L'Empire Ishtar
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  L'essentiel, c'est d'y croire (Job)

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Iraïd Hajkawen
₳ Philosophe ₳

Iraïd Hajkawen

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MessageSujet: L'essentiel, c'est d'y croire (Job)     L'essentiel, c'est d'y croire (Job) EmptyLun 24 Oct - 12:05

Tout le monde ne parlait plus que de cela à Ishtar. Le dangereux terroriste, Mist exécuté devant la prison, il n’y a quelques jours. Même aujourd’hui, il n’était pas rare d’entendre dans les rues le nom du Haut-prête ou celui de l’Ombre. Cela allait durer combien de temps ? Iraïd se demandait. Il ne trouvait pas ce qu’il y avait d’héroïque, ni de brave dans une exécution. Le jeune homme était certes un terroriste et il était un ennemi pour l’Eglise. Mais est-ce que il était dit dans les Versets de l’Ombre de faire de tel massacre en son nom alors que le jeune homme était destiné à mourir ?
Le sujet titillait Iraïd et souhaitait en discuter un peu. Ce dernier n’était pas croyant, enfin, n’était pas un fidèle de l’Ombre et ses idées convergeaient vers la terre. C’est pour cela que trouver un adepte serai la meilleurs idée. Un adepte avec lequel il pourrait parler. Ce n’était pas chose rare, à Ishtar ou la religion plus que prédominante est l’Ombre et presque tout est dicter par l’Eglise. Mais quelqu’un qui pourrait converser avec lui, sans crier à l’hérésie était plus rare. Lao peut être, mais il ne l’avait pas vu depuis le bal - enfin si, mais le roux ne le sait pas.
Ce n’était pas chose facile, le musicien vagabonda dans les rues avec son instrument à la main. Il ne savait vraiment pas quoi faire en cet instant. Le génie philosophique vaquait à ses occupations, Léonard le petit chef terroriste proche du défunt se prenait pour une larve dramaco-suicidaire, les autres philosophes qu’il connaissait son introuvables. Ils ont dût tous fuir après ce qu’ils ont vu à la prison. Peureux de leur sorts. Ils avaient raison après tout, seul les fous restaient.

Le Musicien fini par trouver une partie de place tranquille, avec un banc et une vue d’ensemble satisfaisante. La prison n’était pas loin, mais lui ne craignait plus rien. L’Eglise ne se sentait plus avec cette exécution publique, elle venait de tuer le plus connue terroriste de l’Empire d’Ishtar. Et tout ceci avec une facilité déconcertante. En même temps, il est facile de tuer un gamin faible et démunie, dont la torture et le malheur à ronger au moins la moitié de sa vie. Le roux avait croiser Mist il y a un peu plus d’un mois, et il était loin de l’image du grand terroriste qui avait attenter à la vie de l’Empereur et du Haut Prêtre que l’on se faisait. Non c’était un gamin qui avait la peau sur les os. Et l’Eglise était fier de son meurtre ? Ce n’était pas étonnant au fond. Le jour ou l’Eglise fera quelques choses qui n’est pas lié au crime, c’est que Uriel d’Arken sera mort. Et encore…

Enfin, Iraïd sortis son instrument de son étui pour en jouer tranquillement, cela le détendait. et puis ainsi, il pourrait remédié à une de ses occupations favorites: l’Observation. Ici, il n’était qu’a une rue de l’estrade encore ensanglanté. Mais le corps avait disparu. Le roux se doutait bien d’où il se trouvait maintenant, surement l’endroit ou gisait Marius quand il était allé le chercher dans le cimetière, un peu plus tôt. Et puis, dans la rue, il y avait bon nombre de Garde Imperial et Prêtre qui vadrouillait encore. Surement pour veiller sur la population et/ou qu’un terroriste en colère ne veuille venger son camarade. Il y avait aussi peut être des inquisiteurs dans le lot, mais il était trop discret et le roux ne les connaissaient pas assez bien pour les reconnaitre dans la faune d’Ishtar.

