L'Empire Ishtar
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 une rencontre inopinée

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MessageSujet: une rencontre inopinée    une rencontre inopinée  EmptyMer 16 Nov - 0:42

Tous les artistes et penseurs le savent, s'entourer de nature vous ouvre l'esprit, vous procurant cette touche de frais que l'on ne trouve nul par ailleurs que dans les jardins. Isabeau aurait très bien pu se satisfaire de ses jardins, fleurissant, et chatoyant, mais elle désirait un tout autre cadre que le sien pour trouver cette nouvelle inspiration. Vagabondant d'allée en allée, elle laissait ses pensées l'emporter au loin, elle imaginait ce monde, où nul par ailleurs deux amants pouvaient se retrouver, et vivre leur amour, mais voilà qu'entre en scène le rival de celui-ci arrachant à ses bras sa jeune dulcinée. Non cela n'allait pas, ce genre de scénarios, vu et revu commençait à devenir un tantinet lassant. Il lui fallait donc quelque chose de plus novateur, pouvant transporter son public vers des cieux encore vierges, où personne ne s'y était encore aventuré. Cela allait relever de l'impossible, mais notre jeune comtesse n'est pas du genre à baisser les bras aussi facilement, c'est donc à son intuition qu'elle remit son inspiration, celle-ci ne la trompait jamais, elle pouvait fermer les yeux, sans craintes de tomber du haut d'un précipice. Elle arriva à la partie du jardin, ou de grand et majestueux arbres offraient de l’ombre aux dalles, brûlés jalousement par un soleil qui ne pouvait goûter à cette sensation d'être entre ciel et terre.
Elle portait en ce jour une robe rouge auburn, les épaules découvertes, elle avait pris avec elle un châle, dans le cas où le vent viendrait à se lever. Elle emmenait toujours avec elle un calepin ainsi qu'un crayon taillé grossièrement, chaque chose selon elle donnait matière à réfléchir, à penser, et à interpréter. C'est dans celui-ci qu'a vu le jour, bon nombre de ses idées novatrices, pour ses pièces de théâtres, ses écrits, ainsi que des questions philosophiques, qui une fois posées, donnaient sujet à disserter à ces messieurs les philosophes.
Mais aujourd'hui, elle était présente en ces lieux, pour son plaisir également, appréciant le monde auquel elle appartenait, elle aimait comme tout acteur se donner en spectacle, et quand celle-ci, croisait d'anciennes connaissances ayant, par le passé assisté aux représentations de ses œuvres, Isabeau se donnait un plaisir fou à échanger quelques phrases mûrement réfléchis, faisant tourner chèvre ses interlocuteurs.
La voilà seule, et elle décida de s'arrêter quelques minutes sous cet arbre certainement centenaire, à en juger par l'épaisseur et la circonférence de son tronc, il devait avoir un lourd passé derrière lui, les années devaient maintenant lui sembler des minutes, solidement ancré dans le sol, on ne saurait dire jusqu'où ses racines pouvaient s'enfoncer, appartenait-il à la terre où au ciel, le débat était ouvert.

Quelque chose bougeait les branches de l'arbre, faisant tomber quelques feuilles tourbillonnantes, qui une fois détachés, rejoignaient le monde terrestre, portant un dernier regard à ses nombreux frères et sœurs avant d'être emportées par le vent, sauf que cette fois il n'y avait pas de vent, qui donc pouvait bien être la cause de cet enchaînement scientifique et poétique ? Elle leva les yeux en l'air et vit quelqu'un dans l'arbre:

-Pourrait-on savoir la raison qui pousse un être humain à se percher dans un arbre, maison d'une toute autre espèce de la sienne ? C'est assez inhabituel je dois l'avouer, de voir un homme oiseau, vous risqueriez de vous brûler les ailes à vouloir toucher le soleil comme ce cher Icare.


Dernière édition par Isabeau D'Heltier le Mer 16 Nov - 9:53, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: une rencontre inopinée    une rencontre inopinée  EmptyMer 16 Nov - 2:42


De ses yeux noirs de jets, Fahri observe un arbre. Il le regarde avec intensité. Pourquoi ? Parce qu'il n'arrive pas à se décider s'il devrait grimper ou non. Il est un homme qui adore les défis, alors...grimper cet arbre est un petit défi pour lui. Il a l'habitude à jouer avec des serpents, danser avec le feu et même jongler avec des couteaux, mais monter un arbre à mains nues...hhmm....bonne question. À Ayena, il n'y avait pas vraiment d'arbre tous les jours. Pour Fahri, c'est quelque chose de très rare et de très sacré.

Il n'arrivait pas à ce décider jusqu'à temps qu'il en avait marre de penser. Il a décidé d'y grimper et d'y poser ses fesses sur une branche. Peut-être pas avec les accoutrements qu'il porte par exemple. Bah, il ne porte qu'une chemise un peu bouffante à froufrou blanche et des pantalons noirs un peu large. Sa chemise laisse entrevoir son torse bien menu orné de son pendentif en ambre et d'une chaîne en or. Sur la taille, il y a une sorte de foulard noir avec plusieurs petites pièces en or qui sont accrochés. Ce foulard est très ressemblant à ceux des personnes qui font du baladie. Fahri ? Baladie ? Fait-il vraiment du baladie ? Ouais? Pourquoi pas ? Les hommes peuvent le faire autant que les femmes non ? En réalité, la raison du pourquoi Fahri sait en faire c'est qu'il a passé beaucoup de temps avec les femmes du groupe du prince. De plus, quoi de mieux que d'apprendre une nouvelle danse pour la galerie ? Il adorait divertir les gens et puis bon...les femmes aiment ça les hommes cultiver.

En regardant ses mains, Fahri grimaça d'incertitude. Il a ses nombreuses bagues, ses bracelets en or et sa fleur de main sur la main gauche. Devrait-il vraiment monter ? Bah ! La branche la plus proche n'est pas si haute que ça. Il pourra grimper à partir de cette branche pour aller à une plus massive plus haut pour s'y poser les fesses. Sa couette tressée longue est bien enroulé à sa taille, donc pas de problème pour qu'elle s'engorge quelque part. De plus, il ne pense pas que ses boucles d'oreilles en anneaux se coincent quelque part non plus. Alors, bon...commençons ? Avant qu'il saute pour attraper la première branche, il regarde ses sandales et ses bracelets de pieds. Devrait-il les enlever ? Nah.

