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| Marcher sur l'eau, c'est très surfait... [PV Jésus] | |
| Auteur | Message |
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Hector de Jadewood Ʌ Sénateur Ʌ
♦ Sexe : ♦ Influence : 569 ♦ Messages : 238 ♦ Âge du perso' : 30 ♦ Fiche : ma vie, mon œuvre ♦ Date d'inscription : 13/11/2010 ♦ Age : 40
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| Sujet: Marcher sur l'eau, c'est très surfait... [PV Jésus] Dim 25 Sep - 13:28 | |
| Hector s’était réveillé tranquillement ce matin, pas de travail pour aujourd’hui, enfin pas de séances de prévus au sénat. Les papiers importants étaient à jour, rien de pressait. Bon, Elyk ne vient pas apporter de mauvaises nouvelles, c’est un bon début. Pas d’amie qui se fait enlever et à aller sauver au milieu d’une planque de terroristes, parfait ! Pas de sale gamine pourrie et trop gâtée pour venir lui moisir l’existence ? Encore mieux ! Pas de nouveau cadeau surprise et complètement inattendu de la part d’un serviteur idiot et trop zélé ? La journée était parfaite. En parlant de Llys, elle bullait tranquillement dans son bain à cette heure-ci, inutile de la déranger. Par contre, il n’avait toujours pas de nouvelle d’Ashtina, on lui disait qu’elle ne quittait pas sa résidence pour le moment, ce qu’elle avait vécu l’avait profondément marqué mais il ne pouvait pas la harceler, il devait attendre que ce soit elle qui revienne vers lui mais il gardait confiance tout de même. Le plus dur serait surement d’expliquer la présence de la jolie squatteuse du bassin. Mais pour l’instant, il ne voulait pas trop y penser, chaque chose en son temps et un problème à la fois. Seulement, il eut à peine le temps de prendre son petit-déjeuner qu’Elyk vint lui rappeler que si, il avait un rendez-vous aujourd’hui, mais d’une importance telle qu’il n’en avait strictement rien à faire et l’avait complètement oublié. Il devait se rendre chez un peintre célèbre de la capitale pour se faire tirer le portrait. Ce qui lui tira une tête de six pieds de longs, c’est dire l’impatience avec laquelle il attendait ca…
Tu peux me rappeler pourquoi j’accepte de faire ça déjà.
Ma foi… tradition familiale. Chez les Jadewood, chaque seigneur se doit d’avoir son portrait à accrocher dans le grand Hall du manoir familial.
La tête que faisait Hector en disait long sur ce qu’il lui disait à la tradition familiale mais bon, il fallait bien l’entretenir, ce ne serait qu’un mauvais moment à passer. Il avait rendez-vous chez un peintre célèbre, un certain Lodovico. On disait qu’il avait eu pour un élève un jeune homme assez talentueux pour devenir peintre à la cour impériale avant de devoir se retirer. Le maître en lui-même n’était pas en odeur de sainteté à la cour par contre, trop de tendances philosophes à ce que l’on disait. Le chemin ne fut pas long jusqu’au quartier où habitait l’homme. Hector s’était quand même fait beau pour la peine, son arme était brillante, son armure aussi, car chez les Jadewood, le portrait est toujours réalisé en arme, c’était la tradition, sa famille était fière de son héritage guerrier et militaire.
Bonjour, je viens en compagnie de monseigneur, le Comte Hector de Jadewood ! Etes-vous là maître Lodovico ?
Comme il se l’imaginait, l’atelier d’un artiste peintre était un véritable foutoir aux couleurs et aux senteurs particulières, surtout la peinture en fait. Un homme d’âge mûr, du genre la quarantaine, finit par apparaitre, ce dernier pestait contre « une saleté de lézard qui lui cachait tout le temps son matériel pour le faire tourner en bourrique » et promettait diverses choses dont celle de le noyez dans son bain. Le tout avant de se rendre compte qu’il avait de la visite… |
| | | | Sujet: Re: Marcher sur l'eau, c'est très surfait... [PV Jésus] Mer 28 Sep - 22:23 | |
| Voilà déjà un mois que Jésus avait faillit se noyé…prit dans les méandres de souvenirs qui le dépassaient alors. Ses sentiments déboussolés, sa compréhension des choses…cela avait fait naître un arrière goût d’amertume dans le fond de sa gorge. Il se souvenait de choses déplaisantes. Si quelqu’un lui avait un jour dit que se souvenir de son nom, de son lignage, de son statut, et savoir QUI il est serait une mauvaise chose…il lui aurait rit au nez, sans la moindre hésitation. Et pourtant, installer dans son bain, Jésus réfléchissait à l’implication de ces nouvelles informations. Ses recherches sur les lignées nobles de Loreleï ne donnaient, pour l’heure, rien. De plus, il n’a pas assez confiance en Lodovico pour lui faire part de tout ça. Non, le seul moyen de remédier à tout ça serait de trouver un Maître. Un Maître de la Noblesse, qui pourrait l’aider. Mais…les Maîtres et Maîtresses qui pourraient être intéressant sont peu nombreux. Grinçant des dents, le lézard se laissa glisser dans l’eau du bain et commença à souffler dedans faisant de légère bulle sur le dessus de l’eau. Attention, il est concentré là !