Ce dernier jouait tranquillement avant qu’un garde vienne le voir un air un brin menaçant, surtout quand on lui pointa une lance sous le nez à vraie dire. Iraïd leva les yeux vers eu et arrêta de jouer. Il garda cependant son sourire et son air paisible. Il ne valait pas mieux les contrariés…

- Que ce passe t’il, messieurs ?
- vous importuniez les passants avec votre musique, aller jouez plus loin ..

Iraïd leva un sourcil, que pensaient-ils? Qu’il était un messager et qu’avait sa musique il allait retranscrire un code à d’autre gens un peu plus loin pour leur décrire la situation? C’était pas une mauvaise idée d’ailleurs. Mais quand même…Iraïd était un minimum doué en musique pour ne passer massacrer les tympans des gens autours de lui, non mais. Cependant, il n’allait pas faire de la résistance, ce n’était qu’un honnête citoyen qui gagnait sa vie en faisant de la musique. Iraïd remballa donc son instrument, et bien que perplexe, regarda ces hommes en armure partir. Et maintenant ?
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Job de l'Ombrage
† Inquisiteur †

Job de l'Ombrage

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MessageSujet: Re: L'essentiel, c'est d'y croire (Job)     L'essentiel, c'est d'y croire (Job) EmptyLun 24 Oct - 13:01

    Mist était mort. Je n’ai jamais eu affaire à ce terroriste et j’ignore s’il était aussi horrible qu’on le disait. Non, c’est un hérétique et les hérétiques ne devraient pouvoir rester vivant en ce monde. Il perturbe bien trop l’équilibre précaire que l’Ombre a mis en place en notre Saint Empire. Il est vrai que l’exécution fut contraire aux secrets et aux ténèbres dans lesquels nous agissons, nous, inquisiteurs…mais sa Mort est un bien pour l’Ordre établi, pour l’équilibre Ombreux.
    Hier soir, j’ai dû absoudre mes pensées hérétiques. Lors de l’exécution, j’ai osé douter de son bien-fondé : je suis aussi monstrueux que ceux que j’exécute au nom de l’Eglise.
    Mon corps m’est douloureux. Je dois légèrement sentir le sang mais nul dans la Capitale, ne me remarque. Je suis d’une discrétion sans faille. Ma chemise blanche doit être tâchée de mon sang…Mais mon manteau de redingote noir doit camoufler cela. Ma chair est à vive : je paie le prix de mes crimes.

    Je passais près de la place où eut lieu l’acte responsable de ma punition. Je n'étais qu'un homme se dirigeant vers un endroit calme pour lire, et boire un thé sans prétention. Je me dois d'être serein avant ce soir. Mais voilà, un musicien semblait prendre plaisir à offrir une mélodie au lieu. Un acte funéraire ? Pourquoi pas…L’essence de ce terroriste a dû retourner à l’Ombre mine de rien. Car l’Ombre est notre mère à tous…Elle nous enfante, et nous récupère en son sein une fois la mort accueillit en libératrice : ou en sentence.
    J’écoute la mélodie, ma canne en main, je suis légèrement appuyé dessus. Mon port altier, ma peau de lait, je fermai les yeux savourant le calme et la sérénité de sa mélodie.
    Soudainement, les notes disparurent et je rouvris les yeux. Un garde venait d’interrompre cet inconnu à la chevelure flamboyante. Rajustant mon chapeau haut de forme, et une fois le garde disparu au loin, je vain à me rapprocher à celui qui, d’une certaine façon, avait offert un requiem doucereux à un hérétique jugé par la Foi et l’Empire.


    « Douce mélodie…Mais, pourquoi en pareil endroit, Messire ? » Dis-je d’une voix froide, sans sentiment, de ma voix aussi impersonnelle que les glaces.

