Ann la connaissait, du moins de nom, elle n’était pas une petite noble sans envergure, sa réputation courait la capitale et se perdait dans le tout et le n’importe quoi. On la disait amatrice d’art, joueuse, sulfureuse, un peu fofolle, bref, les commérages habituelles. Le seul sur lequel Ann s’appuyait pour le moment, c’était sa passion pour les arts qui était réellement de notoriété publique.
Le plaisir de vous voir est partagé. Et oui, la pièce est agréable à regarder, bien que je ne puisse me targuer d’avoir votre expertise en la matière, mais peut-être accepterez-vous de passer quelques instants en ma compagnie pour m’éclairer un peu sur la beauté de ce qui se joue ce soir.
Pour le moment, ca n’engageait à rien. En fait, elle voulait juste avoir l’avis d’une amatrice d’art aussi éclairé que la comtesse. Ann essayait de faire en sorte que son petit protégé d’Empereur s’intéresse à l’art et que donc, il fasse quelques apparitions en ces lieux, ce qui n’était pas gagné pour le moment. Mais sans doute la comtesse saurait-elle lui donner des pistes pour intéresser le jeune homme pas encore tout à fait sorti de l’adolescence… |
| | | Invité Invité
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| Sujet: Re: L'art et la manière de prendre la meilleure place [PV la comtesse sanglante] Mar 18 Oct - 20:34 | |
| "Cela serait avec plaisir qu'en votre compagnie je vous fasse part de mes lumières sur le domaine."
Inclinant légèrement la tête dans le mouvement de sa réponse, sa voix d'actrice coulait comme du miel. C'était là une opportunité à saisir. Se rapprocher d'Ann, c'était se rapprocher de l'Empereur, non? Et puis même si cela n'aboutit pas à grand chose, elle aura au moins le plaisir de converser sur l'art du théâtre, son art, sa passion de toujours. Ses joues s'empourprèrent d'un rouge carmin, que l'on aurait put assimiler à de la joie, de la timidité, mais qui était en réalité un sentiment de jouissance. Cette rencontre alors devenir fructueuse, fort fructueuse et Elizabeth en savourait déja les conséquences. Si cela se trouvait, Ann désirait des conseils pour aiguilloner l'Empereur sur le théâtre. Il était peu fréquent de le voir en ce genre de lieu et cela était fort dommage. Peut être que ses conseils allaient être fort précieux pour l'intendante à cet effet. Soudain une jeune femme accourut vers elle, c'était Margot. Elle avait eut l'autorisation d'aller voir son amie, ayant quelques minutes de plus avant la reprise de l'Acte.
"Ma chère amie, Madame l'Intendante"
Margot les salua très respectueusement, malgré ses joues rouges et son excitation due à sa prestation. Elle étant encore en costume mais n'allait pas tarder à le changer. Elle n'avait pas put mettre sa nouvelle tenue avant, pour garder le suspens. Margot était une noble, une belle femme de lorelei, à la peau blanche et aux rondeurs potelées. Elle n'était pas ronde mais avait de la chair, savoureuse et délicate. Ses joues rebondies étaient un véritable rayon de soleil. Elle avait une chevelure longue, d'un brun noisette, qui ondulait avec chaleur sur ses épaules. Son costume était flamboyant, car elle venait de jouer le personnage principale, en tenue de gala: une longue robe avec un corset, dans les couleurs chamoirées de l'or.
"Madame L'Intendante, permettez moi de vous présentez Margot de la Rochefaux, actrice principale de la pièce. Sa troupe vient de Lorelei, notre région natale, et ils viennent jouer pour la seconde fois en ces lieux"
"Enchantée"
Margot fit une belle révérence. Les charmes de Lorelei ne cesseraient donc pas d'envahir Ishtar, pour le plus grand plaisir du plus grand nombre. Les femmes y étaient belles, c'était certains.
"Comment avez vous trouver le début de la pièce"
"Fort bien mon amie, vous étiez parfaite!"
Margot se mit à rougir, car elle était sensible et fort coquine, qui plus est, elle était déja rouge, ce qui aggrava son cas.
"Ma douce amie, va donc te mettre du blanc, ou on ne verra que ta rougeur"
"Ne vous en faites pas, la prochaine scène sera appropriée à ma couleur"
"J'ai hâte d'en savoir plus"
Souriant d'un air énigmatique, Margot se redressa puis fit une révérence aux deux femmes en disant
"Je suis malheureusement obligé de retourner en coulisse, afin de me changer, le prochain Acte va bientot commencer, à bientot, Madame L'Intendante, Comtesse..."