C’est alors que du bruit, dans le bâtiment annexe, soit l’atelier se fit entendre. Lodovico avait l’air de chercher où se trouvaient ses pigments à base de guède. Le pauvre…il ignorait que Jésus les avaient empruntés afin de faire d’une de ses chemises en blanc casé, une jolie chemise bleue qui s’accorderait à ses yeux. Et bien, que voulez-vous ? Après avoir squatté tant de temps chez un peintre qui fait sa peinture à base de pigment naturel, il a apprit deux-trois trucs sur ces-derniers, et sur l’usage qu’on peut en faire. Souriant narquoisement dans son eau qui tiédissait trop vite à son goût, notre petit Jésus rigolait de ses bêtises. Au moins, le caractère du peintre lui permettait d’éviter de broyer du noir, ou de se lancer dans des folies que son instinct refuse : par question de survie. Ainsi, quittant son eau devenue froide, mister se drapa d’une serviette et commença à se sécher. Le vieux allait l’ennuyer s’il n’allait pas lui indiquer où se trouvait son bien. Mais voilà, portant juste la serviette sur les hanches et des sandales aux pieds, l’hybride ignorait qu’un client était entré. Concernant ce-dernier, Lodovico l’avait accueillit avec des excuses.
« Sous le ciel et sous le soleil Monsieur le Comte. Je vous prie de m’excuser, j’étais promptement à la recherche d’un de mes sacs de pigments…Soyez les bienvenus dans mon atelier. »
Marquant une pause, l’homme vint à accueillir sa clientèle comme il se le devait. Il fallait parler rapidement des dernières mises au point concernant le format, le fond voulu, les couleurs et tout le tralala. Mais voilà, pendant ce temps, ignorant de tout cela, Jésus se pointa dans sa tenue légère en plein dans l’atelier en balançant un :
« Voilà tes pigments. Ils ne t’ont pas trop manqué au moins ? »
Le ton était narquois, alors que le sac de pigment bleu clair était désormais posé sur une table. Les cheveux vert encore humide collaient sur le visage de jésus, et lui gênait légèrement la vue. Aussi, écarta-t-il une mèche trempée et put alors voir, et bien, que le peintre n’était guère seul. Pas gêné pour trois sous quant à sa tenue, il a déjà dû se trimballer dans une serre en tenue d’Adam car là était la lubie de son maître après tout…jésus dévisageais les deux hommes. Au vu de leur tenue, de leur maintien…notre ami eut alors un sourire, clairement hypocrite mais ça faut le connaître très bien pour s’en rendre compte, tout lumineux et radieux envers la clientèle de Lodovico. Comme quoi, le peintre pourrait peut-être, un jour, être utile.
« Enchanté Messieurs. Je suis Jésus, et vous tiendrez compagnie pour la durée de la pose. »
Les yeux pétillants, notre lézard se rapprocha du duo. Puis, il vint à s’installer sur un coussin situé dans l’atelier, prés de l’endroit où s’installait ceux qui posaient.
« Mes différents linges ne sont guère sec, aussi, je suis navré mais j’ose espérer que mon actuelle tenue ne vous gênera en rien… »
La suite ne vint jamais car un certain peintre, excédait, donna un coup de journal sur la tête de celui qui allait un jour le rendre chèvre.
« Il y a des vêtements dans la partie des apprenties sombre crétin ! Va te changer, et en vitesse ! »
Tirant puérilement la langue au peintre, l’esclave se leva et…fila à toute vitesse pour se changer. Ben quoi, de sa position à la porte il y avait ligne droite sans vrai souci d’obstacle alors bon.
« Celui-là alors…Il s’agit de l’ancien esclave de mon associé et ancien apprenti. Malheureusement, il a du retourné dans sa province et n’a put l’emmener. Jésus ne supporte le froid, et le Nördlichesländer n’est pas le mieux adapté en termes de climat. »
Se dirigeant vers son plateau de pigment, et sortant une toile à la taille définie, ainsi qu’un fusain…l’homme commença quelques esquisses. Il avait juste besoin des tracés de bases, et il pouvait les faire quelques soit la pose de son client. Le travail de l’expérience.