En reculant un peu, il pourra prendre un élan. Fahri saute très haut, alors s'il court, il pourra se donner une poussée un peu plus grande. Il fait de ce pas, il court....court...et puis saute! Il réussit à attraper la branche la plus basse. Il se balance pour que ses pieds s'accrochent à leur tour. Il réussit sans problème à prendre l'équilibre à genoux sur la branche. Pour pas qu'elle craque, il se dépêche d'aller sur un autre...et une autre...et une autre....jusqu'à temps qu'il trouve une branche assez massive pour enfin se poser les fesses. Il accote son dos sur le tronc pour souffler un peu. Ce n'est pas quelque chose de très essoufflant, mais sans faire exprès il a retenu sa respiration quelques secondes plus tôt.

En fermant ses yeux, Fahri contemple la tranquillité de l'arbre. C'est une forme de méditation pour calmer l'esprit. Vu qu'il ne veut pas entrer sans une hyperactivité lourde, il veut se calmer. Il a une de ses manies d'avoir des poussées d'énergie n'importe quand. Ce n'est pas de faute quand même. C'est juste qu'il est....trop énergique. Après quelques longues minutes, il ouvrit les yeux. Quelque chose lui a traversé l'esprit. Il se demande si...le prince va bien. Grâce à lui, il a trouvé refuge dans le château de l'empereur sans problème. Il a une chambre, de la nourriture...

En y pensant, Fahri se demande sérieusement pourquoi le prince a été jusqu'à là ? Demander à l'empereur refuge pour lui....non mais....il ne comprends pas.

En se retournant vite vers une branche, Shelfa commença à tirer une feuille...et une autre feuille...et une autre en disant tout bas.


-Il me cache quelque chose....il ne me cache pas quelque chose....il me cache quelque chose....il ne me cache pas quelque chose...

Il grimaça d'incertitude.

- Je suis sûr qu'il me cache quelque chhooosseee.

Il parlait tellement bas que personne ne pourrait vraiment l'entendre. Il continue de faire son manège jusqu'à temps qu'il entend une voix.

-Pourrait-on savoir la raison qui pousse un être humain à se percher dans un arbre, maison d'une toute espèce de la sienne ? C'est assez inhabituel je dois l'avouer, de voir un homme oiseau, vous risqueriez de vous brûler les ailes à vouloir toucher le soleil comme ce cher Icare.

Il stop quelques secondes de bouger jusqu'à temps qu'il se tourne sur lui-même. Il cherche d'où provient la voix. Il ne la voit pas pour le moment. Hmm...devrait-il lui adresser la parole ? C'est une femme, alors il va faire le galant...


-Un homme oiseau? ...je dirais plutôt un singe.

Il a cette voix basse et douce. Cette même voix a un ton très amusé et léger.

-À ma province, le soleil me touchait tous les jours de sa chaleur enivrante. Il me brûlait la peau avec ses douces caresses chaleureuses, mais si étouffantes. Si j'aurais été un oiseau à la place d'un singe, j'aurais déjà cassé mes ailes à force de tomber dans le sable et de faire le singe. Je suis peut-être un homme qui a peur de voler trop haut pour pas quitté le sol.

Il parti à rire. Ce n'est pas un rire éclatant, mais un rire très court et léger. Il descend de la branche pour aller un peu plus bas. Il veut vraiment voir cette jeune femme. En descendant, il dit en même temps.


-Pourquoi les humains ne devrait-il pas monté un arbre ? Devrait-il toujours rester au sol comme les serpents ? Ils sont libre de faire ce qu'ils veulent faire...non ?

En arrivant sur la première branche, il sauta par terre en atterrissant comme un chat...ou bien ...un singe ? Il s'est relevé très vite en s'étirant les membres.

-Monter un arbre...ça fait du bien pour moi.

En cherchant la dame de l'oeil, il affiche un beau sourire radieux. Quand il la vit très près de lui, il s'inclina par pur respect avec la main devant lui.


-Shelfa Fahri, Sénateur d'Ayena....et vous ?

Il attend qu'elle pose sa main dans la sienne avant de se relever. Il espère qu'elle n'aura pas peur de son look et sa chevelure. Beaucoup de noble le traite de sauvage à cause de son comportement ou bien son look. Bah...il a un mohawk (crête si vous préférez) avec son côté gauche de cheveux courts en dégradé. Une mèche de cheveux assez large cache sa cicatrice sur le visage. Sur la nuque, il avait sa longue....très longue petite tresse enrouler à sa taille. Accroché à la base de la nuque, il a quelques plumes d'aigles accroché à un bijoux ornée de pierre. La couleur de ses cheveux ? D'un blond cendré. Cela fait spécial avec sa peau de couleur brun sable. Mais bon...certaines personnes le traite souvent de bizarre ou bien de sauvage. Peut-être parce qu'il est trop joyeux et que les gens n'aiment pas...les gens trop....trop ? Trop Fahri-esque quoi !


Dernière édition par Shelfa Fahri le Mer 16 Nov - 16:59, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: une rencontre inopinée    une rencontre inopinée  EmptyMer 16 Nov - 11:03


-Un homme oiseau? ...je dirais plutôt un singe.

La tête levée, elle contemplait celui qui ne la voyait pas, comme si il répondait à l'arbre lui-même, il ne bougeait point. Un homme singe, tien c'était la première fois que cette expression lui venait à ses oreilles, même si la voie de l'homme avait du mal à descendre pour toucher les oreilles de l’humble humaine qu'elle était, elle réussissait à comprendre la portée de ses phrases.

-À ma province, le soleil me touchait tous les jours de sa chaleur enivrante. Il me brûlait la peau avec ses douces caresses chaleureuses, mais si étouffantes. Si j’avais été un oiseau à la place d'un singe, j'aurais déjà cassé mes ailes à force de tomber dans le sable et de faire le singe. Je suis peut-être un homme qui a peur de voler trop haut pour pas quitté le sol.

