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| A l'ombre des rayonnages où règne l'odeur du vieux parchemin [PV Lizbeth] | |
| Auteur | Message |
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Ann Talfingen ♦ Travailleur ♦
♦ Sexe : ♦ Influence : 349 ♦ Messages : 125 ♦ Âge du perso' : 30 ♦ Date d'inscription : 20/07/2011 ♦ Age : 40
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| Sujet: A l'ombre des rayonnages où règne l'odeur du vieux parchemin [PV Lizbeth] Jeu 19 Avr - 10:42 | |
| Les choses avançaient plutôt bien dans l’Empire actuellement. Le conseil avait donné d’assez bons résultats, le jeune souverain avait montré qu’il prenait les choses bien plus au sérieux qu’on n’aurait pu le croire. S’il y a encore quelques mois, il passait pour gamin gâté, adepte des sucreries et fuyant toute forme de travail, il fallait croire que le travail de l’intendante avait fini par payer, peut-être que le baffeur n’y était pas pour rien… Ou alors, le jeune homme en avait simplement marre de faire l’enfant et avait décidé de rentrer dans le monde adulte. Ann n’était pas aveugle, elle voyait bien que derrière ses yeux, il avait des ambitions. Ca lui allait, il ne serait pas une marionnette contrairement à ce que beaucoup pensait et en restant fidèlement à ses côtés, Ann en recueillerait les fruits. En plus, elle avait fini par s’y attacher à grand gamin…
En attendant, le conseil avait donné des pistes pour traiter le cas d’Überhal, de son gouverneur, de ses successeurs et du mari de la duchesse Van Lhare. Il apparaissait que le comte d’Agasthel était trop ambitieux pour son propre bien, il convenait donc de la calmer et de le tenir à l’œil, en plus de lui enlever ses enfants pour les rendre à son grand-père.
Pour ses deux premiers points, les forces militaires dirigées par le Duc-Commandant Demichelis et les forces de l’Eglise dirigées par le haut-prêtre feraient l’affaire. Ann avait une autre tâche, il n’était pas exclus que le gouverneur meurt prématurément ou que ses petits-enfants ne puissent jamais lui succéder pour une raison ou une autre. L’une des choses à faire était donc d’étudier en secret les candidatures d’éventuels successeurs au poste de famille gouvernante de la province. Chose qui devait se faire dans l’absolue discrétion pour ne pas créer de tensions. Ce n’était qu’une mesure préventive mais deux précautions valent mieux qu’une comme on dit.
Si Ann était une comptable redoutable, maniant les chiffres avec autant de dextérité qu’Uriel d’Arken jouait avec l’Ombre ou que le Duc-commandant maniait les armes, elle était aussi très douée pour les longues recherches à travers le vieux papier.
Notre belle dame décida donc de commencer ces recherches préliminaires à la grande bibliothèque de la capitale, là où on rassemblait depuis des siècles le savoir de l’Empire, à destination des rares privilégiés à même de le comprendre. Elle arriva, accompagné de deux gardes qui assuraient sa défense, vêtus d’une tunique couleur soleil, le regard bleu, fier et droit, comme à son habitude.
La petite ecclésiastique qui vint vers elle ne sut pas trop quoi dire, alors Ann lui demanda simplement de la conduire dans la section où se trouvaient tous les ouvrages qui traitaient de la province d’Überhal, sans préciser le reste. Elle allait tout farfouiller de toute façon, son histoire, son annexion à l’Empire, les grandes familles, sa culture, la totale quoi. Le rayonnage était vide de monde, Ann congédia gentiment les deux gardes de la main, ils resteraient aux alentours, prêt à venir l’aider mais elle avait besoin d’espace vitale et de paix pour se concentrer. Très vite, elle prit plusieurs ouvrages et commença à les lire à même le sol, vite entourée, comme une enfant, elle avait ses petits travers à elle, que voulez-vous… |
| | | | Sujet: Re: A l'ombre des rayonnages où règne l'odeur du vieux parchemin [PV Lizbeth] Jeu 10 Mai - 9:14 | |
| Encore une fois de plus, Lizbeth était tombé malade à cause de sa santé assez faible. Sa température corporelle avait augmenté légèrement et elle toussait un peu, mais ce n’était rien de grave, ceci allait passer dans le courant de l’après-midi. Elle était donc allongée sur son lit, une couverture sur ses pieds, un bouquin à la main, d’autres près d’elle, notre jeune noble avait passé la matinée à lire un petit tas de cinq livres qu’elle trouvait particulièrement intéressants, s’étant quelque peu informée sur leur contenu. Un livre, deux livre, cinq livres, elle les finit tous. La jeune brune s’arrêta de tourner les pages de ses bouquins avant de faire un grand bâillement en émettant un long bruit tout en étirant ses bras, elle déposa son livre et ses lunettes à côté et se leva pour jeter un regard par la fenêtre. Le Soleil était au zénith et réchauffait l’air environnant, il commençait à faire de plus en plus chaud, Liz avait même mis une simple robe blanche très légère pour mieux sentir sur son corps le peu d’air frais qui circulait dans la chambre. Regardant le Soleil au travers la fenêtre, elle se remit en tête de vieux souvenirs d’Al-Haïr la province qui l’a vu naître et surtout de sa douce et belle Elena, qu’elle a laissé là-bas, elle voudrait la revoir afin de lui goûter à ses douces lèvres et à son corps dénudé et ses courbes magnifiques, aux gémissements qu’elle poussait lorsqu’elle ressentait du plaisir. Liz sourit doucement puis s’extirpa petit à petit de ses pensées retrouvant le monde réel, elle fit un long soupire avant de chercher comment s’occuper après. Elle décidé de faire un petit tour de son domaine, passant par les jardins afin de contempler leur beauté, elle longeait aussi les couloirs et rentrait dans toutes les pièces juste pour admirer, ceci lui prit quelques heures, puis elle alla s’asseoir sur son divan préféré pour soupirer une deuxième fois. Notre noble s’ennuyait, elle voulait s’occuper mais ne trouvait pas comment, elle se mit à réfléchir quelques minutes mais ne trouva rien d'autre que de reprendre la lecture.