    Je le détaille de mes yeux qu’on qualifie d’inexpressif, et poursuis sur le ton de la pluie et du beau temps :


    « Il était assuré qu’on vous stopperez. Cela sonnez bien trop comme un requiem… »

    Une place d’exécution n’est, généralement, pas l’endroit idéal pour faire la manche et jouer de la mélodie.
    Mais, je sens naître une envie hérétique en moi : la curiosité. Je suis curieux d’en savoir plus sur le choix de son lieu. Je ferais couler quelques gouttes de mon sang en repentir…en attendant, je le fixe toujours, avant de l’inviter :


    « Il y a une petite terrasse à une rue d’ici. Nous pourrions nous y installer…Le paysage sera plus gaie. »

    C’est à la fois une requête et une demande. Par l’Ombre, était-il un ami de l’hérétique ? Je veux combler le trouble que sa mélodie a fait naître en moi. Ce trouble est une hérésie qui se doit de disparaître, car aucun doute ne doit subsister en un fervent et en un bras armé de la volonté de l’Ombre.
    Dans ma tenue respirant la noblesse, et d’un mouvement de la main, je lui montrait le chemin menant à un petit café de la capitale. A lui de prendre une décision désormais. Peut-être s’esquivera-t-il…Mais, alors, comment ferais-je taire mes troubles ?

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Iraïd Hajkawen
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Iraïd Hajkawen

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MessageSujet: Re: L'essentiel, c'est d'y croire (Job)     L'essentiel, c'est d'y croire (Job) EmptyMar 25 Oct - 23:19

Une voix fit lever la tête dans d’Iraïd dans une autre direction que le garde. On l’avait interpelé. Le roux regarda son vis-à-vis quelques secondes. Il ne l’avait pas entendu arrivé et pourtant, il avait toujours l’habitude de faire attention à qui s’approchait de lui. C’était un homme aux cheveux gris, et pourtant aucune ride ne naissait sur son visage. Il avait aussi des yeux bleus particulièrement inexpressif. Qui était t’il ? Un noble apparemment. Personne d’autre ne s’habillerai aussi bien, ni parlerai aussi distinctement. Ce personnage lui rappelait quelqu’un. Il l’avait peut être déjà croisé dans une réception mondaine, le musicien en avait fait des tas depuis son arrivée à Ishtar.
L’aristocrate avait trouvé une explication logique au faite qu’un garde l’empêche de jouer ici. Mais pourtant il n’était pas a l’endroit même ou Mist avait été exécuté et ou l’ennuyait pour cela. Et puis, l’Hérétique était si banni qu’un musicien ne peut pas jouer pour accompagner sa mort? Iraïd resta quelques secondes à écouter ce qu’annonça son interlocuteur… C’est vrai que le musicien n’avait pas pensé à cela quand il avait commencé ici. Le corps du terroriste n’était plus, et puis il avait déjà jouer un peu devant sa tombe. C’était un gamin sourd-muet, mais cela n’empêcha pas au rouquin de jouer.

- Je n’avais pas pensé que jouer ici pourrait être authentifier comme un acte pour un Hérétique, après tout c’est une place publique…

Ceci est la première version des faits. Celle que l’on dit pour ne pas se faire décrire comme hérétiques soit même. Après tout, le rouquin ne savait absolument pas qui était la personne en face de lui. Il pourrait être un fervent croyant, comme un aristocrate véreux. Ira n’arrivait pas à voir quel genre de personne était cet homme au cheveux gris. Il semblait juste particulièrement insensible. Aucune expression ne transcrirait sur son visage. Sa voix était d’une neutralité polaire. Comme si cet homme ne ressentait rien. Il avait annoncer ses paroles, comme des évidences et ceci surprit un peu le roux. Tout autant que l’invitation.