Un rire se fit entendre une fois ces quelques mots prononcés, doux et mesuré, c'était un rire qui voulait tout dire. La nuque d'Isabeau commençait à chauffer, rester la tête en arrière les yeux levés au ciel, plus de 2 minutes cela commençait réellement à devenir gênant. Elle baissa celle-ci, faisant un geste de va et vient avec sa main droite pour lui enlever cette sensation de brûlure qui ne tarda pas à disparaître. "Pourquoi les humains ne devrait-il pas monté un arbre ? Devrait-il toujours rester au sol comme les serpents ? Ils sont libre de faire ce qu'ils veulent faire...non ?" elle se répétait cette phrase en tête, elle n'était pas dépourvu d’intérêt, si l'homme avait était pourvu de membre le rapprochant des volatiles, certes, il aurait pu prétendre au même titre que les oiseaux pour occuper les branches des arbres, mais le faite de rapprocher l'homme du serpent était très surprenant, sommes-nous aussi bas que ces reptiles?

Elle sentait que l'arbre s'agitait, ou plutôt que l'occupant de cet arbre s'agitait, faisant bruisser quelques branches entre elles, créant une pluie de feuilles, comme si la pluie se déversait sur un seul arbre, le spectacle devait être magnifique vu d'un peu plus loin, elle cherchait où était passé le jeune homme assit sur sa branche, regardant de gauche à droite, jusqu'à le retrouver, puis en une fraction de seconde, il atterrit avec l'agilité d'un félin devant ses yeux quelque peu surpris, ce n'est pas tous les jours qu'un homme vous tombe du ciel, même si celui-ci était déjà prêché dans un arbre, la sensation était la même. Le jeune homme s'inclina en guise de salutation offrant sa main comme réceptacle à celle de la comtesse qui le lui remit presque de bon cœur. Le jeune homme avait un physique des plus étonnant, sa chevelure, disproportionnée d'un côté, laissait place à une grande mohawk sur le côté droit, la couleur de ses cheveux lui donnait l'impression de voir les champs de blé où son père l'emmenait quand elle était petite, à cette époque, on pouvait voir certains champs déjà partiellement fauchés, laissant cette même impression de contraste entre ces deux parties.
-Shelfa Fahri, Sénateur d'Ayena....et vous ?
Il était donc sénateur, il était rare de nos jours, de concilier vie politique et plaisir de la nature ou acrobaties aux arbres, surtout dans une époque comme celle-ci, se prêtant à une dévotion presque religieuse quand à nos différents secteurs.

- Isabeau d'Heltier, Comtesse d'Heltier, sénateur je vous prie de bien vouloir accepter les salutations de la jeune comtesse que je suis.
Fléchissant les genoux en signe de respect, puis se remit droite comme un piquet, le jeune en homme en fit de même, peut-être semblait il étrange aux yeux des autres gens de la société, mais pour Isabeau, il ressemblait plus à ses poètes des contrais lointaines, laissant parler leur part de "sauvage" qui est en eux, voulant être au plus près de la nature pour puiser son essence même, peut-être n'était-il pas si différent que ces gens-là, pensa-t-elle.

-Voilà un personnage des plus intéressant, je cherchais justement sous cet arbre l'inspiration, et on dirait que quelqu'un est entendu ma prière, je dois dire que pour une première rencontre je n'aurais espéré plus poétique, sénateur, seriez-vous d'humeur à marcher un peu, j'aimerais entendre les récits de vos journées, bon nombres de choses doivent vous être demandé de faire, ou de penser, je trouverais cela fort agréable de pouvoir prolonger cet instant avec vous. Pardonnez ma franchisse, mais je suis une femme de lettre et d'art, et pense chacun de mes mots, mais dites-moi aimez-vous le théâtre ?
Elle déplaça son carnet dans sa main droite, l'ouvra un court instant pour noter, qu'en ce jour, l'inspiration lui tomba du ciel, puis le referma aussi vite, même si cela ne se faisait pas, elle n'était pas du genre à laisser filer ses pensées surtout si celles-ci peuvent lui procurer matière à écrire par la suite. Un léger sourire traversa le visage de celle-ci, puis retrouva son sérieux face au sénateur.
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MessageSujet: Re: une rencontre inopinée    une rencontre inopinée  EmptyVen 18 Nov - 1:08

La main de la douce femme s'était posée dans la sienne. Il ne s'était pas gêné de donner sur la peau un baiser chaste en guise de respect. Malgré son air un peu effarouché, Fahri est un des hommes les plus gentils et les plus respectueux que vous ne pouvez pas trouver. Il aime être galant avec les femmes parce qu'il en avait l'habitude. Dans sa province natale, il était souvent avec la jante féminine. Il faut dire que les femmes étaient attirées vers lui à cause de son magnétisme et de son sourire toujours aussi chaleureux. De plus, Fahri aimait souvent se cacher sous les couvertures des femmes parce qu'il trouvait sa confortable de dormir avec elles. Mais bon, le prince le kidnapper souvent pour dormir avec lui.

-Isabeau d'Heltier, Comtesse d'Heltier, sénateur je vous prie de bien vouloir accepter les salutations de la jeune comtesse que je suis.

Oh ! Elle est donc une comtesse.

- Avec joie.

Il s'est remis droit en finissant la salutation. Son visage grimace de tendresse et ses yeux brillent de mille feux. Elle a une belle robe, il doit avouer. Cette femme a un certain charme assez gracieux comme bon nombre de comte et comtesse ici. Fahri n'est pas habitué à ce genre de personne parce qu'il a toujours vécu avec le peuple. Voir des gens droit et éduquer qui parlait souvent très froidement ou bien poliment...il ne voyait pas ça tous les jours à Ayena. Il était souvent dans le désert à marcher dans l'ombre du prince ou bien en avant de la troupe. Le soir, il fêtait devant un bon feu et dansait pour la troupe en mangeant un bon repas. Parfois il rigolait avec son prince à un combat de chatouille ou bien en lui racontant des histoires assez folles qu'il inventait avec rien. Ah...il s'ennuyait de ses temps passé avec sa famille...

-Voilà un personnage des plus intéressant, je cherchais justement sous cet arbre l'inspiration, et on dirait que quelqu'un est entendu ma prière, je dois dire que pour une première rencontre je n'aurais espéré plus poétique, sénateur, seriez-vous d'humeur à marcher un peu, j'aimerais entendre les récits de vos journées, bon nombres de choses doivent vous être demandé de faire, ou de penser, je trouverais cela fort agréable de pouvoir prolonger cet instant avec vous. Pardonnez ma franchisse, mais je suis une femme de lettre et d'art, et pense chacun de mes mots, mais dites-moi aimez-vous le théâtre ?