« Ne soyez guère surpris s’il vous fait des avances…je ne peux le garder, mais ne conçoit pas de le ramener au marché alors, il tente de se vendre auprès de chacun de mes clients… »
Un sourire désolé sur le visage du peintre, alors que notre bestiole, elle, avait fini d’enfiler une chemise qu’il laissa ouvert sur son torse, et un pantalon noir simple. Il revint presque aussi vite qu’il était parti, les cheveux toujours aussi humides cependant. Ce sourire de « je suis à vendre, achète-moi car je suis gentil » sur le visage…la bestiole vint à reprendre :
« Alors, Messires…outre ce besoin expresse d’avoir un portrait réalisé par le talentueux Lodovico, peut-être cherchez-vous aussi un peu de compagnie ? »
Pourquoi tant de manière ? Car Jésus n’est pas idiot. S’il veut savoir, il lui faut du Noble…et, à l’heure actuelle, ce duo est celui composé des premiers nobles qu’ils rencontrent depuis une éternité. Depuis l’entretien de Heinrich pour devenir Peintre Royal en réalité…Et il ne laissera pas filer sa chance : jamais.
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| | | Hector de Jadewood Ʌ Sénateur Ʌ
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| Sujet: Re: Marcher sur l'eau, c'est très surfait... [PV Jésus] Mar 11 Oct - 9:23 | |
| Une fois dans l’atelier, les deux hommes n’eurent pas à attendre trop longtemps pour voir débarquer un homme entre deux âges qui les salua de manière très poli. Salutations auxquelles Hector répondit sympathiquement tout de même.
Sous le ciel et le soleil, je vous salue maître Lodovico. Et ne vous en faites pas, je ne suis pas pressé.
Heureusement d’ailleurs qu’Hector avait de la patience car s’il devait retourner son atelier chaque fois qu’il avait besoin d’un pigment de couleur, la journée allait être très longue. Les deux hommes se mirent d’accord sur les détails de ce qu’il lui faudrait comme tableau. Font simple, pose en arme et armure. Un portrait de noble guerrier comme le voulait la tradition familiale. Tant de contrainte pour un tableau qui serait sans doute magnifique il est vrai mais qui n’aurait pas d’autre utilité que d’aller prendre la poussière dans la galerie principale de son domaine à Frickwitch. A peine eurent-ils finis de se mettre d’accord qu’un homme se pointa dans la pièce. Du moins ca ressemblait à un homme, si on omettait les plaques d’écailles disposé sur son corps. Mais à la différence de Llys, ca ressemblait plutôt à des plaques d’écailles de lézard qu’à des écailles de poisson. Pour le reste, il se promenait en simple serviette cachant ses hanches et en claquette, autant dire presque rien. Et son ton mielleux sentait la séduction à plein nez. Hector le regarda un instant avec un air à mi-chemin entre le blasé et le consterné. Déjà qu’il n’avait pas envie de venir, qu’on ne rajoute pas à son calvaire. Il veut bien admettre que le lézard est beau gosse. Seulement lui, malgré cette époque de libération des mœurs, ne gardent d’intérêt que pour les femmes. Autant dire que l’esclave pourrait remballer.
Très sympathique de votre part mais mon ami ici présent à l’habitude de me faire la conversation.
Un gros vent pour le lézard dragueur puis un regard blasé à Lodovico. Pour le coup, Hector se posait de sérieuses questions sur les occupations du peintre quant il ne peignait pas. Cependant, l’homme envoya boulet l’esclave pour qu’il aille s’habiller. Il fila à une vitesse ahurissante, seul point qui intéressait Hector pour le moment. L’homme expliqua ensuite la provenance du lézard tout en expliquant qu’il cherchait à s’en débarrasser aussi. Il n’avait pas trouvé son homme avec Hector, déjà cette histoire avec Llys était compliquée mais bon, elle au moins, ne lui faisait pas de drague ouverte.
Ne vous en faites pas, il peut me faire toutes les avances qu’il veut mais à moins d’être capable de changer de sexe aussi vite qu’il court, je crains fort qu’il ne trouve pas parti intéressé.
Hector avait ce petit défaut d’être parfois trop honnête sur certain point, encore un coup dans les dents de la fierté de l’hybride. L’esclave revint, habillé mais toujours en mode beau-gosse-qui-veut-se-vendre. Il essaya de nouveau de se faire bien voir par Hector mais pour l’instant, ce n’était pas gagné, ce n’était pas imiter le chiot tout mignon en animalerie qui allait lui faire marquer des points.
Je vous remercie mais j’ai déjà toute la compagnie qu’il me faut à la maison.