Puis elle s'eclipsa, dégageant d'une énergie tonique et vivifiante. On la vit se saisir rapidement d'un verre d'eau avant de disparaitre dans les couloirs menants aux coulisses. Cette venue était fort utile. Comme ça, Madame Talfingen a bien put voir les relations de la Comtesse dans le théâtre. Tout cela était fort excitant, mais Elizabeth savait bien cacher ses émotions et resta dans une attitude sereine et festive. Elle n'était pas une jeune femme pleine d'élans, qui montrait à tout va ses joies et ses peines. Elle n'était pas comme Margot, non elle était bien plus mure, évidement, quand on a 43 ans. Mais elle se gardait bien de donner son âge véritable et souvent, lorsqu'elle lui demandait, elle répondait, d'un air taquin "Il est fort malpolie de demander l'âge d'une femme" et elle riait de bon coeur. Biensur, par la suite, personne n'osait plus lui demander et tout le monde avait finit par oublier quelle âge elle avait, même si personne ne croyait qu'elle avait 20. L'on se posait beaucoup de questions, à se demander comment elle restait aussi jeune, après tout ce temps. Une fois elle avait répondut que c'était en buvant une eau d'une source précise, à Lorelei, qu'elle faisait venir exprès. Tout le monde a essayé, mais ça na pas marché, le seul effet de cet eau était qu'elle était riche en fer et fort laxative (ce qui fut très amusant pour Elizabeth, évidement). "Mais vous ne comprenez pas, l'eau et la bonne humeur sont le secret de ma beauté." Il était vrai qu'on la voyait rarement sans boire un verre d'eau. Cela faisait partie de la caractéristique des gens de Lorelei.
"Margot de la Rochefaux est une excellente actrice, je l'ai connue lors d'un voyage de retour à Lorelei, il serait intéressant de voir d'autre pièces de leur troupe."
Esquissant un grand sourire, elle vit un serviteur leur proposé de l'eau sur un plateau. Cela tombait fort bien, elle commençait à s'assécher. Une femme de Lorelei qui ne boit pas d'eau, c'est la mort qui la guette, assurément. Une cloche retentit, annonçant le commencement prochain du nouvel acte. |
| | | Ann Talfingen ♦ Travailleur ♦
♦ Sexe : ♦ Influence : 349 ♦ Messages : 125 ♦ Âge du perso' : 30 ♦ Date d'inscription : 20/07/2011 ♦ Age : 40
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| Sujet: Re: L'art et la manière de prendre la meilleure place [PV la comtesse sanglante] Mer 19 Oct - 16:08 | |
| Cette femme dégageait une étrange aura autour d’elle, quelque chose de profond et d’intense. Elle donnait envie à Ann d’en apprendre un petit plus, toutes proportions gardés pour le moment, l’intendant avait pour elle la raison et un esprit d’analyse qui lui permettait de tout observer rapidement avant de prendre une décision. Pour l’instant, le mieux à faire était encore d’accepter la conversation, elle se ferait déjà une idée plus dégrossie qu’avec les on-dit, même si Ann avait tendance à se méfier de ce masque d’hypocrisie dont se recouvrait la noblesse. Elle lui demanda donc si elle accepterait de partager avec elle son expérience du théâtre, Ann ayant en tête d’intéresser un peu son maître à l’art. Seulement, elles n’eurent pas le temps d’en dire plus qu’une jeune femme venait vers elles pour leur parler, ni plus ni moins que l’actrice principale, une jolie demoiselle aux charmes indéniables. Elle salua la comtesse comme une véritable amie et cette dernière ce fit alors un plaisir de faire les présentations, Ann répondit à son salut poliment.
Moi de même madame de la Rochefaux.
Anna observa ensuite un petit peu de silence pour regarder et écouter les deux femmes. Visiblement, la réputation d’amatrice d’art de la comtesse n’était pas usurpée si elle entretenait de telles relations avec les troupes d’acteurs. Quelques compliment et petite plaisanteries plus tard, la belle actrice annonça qu’elle devait s’en retourner en coulisse. Ann lui sourit simplement avant de répondre.
Au plaisir de vous revoir sur scène ou ailleurs madame.