Le problème était qu'elle avait finit tous ses livres et elle n'en aurait pas d'autres avant trois jours au moins, c'était assez bête de finir les livres qu'elle avait. Elle devait donc se contenter de la Bibliothèque de la ville d'Ishtar, même si les livres entreposés là bas sont majoritairement tournés vers l'Eglise, ce qui pour elle n'était que de sottises. Elle devra éviter ceux là. Liz s'habilla, une longue robe rouge, assez légère, quelques bijoux, un collier autour du cou et quelques bagues, n'oubliant pas bien sûr sa lame autour de sa taille qui l'assimilait à la noblesse, puis on l’amena à la Bibliothèque.
Là-bas, elle rentra directement entre les différents rayons qui s'étalaient devant elle et se mit à la recherche de bons bouquins ou parchemins, même d'histoire, ça lui suffisait, elle évitait le rayon « Eglise » comme si on fuyait une maladie contagieuse, si ça ne tenait qu'à elle d'ailleurs, elle aurait mis cette partie à feu, le papier ancien, ça brûle facilement et bien en plus, quoi de mieux. Mais elle devait s'abstenir, ne voulant pas attirer des ennuis sur elle, elle voulait absolument s'abstenir de cela, c'est pourquoi elle alla plutôt vers les livres et parchemins historiques, ceux qui traitaient de différentes régions qui se situaient autour d'Ishtar.
Passant entre les différents rayons de livres, elle remarqua une jeune femme qui était de dos, elle était entourée par pleins de livres, apparemment, elle semblait chercher quelque chose, Liz était assez curieuse, elle s'approcha lentement et en silence, pour ne pas gêner et s'accroupit, prenant elle livre au hasard et l'ouvrant, lisant quelques lignes dans sa tête, elle murmura les paroles :
« En quoi une région aussi éloignée peut intéresser quelqu'un, une contrée si froide, mais les femmes de là-bas sont d'une beauté particulière, j'avoue, je ne vois que cet intérêt là. »
Dernière édition par Lizbeth E. Lockhart le Ven 11 Mai - 16:08, édité 1 fois |
| | | Ann Talfingen ♦ Travailleur ♦
♦ Sexe : ♦ Influence : 349 ♦ Messages : 125 ♦ Âge du perso' : 30 ♦ Date d'inscription : 20/07/2011 ♦ Age : 40
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| Sujet: Re: A l'ombre des rayonnages où règne l'odeur du vieux parchemin [PV Lizbeth] Ven 11 Mai - 13:55 | |
| Ann s’était intéressée à plusieurs livres traitant d’Überhall, d’histoires, principalement. Elle avait aussi dévoré l’histoire de la famille Van Lähre dont on retrouvait la généalogie très complexe dans certains ouvrages. On retrouvait aussi la généalogie des principales autres familles de la province. Mine de rien, entre les mariages arrangés et autres alliances, elles étaient quasiment toutes liés à la famille Van Lähre à un degré ou à un autre. Dans sa quête d’éventuels remplaçants à la famille du duc, elle explorait deux pistes majeures. La première était de trouver les plus loyaux et compétents, la seconde était de trouver la famille qui était le plus lié par le sang à l’heure actuelle à la famille du duc, en dehors de celle d’Agasthel, afin de donner une forme de légitimité si jamais elle devait prendre le poste de gouverneur.
Bref, Ann avait encore plein de travail en perspective mais au moins, elle avait des pistes intéressantes à explorer pour plus tard. A un moment, elle bailla et s’étira, bras vers le ciel, ça manquait un peu d’élégance mais elle était seule, la bibliothèque ne semblait pas avoir beaucoup d’adeptes aujourd’hui. Et puis, la section où elle était se trouvait un peu perdue dans l’immense édifice du savoir.
C’était bien pour ça qu’elle fut surprise de sentir une présence à ses côtés, qui donc pouvait venir se perdre dans la section consacrée à Überhall ? Surtout que la nouvelle venue n’avait pas le physique de cette région. C’était une femme, encore assez jeune, très jolie, des yeux à la couleur de l’ambre, de long cheveux bruns qui partaient dans une sorte de dégradé qui donnait l’impression qu’une cascade coulait sur ses épaules. Elle était habillée d’une longue robe rouge, plutôt légère tant l’intendante pouvait deviner les succulentes formes qu’elle cachait. Ses bijoux et son port naturel la désignait comme une femme de la noblesse. La jeune femme prit la parole d’une voix agréable, lui demandant ce qu’elle trouvait à cette région.
Elle m’intéresse pour certaines raisons…
C’était un peu froid comme entrée en scène mais Ann n’allait pas dévoiler ce qu’elle faisait à la première venue sous prétexte qu’elle était agréable à regarder. Cependant, le reste de sa remarque la fit réfléchir un peu. Elle avait parlé des femmes ? Pourquoi pas des gens en général ou des hommes ? Non, elle insistait sur les femmes, devait-elle comprendre que comme elle, elle était du genre à préférer la compagnie des femmes à celle des hommes. Tiens, à vérifier…
En effet, elles sont souvent magnifiques, mais je pense que de votre côté, vous n’avez rien à leur envier.
Allait-elle comprendre l’allusion ? Devinerait-elle qu’Ann était aussi de ce bord-là ? Si tant est que l’intendante avait bien deviné de son côté et que la femme qui se présentait à elle soit bien attirée par les femmes en générale. Non pas qu’Ann allait lui sauter dessus directement si c’était le cas, mais ça pourrait donner à la journée une tournure plus intéressante. Malgré sa rigueur, son sérieux et sa discipline, Ann restait une personne comme les autres, elle avait aussi besoin de se détendre. |
| | | | Sujet: Re: A l'ombre des rayonnages où règne l'odeur du vieux parchemin [PV Lizbeth] Lun 4 Juin - 3:31 | |
| Lizbeth était toujours accroupie, près du sol, son regard planait sur les pages blanches ou plutôt marrons ou jaunes, effet de l'ancienneté de ses ouvrages, les écrits formés par les lettres en encre noir étaient devenu gris et certains étaient à moitié effacés, toujours l'effet de la vieillesse, c'était des archives certainement, heureusement, elles ne tombaient pas en miette encore, mais ça ne saurait tarder certainement dans quelques années. Elle s'arrêta de lire, elle devait avoir besoin de ses lunettes pour mieux voir et mieux les lire, celle-ci était dans une petite poche de sa robe, mais il n'était pas urgent de les sortir maintenant, rien ne presse, elle avait tout son temps à perdre, s'ennuyant chez elle, c'est pour cela que la jeune noble avait fait l'effort de venir en ces lieux, pour se distraire un peu et elle semblait l'avoir trouvé sa distraction.