Pourquoi cette soudaine initiative ? Le roux ne savait pas vraiment, mais c’était un noble. Il n’avait pas grand-chose à craindre des nobles en général, sauf ceux un peu trop penché vers l’Eglise, cependant ce genre d’individu se voit de loin. Soit parce qu’il sont connus pour être des gros donataires ou alors parce que cela s’entend dans leur parole, ils reviennent toujours aux versets. Le roux ne savait pas quel genre de personnage était cet homme mais il ne semblait pas menaçant ni dangereux. Bon, Iraïd savait qu’il fallait se méfier des apparences, lui-même était le premier à obéir à cette règle avec son ossature frêle et son sourire doux. Loin d’imaginer que c’est un hérétique qui ne croit même pas à l’Ombre. Enfin, l’invitation lui plaisait, il avait envi de parler et discuter avec un inconnu pouvait parfois amener de bonne chose comme de mauvaise. Enfin, il avait juste besoin de changement. Les discutions avec Lao étaient très intéressantes mais le point de vue d’un génie est parfois dur à comprendre. C’est pour cela que le philosophe accepta, loin de croire que cette personne était un fidèle et serviteur de l’Eglise de l’Ombre.

- Pourquoi pas ? Il y a toujours plus agréable que ce lieu-ci.

La prison étant proche, qu’il y avait toujours une sensation de mort qui volait ici. Sans oublier l’odeur qui affluait parfois des égouts relier au catacombe. Mais ce n’était pourtant pas une chose rare. Nous sommes ici à Ishtar, la capitale de la richesse et de la pauvreté à la fois, sans oublier la nouveauté scientifique et le meurtre gratuit. Tout ce passe à Ishtar…

Le roux suivi l’homme à la chevelure argenté, son instrument à la main. Il avait un petit doute sur le sujet qu’il allait aborder. Peut être le requiem pour un hérétique ? L’exécution ? La musique ? La réaction du Garde ? Les sujets étaient nombreux et très intéressants. Remarque cela pourrait être tout autre. Iraïd pense que son vis-à-vis est un aristocrate, ce dernier peut chercher un musicien pour quelconque occasion. Qu’importe, le temps que l’on trouve un sujet de discussion.
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Job de l'Ombrage
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MessageSujet: Re: L'essentiel, c'est d'y croire (Job)     L'essentiel, c'est d'y croire (Job) EmptyJeu 27 Oct - 13:16

    Il me détaille, comme je l’ai détaillé dans le secret avant de l’interpeller. Je ne me sens guère vexé par ce comportement typiquement humain. Il doit se demander pourquoi je m’adresse à lui présentement, ou encore, si je suis un noble au vu de la façon dont il détaille ma tenue. J’avoue l’avoir détaillé en me demandant s’il était juste artiste, ou hérétique. Les hommes de sciences, mais aussi d’art, on si souvent montré des penchants pour les pensées hérétiques que je ne peux empêcher une certaine paranoïa s’éprendre de mon être à cette idée.

    Il me répond. Aimablement, avec un sourire doux. Il est étrange…La plupart des gens ont peur de moi. Ils se demandent ce qui se cache derrière mes yeux, derrière ma voix froide et même, sous mes couches de vêtements constamment sombre.
    Il attise ce qui ne devrait jamais naître en mon être : la curiosité mal placée. Mais je ne peux m’empêcher de l’éclairer sur la raison de tout cela :


    « Une place proche de celle des exécutions…La garde et la Noble Église restent à fleur de peau dans ce secteur. L’exemple fut brutal, et voir autre chose qu’une liesse barbare n’est guère pour plaire. »

    Je suis conscient que mes propos portent à confusion. J’ose remettre en question, par ces quelques mots, le bien-fondé de la réaction du bas peuple à cette exécution. J’ai osé dire qu’un geste de l’Église fut barbare ! A ce constat, je vins à resserrer ma poigne sur le bout de ma canne : je suis impardonnable et devrait m’absoudre sur le champ. Mais je ne peux ! Pas tant que je n’en saurais pas plus sur cet inconnu à la chevelure de feu.