Une fois que la jeune femme se fut éclipsée, Ann resta donc avec la comtesse, les gens autour d’elles commençaient à ne plus trop faire attention. Ann l’observa un peu, il était vraie qu’elle était belle femme, encore plus que ne le disait les rumeurs. D’ailleurs, d’après ses renseignements, la comtesse Barthory était sensé avoir passé la quarantaine, pourtant, on ne lui en donnait même pas trente. Elle devait faire bien des jalouses. Fort heureusement, Ann n’en était pas encore à un âge où elle se souciait de ca, peut-être que cela viendrait plus tard mais vu son caractère… ce ne sera pas une priorité absolue. Imitant la comtesse, elle se saisit d’un verre d’eau porté par un serviteur des lieux, elle le vida délicatement, prouvant qu’elle avait des manières pour une roturière. Malheureusement, elles n’eurent pas le loisir de reprendre leur discussion que déjà la cloche annonçant l’imminence du second acte se faisait entendre.
Ho ! Déjà ? Allons, madame la comtesse, vous me ferez bien le plaisir de venir partager avec moi la loge où je suis installé pour ce second acte ? Je vous promets que la vue y est imprenable.
Évidemment qu’elle l’était, la loge de l’Empereur était la meilleure, la mieux placée, calculé pour pendant les travaux de construction. En fait, sans vouloir faire croire à la comtesse qu’elle avait déjà gagné ses faveurs, Ann lui reconnaissait quand même les tripes d’être venues vers elle, les autres nobles avaient beaucoup de mal à faire ça. Mais bon, si elle voulait finir la conversation, c’est bien parce qu’elle aussi attendait quelque chose de cette femme fascinante. |
| | | Invité Invité
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| Sujet: Re: L'art et la manière de prendre la meilleure place [PV la comtesse sanglante] Jeu 20 Oct - 18:49 | |
| "Cela serait avec plaisir, Madame L'Intendante.Je.."
Elle ne put finir sa phrase qu'une bande de nobliottes toutes excitées la bouscula pour entrer dans la salle. Fronçant un instant les sourcils, elle rêvait d'egorger chacune d'entre elle pour faire de nouvelles crèmes à base de sang. Elles étaient presques échevelées, pâmées de froufrous et de vôlutes parfumées trop étouffantes. Personne ne leur avait appris à doser correctement leurs fragrances! Des rires étouffés parvinrent de quelques vipères, mais elle n'en n'avait que faire. Elle observa encore les jeunes femmes, qui avaient accordées leur tenues les unes aux autres. En écoutant bien, elle ouie dire qu'elles se faisait nommer les "Paon de la Cours", jeunes péronnelles effrontées qui se voulaient à la pointe de la mode et des évènements culturelles.
"Oh ma chère Véronica, vite dépêchons nous, ou les Paons de la Cours perdrons leur place"
Qu'elles perdent, leur place! Elles pouvaient prendre la sienne si elles le désirait, car elle, elle sera bien lotie, dans la Loge Impériale. Réalisant son bonheur et la chance suprême de la soirée, elle se rendit compte qu'elle aura l'ultime privilège de converser, non loin du siège de l'Empereur, avec L'Intendante de celui ci. Alors ces pintades sans expériences pouvaient bien rire, elle, elle les toisera de haut, à un siège d'honneur.