C'était la jeune femme qui se présentait à elle, Liz la détaillait de ses yeux couleur ambre, sa partenaire de discussion possédait une longue chevelure blonde, un blond dorée, tel un champ de blé, comme on l'aurait dit dans certains livres. Elle avait aussi des yeux bleus clairs, un regard soutenu, semblable à celui de la plupart des nobles et un habit doré, qui allait bien avec sa chevelure. Liz écouta l'autre jeune femme avec attention, déposant en même temps son livre, malgré que celle-ci avait un petit ton froid dans la voix, un peu normal, être abordée par une inconnue pendant qu'on travaillait était une chose plutôt déplaisante, mais la jeune brune n'était pas refoulée pour autant par la jeune blonde, cela voulait dire qu'elle n'était pas vraiment contre ça compagnie, tant mieux, la jeune femme qui se présentait devant avait même l'air de commencer à apprécier Liz, la phrase qui sortit des fines lèvres de la blonde allait en ce sens, c'était sans aucun doute une flatterie, un compliment, était-ce vraiment réfléchi, ou lancé au hasard ? Voulait-elle la séduire quelque peu ? Peu importe, cela plaisait bien à la jeune brune qui se leva doucement, restant droite, ayant pour petit réflexe de tripoter le manche de sa lame parfaitement dissimulé, un petit sourire se dessina sur le coin des lèvres de la jeune noble, elle était amusée par la situation et continua la conversation :
« Tentez vous de me faire des avances ? Merci du compliment, vous avez bien raison, mais je peux vous retourner ce compliment, vous non plus n'avez rien à envier à la beauté froide des femmes d'Überhall, »
Pendant qu'elle sortait ses mots, elle admirait de nouveau la jeune blonde, elle pouvait observé, malgré les habits et la position dans laquelle se trouvait la jeune femme, qu'elle possédait une poitrine qui attirait le regard et une silhouette plutôt belle, son imagination se laissa un peu s'imaginer un peu plus, comme à quoi pouvait ressembler le corps de la jeune femme nue, des pensées vraiment perverses, Liz se rendit compte que deux secondes plus tard, secouant légèrement la tête pour les faire quitter, souriant à nouveau :
« Au fait, je me présente, Lizbeth Eve Lockhart, duchesse d'Al-Haïr, enchantée de faire la connaissance d'une radieuse demoiselle qui amène le soleil dans des lieux si sombres. »
Lizbeth se sentait de bonne humeur, oubliant la faiblesse de santé qu'elle avait eu quelques heures auparavant, ses phrases s'accompagnèrent d'un courbette noble, comme on l'avait toujours enseigné depuis toute petite, enfin on le faisait qu'à d'autres nobles en guise de respect, mais Liz s'autorisait de faire ça même si la jeune blonde pouvait être de rang inférieur, mais avec des habits pareil, elle devait être assez riche. Elle voulait aussi paraître intéressante, pour attirer les amitié de la nouvelle personne qu'elle venait de rencontrer au hasard et pourquoi pas, faire d'elle une partenaire de lit, si l’occasion se présentait, ça ne pouvait qu'être intéressant, bien sûr, l'autre jeune femme devait coopérer, liz espérait que ça soit le cas. |
| | | Ann Talfingen ♦ Travailleur ♦
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| Sujet: Re: A l'ombre des rayonnages où règne l'odeur du vieux parchemin [PV Lizbeth] Dim 10 Juin - 8:11 | |
| Certainement, ce n’était pas ici, au beau milieu des rayonnages les plus perdus de la grande bibliothèque qu’Ann s’était attendu à se faire aborder par une inconnue. Mais bon, l’inconnue en question était belle et désirable, aussi lui pardonnait-elle bien volontiers. De plus, leur rencontre semblait être le fruit d’un pur hasard. Ann pensait surtout voir débarquer un ou une bibliothécaire mais finalement, la surprise avait belle tête. Ann eut une première réaction assez froide envers elle, à ces yeux, elle n’avait pas besoin de lui expliquer pourquoi elle se renseignait sur la province d’Überhal, mais il était évident que cette question n’était pas une tentative d’espionnage mais le simple fruit de la curiosité, une façon comme une autre de lancer la conversation. Puis la dame fit une remarque sur les femmes de cette contrée et cherchant à voir s’il s’agissait là d’un signe de goût similaire en matière de partenaires, Ann lui fit remarquer qu’elle n’avait rien à leur envier. Elle lui retourna le compliment en lui demandant directement si elle lui faisait des avances. Ann en eut un sourire amusée.
Vous pouvez donner aux mots bien des sens, je vous laisse libre de choisir celui qui vous plait le plus…
De nouveau, elle usait de mots à multiple sens mais qui contenaient autant d’indice sur son orientation. Si la jeune femme lui faisait vraiment du charme, elle le saurait très vite. Mais en fait, le compliment n’était qu’à moitié valable. Les femmes d’Überhal avaient une beauté que l’on disait froide. Celles d’Ann et de la nouvelle arrivante étaient plutôt typique des provinces chaudes. D’ailleurs, l’intendante, très observatrice, se sentait même comme déshabillée du regard, voilà qui était très amusant. Par la suite, elles en revinrent à l’essentiel, les présentations, maintenant elles pouvaient se le permettre. La jeune femme se présenta comme une noble d’Al-Haïr. Ann se releva et lui rendit la politesse.
Ann Talfingen, je viens d’Hellwig.
Mais sans préciser de titre de noblesse, normal, elle n’en avait pas. A partir de là, plusieurs possibilités, on connaissait plus son nom que son visage. Donc, soit son nom lui disait quelque chose et elle comprenait tout de suite qu’elle était face à l’intendante de l’Empereur. Soit elle ne faisait pas le calcul et elle pourrait alors être connue et appréciée pour elle-même et non pour l’ombre de l’Empereur qui la suivait partout.
Et maintenant, c’est à mon tour de me demander si vous ne tentez pas de me faire des avances…
Bien que le ton de sa voix disait clairement que ça ne la dérangerait pas plus que ça. Ann se saisit de quelques livres et les reposa sur les étagères, non sans frôler volontairement la jeune femme qui lui faisait le plaisir de sa compagnie au passage. Elle en saisit un autre et frôla de nouveau de son épaule, celle de la jeune femme. Cette espèce de tension qu’il y avait dans l’air était, cette envie de séduire sans oser le faire.