    Mon invitation sembla le prendre de cour : je ne vois guère en quoi. Rester debout face à face en cet endroit, alors que la garde l’a interpellé, me dérange quelque peu. Et un même garde pourrait nous demander de déguerpir, et ensuite, reconnaître le faciès d’un de l’Ombrage.
    Alors, la réputation m’empêchera de savoir si cet autre est hérésie ou simple curiosité naïve de cet endroit. Peut-on, d’ailleurs, rester innocent une fois à la capitale ? Non, je ne devrai avoir de telles pensées : jamais. J’inspire, et expire lentement alors que nous avons entamé notre marche vers le lieu futur de nos discussions.


    « Veuillez me suivre, je vous prie. » Répondis-je donc avec un air solennel avant d’ouvrir simplement la marche.

    Je n’allais ni trop vite, ni trop lentement. Une vitesse simple, une démarche issu de longues heures de cours de maintien auprès de Mère. Elle m’a d’ailleurs souvent dit être « Bon Élève » quoique toujours inférieur à Salomon et sa superbe. Mes yeux s’assombrirent à cette pensée, je ne dois remettre les actions de mon Aîné en question : ce n’est guère le moment de repenser au bal à cette choquante rencontre.


    « Cela fait longtemps que vous êtes arrivé à Ishtar ? Ou en êtes-vous originaire ? »

    La conversation banale peut bien débuter dans les rues que nous parcourons. Nous ne sommes guère inviter à faire spécialement silence après tout. Et même si j’aime le silence, et l’Ombre, je l’ai interpellé afin d’en savoir plus à son égard.
    Je ne lui demande ni son nom, ni lui donne le mien. Je ne veux que sa connaissance potentielle de la noblesse n’intervienne dès à présent.

    J’aperçois le petit café, et nous y entraine donc lentement mais sûrement. J’enlève mon chapeau haut de forme, et m’installe à une des tables de la terrasse. J’ai mal au dos lorsque le dossier de la chaise frôle mon dos, mais juste une légère mimique pourrait dévoiler la gêne soudainement subie. Cependant, j’accueille avec un certain soulagement cette soudaine douleur. Elle me punie un peu de mes dires précédent, même si ce n’est guère suffisant.
    Un serveur arrive, il nous salue et nous demande ce que nous souhaitons commander. D’un ton calme je lui réponds :


    « Un Assam pour moi je vous prie. Prenez ce que bon vous plaira, je vous le paierai Messire. »

    J’avais décidé d’être courtois : comme je le suis le plus souvent. Dans tous les cas, commande fut prise et nous nous retrouvâmes de nouveau seuls, mais assit cette fois-ci.
    Mon regard était insondable, moi-même je ne comprends pas trop ce qui m’a pris aussi…peu de chose s’y mélange et pourtant, les choses tournent dans mon esprit.


    « Vous ne sembliez soucieux du lieu de votre mélodie…Est-ce donc que vous n’avez aucune considération pour les Morts, ou pour l’Église ? Ou alors…est-ce justement l’inverse ? »

    Ma curiosité pourra-t-elle être assouvie, je me le demande sérieusement : en toute franchise.
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Iraïd Hajkawen
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Iraïd Hajkawen

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MessageSujet: Re: L'essentiel, c'est d'y croire (Job)     L'essentiel, c'est d'y croire (Job) EmptyMer 2 Nov - 12:26