Lui...un personnage intéressant ? Il avait l'habitude d'entendre bizarre ou bien spécial, mais pas intéressant. Il fut surpris sur le coup intérieurement, mais cette surprise se dissipa assez vite. Elle veut entendre ses récits ? Wow. Il est maintenant étonné. Ce n'est pas tous les jours qu'une femme, à part de celles de la maison close, qui voulait entendre parler de ses histoires. Son prince ne compte pas pour une femme quand même ! De plus il est loin, alors passons.

Alors...cette femme est donc une personne très instruite. Avec sa droiture et sa beauté, il croit vraiment qu'elle est comtesse. Il ne le croyait pas ? Ce n'est pas vraiment ça. C'est juste qu'il pourrait penser que les gens du château pouvait lui envoyer une servante pour se moquer de lui. M'enfin...il pense un peu trop loin parfois. Les comtes....ils ne sont pas n'importe qui quand même. Il voit mal une femme se prendre une comtesse. Il se dit qu'il fallait être très poli et calme en tout temps même pour une servante. Il allait essayer le plus possible même si son excitation monte doucement en flèche. Il est content qu'une personne veuille passer du temps avec lui. Depuis qu'il est arrivé ici, bon nombre essayait de l'éviter ou de le dévisager.

Ah tiens, elle écrit quelque chose dans un carnet ? Il est curieux, mais n'ose pas lui demander ce qu'elle écrit. Il attendait qu'elle le regarde pour qu'il commence à parler. Ses yeux noirs de jet contemplent la dame de haut en bas sans la dévisager. Il est curieux de pourquoi cette femme semble être si intéresser à lui. Peut-être qu'il se trompe dans un sens. Il ne veut pas croire n'importe quoi.


- Moi ? Aimer le théâtre ? Hé bien pour être franc...oui j'aime le théâtre.

Il croisa ses bras et se mit le dos bien droit. Il ferme ses yeux, lève sa tête vers le haut et continue de parler d'une voix douce.


- J'ai longtemps fait du théâtre, mais...c'est plutôt de la danse en principale. À ma province, je faisais souvent des petites pièces improviser aux enfants avec mon prince.

Il avait pouffé un rire léger en baissant la tête. Ses yeux s'ouvrent sur la silhouette de la jeune femme. Il s'ennuie vraiment de son prince. Vraiment. On pouvait voir une petite lueur dans ses yeux qu'il manquait quelque chose dans sa vie pour le moment. Il venait tout juste de quitter sa maison, alors c'est normal qu'il soit dans un état '' mal du pays'' ou devrais-je dire '' mal de province''.

En lui tendant le bras pour qu'elle s'accroche à lui pour marcher, il continue avec un visage très enjoué.


-Depuis que je suis arrivé ici, on m'ignore plus qu'autre chose. Je serais ravi de vous parler de moi, mais en retour...va falloir parler un peu de vous.

Il lui a fait un clin d'oeil chaleureux.


-Je serais ravi d'être en votre si jolie compagnie et nourrir vous oreilles de mes histoires. Demandez-moi tout ce que vous voulez...

Drôlement dit, mais c'était très style Fahri. Même s'il ne parle pas les belles paroles tout le temps, il avait cette manière très poli de dire les choses qui tournent dans l'attitude légère et amusante.
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MessageSujet: Re: une rencontre inopinée    une rencontre inopinée  EmptyVen 18 Nov - 2:16

Décidément, il possédait de curieuse mimique, cependant elle ne trouvait pas cela si bizarre comme d’autres nobles, ecclésiastiques, ou même sénateurs pouvant le trouver bizarre ? Ah décidément l’ignorance perdra l’homme, et l’incompréhension de l’autre obligera celui-ci à se retrancher sur lui-même, m’enfin, elle au moins elle n’avait pas ce problème et au contraire elle était heureuse d’avoir eu la possibilité de rencontrer tel persona.
Elle prit son bras comme rempare sur lequel s’appuyer le long de la promenade, il aimait le théâtre et il aimait conter des histoires aux enfants, cela n’était-il pas magnifique, quelqu’un qui peut-être avait la même créativité, la même passion du « mot » pour divertir les autres.
Elle voulut lui rendre son sourire quand celui-ci se prit à lui faire un clin d’œil, elle eut tout de suite le reflex de tourner sa tête, faisant fi de ce geste comme si elle n’avait rien vu. Un tel geste, aussi chaleureux et intime au bout de quelques minutes de discussion, cela l’a déconcerté et pour garder son calme elle se mit à parler longuement.

-Je trouve cela regrettable, que les personnes de notre entourage, je parle bien sûr de celui du château, ne voient pas toutes les qualités et l’intérêt qu’ils auraient à vous échanger ne serait-ce que quelques phrases, c’est bien quelque chose que nous avons en commun, la plus part du temps, voyez, j’aime me prendre à parler d’art, de théâtre, le littérature et de tout un tas d’autre chose en rapport avec l’Art avec un grand A avec mes invités, cependant, ils n’ont pas je dirais, la même passion que moi, et se perdent très vite dans mes propos, j’essaie pourtant de me montrer plus compréhensible en me mettant à leur niveau, mais ma véritable nature revient toujours au galop, celle d’une femme brûlante d’une passion ardente pour ses valeurs si chères à ses yeux. Oh je suis navrée, je m’emporte, mes propos doivent vous paraître tout à fait incongrus. Nous nous connaissons à peine depuis quelques minutes que déjà, je vous assomme d’un torrent de questions et de paroles, je vous demande de m’excuser…

Elle resta silencieuse un moment, confuse, ne sachant où regarder, telle une comédienne essayant tant bien que mal, de ne pas faire tomber le masque. Elle prit une grande inspiration, sous forme d’un soupire, aussi discret que possible.
Bien que le soleil fût au rendez-vous, les jardins semblaient être boudés par le reste des occupants du château, celui-ci caressant de sa douce chaleur la peau de la jeune comtesse, qui aimer de temps en temps fermer les yeux et tendre son visage au soleil comme si celui-ci allait l’embrasser sur le front comme son père le faisait quand elle n’était encore qu’une très jeune enfant.