Ce qui pouvait se traduire par quelque chose qui disait en gros que si l’hybride voulait se vendre, il allait devoir trouver autre chose que sa belle gueule ou laisser tomber avec Hector. |
| | | | Sujet: Re: Marcher sur l'eau, c'est très surfait... [PV Jésus] Sam 22 Oct - 9:05 | |
| Un vent : et de un ! Qui a dit que jamais ce petit Jésus ne se prendrait de vent de la part d’un aristocrate ? Probablement pas lui : il a trop confiance en son corps et ses attributs pour penser échouer dans l’art de « faire du charme ». La surprise put se lire dans les yeux de l’hybride. Oh oh, aurait-il trouvé un noble hétérosexuel ? Une grande première ma parole ! Et puis, Mister armure sentait l’homme un peu restreint dans le domaine de la manipulation. Alors qu’il se prenait un nouveau vent, une fois correctement habillé en plus, Jésus ne put que soupirer. Alors sans-gêne, il vint à s’asseoir juste à côté de l’autre homme. Prenant une moue blasé, il lui lâcha :
« Franchement, vous êtes d’un ennui. N’allez pas me faire croire qu’un Noble de votre carrure n’aurait rien à me faire faire. Ce serait d’une tristesse… »
Il lui faut un « Maître » sûr. Un Noble…On ne soupçonnera jamais un esclave de noble d’avoir des envies de vengeance à l’égard de l’Empire. Par contre, un esclave d’une personne aimant « philosopher » et ayant appris la Terre à un fils de Noble…Là, il a une épée de plus au-dessus du crâne et cela le gonfle. Dans tous les cas, croisant les jambes et en laissant s’appuyer sa joue sur une de ses mains, il lança un regard amusé à celui qui devait désormais poser pour une peinture. Un sourire moqueur sur le visage, il lança :
« Vous semblez en adéquation avec votre époque dans cette tenue dîtes-moi, messire. »
Un peu d’ironie et de moquerie. Il faut dire qu’il venait de se prendre deux vents en moins de temps qu’il ne faut pour dire « ouf ». Lodovico sembla s’énerver et lâcha alors un :
« Jésus, si tu continues de les importuner, je t’offres à eux comme messager. Tu coures assez vite pour ça… »
La fin avait été gromelé, et avec de grands yeux notre hybride détailla le peintre qui s'afférait à son œuvre. Le détaillant, un déclic se fit dans sa pensée et il eut alors un énorme sourire. Se retournant pour regarder le duo de la noblesse, notre ami lézard se releva et avec une révérence moqueuse se présenta une nouvelle fois : plus dans l’idée.
« Enchanté Messires. Je suis l’hybride du basilic Vert : Jésus. Ma vitesse n’a d'égal dans la capitale…Je me propose comme messager à votre égard, en échange d’un logis, d’eau chaude, et de trois repas par jour…sans oublier quelques vêtements. Nul autre salaire ne m’intéresse, ou ne me sera utile. »
Le ton est mielleux, et le protocole y est bien qu’un certain peintre s’étouffa avec sa salive en entendant le coup de poker. Jetant de gros yeux à l’hybride de son apprenti, il ne put que murmurer :
« Par l’Ombre, il a fumé quoi celui-là ? »
Il faut dire que, généralement, notre cher ami aux cheveux verts allaient en l’encontre de toutes les idées, bonnes comme mauvaises, du peintre. Et que là, il a sauté à pieds joint pour saisir la perche tendue et rigoler un bon coup. Son offre est intéressante, soyons franc : qui va plus vite que lui ici-bas ?
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| | | Hector de Jadewood Ʌ Sénateur Ʌ
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| Sujet: Re: Marcher sur l'eau, c'est très surfait... [PV Jésus] Ven 2 Déc - 12:14 | |
| Hector n’était pas là de gaieté de cœur, mais alors pas du tout, il ne venait vraiment que pour la tradition familiale et ca ne le bottait pas plus que ca de voir son portrait personnel qui allait siéger aux côtés de ceux de son père et ses ancêtres. Mais bon, il y a certaines règles auxquelles même les nobles d’anciennes lignées comme lui n’échappent pas. Alors déjà ca c’était lourd mais en plus, il devait supporter les insinuations manquant franchement de finesse de l’autre écailleux. Traduction, il était de mauvaise humeur, il ne fallait donc pas s’étonner que les coups de vent se mettent à voler très bas. Le lézard vint lui faire une charmante remarque sur le soi-disant manque d’imagination du noble concernant ce qu’il pourrait lui faire. Avec un sourire à la limite du sadique, Hector.
Ma foi, on a reçu de nouvelles balistes au comté, vue ta vitesse, tu ferais une super cible ambulante pour tester et entrainer leurs servants…
Bluff éhonté, ceux qui connaissaient Hector savait qu’il ne serait jamais assez sadique pour faire un truc pareil, même à un hybride. Mais bon, où était le mal de lui faire une petite frayeur ? Peut-être que ca lui fermerait le clapet et rendrait cette attente plus supportable. Lodovico serrait les dents mais faisait avec pour le moment, après tout, Jésus arrivait à faire son travail, tenir compagnie et faire la conversation au client, même si généralement, ce n’était pas dans le même registre avec les autres. Cette andouille de lézard n’avait visiblement pas comprit qu’il avait à faire à un sénateur et qu’il devrait peut-être songer à modérer ses propos, heureusement qu’Hector n’était pas comme les autres nobles. Et le lézard lui servit une nouvelle remarque acerbe sur sa tenue, nouvelle réplique un tantinet sadique du comte de Jadewood.
Tradition familiale… tout comme le maniement de l’arme, peut-être une démonstration pour te montrer que ca ne sert pas qu’au décorum ?