Hum… Iraïd ne pensait pas que jouer ici pouvait être pris comme une faute ce civisme - si on peut appeler cela comme cela- et n’en revenait toujours pas qu’un garde lui est demander de cesser de jouer. Le faite que cela soit un garde ne l’avait pas interpeler, c’était des personnes charger de la sécurité de la ville le plus souvent. Le musicien qui passait la plupart de ses journées dehors avait croisé ses patrouilles plus qu’un fois. Mais le faite de jouer, exercer son métier au fond. Soit pris pour de la mauvaise conduite. Certes c’était aussi un philosophe et même s’il le cachait du mieux qu’il pouvait et savait à quoi s’en tenir avec hérédité. Le faite de jouer simplement ici, a une rue de l’endroit ou un terroriste é été lâchement exécuté puisse être pris comme tel; enfin bon… le mieux n’était de ne pas s’en préoccuper trop longtemps. C’était un coup à se retrouver aussi sur l’estrade.
La réponse qu’il a donner à son interlocuteur semblait .. Rien du tout enfaite. Iraï n’arrivait pas a savoir ce que pensait ou ressentait la personne en face de lui et c’était assez troublant. Un peu comme parler avec quelqu’un qui avait un masque. Ou une pierre au chois, sauf que lui, il répond. Sa réponse ne tarda pas d’ailleurs et le rouquin ne sut toujours pas de quel coté était cet homme. Ses paroles traduisaient une dénonciation ouverte de la brutalité de l’église. Mais d’un coté, il n’avait pu aucune personne ne croyant pas à l’Ombre appeler l’Eglise « noble ». Il répondit donc avec sa politesse calme, et son sourire paisible, comme à l’accoutumer.

« - J’en suis bien peiné… La garde et l’Eglise craignent donc tant ce jeune homme hérétique pour penser au danger même après l’exécution ? C’était pourtant une tangible démonstration de puissance… »

Son ton tomba un peu plus dans les graves pour la fins de la phrase, comme ce que venait de dire le déplaisait, même si rien avait été dit réellement, ni même insinuer. Enfin, il faillit presque oublier de mentionner Mist comme hérétique. Cela aurait pu être mal vu de l’appeler Homme. Même si pour Ira, il en était un. L’Eglise ne l’avait pas traiter comme tel. Un simple animal à la rigueur et encore! Un objet..

L’homme au cheveux argenté emmena Iraïd dans un petit café, pas loin de la place ou ils étaient précédemment. Simple, mais cela n’enlevait pas de charme au petit établissement. Sur le chemin, il lui avait poser une question, le début d’une conversation normale. Mais le philosophe fut tout de même heureux que le noble ne lui demande pas son nom. Il ne connaissait pas cet homme et quelque choses lui disait de ce méfier parce qu’il était bien trop froid, trop inexpressif, pour êtr un aristocrate comme les autres. En tout cas la question qu’il avait posé fit sourire Iraïd. Ces origines … son physique de roux aux yeux le renvoie directement à la province de Frickwitch et pourtant, il n’y avait mis les pieds que quelques fois… Dur de réponde a cette question quand on est un voyageur.

- Je suis né ici à Ishtar, mais j’ai passer une bonne partie de la vie à voyager à travers toutes les provinces. Je suis donc un peu de partout à la fois … Mais je suis revenu à la capitale pour le travail. Et vous ?

Disons cela comme cela, il était revenu dire que les choses changeaient à la capitale. Une petite révolution se mettait en place et certaine personne classer comme hérétique se réunissaient. Il à même revu Lao. Enfin, pour l’instant, avec la mort de Mist, les choses allaient en descendant. Voyons voir ce que cela donnera… Le roux s’assit à la petite table en terrasse. En Face du noble. D’un geste habituel, il entoura ses cheveux autour de sa longue chevelure pur ne pas qu’elle se coince entre la dossier de la chaise et son dos. Puis remercia Job quand celui-ci lui offrit le thé avant de répondre au serveur.

- Un Earl Grey pour moi, s’il vous plait…

Puis la personne charger du service reparti, comme il était venu, ne dérangeant pas les deux hommes. D’ailleurs l’aristocrate au cheveux d’argent continua la conversation d’il y a peu. Lui, aucun respect pour les morts ? Sa vision de la mort est différente des autres, mais il ne pouvait certainement pas en parler ici. C’était impossible; Il fallait trouver une parade, ou de jolie phrase pour prouver le contraire sans pour autant mentir.