-Votre contrait d’origine, doit certainement être éloignée d’Ishtar, votre physique et façon d’agir n’est en rien identique à celle des gens d’ici, j’avoue que cela doit laisser pantois certaines gens du royaume. Est-ce vous qui avait coupé vos cheveux de cette manière ? J’avoue qu’un homme avec d’aussi long cheveux, j’en biens sûr vu d’autres en ce domaine, arborer une longue chevelure, mais aussi longue que la vôtre, j’avoue que cela…

Elle suivit sa natte du début de celle-ci, jusqu’autour de la taille du jeune homme, ne manquant pas de remarquer que celui-ci était fort bien taillé. Si sa peau n’avait pas eu cette couleur sablée, elle aurait très bien pu, faire penser à ces statuts de marbres tous droits sortis des ateliers d’un maître sculpteur. Tout en continuant à marcher elle lui demanda, n’osant trop le regarder en face :

-Quelles sont les eusses et coutumes de votre province ? Y a-t-il des chants ou danses propre à celle-ci ? N’avez-vous pas le mal du pays ? Vous sembliez porter une expression de nostalgie quand vous parliez des histoires que vous racontiez aux enfants de chez vous…
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MessageSujet: Re: une rencontre inopinée    une rencontre inopinée  EmptySam 26 Nov - 3:13


Je suis quand même heureux qu’une femme veuille entendre mes histoires. Je suis plutôt doué pour raconter aux enfants, mais pas aux adultes. D’habitude, moi et mon prince nous formons une équipe de racontar. Je suis souvent l’acteur et danseur plus que raconteur. Mon prince est celui qui joue avec les instruments et il est la voix qui raconte le récit. Je suis souvent trop énergique pour rester en place vous voyez. On peut jouer pour des adultes...cela ne pose aucun problème, mais on ne va pas raconter de la même manière. Je m'ennuie de ces temps-là...

Elle prit mon bras et j’en suis encore plus heureux. Ce n’est pas tous les jours que j’ai une belle femme accrochée à mon bras. Non, je n’ai aucune pensée perverse, mais je suis plutôt rassuré que je ne fasse pas peur à tout le monde. De plus, en regardant Isabeau, je l’a trouve très jolie. Elle semble avoir ce mystère autour d’elle. Cette robe rouge lui va vraiment bien. A-t-elle une mari ? C'est une question qui me passe par la tête. Comme je vous ai dit, je n'ai aucune arrière-pensée. Je ne fais que pensée ce qui me passe par la tête c'est tout.

Ah, quand je lui ai fait mon clin d’œil, elle sait retourner. Je suis peut-être un peu trop louche à son goût. C’est juste que je suis un peu trop familier avec les gens qui me montrent l’intérêt. C’est plus fort que moi. Je n’aime pas être distant tout le temps. Je suis trop social de nature.


-Je trouve cela regrettable, que les personnes de notre entourage, je parle bien sûr de celui du château, ne voient pas toutes les qualités et l’intérêt qu’ils auraient à vous échanger ne serait-ce que quelques phrases…

Je regarde droit devant. Je ne suis pas du genre à être égocentrique, mais c’est vrai que les gens…souvent me perçoivent soit comme un singe ou bien un sauvage. Je suis un homme très sage, alors je ne fais qu’ignorer les ignorants. Ils me prennent pour un mec trop étrange ? Alors qu'il en soit ainsi. Je ne vais pas me prendre la tête pour ça. Il y a quelques servantes et servants qui m’aiment bien, quand même. Il y a une jeune femme qui vient souvent le matin pour me porter mon déjeuner. Elle vient souvent me servir quand j’en ai besoin. Quand je lui parle, elle m’écoute avec un petit sourire timide. Elle me dit qu’elle aime m’écouter parler. J’en suis encore un peu indécis si je devrais la croire ou non. Les servants on pas le choix d’écouter parler les plus hauts qu’eux, mais bon… je devrais la croire plutôt que d’être un con et de l'ignoré. Ce n'est pas dans mon genre de faire ça.

-…c’est bien quelque chose que nous avons en commun, la plus part du temps, voyez, j’aime me prendre à parler d’art, de théâtre, le littérature et de tout un tas d’autre chose en rapport avec l’Art avec un grand A avec mes invités, cependant, ils n’ont pas je dirais, la même passion que moi, et se perdent très vite dans mes propos…

Je la comprends. J’aime les arts et la danse, mais pas beaucoup partage ce que j’aime. Ils vont plutôt dire que je fais des singeries ou bien faire l’énerver. Je suis trop passionné dans ce que je fais et souvent je fais peur aux gens quand je parle de ce qui me passionne. Le prince est le seul qui m'écoute et me comprend.


-….j’essaie pourtant de me montrer plus compréhensible en me mettant à leur niveau, mais ma véritable nature revient toujours au galop, celle d’une femme brûlante d’une passion ardente pour ses valeurs si chères à ses yeux.

Je souris. Je la comprends tellement que mon visage exprime un vide. Mes lèvres sourient, mais mes yeux regardent le bas pendant quelques secondes. Je me souviens de mes souvenirs, encore une fois.

-Oh je suis navrée, je m’emporte, mes propos doivent vous paraître tout à fait incongrus. Nous nous connaissons à peine depuis quelques minutes que déjà, je vous assomme d’un torrent de questions et de paroles, je vous demande de m’excuser…

Je secoue ma tête en lui disant d’un ton léger.

- Cela n’est point grave, très chère, je suis ici pour vous écouter. Parler autant que vous le voulez, je suis aussi une oreille attentive. Je suis le singe qui sait être aux côtés de ceux qui le veulent bien….et puis je vous ai déjà dit que vous pourriez me poser tout ce que vous voulez.

J’essaie de lui montrer mon visage amical et serein, mais elle s’est retournée. J’ai haussé mes épaules pour ensuite regarder droit devant. Je marche doucement pour que cette balade soit agréable et sans précipitation.

-Votre contrait d’origine, doit certainement être éloignée d’Ishtar, votre physique et façon d’agir n’est en rien identique à celle des gens d’ici, j’avoue que cela doit laisser pantois certaines gens du royaume. Est-ce vous qui avait coupé vos cheveux de cette manière ? J’avoue qu’un homme avec d’aussi long cheveux, j’en biens sûr vu d’autres en ce domaine, arborer une longue chevelure, mais aussi longue que la vôtre, j’avoue que cela…

Mes cheveux attirent l’attention hahaha ! Bah, je ne m’en plains pas. Qu’est-ce que je peux lui dire ? Je regarde vers le haut d’un air pensif. C’est vrai que j’ai une façon d’agir…même pour ma province, je ne suis pas vraiment normal. On peut me traiter de bizarre ou de fêlé par quelques moments. Peut-être suis-je trop unique ? Je ne me suis jamais posé la question. Je ne me suis jamais arrêté pour regarder dans le miroir. La seule personne qui hantait ma tête c’était mon prince. Je me pensais qu’a lui et non à moi.