Et puis m’enquérir de ce qui vous amène vous aussi en ces lieux ? Vous n’êtes pas dans les sections les plus fréquentés de la bibliothèque. Si vos cherchez quelque chose en particulier, je devrais pouvoir vous aider.
Bel euphémisme que peu fréquenté, désert semblait plus approprié. Il n’y avait pas un chat dans cette section, au mieux, quelqu’un passait de temps en temps faire le ménage, pour le moment, elles étaient toutes seules ici… |
| | | | Sujet: Re: A l'ombre des rayonnages où règne l'odeur du vieux parchemin [PV Lizbeth] Jeu 5 Juil - 9:37 | |
| Lizbeth était assez proche de la jeune femme et plongeait son regard ambré dans les sien, elle avait toujours ce sourire amusé sur les lèvres à cause de la situation qui provoquait cet état chez. Oui, la situation était amusante, elle comprenait bien, depuis un certain moment donné que la jeune femme aux cheveux dorées, qui s'était présentée sous le nom de Ann Talfingen, était en train de lui faire des avances, tendre des perches comme on le dit souvent, la jeune noble en était bien consciente, mais elle se disait que faire dans ces cas-là. Fallait-il qu'elle profite de cette occasion pour se laisser emporter par le plaisir charnel qui l'attendait peut-être ? Ou bien fallait-il plutôt se méfier de cela ? Mais Liz n'avait pas cette tendance de refuser une telle invitation, c'était sûrement une chance unique à prendre, surtout qu'Ann était du même bord qu'elle, elle appréciait la beauté des femmes et pouvait profiter de leur corps tout comme la noble avait l'habitude de faire avec les jeunes beautés qu'elle avait l'habitude de croiser, mais elle remarquait il était des fois rares d'attirer une amante au lit, celles-ci aimant plus la virilité d'un homme.
La jeune brune préférait personnellement la douceur, la délicatesse et la grâce d'un corps féminin, parcourir les courbes avec les doigts ou bien avec la langue était des plus excitant, sentir le corps d'une jeune femme vibrer sous les caresses, entendre sa belle voix se plaindre du plaisir qu'on lui procurait. Lizbeth se mit à frisonner en pensant à cela puis se concentra de nouveau sur la jeune dame aux cheveux d'or, une couleur sur laquelle elle avait un certain penchant, les blondes étaient toujours d'une beauté spécial.
Liz se rappela du nom qui lui disait peut-être quelque chose, malgré l'absence d'un titre de noblesse qui montrait que la jeune femme appartenait au peuple, malgré tout elle ne devait pas être une personne peu aisée, elle devait avoir les moyens pour être éduquée afin de lire des livres ou bien porter ses habits qui doivent valoir leur pesant d'argent. Avait-elle un rapport avec l'Empire, elle va sûrement entendu son nom à une soirée, de la bouche de quelqu'un, mais vite fait, elle n'avait pas dû y faire attention, mais elle demanderait certainement.
Lizbeth fit un petit sourire lorsque Ann vient la frôler en allant ranger les quelques livres, c'est sûr que c'était fait exprès, notre noble eut un petit sourire en coin et suivait la blonde du regard, un regard qui commençait à être celui d'une prédatrice, prête à bondir sur la proie qui l'attirait avec ses contacts, comme cella à l'épaule, mais on pouvait dire que c'était le contraire, que Ann attirait Liz dans ses mailles du filet, des filets où on serait content de tomber.
La noble passa à l'attaque, pendant que la jeune blonde était près de l'étagère pour s'approcher discrètement d'elle et se mettre face, elle attendit que celle-ci se retourne pour lui saisir les poignets et les plaquer contre l'étagère de livres se trouvant juste, les levant au niveau des épaules, plaquant ainsi la jeune femme contre le meuble. Leurs corps étaient proches, leurs visages aussi, elle pouvait sentir le souffle d'Ann sur elle et inversement, Liz souriait, un sourire qui en disait long sur ce qu'elle pourrait faire, son regard ambre dans celui de sa partenaire :
« Malgré le manque de noblesse, n'êtes vous pas une femme haut placée quand même ? Ceci m'intrigue assez. Et pour répondre à votre question, j'étais venue ici pour bouquiner et me distraire un peu, mais je crois que j'ai trouvé meilleurs distractions que ces livres qui racontent des fois des sottises. C'est clair que vous me tentez afin que je vous saute dessus, êtes vous sure de vouloir cela? Car il n'y aura pas de retour en arrière possible et je suis prête à brûler les étapes. » |
| | | Ann Talfingen ♦ Travailleur ♦
♦ Sexe : ♦ Influence : 349 ♦ Messages : 125 ♦ Âge du perso' : 30 ♦ Date d'inscription : 20/07/2011 ♦ Age : 40
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| Sujet: Re: A l'ombre des rayonnages où règne l'odeur du vieux parchemin [PV Lizbeth] Sam 14 Juil - 19:46 | |
| Si son nom ne lui disait rien, c’était bien mieux ainsi. Comme ça, Ann aurait l’impression qu’on ne lui court pas après uniquement pour son statut de proche de l’Empereur. Elle avait de la chance, d’habitude, on lui faisait parfois de la drague pour essayer d’obtenir ses faveurs mais quasiment personne ne connaissait encore ses vrais penchants, sinon, les nobles qui cherchaient à obtenir ses faveurs enverraient plus volontiers femmes et filles pour tenter de faire craquer la blonde.
Mais le fait de ne pas la reconnaitre ne semblait pas déranger la miss Lizbeth plus que ça. Cette dernière était même réceptive à tous les petits trucs qu’elle faisait pour attirer son attention, les regards, les sous-entendus, les jeux de mots. Puis vinrent les frôlements, douces errances d’un faux équilibre précaire, comme il est facile de faire croire que ces rayonnages sont étroits…
Mais cela ne semblait pas déplaire à la jeune femme, mieux même, elle la faisait craquer. C’était bien Ann ça, du moins, l’Ann séductrice, c’était ainsi qu’elle aimait procéder, manipuler, faire envie, faire craquer la première. Et sur ce coup-ci, elle n’était pas déçue, la jeune femme venait de littéralement lui sauter dessus. Techniquement, aucune des deux n’avait la carrure d’une grande guerrière, Ann aurait pu se libérer facilement mais elle se laissait faire, la situation l’amusait comme devait en trahir son regard pétillant. Elle la tenait plaquée au mur, lui tenant les poignets, corps contre corps, souffles se mélangeant…
Qui suis-je est donc si important ? De toute façon, tôt ou tard, vous le saurez…
Et là, ce serait très amusant de voir le visage de la belle noble quand elle se rendrait que la personne avec qui elle s’était envoyé en l’air dans la bibliothèque n’était ni plus ni moins que l’intendante impériale.