- Pensez vous que les hérétiques ne sont pas des Hommes ? Malgré leur fautes, je pense qu’il mérite tout de même des obsèques… Il est vrai que jouer prés de la place d’exécution pourrait être mal vue, je n’avais pas mesurer la puissance d’une anodine mélodie juste ici pour égayer un peu cette atmosphère mortuaire

C’était une façon comme un autre pour dire qu’il respectait les morts. Même si ce derniers avaient commis des erreurs impardonnable, car au fond ce n’était qu’un homme comme cet homme à la cane ou lui-même. Surtout qu’il connaissait Mist; Il n’avait pas eut le loisir de lui parler seul à seul mais pour Iraïd. Ce jeune homme n’était rien du dangereux fou, c’était juste un gosse paumé.
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Job de l'Ombrage
† Inquisiteur †

Job de l'Ombrage

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MessageSujet: Re: L'essentiel, c'est d'y croire (Job)     L'essentiel, c'est d'y croire (Job) EmptyLun 14 Nov - 9:12

    Je n’ai dit mot à ses répliques. Qu’aurais-je put dire ? Le simple fait d’avoir remis en cause les procédés de l’Eglise est une faute en soi. Ô, Ombre…me pardonneras-tu cette pensée hérétique, ces mots qui jamais n’auraient dû quitter le fond de mon esprit indigne de ta noble présence ?
    Puis, nous avons pu avoir la discussion banale, d’un homme en rencontrant un autre. Alors, il est d’Ishtar ? J’avoue j’ai eu grand peine à le croire. Le roux n’est pas une coloration capillaire commune dans la capitale. Mais, peut-être est-il de parents non originaires d’Ishtar ? Je regrette quelque peu de ne pas en savoir sur ce sujet. Mais alors que le café était en vue, j’avais répondu de mon ton habituel. Celui-là même qui me définit comme Job de l’Ombrage.


    « Je suis originaire de Semini, comme toute ma famille avant moi. L’Eglise a requiert ma présence à la Capitale. »

    Me pensera-t-il Prêtre, ou novice à la prêtrise ? Probablement. Mais vu mon âge, il devra juste penser à un mécénat de la noblesse envers notre belle et noble institution.
    Alors que nous nous installions, un peu avant de prendre commande, je l’avais d’ailleurs spécifié :


    « Ma famille a souvent fait de nombreux dons à l’Eglise, je me dois donc de poursuivre en cette voix. »

    Mensonge direz certain ? Je ne mens pas : jamais. Nous, les de l’Ombrage, nous offrons toujours notre sang et notre vie à l’Eglise. Nous sommes tels des Mécènes, mais notre bien le plus précieux est notre foi, et non l’argent.
    Pourquoi encombrez la Foi par des pièces, quant on peut la combler par de la chair ?
    Enfin, je pensais clôturer le sujet…ignorant s’il allait revenir dessus plus tard. Nous avions commandé. Earl Grey ? Il a du goût…Mon regard a probablement pétillé une seconde à lût…Mon regard a probablement pétillé une seconde à l’entente du met choisit.

    Bien vite, cependant, mon expression avait repris de son sérieux, de son immuabilité.
    Ma curiosité innommable, horrible et honteuse venait de trouver réponses dans les mots de cet inconnu à la musique dérangeante pour la Garde. Mais, il venait d’éveiller un flot de questions qui me glaça le sang.