Je bouge ma tête par réflexe parce que ma grande mèche du côté gauche me chatouillait l’œil. Je ne me suis pas rendu compte que maintenant ma cicatrice est visible. Je la cache parce que je n’aime pas vraiment la montrer. Cette vilaine cicatrice me faisait un style guerrier.


-Ma chevelure est...pour moi importante. J'ai arrêté de les couper parce que je me suis donné une promesse. Je ne les couperais pas jusqu'à tant que je n'aie pas accompli cette mission que je me sis donner. Elle est en quelque sorte un contrat...m'enfin...c'est dure à expliquer. Je sais que voir un homme avec une aussi longue chevelure est quelque chose de rare. Mais bon...le corps n'est qu'un corps...

Je fis un soupire amusé.


-Quelles sont les eusses et coutumes de votre province ? Y a-t-il des chants ou danses propre à celle-ci ? N’avez-vous pas le mal du pays ? Vous sembliez porter une expression de nostalgie quand vous parliez des histoires que vous racontiez aux enfants de chez vous…

Je pourrais lui dire tellement de choses, mais quelque chose m'est venu en tête en ce moment. Je semble être si mal en point que ça ? Cela me gruge le cerveau.

Je m'arrête pour regarder vers le bas, yeux fermés, mais sourire serein sur les lèvres. Peut-être qu'en ce moment mon visage démontre une petite tristesse fine et légère.


-Ah...oui je me sens nostalgique. Cela ne fait que très peu que j'ai quitté les côtés de mon prince. Cela me chagrine de me retrouver seul en un instant, mais c'était ma décision propre. Peut-être suis-je un peu trop attaché à ma province et à cet homme qui m'a accepté en étant son cousin. J'ai passé ma vie à marcher aux côtés de gens pour survivre. J'ai passé ma vie qu'à être l'ombre de mon prince.

J'ouvre mes yeux sentant que mon cœur se serre. Je pris la main de la belle Isabeau pour y poser mes lèvres doucement. Je garde sa main près de ma bouche tout en touchant la peau douce de la jeune femme.

-Désolé si je semble être ainsi, mais vous avez raison. J'ai un peu le mal de province. Sauf qu'en ce moment, je ne veux pas me chagriner devant une si jolie demoiselle.

Je la regarde avec mes yeux noirs de jais. Mes yeux expriment de la tendresse.


-J'ai longtemps raconté des histoires pour les enfants. J'ai longtemps dansé pour eux. Je suis un homme de scène en quelque sorte...

J'enlève ma prise de la main d'Isabeau.


-Ah....je suis désolé si j'ai pris votre main en otage hahaha! Je suis navré de ma maladresse.

Mon regard se pose vers la main que j'ai tenue il y a quelques secondes. Je ris comme un imbécile léger. Je lève mon regard innocent vers Isabeau en me grattant la nuque. Je ne sais plus quoi dire....
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MessageSujet: Re: une rencontre inopinée    une rencontre inopinée  EmptySam 26 Nov - 13:41

-Ah...oui je me sens nostalgique. Cela ne fait que très peu que j'ai quitté les côtés de mon prince. Cela me chagrine de me retrouver seul en un instant, mais c'était ma décision propre. Peut-être suis-je un peu trop attaché à ma province et à cet homme qui m'a accepté en étant son cousin. J'ai passé ma vie à marcher aux côtés de gens pour survivre. J'ai passé ma vie qu'à être l'ombre de mon prince.

En tant que "Cousin", à ces mots, Isabeau fit de grand yeux surpris, elle ignorait qu'un tel lien unissait le prince et cet homme au cœur décidément bien étrange, on pouvait sentir une touche de tristesse dans sa voie, il y a des gens en ce monde qui ne peuvent se passer de la compagnie des autres, on pourrait comparer ça, à la rime pour le poète, ou à la plume de l'écrivain, à l'amour pour deux amant qui s'aiment malgré les différences qui les séparent. Isabeau n'avait pas connu cela, elle ne pouvait qu'imaginer un tant soit peu, ce que pouvait être que de n'être qu'ombre face au gens de lumière, elle qui souvent sous les feux de la rampe, pouvait-elle se comparer à ces gens ? Elle ne le savait pas réellement, elle était en prise d'un sentiment de compassion pour ce jeune homme qui décidément, il fallait le dire, cachait très bien son jeu, Isabeau était loin de douter que sous cette apparence en marge se cachait un homme de cette trempe.
"Les apparences Isabeau, les apparences sont tous en ce monde, si tu ne parviens pas à faire l'abstraction des sentiments, de te créer un masque d’acteur, tu ne pourras survivre en ce monde ma chère enfant"
Telles étaient les paroles que son père lui répétait sans cesse, elle savait pertinemment qu'il avait raison, paix à son âme, se dit-elle en son for intérieur, rien que de repenser à son père, en cet instant, l'imaginant lui et Shelfa, combien de discutions, combien de mots pouvaient ils s'échanger entre eux, elle ne pouvait qu'imaginer la scène en rêve.

-Désolé si je semble être ainsi, mais vous avez raison. J'ai un peu le mal de province. Sauf qu'en ce moment, je ne veux pas me chagriner devant une si jolie demoiselle.

-Vous n'avez pas à vous excuser, je vous comprends en quelque sorte, si je puis prétendre connaître ce sentiment en quelque sorte, j'ai des êtres chères qui m'ont été enlevé trop top, le chagrin et la nostalgie que j'éprouve se rapproche en quelque sorte à celle que vous éprouvez ...

Faisant comme si elle n'avait pas entendu le "jolie demoiselle", elle se souvenait de cette mission dont il parlait, c'était trop de question en une seule fois. La délicatesse et la subtilité doivent être respectées si l'on ne veut pas froisser ou faire fuir l’interlocuteur. Une jolie demoiselle Hein ? Pourquoi pas, Isabeau était consciente qu'elle avait certain charme, mais ne s'en servait jamais, elle préférait l’intelligence, la matière grise, les personnes cultivée à celles qui privilégient le physique, comme si tout passait dans les apparences, oui en quelque sorte, mais si vous engagez une conversation avec une belle jolie demoiselle et qu'au bout d'une minutes vous vous apercevez que ce n'est qu'une coquille vide, l'effet et tout autre.
Contrairement aux autres hommes, son père lui avaient su concilier les deux, il avait su choisir une belle femme, de bonne famille et cultivé de surcroît. Elle espérait pouvoir faire de même.