En effet, se cultiver est important mais il est de douces distractions pour se détendre… Pour le reste, vous êtes plus encline à croire ce qui vous arrange… mais c’est moi qui vous préviens, si vous vous lancez dans ce petit jeu, il se peut… que vous ne puissiez pas m’arrêter…
Tout en parlant, elle avait approché très près ses lèvres de celle de sa future amante. Même avec les poignets bloqués, elle pouvait encore bouger la tête. A la dernière seconde, elle dévia soudainement la tête et posa ses lèvres sur le cou de la belle, commençant à lui mordiller la peau. Elle profita de l’instant de surprise que cette « attaque » provoqua pour se libérer et inverser les positions, plaquant à son tour la jeune femme contre les rayonnages.
Bien… puisque je vois nous sommes parvenus à trouver un accord profitable pour les deux partis, mettons le donc en application…
Dit-elle en retournant jouer avec le cou de sa compagne du jour. Quelque chose lui disait que ce petit jeu de domination n’était pas prêt de s’arrêter et que tout cela risquait d’être follement passionnant…
Et maintenant, ma belle amie ? Ne craignez-vous pas que nous soyons découvertes ici ? Mais bon, avouons-le, cela ne rend les choses que plus… intéressantes…
Peu de risque, cette section était vraiment déserte en temps normal, ca tenait déjà du miracle que les deux jeunes femmes s’y trouvent par hasard le même jour à la même heure… |
| | | | Sujet: Re: A l'ombre des rayonnages où règne l'odeur du vieux parchemin [PV Lizbeth] Dim 30 Sep - 1:14 | |
| Lizbeth admirait toujours de son regard couleur ambre la belle et jeune femme qui s'était présentée à elle et qu'elle avait bloqué contre l'étagère des livres. Elle essayait de plonger son regard dans le sien, comme si elle voulait essayer de l'hypnotiser afin de mieux la contrôler et essayer de la dominer, car Liz voulait le faire, elle voulait soumettre la blonde afin de jouer avec son beau corps, parcourir ses belles courbes qu'elle a pu entrevoir sous la robe de sa partenaire de jeu. Elle voulait la prendre, maintenant, poussée par l'excitation qui commençait à l'envahir petit à petit à cause du jeu de séductions qui était en train de se produire en ce moment-même.
La noble tenait fermement les poignets, ne voulant pas la lâcher, son corps collé au sien, sa poitrine dessinant la sienne, l'une touchant l'autre, sentant le souffle toujours à cause de la proximité des deux visages et surtout des deux lèvres qui s'étaient effleurées l'une contre l'autre, ce qui l'excita davantage, sentant un frisson la parcourir doucement son échine dorsale. Elle ouvrit un peu sa bouche pour expirer de l'air puis elle se mordilla les lippes en l'écoutant parler, même si elle n'y faisait plus trop attention, concentrée plutôt sur l'action et voulant aller plus loin, finir le jeu et passer directement aux choses plus sérieuses. Mais elle ne s'attendait pas à ce qui allait se produire ensuite et fut assez surprise.
La jeune blonde, qu'elle croyait tenir fermement les poignets, retourna la situation en profitant de l'excitation et des frissons causés par les douces lèvres sur la peau au niveau du cou et par les mordillements qui firent cambrer légèrement Liz et lui arrachèrent un long soupir d'aise. La noble fut plaquée contre l'étagère où se trouvait Ann avant, elle poussa un tout petit cri en sentant le petit choc contre le bois qui vacilla légèrement en arrière, mais qui revient ensuite en place, cognant encore doucement sur ses omoplates. Elle fixa sa compagne du moment, l'écoutant parler, se cambrant un peu plus encore, faisant un petit sourire malicieux, ayant une idée en tête, un e tête qu'elle haussa puis rit un peu :
« Ca ne me dérangerait le moins du monde, je n'ai rien à craindre et on ne me blâmera pas de coucher dans une bibliothèque, déjà que ce monde est dévergondé, les gens baisent à tout bout de champ sans aucun charme, comme des bêtes. Et je suis une noble, on ne me plaindra pas pour prendre du plaisir avec une femme. »
Elle la regardait toujours avec le même sourire, de haut comme si elle voulait rester supérieur et elle devait, car elle n'aimait pas perdre le contrôle, elle voulait reprendre l'avantage de la situation. C'est pour ça qu'elle entoura la jambe de la blonde avec la sienne et la baissa pour lui faire un croche-pied afin de la faire tomber par terre, amorçant sa chute en la soutenant, l'allongeant sur le sol et venant passer ses jambes de deux côtés de son corps et s'asseoir à cheval, au niveau des cuisses d'Ann pour les bloquer avec son poids léger. Liz vint se pencher devant le visage de la jeune femme, laissant tomber ses mèches bruns tomber sur son visage et sur le visage de la blonde avant de les arranger en passant sa main. Elle rit un peu avant de regarder sa compagne en tournant un peu sa tête sur le côté, passant son index sur le cou, descendant lentement pour le passer sur la poitrine, puis elle remonta afin que l'index attrape le bout de la robe pour tirer le tissu vers le bas et de créer un décolleté :
« Et si on arrêtait de parler et on passait directement à l'essentiel, hm ? Je pense qu'on le veut toutes les deux. »
La noble gardait son sourire puis baissa sa tête pour déposer ses lèvres sur la douce peau d'Ann qui a été dévoilé par le décolleté, plusieurs fois, au niveau de la naissance des seins, passant ensuite sa langue dessus, dégustant l'épiderme, guettant la réaction de sa partenaire, espérant que ça l'excite aussi et qu'elle le témoigne dans son regard dans lequel elle avait plongé avec les siens. L'autre main remonte doucement le bas de la robe que portait Ann, dévoilant les cuisses qu'elle caressa du bout des doigts, les cuisses qu'elle trouva douces, excitant de plus en plus Liz. |
| | | Ann Talfingen ♦ Travailleur ♦
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| Sujet: Re: A l'ombre des rayonnages où règne l'odeur du vieux parchemin [PV Lizbeth] Dim 30 Sep - 15:10 | |
| Si la jeune femme brune qui était en train de la plaquer contre le rayonnage n’avait pas d’aussi jolie forme bien féminine, Ann aurait pu croire pendant un instant avoir à faire à un homme. La demoiselle était en effet plutôt… masculine dans sa démarche, tout en force, en domination, en désir qu’elle voulait assouvir absolument, elle voulait la prendre et la posséder, elle le lisait dans son regard. Certes, l’amour doux et délicat entre femme, c’est très agréable mais parfois, même Ann pouvait apprécier un peu de fougue, d’envie non retenue et décomplexée, de quelqu’un qui ferait jouer sa corde dominatrice à fond en lui offrant une résistance passionnelle plus que bienvenue.