"Ah folle jeunesse, elles ne font pas attention! Elles ne vous ont pas bousculer au moin? Un peu plus et elles me faisaient tomber"
Le pire, c'est que sa voix n'était pas surjouée, ou celle d'une commère aigrie. Non sa voix était du velours, silencieuse voix serpentine, nocturne et sauvage. Certains qui l'écoutaient parler frémissaient d'horreur ou d'extase. Sa voix trainait comme un poison délicieux dans sa langue. Souvent Arthur la contemplait, l'écoutant parler pendant des heures à des nobles, comme si il buvait son nectar, comme si le poison faisait son effet, le faisant mourir de plaisir à petit feu. Mais quel était ce jeu au juste? Se rendait elle compte de l'ampleur de ses sentiments pour elle? Ou vivait elle dans un "semi déni". Elle savait sans réellement savoir, elle voyait en se cachant la moitié du visage avec un voile d'ombre. Elle ne savait pas ce qui l'attendait prochainement, car son frère était un monstre tapis dans l'ombre, à visage d'ange. Elle allait la suivre, afin de ne pas râter le début du spectacle. Celui ci parlait d'une histoire d'amour contrariée, mais surement heureuse à la fin. Ce qui comptait, dans ce genre d'histoire vue et re revue, c'était la mise en scène. La mise en scène, l'ambiance changeait souvent selon le scénariste et le metteur en scène. Cette version était à la fois sombre et gaie, triste et comique, et faisait ressortir les passages profonds du textes qui étaient parfois baclés aux profondes des scènes de baisers, ou de quelques amusements futiles, dans ce genre d'adaptation. Mais là, elle était enchantée du résultat. Il fallait dire aussi que parfois la Comtesse leur donnait des idées, à ses amies de la Troupes, et leur conseillait sur certaines choses, lisant leur ébauches et ajoutant quelques petites notes et commentaires. Souvent, les passages sombres, sanglants, profond et absolue, ils étaient inspirés d'elle. Margaux elle même la trouvait captivante et aimerait bien passer une nuit avec elle, tellement son aura l'obssédait parfois. "La Comtesse inspire à elle seule les pires crimes et les plus grandes passions, elle pouvait les déclencher en un regard, mais si il y avait bien un pouvoir qu'elle n'avait pas, c'était de les arrêter". Arthur a passer une nuit avec Margot, mais s'est vite lassé d'elle. Il lui disait qu'il n'aimait pas cette "noble bergère de Lorelei", qu'il trouvait qu'elle la collait trop et s'intéressait trop à sa chère soeur. Pourtant, depuis tout ce temps qu'ils vivaient ensemble, pourquoi parfois ne pouvaient il pas supporter ses conquêtes? Pourtant, il en avait bien aussi, des conquêtes, et elle ne disait rien. Elle séparait clairement le sexe de l'amour, et pour elle, le seul être qui lui inspirait ce sentiment était son frère.
"Savez vous très chère que cette pièce est une brillante réadaptation du metteur en scène de la Troupe? Je trouve que rien que dans le premier acte, comparé à la pièce présentée il y a trois semaines sur le même motif n'avait pas la même vitalité."
Elle souriait à nouveau. C'était à peine qu'elle avait perdue sa bonne humeur par l'intervention des pintades. Elle fera un malin plaisir de les observer discrètement, pour les repérer, histoire qu'elle se fournisse en vierge fraiche. Car elle devait arrêter un peu de taper dans ses réserves de servantes, au risques qu'elles se mutinent (quoi que si elles le font, cela serait plus amusant qu'autre chose) et surtout pour renouveler un peu les stocks. Et toujours pieger et tuer de la même façon, c'était lassant, à la fin. Elle se voyait bien coincer une de ces "Paon de la Cour", lui arrachant ses jolies rubans dans les cheveux, la torturant, la vidant de son sang, recueillant le précieux nectar dans une bassine, qu'elle transvasera dans un jolie flacon, ou dans des bidons en bois, pour les réserves. Et oui, il fallait faire des réserves, et elle les cachaient bien, dans une cave interdite d'accès dont seule elle et Arthur avait la clé. C'était inhumain n'est ce pas? Elle avait atteint les limites l'irrespect de l'humanité. Au final, n'était ce pas la "Jeune et Vierge Elizabeth" qu'elle tuait à chaque fois pour la faire revenir? |
| | | Ann Talfingen ♦ Travailleur ♦
♦ Sexe : ♦ Influence : 349 ♦ Messages : 125 ♦ Âge du perso' : 30 ♦ Date d'inscription : 20/07/2011 ♦ Age : 40
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| Sujet: Re: L'art et la manière de prendre la meilleure place [PV la comtesse sanglante] Lun 24 Oct - 15:44 | |
| La conversation entre Ann et la comtesse promettait une excellente suite. Curieuse et un petit peu joueuse, l’intendante avait invité sans autre cérémonie la comtesse à venir avec elle dans la loge impériale, la prenant sans doute au dépourvu mais la surprise était utile. Il était plus facile d’opérer quand les gens étaient pris par la surprise d’un acte inattendue, réflexe acquis par les années pour elle. Par exemple, les quelques abus que lui avait fait subir le fils du noble chez qui ses parents travaillaient, plutôt que de se débattre, le frapper ou chercher à l’amadouer, elle avait laisser courir, faisant celle qui ne ressentait rien et qui n’était même pas intéressé. Ca l’avait tellement surpris et décontenancé qu’il avait laissé tomber très rapidement. Les gens n’aiment pas l’imprévue, ils préfèrent le confort de qu’ils connaissent.