Ce serait intéressant de voir s’il courait assez vite pour esquiver un coup de hache dans les dents, même lui ne serait pas assez idiot pour tenter sa chance d’avantage. Ce fut finalement le maître peintre qui essaya de le faire taire en menaçant l’hybride de le refiler à Hector comme messager. C’était plutôt lui qui cherchait à ne plus être importunée là. Mais le meilleur, ce fut que l’hybride sauta sur l’occasion, lui offrant une révérence moqueuse associée à un ton plus que sérieux, ventant tout d’un coup de nouvelles qualités dont sa vitesse. Hector eut un petit rire avant de lui répondre.
En voilà un qui ne perd pas le nord… et c’est vrai que ce n’est pas cher payer pour avoir un messager rapide. Mais vu ma fonction, il me faut quelqu’un à qui je puisse faire une totale confiance. Qu’as-tu pour me prouver ton intégrité ?
Soyons honnête, Hector n’allait pas dire oui sur un coup de tête sous prétexte que l’hybride allait plus vite qu’un cheval. Un sénateur, ca ne confie pas ses missives importantes à n’importe qui. Vu son caractère, qui pouvait dire ce que ce truc vert avait vraiment en tête. Pour le moment, le seul truc qui s’accordait bien entre eux, c’était au niveau de la couleur ! |
| | | | Sujet: Re: Marcher sur l'eau, c'est très surfait... [PV Jésus] Ven 16 Déc - 15:34 | |
| La réplique fusa, et c’est le commencement de la tournée de celui qui aura le dernier mot. Une baliste, avec un sourire de défi notre ami n’hésita guère à bluffer à son tour. Lâche comme il est, normalement, il fuirait très bien. Mais ça, il ne l’admettrait jamais : fierté oblige.
« Et ainsi, je prouverai l’incompétence de vos séants, en restant indemne dans votre déluge de flèche. Triste constat, une province dont l’arme est inutile face à un pauvre hybride… »
Un peu de moquerie. Non mais oh, qui c’est qui aura les vents les plus bas, ici ? La menace suivante fit rire, de façon claire et nette, notre ami de l’ancienne noblesse. En tant que fils de nobles, on avait voulu lui faire tâter l’escrime…mais, comment dire, il n’était clairement pas un maître dans le domaine. Alors, qu’on le menace d’une hache en pleine tête le faisait rire :
« Je croyais la rapière et la dague plus adaptée à la noblesse…mais au vu de votre carrure, j'imagine que cela n'était guère... - Jésus ! »
Soupirant face à l’intervention du peintre, notre ami ne termina guère sa pensée. Il ne peut se montrer trop prise de tête, pas alors qu’il cherche à se vendre. En tout cas, l’action de vent avait été lancé, et la réaction du noble intéressante. Ce fut Lodovico qui répondit à la question non prononcé de Jésus :
« Je vous prie de m’excuser, Messire Sénateur JadeWood. Jésus est un être assez… - Excentrique. » Dit-il de lui-même, ayant les yeux qui pétillent en apprenant la fonction de son vis-à-vis.
Fermant les yeux, il savait désormais qu’il avait une opportunité non négligeable, tant pour lui que pour Zvebodan. Un homme à ne pas laisser partir, quant l’intérêt y est. Faisant demi-tour, Jésus se dirigea vers le secrétaire est commença à rédiger quelque chose. Ceci fit froncer les sourcils du peintre, mais ce-dernier se contenta de son office. Cet homme ne semblait pas de ceux aimant les magouilles, alors, essayer une carte était le mieux qu’il puisse faire. Finissant de rédiger son papier de son écriture fine, italique, et distinguée...jésus la ferma et la tendit alors au sénateur, avec un regard sérieux et quelques mots :
« Un esclave, Objet ou Hybride, ne peut être sans Maître. Je quémande le droit de vous reconnaître comme Maître, et en ce papier vous fait part de ma seule intégrité, de mon seul désir. »
Le papier fut donné, en son sein sommeillait quelques mots. Les mots suivants, des mots qu’ils ne pouvaient dévoiler à haute voix, pour ne pas attiser le savoir philosophique de Lodovico lui-même.
# Mon nom fut, Jésus McWinsor, fils du Comte McWinsor de Loreleï. Je n’ai d’autres intégrités que ma connaissance de la haute société, de la fourberie dont la noblesse est maîtresse, et de ma méfiance à son égard. Je n’ai d’autres objectifs que d’obtenir un moyen de veiller sur ce qui me fut arraché… Alors, si de mains en mains je me dois donner missives, je le ferais. Car envers tout autre, cela ne serait que jeu de Noble, et je ne puis le tolérer. #
Le regard de l’homme à la chevelure verte était sérieux au possible. Nulle trace de moquerie, ou de blague foireuse n’existait sur son visage. Se mettre un sénateur dans la poche, voilà qui lui offrirait l’opportunité d’en savoir plus, de comprendre comment il a put devenir ce qu’il est, et surtout : pourquoi. Il fallait compter sur cet homme, ce « JadeWood »…et sur son « bon fond », il faut croire.