Tout cela était des plus intéressants, Ann retourna ensuite la situation en mettant la jeune femme à son tour contre le rayonnage de bois et lui parlant d’une voix douce tout en lui mordillant le cou. Le moins que l’on pouvait voir dans sa réponse, c’était bien celle d’une personne complètement décomplexée, typique d’une jeune femme de la noblesse qui a certainement du grandir dans un milieu au mieux libertin, au pire décadent.
Vous m’avez l’air d’une personne sans aucun complexe. Mais ce n’est pas parce que les gens en oublie de mettre les formes que nous devons les oublier pour autant…
Ce qui tomba dans l’oreille d’une sourde vu qu’elle venait de lui crocheter les jambes pour la faire s’allonger sur le dos, la tenant pour ne pas la faire chuter, avant de s’assoir sur ses cuisses. Un coup de chance pour Liz, qu’aujourd’hui, Ann avait opté pour une robe plus légère, loin de ses tuniques habituelles qui lui remontait jusqu’au cou, sans ça, elle n’aurait pas pu s’amuser à lui faire un décolleté comme présentement elle faisait. L’intendante se laissa dorloter un moment, savourant ces lèvres et cette langue pleines de désirs qui se promenaient sur sa peau sensible. Encore une fois, elle semblait presser d’aller dans le vif du sujet, Ann lui répondit tout en lui caressant la joue.
Manque de chance, je suis une incorrigible bavarde. Nous avons tout notre temps mon amie, savourons tout cela lentement…
Ann passa une main dans la nuque de la demoiselle, l’attirant à elle pour un baiser, passant la barrière de ses lèvres pour faire jouer sa langue avec la sienne. Son autre main n’en resta pas là, partant en exploration, caressant son corps, allant se promener sur une jambe avant de lentement remonter le tissu de sa robe rouge, savourant la peau de sa jambe, puis de sa cuisse, poussant le vice à venir jouer avec une jolie fesse très bien faite, la griffant même un petit peu. Et comme Ann était joueuse, elle profita de la situation pour faire rouler la jeune femme, inversant les rôles, passant dessus maintenant.
Comme je le disais, il faut savoir prendre son temps. L’amour, c’est comme lorsque l’on déguste un vin rare, pour en savourer toutes les saveurs, il faut savoir prendre le temps de le déguster. Admirer sa beauté… prendre le temps de tremper ses lèvres… le prendre dans sa bouche… le laisser couler le long de la gorge…apprécier ses arômes… se laisser lentement à l’ivresse qu’il procure…
A chaque image, Ann agissait, plongeant son regard dans celui de la demoiselle, posant ses lèvres sur les siennes, les ouvrant pour l’embrasser à nouveau, puis descendre en embrassant sa gorge jusqu’à la naissance de sa poitrine, tout en laissant ses mains continuer d’explorer délicatement le corps de celle qui voulait être son amante du moment… |
| | | | Sujet: Re: A l'ombre des rayonnages où règne l'odeur du vieux parchemin [PV Lizbeth] Mar 30 Oct - 2:34 | |
| La noble dégustait doucement la peau de sa partenaire, passant de manière sensuelle le bout de sa langue sur le doux épiderme de la jeune femme, rajoutant des baisers en plus pour se faire plus désireuse, voulant exciter sa compagne comme elle l'était. La peau d'Ann était vraiment douce au toucher, c'est ce que témoignait sa langue, ses lippes et ses doigts qui se promenaient sur la cuisse de la presque inconnue qu'elle avait croisé dans les rayonnages de cette bibliothèque. Liz se disait que c'était vraiment une chance de rencontrer une telle beauté dans un endroit si lugubre et calme, souvent vide de monde, ce n'est pas tout le monde qui le fréquente, tout le monde ne savait pas lire des ouvrages complexes, même Liz était venue ici par ennui et juste un hasard.
L'excitation prenait de plus en plus à force de déguster l'épiderme d'Ann, commençant à sentir sa respiration se faire un peu plus haletante et son coeur battre avec une vitesse un peu élevée, elle se disait que c'était bien parti, qu'elle avait gagné le jeu de domination, se disant qu'on la bloquant par terre, l'autre femme ne pourrait pas s'échapper. Elle l'écouta parler, souriant et continuant à goûter la peau. Alors comme ça, elle aimait parler pendant l'action ? Liz n'était pas adepte de ça, elle préférait se concentrer sur l'action, écoutant juste sa partenaire gémir. La noble sentit la main sur la nuque et voir le visage d'Ann se rapprocher du sien pour un baiser langoureux, sentant la langue venir chercher la sienne. Elle se laissa faire avec plaisir, jouant aussi avec la langue de la demoiselle, ses doigts comme celles de sa partenaire partirent découvrir le corps de la jeune femme, une main glissante sur la poitrine d'Ann, l'autre sur le dos, descendant vers les fesses, griffant aussi le tissu. Liz poussa un soupir d'aise contre les lèvres de sa partenaire lorsqu'elle sentit des petites griffures sur ses fesses, les bougeant en même temps. Elle se fit surprendre, la situation se renversa, elle se retrouva par terre, poussant un petit grognement puis se mordillant les lèvres, elle n'aimait pas être soumise, elle voulait absolument reprendre la situation en main. La noble écouta de nouveau son amante, hochant la tête, frissonnant à cause des baisers et des caresses.