Mais bon, l’inattendu frappait à toutes les portes, la comtesse venait de se faire un peu bousculé par une bande de pimbêche trop poudrée. Ann n’eut rien, pas réflexe, le garde qui la suivait s’était mis devant elle et les gros yeux qu’il faisait avaient un étrange pouvoir hypnotique qui donnait envie de faire un détour. Les paons de la cour… mais bien sûr… paons, sans aucun doute… de la cour… fallait pas trop rêver. Dans la vraie cour impériale, elles se feraient dévorer toutes crus. Ann détestait vraiment ce genre de femme, tout ce qu’elle abhorrait, elles le dégageaient, richesse acquise à la naissance, superficialité profonde, stupidité affligeante, caractère m’as-tu-vu. Qu’elles en profitent de leur jeunesse et de leur beauté, elles faneraient vite et ils ne leur resteraient plus rien. Au contraire d’Ann qui bâtissait chaque jour une situation plus solide pour son avenir. Ann répondit d’un sourire à la question de la comtesse.
Non, je me porte bien mais j’espère qu’elles ne vous ont pas trop indisposé.
Tout en parlant, l’intendante s’était rapproché de la comtesse et tenait sa main dans la sienne comme pour marquer le fait qu’elle se souciait d’elle.
Laissons donc ses jeunes folles de leur côtés, venez, nous serons plus à l’aise pour parler une fois assise.
Elle lui prit le bras comme on le ferait à une amie et l’emmena avec elle vers la loge impériale. C’était amusant, les regards envieux et jaloux. Soit que deux belles femmes restent entre elle, soit que la comtesse réussisse à s’approcher autant d’Ann qui était de plus en plus réputée comme inaccessible. Pendant le trajet, la comtesse se mit à lui parler de la pièce et Ann l’écouta avec attention, cette femme connaissait son sujet, c’était indéniable. Elle ne lui donnait pas encore une bonne image mais avoir un peu de culture la mettait au-dessus de la bande gourdasse du bas.
Je suis dans ce cas obligée de vous croire sur parole, je n’ai guère le plaisir de venir souvent ici, je n’ai donc pas de comparaison valable pour ma part.
Les deux femmes arrivèrent devant la loge impériale, le garde leur ouvrit et il resta dehors avec ses collègues. La loge impériale était grande, elle était conçue pour recevoir en tout confort l’Empereur, éventuellement sa femme et ses enfants et quelques autres invités ou conseiller. Ann s’installait sur les sièges du côté droit et invita la comtesse à la suivre pour prendre place à ses côtés alors que la lumière s’éteignait et que le rideau se levait pour le prochain acte, laissant les loges dans la pénombre… |
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| Sujet: Re: L'art et la manière de prendre la meilleure place [PV la comtesse sanglante] Ven 11 Nov - 1:20 | |
| Quel luxe! Quel privilège! Se sentant soudainement aux anges, la Comtesse fut plus enjouée, et plus sensuelle que d'habitude. Elle entrait dans une autre strate, répondant à ses ambitions dévorantes. Et puis, l'intendante était très séduisante, très appétissante même. Voilà une soirée fort prometteuse!
"Ne vous inquiétez pas, je n'ai rien"
Oubliant bien vite ses pimbêches, elle suivit l'intendante, découvrant le faste de la loge et jubilant en son esprit. Quand Arthur saura ça... L'intendante lui avait répondu, elle aurait aimé parler plus longuement mais il fallait s'installer, chose qu'elle fit rapidement, auprès de l'intendante. L'ombre gagna la pièce et le deuxième acte se lança. L'on vit l'amie de la Comtesse, en robe de chambre, éplorée, attendant la lettre que sa chambrière devait lui faire parvenir en secret, de son tendre amant.
- Ma bonne Annie, quelle nouvelle m'apportes tu?" -Bien peu de chose douce maitresse, si ce n'est la livraison de la potée de lait pour votre chambre -M'aurait il oublier?! Infâme que celui ci!