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| | | Hector de Jadewood Ʌ Sénateur Ʌ
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| Sujet: Re: Marcher sur l'eau, c'est très surfait... [PV Jésus] Mer 21 Déc - 18:10 | |
| Il y avait un avantage avec Hector, quant il était de mauvaise humeur, il vous le faisait tout de suite savoir à sa façon. En l’occurrence, aujourd’hui, c’était en se lançant dans un concours de répliques bien méchantes et bien vache avec un esclave hybride, tendance dragueur, vanneur et emmerdeur, la totale quoi… Hector évoqua le fait de lui faire tester les nouvelles balistes de la forteresse, il répliqua aussitôt et Hector lui rendit une fois de plus la politesse.
Courir vite, c’est bien, éviter c’est bien aussi. Par contre, en telle situation, je serais curieux de voir combien de temps tu tiendrais avant de t’écrouler de fatigue…
Même son corps d’hybride avait une tolérance à la fatigue, courir super vite, c’est bien beau mais combien de temps pouvait-il tenir ? Le concours continua de plus belle, cette fois, ce fut sur l’arme d’Hector. En gros, il lui demanda si elle était là pour la décoration, le grand homme lui fit comprendre que non et lui proposa même une démonstration pour la peine. Bien sûr, le verdâtre ne put s’empêcher une réplique concernant les armes de la noblesse, sur la rapière et la dague mais il fut coupé court dans son élan par le peintre. Hector eut un petit sourire amusé, sous ses airs d’emmerdeur, il était vif d’esprit l’animal.
Laissez maître Lodovico, ce qu’il dit a du sens. La rapière c’est bien mais c’est la réaction de quelqu’un qui n’a jamais mit les pieds sur un vrai champ de bataille. Dans un tel endroit, les notions de nobles ou roturiers n’existent plus, il ne reste que des hommes face à leur destin, vaincre ou mourir. Dans de telles circonstances, je choisis de porter l’arme qui me permet d’exploiter au mieux mon potentiel. La rapière, c’est bon pour se la jouer dans un salon et la dague, c’est l’arme des comploteurs de bas étages. Je suis moi et je n’ai aucune honte à assumer qui je suis.
Fierté et noblesse, Hector était le dernier de la lignée des Jadewood, une lignée remontant à la guerre d’annexassions de l’Empire. En tant que tel, il avait une fierté pour sa lignée, ses ancêtres et l’héritage qu’ils lui avaient laissés. Il savait aussi que cet héritage pouvait parfois être en décalage avec le monde actuel, à lui de faire en sorte que sa fierté ne soit pas mal placé par moment. Pour l’instant, ca lui réussissait bien. Pour la suite, l’hybride avoua lui-même être un excentrique, c’est marrant, Hector ne l’avait pas remarqué du tout… Ils évoquèrent alors la possibilité qu’Hector prenne l’hybride avec lui comme coursier. L’idée était intéressante à la base mais Hector ne connaissait de lui que sa tendance à être grande gueule, il n’allait pas confier son courrier au premier venu sous prétexte qu’il était rapide. L’homme-lézard s’en alla donc au secrétaire de la pièce et commença à écrire une note. Il revint vers notre homme et lui présenta le billet en demandant de manière officielle à ce qu’il soit son maître, lui disant qu’il s’agissait là de sa seule intégrité. Hector parcourut le billet et le relu une fois pour être sûr de ne pas se tromper. L’esclave se prétendait noble d’origine et vouloir reprendre ce qui lui avait appartenue. Hector considéra un instant tout cela, c’était franchement gros à avaler. Mais il avait déjà eu vent de rumeurs, d’on-dit sur ce qu’il se passait à Exodum. Certaines personnes affirmaient que les hybrides n’étaient pas crée à partir de rien. Mais à partir de nobles ? Oui, ca pouvait être possible, à bien y réfléchir, ca devenait même un moyen idéal de faire disparaitre des indésirables. Et puis l’écriture de l’homme montrait une éducation raffinée, ce qui appuyait ses dires. Si jamais ce qu’il lui disait était vrai, il aurait entre les mains une arme explosive à manier avec prudence, le savoir est le pouvoir comme on dit. Il ne lui restait donc qu’à se renseigner sur cette famille à laquelle il disait appartenir. S’il le trompait… Et bien, il lui ferait comprendre qu’il n’appréciait pas mais si c’était vrai… Dans un sourire amusé, le grand gaillard lui répondit.