Liz se redressa d’un coup, se mettant assise, ne voulant pas rester allongée par terre, elle sourit, venant coller sa poitrine contre la sienne, elle glissa ses deux mains sous la robe de sa compagne, relevant assez le tissu, glissant sa main puis le bout de ses doigts sur la peau, les remontant petit à petit. Elle rompit le baiser et la regarda dans les yeux :
« Oui, je n’ai aucun complexe, un peu normal pour une noble, je peux quasiment tout faire et à propos de savourer son temps, je suis d’accord, mais à force de prendre son temps, vous avouerez qu’il est possible de s’en lasser, il faut au bout d’un moment aller au vif du sujet. »
Ses mains glissèrent sous le sous-vêtement que sa compagne portait en bas, la faisant glisser un peu le long des cuisses pour la retirer un peu et alla caresser la peau au niveau des fesses, la malaxant ensuite en crispant doucement ses doigts, plantant presque ses ongles dessus. Ses doigts glissèrent ensuite entre les fesses, longeant la fente vers le bas, titillant un peu l'orifice des fesses. Elle regardait en même temps Ann, guettant les réactions en se mordillant les lèvres :
« Et j'ai envie d'explorer toutes les formes que je déguste avec mes mains. »
Liz vient l'embrasser tendrement, allant chercher sa langue avec ses lèvres, la suçotant et la mordillant. Ses mains remontèrent encore, dessinant les courbes pour aller caresser la poitrine de la jeune femme, venant saisir chaque sein entre ses mains, en bas, puis commençant à masser lentement, ses doigts allant titiller les pointes avec chaque index pour les faire redresser. La noble glissa ensuite ses mains vers le haut, elle tenait maintenant les seins en leur centre, les empoignant fermement et refaisant les massages, elle faisait rouler les tétons entre ses index et ses majeurs, de haut en bas, calant les bouts de chairs pour plus d'effet. Elle était de plus en plus excitée :
« Je suppose que tu en as envie aussi. » |
| | | Ann Talfingen ♦ Travailleur ♦
♦ Sexe : ♦ Influence : 349 ♦ Messages : 125 ♦ Âge du perso' : 30 ♦ Date d'inscription : 20/07/2011 ♦ Age : 40
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| Sujet: Re: A l'ombre des rayonnages où règne l'odeur du vieux parchemin [PV Lizbeth] Lun 5 Nov - 13:53 | |
| Ann nota bien que la jeune femme n’appréciait pas de se retrouver dominée. Elle le voyait bien, c’était le genre à vouloir avoir le contrôle, à prendre ce qu’elle voulait quand elle le voulait, une noble pur jus en somme. Et c’était bien pour ça qu’Ann cherchait à la dominer, plus elle voulait prendre le contrôle, plus Ann allait lui contester, la pousser à sortir de sa zone de confort. Elle jouait avec elle, subtilement, avec amusement. Il était clair que ce serait bien plus simple d’accepter la demande de la jeune femme, de coucher avec elle, là à même le sol mais Ann n’était pas si facile, aussi attirante que pouvait l’être Lizbeth. Au contraire, elle allait lui montrer à cette petite noble si imbue d’elle-même, si persuadée qu’elle peut prendre ce qu’elle veut quand elle veut. Après à voir si elle le prenait mal ou non. Mais c’était le prix à payer pour profiter du corps de la belle intendante. Au milieu, des baisers, des caresses, des sous-vêtements qui glissaient et autres, la jeune femme lui confirma n’avoir ni complexe ni inhibition.
Je vois ça… mais pourtant, tu vas devoir apprendre à me savourer. Tu as envie de moi non ? Et bien, il faut me mériter un petit peu, je ne vais te laisser me dévorer toute crue bien gentiment. Tu es pressée ? Je suis joueuse pour ma part et crois-moi, je vais t’offrir un jeu qui va largement te faire passer ta lassitude.
Tout en parlant, une de ses mains s’était infiltré sous la robe de la jeune femme et été remonté lentement sur son ventre, puis entre ses seins, avant de dériver sur l’un des charmants valons, elle frôla la cerise dressée à son sommet, jouant de délicatesse avant de le pincer soudainement. Pas trop fort non plus, elle ne voulait pas lui faire mal, elle voulait la provoquer, lui montrer qu’elle avait des surprises en réserves pour elle. Ho oui, elle n’allait pas être la petite amante bateau.
Tu vas les déguster, ça, je te le promets mais peut-être pas de la façon si au rythme que tu penses. Et pour info, j’ai effectivement envie de te dévorer moi aussi, seulement, je suis taquine doublée d’une grande cérébrale, aussi, mon jeu est ma façon à moi de m’amuser.
Là-dessus, elle l’embrassa à pleine bouche, fougueusement, avec envie et passion, mais ce n’était que pour détourner son attention, Ann, pendant ce temps-là, était en train d’achever d’enlever son propre dessous qu’elle avait déjà fait à moitié glisser. Puis elle rompit le baiser se leva soudainement avant de mettre son dessous dans la main de Liz.
Je suis sûr que tu as très envie de jouer avec les délices que ceci dissimulait, je n’ai rien contre, seulement… il faut venir les chercher…
Et là-dessus, en riant doucement, Ann disparut derrière le rayonnage. La zone où elles étaient, en plus d’être déserte, était un peu sombre mais surtout, les rayonnages faisaient l’effet d’un petit labyrinthe, il était facile de perdre quelqu’un. En gros, elle attendait que Liz lui court après, une petite partie de cache-cache en somme, histoire de pimenter un petit peu tout ça… |
| | | | Sujet: Re: A l'ombre des rayonnages où règne l'odeur du vieux parchemin [PV Lizbeth] Mer 5 Déc - 22:00 | |
| La noble continuait à caresser les belles courbes que formaient la poitrine de cette jeune femme à la chevelure dorée, massant doucement délicatement cette partie du corps qui était sensible chez la femme. Elle manipulait le tout avec précaution, surtout lorsqu'elle commença à s'attaquer aux tétons de la jeune femme, elle jouait avec eux délicatement le long de ses doigts puis entre le bout des doigts, les pinçant avec douceur pour ne pas faire de mal, regardant la réaction de son amante à cela. Liz elle-même était de plus en plus excitée par la situation et voulait déjà passer à l'action, mais l'autre jeune femme ne se laissait pas faire aussi facilement, elle résistait toujours, disant qu'elle devait être méritée, qu'elle n'allait pas se laisser succomber facilement et qu'elle était joueuse et qu'elle préparait un bon jeu pour l'occasion, la jeune femme aux cheveux bruns était curieuse de savoir à quel jeu elles allaient jouer.