-J'ai longtemps raconté des histoires pour les enfants. J'ai longtemps dansé pour eux. Je suis un homme de scène en quelque sorte...

-Là, mon cher ami, vous parlez un langage que j'affectionne particulièrement, dès que j'entends le mot scène, je me sens pousser des ailes * ria* oh décidément, j'ai du mal à rire avec un tel accoutrement, ah excusez-moi, je reprends mon souffle... Pardon

Elle peinait à retrouver son souffle normale, se tenant la taille de l'autre main, elle était rouge de honte, comment une femme de sa qualité pouvait-elle se permettre de rire si ouvertement, mais elle avait cette envie au fond d'elle qui la démangé, peut-être était-ce la présence de Shelfa à ses côtés qui lui donnait ce sentiment. Avec le peu de calme qui lui restait elle s’efforçait de ne pas rougir d'avance quand sa main vint toucher les lèvres du jeune homme, les yeux d'Isabeau faisaient des allés retour entre les lèvres et les yeux de porteur du délicat baisé sur celle-ci. Ne savant ou se mettre, elle sentit un frisson la traverser, comment est-ce qu'un homme pouvait-il se permettre une telle familiarité avec elle, elle était décontenancée, entre le chaud, le froid, l'envie, la retenue, elle ne savait quoi choisir.

- Je ... je pense comprendre un peu mieux maintenant, mais, quant à la question d'arriver à cerner votre personnage, je suis totalement dans le flou, ...

Récupérant sa main, elle s'empressa de la serrer contre sa poitrine, son cœur n'avait pas l'habitude de tel manière et cela la perturbait.

-Ah....je suis désolé si j'ai pris votre main en otage haha! Je suis navré de ma maladresse.

- Hé bien pour vous faire pardonner, vous n'avez qu'à venir me rendre visite à mon domaine, ou à la bibliothèque par exemple, je vous obligerais à supporter ma compagnie encore une fois, et cette fois, nous ne serons plus seul, enfin cela déprendra du jour, en ce moment la bibliothèque voit sa cote de fréquentation varier d'un jour à l'autre. Qu'en dites-vous ? A moins que vous ne deviez accomplir vos devoirs dans quel cas je comprendrez parfaitement que vous ne pouvez-vous plier aux invitation d'une femme telle que moi.

Elle utilisa un ton si désespéré, qu'on aurait dit une actrice jouant le rôle d'une femme éprise d'une envie désespéré de revoir son amant au balcon, elle avait toujours sur elle son carnet, elle voulait y écrire quelques notes mais le moment était certainement mal choisi, elle le ferait une fois leur entrevue terminée.

-Comme vous l'avez si bien dit, le corps n'est qu'un corps...

S’éloigna un peu de Shelfa, lui tournât le dos, puis lui refit face:

- Ne dit-on pas "L'amour, quel qu'il soit, est le premier élément de l'art ; c'est son air vital." J'espère avoir le plaisir de vous revoir très prochainement Shelfa qu'en dites-vous ?

Elle avait vraiment envie d'en apprendre plus sur lui, il était mystérieux, et il restait des zones d'ombre à explorer, ce qui ne se ferait qu'avec le temps, "l'art est le grand art de l'Homme, tachons d'en faire bon usage dans ce cas-là.
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MessageSujet: Re: une rencontre inopinée    une rencontre inopinée  EmptyMar 27 Déc - 21:36

Il y a un temps où je me dit ….pourquoi suis-je ainsi. Je ne me suis jamais vraiment posé la question auparavant. J'ai toujours fait le singe ou bien être au côté de mon prince sans me soucier de ma personnalité. Même si les gens me reprochaient d'être trop énergique à certains moments, le reste...personne ne m'a dit que j'étais peut-être un peu trop gentil. Peut-être que je suis ainsi parce que j'ai voulu que les gens me voient différemment. J'ai voulu sûrement être très différent depuis mon très jeune âge pour que mon prince me porte dans son cœur. Dans le monde où on vit, pas beaucoup sont généreux de nature. Peut-être que ma nature compréhensive a compris ceci et agit. Mais bon, c'est un peu compliqué à expliquer en ce moment. Rien n'est totalement bien ou rien n'est totalement mal. Dans chaque événement ou autre truc de ce genre ..Il y a des côtés positifs. Même les plus farfelus.

C'est vrai que mon cousin me manque énormément, mais je dois renoncé à le voir maintenant. J'ai décidé de mon plein gré de représenter ma province et je vais le faire jusqu'au bout.


-Vous n'avez pas à vous excuser, je vous comprends en quelque sorte, si je puis prétendre connaître ce sentiment en quelque sorte, j'ai des êtres chères qui m'ont été enlevé trop top, le chagrin et la nostalgie que j'éprouve se rapproche en quelque sorte à celle que vous éprouvez ...

Cela me rassure qu'elle me dise ceci. Vraiment.


-Là, mon cher ami, vous parlez un langage que j'affectionne particulièrement, dès que j'entends le mot scène, je me sens pousser des ailes * ria* oh décidément, j'ai du mal à rire avec un tel accoutrement, ah excusez-moi, je reprends mon souffle... Pardon

Je secoue ma tête en souriant.

-Ce n'est rien.

Je sais que ces femmes-là sont très axées sur la retenue. Je sais que je suis un peu trop familier, mais ce qu'on m'a appris à ma province diffère d'ici.

- Je ... je pense comprendre un peu mieux maintenant, mais, quant à la question d'arriver à cerner votre personnage, je suis totalement dans le flou, ...

Je fus surpris à ce qu'on me dit ceci. Mes yeux se posent sur elle, un peu perdus. Je sais que très peu est capable de comprendre ma personnalité. À chaque fois qu'on me dit que je suis un total mystère, je suis surpris et à la fois perdu. Je ne me trouve pas compliqué comme personne. Peut-être pour les autres, qui ne sont pas habitués à ce genre de personne, si. Je ne peux pas leur en vouloir à tous ses gens parce que ce n'est pas tout le monde qui comprend tout. Nous sommes humains. Même moi je ne peux pas tout comprendre.