Margot tourna dans toute la pièce, enragée comme une amante éconduite, torturée par les bon plaisirs d'un amant ingrats. Oui les hommes sont des ingrats. Ils pensent qu'on l'on vit à leur bon plaisir, que notre âme se tourne entièrement vers eux, et que notre esprit n'est hanté que par leur image! Certes quand on aime, souvent, l'on se laisse prendre, l'on se laisse surprendre à de pareilles bassesse! C'est pour cela que Elize ne donnait pas son coeur sans raison, et évitait de tomber amoureuse. Hélas! Un homme a réussit l'exploit de la faire flancher! Un homme et non des moindres, car il est de son propre sang...Frémissant à cette pensée, Elize se reconcentra sur la pièce. Elle était bluffée par son amie qui émanait si aisément des sentiments. Rien à voir avec la pièce d'il y a trois semaines, qui était fade et morne à son goût. Ce genre de motif théâtrale demandait de la vitalité, de la force, des sentiments. Mais biensur, il fallait faire attention à ne pas surjouer, et les acteurs de cette troupe était excellente, vraiment. Certes il y avait des pièces qu'ils jouaient moins bien, comme les grands drames et tragédies sanglantes, qui demandait une énorme maitrise. Mais avec le temps ils se perfectionneront. Il fallait dire que cette pièce leur allait bien, entre le drame et la comédie, un savant mélange qui pouvait vous faire passer aisément des larmes aux rires, sans que l'on se rende compte de quoi que ce soit.
-Je le priverai de mes baisers et de ma trop grande tendresse! -Vous avez fort raison maitresse...
Oh oui! Privé l'homme de ses désirs de sa présence! Comme cela était délicieux! Les faire tréssaillir d'envir, les enrager, quitte à les transformer en des bêtes sauvages, tellement ils seraient fous de désir pour vous! Comme elle savait si bien y faire! D'ailleurs, c'était elle qui avait conseiller Margot dans cette voix. Accentuer ce point là, pour appuyer sur l'effet de scène, de réel, quitte à modifier les dialogues, pour rendre tout cela plus passionnant et plus vivant!
-Il me détestera, et m'en aimera d'avantage! Va Annie, je n'attends même plus sa lettre. Si tu le vois non loin de la fenêtre, espérait quelques tendresse et affection de ma part, fait mine de bruler les lettres qu'il m'a envoyé! -Bien maitresse
Et Margot sortit de la scène, suivie de sa chambrière, pour laisser entrer un autre personnage, représentant la mère de celle ci. C'était une femme d'âge mur, mais bien conservée, en une robe de flanelle et de soie sauvage dorée.
-Ma fille pense encore à cet écervelé! Pauvre enfant! il lui faut un homme qui ait de la poigne, et un titre plus intéressant, que celui de Baron.
Elizabeth tenta de se souvenir de cette actrice. Elle était une parente de Margot, il lui semblait, mais son nom lui échappait. Elle était à peine plus âgée qu'elle, et se souvenait que celle ci pestait contre elle de faire bien plus vieille qu'elle alors que leur âge était proche. D'ailleurs, comment avait elle apprit son âge véritable hum? Margot, surement...Souriant à cette pensée, elle réajusta sa robe, dont le décolleté menaçait de s'envoler parfois, peut être pour rejoindre les mélopées de la scènes, qui sait. Elle jeta un coup d'oeil suave sur l'intendante, profitant de sa beauté. Elle se disait qu'elle l'a verrait bien en comédienne, sur les planches, dans une belle robe de scènes, bien ouverte... Et puis d'abord, comment freinait l'appétit sexuelle de la Comtesse Sanglante? C'était impossible. Son tableau de chasse était aussi grand que le royaume d'Ishtar et c'était à croire que la moitié de l'élite, des êtres les plus fins et les plus grands, passant par la petite noblesses et compatriotes du plaisirs, étaient passé par sa couche. Elle choisissait parmi les plus beaux, les plus intéressants, et les plus pulpeux. Elle arrivait à damner les âmes les plus renfrognées aux joies du sexe. Même les dévotes pincées et vieillotte tournait de l'oeil sur sa stature et sa beauté. On la qualifiait de "surnaturelle" et de "femme hors du commun", et il y avait une bonne raison. Mais cette femme, cette intendante, l'intriguait outre mesure. Sans doute sa force de caractère et sa personnalité franche l'attirait, allez savoir...Bref, elle trouvait que cette troupe faisait fort pour cette pièce. Elle remarqua la finesse du décor, travailler par la troupe, qui avaient désirer ajouter leur marques, leur trace de cette adaptation drôlement réussie, elle chuchota à Ann d'un voix suave et enjouée son engouement
