-Remarquable cet endroit, ne trouvez-vous pas ?

Après une longue marche, nos deux compères arrivèrent à la Bibliothèque, lieu dédié à la culture, la connaissance, l'art, tout ce qui touche de près ou de loin aux connaissances de ce monde. Un des lieux favoris de la Comtesse, possédant une bibliothèque personnel, il lui arrive cependant, de voyager à travers les rayons, étalages, et couloirs de ces lieux. Une première pour Shelfa, il lui semblait, Isabeau ravis d'initier celui-ci au monde du livre, lui fit un premier tour, étant donné l'ampleur de ce lieu, il allait certainement lui falloir, ou leur falloir marcher encore un peu avant de pouvoir savourer le confort que peut apporter un siège à des jambes fatiguées.

-Il vous est très simple de trouver l'ouvrage de vos recherche, suivant le genre de celui-ci, il faut vous repérer au différents étages, mais rien de tel que de demander à quelqu'un où se trouve l'objet de vos rêves, j'y ai lu bon nombre d'ouvrage, qui m'ont apporté une inspiration non négligeable pour mes pièces de théâtre ainsi que pour mes écris, je dois avouer que tout ne vient pas de moi, mais je ne pense pas que cela soit une erreur, j'essaie toujours de garder mon propre style, c'est en quelque sorte ma signature, si je puis dire.

-Oh tenez une table libre là-bas, je propose de nous y asseoir, ce serait mentir pour ma part de dire que mes jambes sont encore intactes après toute cette marche.

Après c'être assise, sur son siège, même si celui-ci ne valait pas les fauteuils confortables de son doux logis, elle apprécier pouvoir lever le pied, il faisait toujours bon, le vent, dehors s'était levé, obligeant celle-ci à revêtir son foulard, elle aurait voulu l'enlever, mais par peur de gêner le public présent en ces lieux, et surtout par respect elle garda celui-ci. Examinant son voisin Shelfa, elle trouvait cet homme des plus intéressants et des plus amicales, bien décidé à faire de lui un membre de son cercle d'ami privé.

-Vous savez Shelfa, j'ai toujours rêvé de faire une représentation ici, je trouve cet endroit tellement propice à l'art et au savoir que cela sonne comme un appel à mes oreilles. Les voies s’élèveraient jusqu'au haut plafond, les faisant raisonner, créant une ambiance des plus captivante et majestueuse... Oh mais voilà que je replonge dans mes fantasmes, je m'excuse, j'ai décidément du mal à ne pas dériver lors de ce genre de conversation, j'avouerais ressembler en cela à mon père, il avait lui aussi cette même fougue et ce même dévouement quand il s'agissait de sujets qu'il adorait.

Le regard dans le vide quelques seconde, elle se reconcentra sur son voisin de table.

-Et vous Shelfa, avez-vous de la famille dans votre région natale ? Ou une personne qui serait comme une sœur ou un frère à vos yeux ? Je vous avouerais que ma question est un peu indiscret, vous avez bien sûr le droit de l'occulter si cela vous déplais... Je me demande bien pourquoi est-ce que personne n'y a pensé avant... C'est si beau ici...

Croissant ses deux mains sous son menton, cela donnait à la Comtesse un aire que l'on attribuait aux jeunes écolières avides de savoir devant un professeur qui, au nom de l'Ombre, devait savoir comment captiver leur attention.