- Hé bien pour vous faire pardonner, vous n'avez qu'à venir me rendre visite à mon domaine, ou à la bibliothèque par exemple, je vous obligerais à supporter ma compagnie encore une fois, et cette fois, nous ne serons plus seul, enfin cela déprendra du jour, en ce moment la bibliothèque voit sa cote de fréquentation varier d'un jour à l'autre. Qu'en dites-vous ? A moins que vous ne deviez accomplir vos devoirs dans quel cas je comprendrez parfaitement que vous ne pouvez-vous plier aux invitation d'une femme telle que moi.

J'ai un peu figé de l'intérieur. Sa voix et ses mots m'ont un peu touché. Elle voulait vraiment...de ma compagnie ? J'en souris. Je suis content parce que....je suis...content. Quand les gens veulent de ma compagnie, je sens une joie immense m'envahir de partout. Dans ma tête, c'est qu'ils m'acceptent et veulent être mon ami. Moi, je ne dis pas non à ce genre de chose.

-Comme vous l'avez si bien dit, le corps n'est qu'un corps...

Du regard, je suis ses mouvements. Je la trouve adorable. C'est une pensée qui me soit venue comme ça, sortie de nulle part. Je n'ose rien dire pour le moment pour voir si elle va dire autre chose. Elle a une belle voix, alors j'en profite.

- Ne dit-on pas "L'amour, quel qu'il soit, est le premier élément de l'art ; c'est son air vital." J'espère avoir le plaisir de vous revoir très prochainement Shelfa qu'en dites-vous ?

Je croise mes bras et je souris.

- C'est vrai. Je ne peux dire le contraire. L'art et l'amour...se ressemblent aussi.

Je m'approche d'elle doucement. Je n'ose pas dire encore plus sur le sujet parce que je veux réserver ceci pour plus tard.

- Avec joie. Même qu'en ce moment, je suis libre. Ma personne vous appartient. Mais, si vous avez quelque chose d'autre pour le moment, nous pourrions arranger un rendez-vous.

Je lui parle d'un ton amical et doux. Je n'ose pas trop la brusquer comme auparavant. J'ai remarqué que j'étais peut-être un peu trop familier avec cette femme.

- Alors...?

Je lui tends le bras comme feraient les gentilshommes.

- Si vous ne voulez pas de ma présence en ce moment, je vais au moins vous reconduire. Sinon, je vous suis à la bibliothèque. Je n'ai pas été encore à cet endroit, alors cela serait pour moi une opportunité. De plus, j'y serais en de bonne compagnie.

Et encore me voilà à être trop familier. C'est plus fort que moi. De plus, je sors un peu plus mon côté charmeur et gentilhomme. Pourquoi ? Même moi je n’en sais rien pour être franc...
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MessageSujet: Re: une rencontre inopinée    une rencontre inopinée  EmptyDim 8 Jan - 17:11


En voilà une proposition qui ravissait Isabeau au plus haut point, ne voulant que ce moment se termine si brusquement, pourquoi ne pas le prolonger encore un peu, il est convenue pour une femme, d'attendre que ce soit l'homme qui propose, de passer certes des moments avec lui, mais pas de s'éterniser, Isabeau le savait très bien, un endroit plus calme, plus intime serait très certainement plus approprié, la bibliothèque étant un endroit convenable et noble, on pouvait en conclure que la discussion était loin d'être terminé.

Les précédentes déclarations de Shelfa laissèrent la Comtesse dans un état proche de la timidité et de la surprise, "Ma personne vous appartient", elle n'avait pas cette habitude que les personnes qu'elle côtoyait s'offrent à elle, c'était la plus part du temps le contraire, elle se donnait corps et âme au théâtre auquel ses invités assisteraient plus tard, il faut bien une première fois à tout.
Le bras de Shelfa s'offrait à la Comtesse, la galanterie était quelques chose qu'Isabeau apprécier énormément, cela pouvait montrer que l'homme auquel une femme avait à faire, était pourvu de bon sens, d'éducation, et de raffinement, après tout pour des gens de leur caste n'était-il pas normale que cela soit ainsi ?!

Approchant Shelfa, la comtesse ne disait mot, la tête haute, distinguée, elle entoura le bras qu'offrait Shelfa du sien, puis regardant celui-ci:

-Je crois qu'il ne sera pas nécessaire de me raccompagner, ... vous avez donc ma réponse, la bibliothèque est un endroit charmant vous verrez, rien de tel que la compagnie des livres et œuvres qui ont traversés les siècles comme compagnie.

Je propose que nous nous mettions en route de ce pas, de cette manière je pourrais m’enchérir de milles autres informations à votre sujet et sur ce qui vous fait vous. J'espère que nous deviendrons bons amis mon cher Shelfa, si vous me permettez de vous appeler ainsi ...


Esquissant un sourire à Shelfa Isabeau l'invita à entamer la marche, le vent commençait à se lever et la Comtesse avait peur de prendre froid, elle prit le foulard qu'elle tenait de son autre main, et entoura sa fine gorge laissant tomber un bout de celui-ci sur sa poitrine, tout de suite, elle sentit comme si une muraille c'était dressée pour lutter contre les assauts du vent, sa chaleur corporelle chauffant petit à petit se long bout de tissu, tissu qui ressemblait fortement à du velours, gardant assez facilement la chaleur.

« La conversation est un art difficile, il faut savoir être économe » C’est ce qu’on disait, oui mais si l’on savait magner le mot comme il se doit de le faire, alors la conversation se transforme en plaisir de parler, la Comtesse le savait bien, pour elle une journée ne pouvait s’écouler sans qu’une notion d’art vienne s’incruster dans celle-ci, de n’importe quelle forme, l’art est la vie, la vie c’est l’art, pour Isabeau cela devait être comme cela et pas autrement.

- Vraiment c’est la première fois que vous allez dans un tel lieu ? J’avoue que j’ai du mal à le croire, tachons d’y remédier dans ce cas. Je vous avouerais que j’ai hâte d’y être nombre de question s’empresse dans ma tête et ne demande qu’à prendre le chemin de la parole.

Isabeau tenait fermement mais pas de façon agressive le bras de Shelfa, n’ayant qu’une seule hâte c’est qu’ils arrivent au plus vite dans ce lieu, dit de savoir, d’inspiration et de connaissance.
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