"Je trouve qu'ils ont revisiter avec brio de classique, tout semble inédit, sans trahir l'esprit de la pièce. L'esprit passionnel donne du énormément d'attrait à ce passage, vous ne trouvez pas?" |
| | | Ann Talfingen ♦ Travailleur ♦
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| Sujet: Re: L'art et la manière de prendre la meilleure place [PV la comtesse sanglante] Mer 16 Nov - 12:20 | |
| Ann était ravie de voir que sa nouvelle amie se portait à merveille. Enfin, façon de parler, on n’a pas vraiment d’amie dans ces milieux-là mais la comtesse lui inspirait plus de respect que les quatre pimbêches d’avant. Elles se disaient « paon de la cour », cela la faisait bien rire. La cour impériale, elle n’en verrait que ce qu’elle était elle-même, c’est-à-dire la superficialité de la chose. Toute sa richesse, sa profondeur, toutes les choses importantes, elles n’en soupçonneraient jamais l’existence. Au contraire de la comtesse qui avait le privilège de pouvoir assister à la fin du spectacle depuis la loge impériale. Certes l’Empereur n’y était pas mais tout de même, on n’y entrait pas comme dans un moulin, et ce n’était pas tout le monde qui se faisait inviter par une personne ayant le privilège de pouvoir le faire.
Venez donc mon amie, installons-nous et profitons des meilleures places, le spectacle recommence…
Et en effet, ça reprit. L’histoire, Ann avait du mal à en saisir toutes les subtilités, elle avait un esprit trop carré, trop mathématique, trop logique. Cette pièce traitait du désir, de la passion, des sentiments et de l’amour, des choses qui lui étaient soit inconnus soit qu’elle ne maîtrisait pas. Le jeune maître l’avait bien dégouté des hommes et son désir d’ascension social avait fait taire chez elle toute forme de sentiments d’amour. Mais il lui arrivait tout de même de ressentir le désir, pour d’autres femmes. Dans ces moments-là, elle se lâchait, se laisser aller, prenait son plaisir et le rendait. Mais jamais elle n’avait été amoureuse. Il y avait bien des amantes qu’elle appréciait plus que d’autre, pour une raison ou pour une autre mais ça n’était que du respect voir de l’amitié au mieux. Mais au fond, ça lui convenait, elle ne voulait pas d’attache. La seule qu’elle acceptait était celle la liant à l’Empereur, son drôle de protégé qui se rapprochait parfois plus du petit frère qu’autre chose avec son comportement enfantin. Cependant, Ann ne pouvait pas nier la qualité de la pièce et surtout de la troupe qui la jouait, même elle se sentait toucher, c’était dire s’ils réussissaient presque un coup de force.
Par contre, contrairement à la comtesse, l’intendant se voyait mal sur les planches avec une grande robe. Déjà elle détestait les robes comme celle que portaient ses petites pimbêches nobles. Elle préférait les tenues qu’elle jugeait plus pratiques mais qui n’était pas moins riches ou féminines. Elle était très heureuse comme elle était, différente, et ne s’en cachait pas. La seule pour le moment qui ne prenait pas de tir à propos de ses vêtements était la délicieuse comtesse qui était à ses côtés. Elle, au moins, savait se mettre en valeur efficacement. D’ailleurs, Ann n’aurait rien contre le fait de lui enlever sa robe pour découvrir ce qu’elle cachait en dessous. On peut joindre l’utile à l’agréable non ? Quitte à se rapprocher de cette dame pour son expertise artistique, autant se rapprocher un peu plus à l’occasion. Et puis c’était amusant de donner à ses gens l’impression qu’il allait obtenir des faveurs d’Ann sous prétexte qu’elle acceptait de partager la couche de certaines dames. La comtesse vint lui ensuite murmurer à l’oreille. Profitant du fait qu’il fallait être proche. Ann prit d’une manière faussement innocente le bras de la dame pour se pencher près d’elle et lui murmurer à l’oreille.
Comme je vous l’ai dit, je ne suis guère experte en la matière, c’est pourquoi je compte sur vous et toute votre… expertise…
Disait-elle en accentuant volontairement le souffle chaud qu’elle diffusait sur le visage de la comtesse en gardant une main très caressante sur son bras… |
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