Soit, je te laisse une chance, à toi de faire tes preuves après…
Lodovico les regarda avec les yeux en soucoupes, ils étaient sérieux ces deux là ? Quelqu’un pouvait-il lui expliquer ce qu’il s’était passé pendant qu’il avait le nez plongé dans ses pigments ? |
| | | | Sujet: Re: Marcher sur l'eau, c'est très surfait... [PV Jésus] Lun 2 Jan - 11:34 | |
| Une autre réplique, qui ne fit que faire lâcher un rire à notre ami hybride. Ce type sait répliquer, c’est déjà un bien. Cela lui manquait depuis le départ de Heinrich…Il faut dire que notre lézard apprécie Zvebodan et ne se voit pas le « vanner ». Quant à Lodovico, Jésus ne peut s’empêcher de l’ignorer et de le titiller, mais il n’a nullement envi de « jouer » à qui aura le dernier mot avec le peintre. Calmant son rire, avec un clin d’œil amusé, l’hybride ne put s’empêcher de lâcher une réplique à consonance salace :
« Vous seriez surpris par mon endurance Sir. »
Mais la suite s’était déroulée. L’explication pour le port de la hache ? Jésus n’avait dit mot. Il avait affaire à un homme bourru, un peu vieux jeu aussi…mais certainement pas stupide. Finalement, jouer cartes sur table avec lui ne devrait nullement apporter le danger. Ce serait plus une « sécurité ».
L’hybride d’un sénateur…cela est mieux que l’hybride d’un peintre philosophe. Quoiqu’on en vienne à dire, il pourrait mieux camoufler son désir d’en savoir plus sur les agissements, les pensées, et le pourquoi du comment de son actuelle situation. Car, mine de rien, être privé de passé. Voir son avenir émietté pour des folies d’esclavages…Seul le dégoût naît en lui, face à pareilles pratiques.
Jésus ne pouvait que pouvoir cet homme parcourir la missive. Non pas une, mais bien deux : peut-être même plus. Il semblait quand même perplexe, et la logique voulait même qu’il s’insurge. Sauf si les tournures, et surtout, l’écriture typique d’un héritier de bonne famille ne fasse tilt dans son esprit. De plus, pourquoi serait-il aussi à l’aise en compagnie de Nobles, sans jamais avoir reçu les rudiments du maintien et du comportement à adopter en publique ?
Car, oui. Si dans le privé il aime la détente, et les moqueries. Jésus n’en reste pas moins apte à tenir des discussions plus ou moins alambiqué et à double, voir multiples, sens avec des représentants de la Noblesse. Ce fait à souvent aidé, permettant au peintre d’occuper celui, ou celle, dont il tirait le portrait. Un jeu de charme, c’est certain, mais c’est surtout un comportement de Noble. Il ne peut s’empêcher…et même si pour expliquer son aisance avec la caste Aristocrate, on met le fait qu’il fut hybride dés ses 12 ans : cela ne suffit nullement.
Soudain, des mots presque libérateurs furent prononcés. La tête de Lodovico aurait bien fait rire Jésus, si une pointe de soulagement n’était pas né dans son torse. Fermant les yeux, l’hybride baissa quelque peu la tête en un fin salut. Un salut distingué, presque d’égal à égal. Car une chose est certaine…Il ne se considérerait jamais comme inférieur à un Humain. Il ne le faisait que rarement par le passé, et ce n’est pas maintenant, mémoire partiellement en poche, qu’il commencera. Si on y réfléchit…cet homme est le Sénateur du Comté de Frickwitch. Donc, il est, au mieux : Comte. Or, s’il était toujours noble, s’il n’y avait ces écailles sur sa peau, et ce vert pigmentant sa chevelure autrefois lumineuse…Il serait lui aussi, à son âge, un Comte de Loreleï.
« Je connais mes droits et devoirs, n’ayez nulles craintes. Aussi, si vous me le permettez, je m’en vais quérir mes maigres effets. »
Sans le moindre mot, Jésus prit le chemin de sa « chambre ». Là, il récupéra juste son bijou, qu’il avait posé sur un chevalet qui traînait. Se le passant autour du cou, il ne le cacha nullement. La richesse, le détail, de cette manufacture laissait comprendre son probable prix exorbitant. Mais aussi, le travail d’artisan, la pièce unique. La pierre en lapis semblait comme étincelait…et Jésus laissa glisser son index dessus, comme une caresse.
Puis, sachant ses maigres vêtements empruntés à Lodovico et ses apprentis, il sorti sans un regard. De nouveau dans l’atelier, Jésus eut un sourire amusé avant de lui annoncer…Ce-dernier étant en passe de finir son œuvre.
« Je vous laisse les emprunts. Par contre, si Heinrich revient un jour…dîtes-lui que je me suis bien amusé à le tourner en bourrique…mais de ne jamais oublier qu’avant d’être penseur, il est aussi Noble. L’alliance de ces deux forces auraient put le mener loin… »
Lodovico fronça des sourcils, mais acquiesça simplement. Alors, il termina la toile…pendant que Jésus allait s’adosser à un mur. Il repensa au fait qu’il avait faillit finir entre les Mains Enfantines de l’Empereur. Au côté pingre de son précédent « Maître »…et enfin, au temps passé à squatter impunément l’atelier. Il repensa à sa rencontre avec Zvebodan. Aux retrouvailles de ses souvenirs, et à l’implication de cette douleur, de ce sentiment de trahison. Et enfin, détaillant le Sénateur…il se sentait prés à le jauger. A déterminer son utilité, au-delà de la couverture de fiabilité, et l’implication qu’il pourrait avoir dans le futur. Après tout, il suivrait désormais ce « Maître » et son fidèle « Chevalier ». L’avenir promet d’être plus intéressant qu’on ne le pense.