Ann rajouta aussi le fait qu'elle avait envie de Liz, ce qui était positif, mais qu'elle allait imposer le rythme et la façon, la noble accepta qu'elle prenne les rennes et se laissa embrasser avec fougue, mais ce qu'elle ne savait pas, c'était que c'était une ruse de la blonde qui déposa son sous-vêtement dans la main de son amante en prononçant une phrase excitante avant de se lever et disparaître parmi les rayons des livres. Alors c'était ça le jeu ? Il fallait que Liz trouve Ann dans ce labyrinthe de livres, mais savoir qu'elle était sûrement nue sous sa robe, qu'il ne manquait que d'enlever ce dernier tissu pour découvrir tout le sublime corps de cette femme l'excitait grandement et lui donnait encore plus envie. Ann savait comment exciter ses compagnes on dirait.
Avant de se lancer à la chasse, Liz rapprocha et colla le dessous à son nez, puis le huma, inspirant très fort puis expirant le doux parfum qui s'en dégageait, cela l'excita encore plus, puis la noble se leva et se mit à marcher entre les rayonnages, le bout de tissu toujours dans la main. Elle essaya de repérer sa proie entre les livres, guettant le moindre mouvement, essayant d'couter le moindre bruit, le moindre pas pour essayer de la retrouver et la rattraper du mieux qu'elle pouvait, mais c'était assez dur, car cette bibliothèque était comme un labyrinthe pour elle et s'y perdait facilement, heureusement, la brune connaissait s'orienter et revenait facilement sur ses pas, empruntant d'autres chemins ensuite. Et Ann, au contraire de la noble semblait connaître cette bibliothèque, elle avait l'avantage du terrain, ce n'était pas juste.
Après de longues minutes à chercher le chemin et à essayer de la rattraper, la jeune noble décida de faire une pause pour se reposer un peu, s'adossant contre une des grandes étagères qui contenait les différents livres qui faisaient la richesse culturelle d'Ishtar. Elle n'avait pas réussi à attraper la blonde après tous ses efforts pour le faire, Ann avait l'avantage du terrain et normal qu'elle pouvait filer facilement. Elle frottait doucement le bout de tissu dans sa main, puis le regarda avant de réfléchir un moment et trouver un moyen de piéger la blonde.
Si elle ne pouvait pas l'attraper, pourquoi ne pas l'attirer au contraire ? Bonne idée. Il fallait trouver un appât à son tour, elle se servit de son propre dessous, soulevant sa robe pour l'enlever. Elle était à son tour nue sous sa robe, à égalité avec la blonde, frissonnant en sentant l'air frais s'infiltrer entre ses cuisses. Elle déposa son sous-vêtement sur des livres qui trônaient sur une étagère, mais le mettant bien en évidence. Liz était cachée derrière une autre grande étagère de livres, bien cachée, non loin du piège, prête à bondir sur sa proie, ce piège allait-il marcher ? A voir, mais elle espérait qu'elle ne resterait pas longtemps ainsi debout à attendre, que cela allait fonctionner. |
| | | Ann Talfingen ♦ Travailleur ♦
♦ Sexe : ♦ Influence : 349 ♦ Messages : 125 ♦ Âge du perso' : 30 ♦ Date d'inscription : 20/07/2011 ♦ Age : 40
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| Sujet: Re: A l'ombre des rayonnages où règne l'odeur du vieux parchemin [PV Lizbeth] Jeu 6 Déc - 17:06 | |
| Trop tard, la brune était fichue, elle venait de succomber, de rentrer dans le jeu d’Ann. Et cette dernière pouvait se montrer très imaginative dans les jeux avec ces amantes. Mais là, c’était surtout pour corriger cette impatience qui animait la demoiselle, laquelle voulait la dévorer sans chercher plus loin. Ann n’aurait rien eu contre une simple partie de jambe en l’air sans plus y réfléchir mais c’était trop simple, elle voulait profiter de l’envie qu’elle suscitait pour la pousser à rentrer dans son jeu. Et pour la stimuler, son dessous était la meilleure chose, elle lui colla en main en lui promettant le reste si elle était capable de l’attraper. Puis la blonde disparut dans les rayonnages sombres. La brune se mit en chasse…
Seulement, Ann connaissait effectivement les lieux et elle s’amusait avec la jeune femme qui la cherchait d’un pas décidé. La seule chose qu’elle ignorait, c’était que le chasseur et la proie s’inversait. En réalité, si elle ne pouvait pas la trouver, c’était parce qu’Ann était en train de la suivre et l’espionner, s’amusant de la voir lui courir après comme ça. Elle lui avait dit après tout, si elle la voulait, elle devait la mériter.
Finalement, la belle brune se décida à changer de tactique, elle la vit ôter son dessous à elle et le mettre en évidence sur des livres avant de se mettre à l’affût. L’idée était bonne, très bonne même, seulement, Ann la voyait faire et eut un sourire amusée. Elle n’allait pas pousser le vice à la faire poireauter plus longtemps, par contre, elle allait retourner volontiers son piège contre elle.
Discrètement, elle se glissa dans le dos de la jeune femme et la plaqua face contre l’étagère avant de se coller à son dos pour la bloquer, alors qu’une de ses mains partait le long de sa cuisse, remontant sous sa robe pour prendre en main l’une de ses fesses nues…
T’ais-je manqué ma belle ? Je vois que ton dessous a… glissé lui aussi… tu as du courage pour me livrer ainsi ton corps en pâture, je peux parfois… vraiment très joueuse.
Tout en disant cela, sa main avait commencé à se déplacer sur la raie qui séparait ses deux charmantes petites fesses avant de s’y infiltrer, venant titiller d’un doigt, l’entrée secrète, le charmant petit anneau de velours. Et comme Ann était du genre à aimer prendre à contrepied, le doigt en question s’enfonça rapidement dans ce lieu secret commençant des mouvements de va et vient. La dame blonde en profitait aussi pour lécher le cou de la belle brune, l’embrasser le mordiller alors que son autre main était passé sous sa robe, l’avait entouré à la taille, la caressant autant qu’elle le tenait, avant de remonter vers sa jolie poitrine qui commença elle aussi à subir des attentions soudaines et fougueuses… |
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| Sujet: Re: A l'ombre des rayonnages où règne l'odeur du vieux parchemin [PV Lizbeth] | |
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