[ A Toi de voir si on cloture...et aussi, si tu veux qu'on fasse un autre RP ailleurs, où nos persos parleraient de tout ça un peu plus. ^^] |
| | | Hector de Jadewood Ʌ Sénateur Ʌ
♦ Sexe : ♦ Influence : 569 ♦ Messages : 238 ♦ Âge du perso' : 30 ♦ Fiche : ma vie, mon œuvre ♦ Date d'inscription : 13/11/2010 ♦ Age : 40
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| Sujet: Re: Marcher sur l'eau, c'est très surfait... [PV Jésus] Mar 10 Jan - 18:01 | |
| Le concours de vannes en tout genre continuait de plus belle. Si le rôle de l’esclave était de le détendre, il avait finalement réussi son coup, voyant que la drague ne marchait pas trop sur le colosse. Certes, à notre époque dans l’empire, les mœurs sont très libérées et la bisexualité est volontiers pratiquée par pas mal de monde. Mais le sénateur a beau retourner le problème dans tous les sens, un homme ca ne passera pas, il lui faut une femme pour ce genre de choses, taille de poitrine sans importance, mais surtout sans rien de superflue entre les cuisses. D’ailleurs, il trouva la parade à la dernière réplique du lézard et il allait lui prouver qu’il n’était pas en reste concernant les doubles sens bien vaches.
En général, ceux qui cherchent justement à s’en justifier n’en ont pas vraiment plus que ca…
Et crac ! Mange ca dans les dents ! Tout ceci aurait dû énerver l’hybride et lui donner envie d’aller voir ailleurs mais pas lui, en fait, ca l’amusait, Hector se faisait tester, il n’appréciait pas des masses ce genre de choses mais pouvait comprendre. Enfin, c’était surtout la suite qui allait l’aider à comprendre. On posa sur la table une possibilité qu’il le serve comme messager. Ca avait été dit comme ca, à la blague, mais le lézard, croisé certainement avec une peau de vache, avait bondi sur l’occasion. En même temps, entre bosser pour un sénateur, donc noble de haut-rang et un simple peintre, aussi doué soit-il, on avait beau dire, beau faire, il y avait un poste franchement plus classe que l’autre. Bien sûr, le grand gaillard n’allait pas engager le premier venu sous prétexte qu’il courrait très vite, il fallait quelqu’un en qui il ait un minimum confiance pour lui confier ses missives. Il demanda garantie et l’hybride lui donna un simple billet. Ecriture propre et soignée, preuve d’éducation et des révélations plus que surprenantes. Le regard extrêmement sérieux de l’hybride montrait qu’il ne plaisantait pas… ou alors c’était un acteur digne de l’Opérâthre. Hector sourit, amusé et décida de donner sa chance à l’hybride, ca pouvait valoir le coup en fin de compte. Si cet individu disait vrai, alors il obtiendrait des informations très importantes qui lui donneraient une bonne longueur d’avance. Car oui, il était peut-être un homme de cœur, une bonne âme mais il ne fallait pas le prendre pour un pigeon ou un demeuré arriéré même s’il jouait de cet image. On ne survivait pas dans la capitale à un poste comme le sien sans se montrer un peu connard parfois. Et si l’hybride mentait ou lui faisait un coup vraiment vache… pas très grave, il irait réellement servir de test pour des balistes, en vérifiant s’il savait toujours courir aussi vite avec un boulet à chaque pied. Gentil mais n’aime vraiment pas qu’on se paie sa tête le Hector. Il avait une chance, à lui de savoir la saisir correctement.
Leur accord était donc scellé pour le moment, le lézard quitta la pièce disant vouloir s’enquérir de ses maigres affaires avant de partir sous le regard éberlué du maître qui ne savait plus sur quel pied danser mais qui faisait son travail bon gré mal gré. Le lézard revient et lança quelques mots au peintre, parlant notamment de son maître, des choses qui intéressaient Hector mais ce dernier ne ferait pas l’erreur de vouloir tout, tout de suite, il saurait faire preuve de patience pour en savoir plus. Dès que Lodovico annonça que la pose était finie, Hector se délia les épaules d’un bon craquement avant de reprendre la parole.
Parfait maître Lodovico, je voue prie de faire livrer votre œuvre à ma demeure une fois achevée. Sur ce, merci de m’avoir consacré du temps. Je vous laisse et comme nous avons convenue, notre ami coureur rentre à mon service. Et bien mon ami, nous y allons ?
Elyk paya le peintre avant de suivre son maître, ce dernier aya nt fait signe à Jésus, qu’il fasse ses adieux, il allait être occupé à partir de maintenant… |
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