    Les hérétiques ? Des Hommes ?! Je ne suis pas contre…Leur sang est aussi rouge que le mien. Leur corps aussi pourri que le mien. Mais, leur essence est un sacrilège ! Non ! Ils ne sont guère Hommes, n’est-ce pas ? Je…Je ne dois me laisser influencer. Ces propos sont une offense à l’Ombre, comment peut-il penser ainsi ?!
    Je tremble. Mes yeux reflètent le trouble naît de ces quelques mots. Oui, ils respectent les Morts. Mais, il voit en un Hérétique un Homme ?! Je ne pis me calmer, je ne dois sincèrement pas PENSER comme lui. Serrant des poings, je sais que je sers assez fort pour faire saigner mes jointures. Cela peut d’ailleurs se sentir, une légère odeur de sang. Le noir en cache la couleur, qui puis-je ?

    Ce brin de douleur me réveille, on nous dépose notre thé et s’en va aller. J’ai le souffle un brin plus rapide, mais mon calme revient et je bois alors une gorgée de Assam comme pour oublier mes pensées hérétiques, le fait que l’espace d’un instant j’ai sensiblement osé penser comme cet inconnu à la chevelure de Feu.
    Reposant ma tasse, je le fixe de mon regard redevenue aussi inexpressif que la Pierre la plus brute. Ma bouche s’entrouvre, je lui réponds dans un murmure. Non, plus qu’une réponse, c’est là mes mots pour me convaincre, pour me rassurer et m’apaiser de la vérité de ma pensée.


    « Le sang des fidèles peut être versé. S'offrir en sacrifice à cette énergie est un acte de foi très respectable. Mais ne l'oubliez jamais : répandre le sang des infidèles est votre devoir ! En aucun cas ne faites de sacrifice, si ce n'est pour anéantir des ennemis de l'équilibre le plus parfait qui soit. Pensez à l'Ombre et à ses serviteurs, avant de penser à votre gloire. Car aucun honneur ne sera plus grand pour vous que celui d'avoir été l'incarnation de la vengeance sacrée. »

    Oui. Le Grand-Prêtre a clairement appliqué ce verset. Je ferme les yeux un instant, avant de les rouvrir et de détailler mon vis-à-vis. Alors, je poursuis après une légère gorgée de Assam.

    « Le dixième verset est à l’image des actions du Grand-Prêtre…Tout comme le 15ème. Tout le monde ne mérite pas le pardon. »

    Je croisai des mains devant moi, la douleur de mes jointures en sang me reposant de même que les versets énoncés dans lesquels je me complais. Je continuais alors, sur ma lancé :

    « A l’instant où leur essence s’est écartée de l’Ombre, les hérétiques ont cessé d’être des Hommes. »

    Oui. C’est ce que l’Eglise dit, c’est ce que les versets dissent, c’est ce que Salomon, Père et Mère m’ont toujours dit. Pourquoi devrais-je remettre ce fait en question aujourd’hui ? C’est une erreur que de penser comme cet inconnu. Mais je tâcherai de lui faire voir la Vérité en cet instant, mieux vaut corriger le doute qui s’est insufflé en lui avant que l’hérésie ne le corrompe aussi. Il est encore innocent face à l’Equilibre de l’Ombre…
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Iraïd Hajkawen
₳ Philosophe ₳

Iraïd Hajkawen

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MessageSujet: Re: L'essentiel, c'est d'y croire (Job)     L'essentiel, c'est d'y croire (Job) EmptyDim 20 Nov - 21:01

Le thé arriva sous peu. Iraïd qui s’était assit et poser son instrument prés de ces pieds en souriait de plaisir. Il aimait bien le thé, surtout celui-ci qui était très populaire. Le roux frôla la théière de ces doigts comme pour en vérifier la chaleur. Cette dernière était important pout avoir un bon thé… Et lui-même avait parfois du mal à faire confiance au petit café comme celui-ci. Enfin ce n’était pas la question. Iraïd observait d’un coin d’œil la personne en face de lui, même s’il semblait être occupé par son thé. Il ne savait vraiment pas quoi pensé de ce jeune homme au cheveux gris. Ce qui l’a induit en erreur…
Ira nota le petit changement après ses paroles énoncés..Enfin, il vu surtout cette main se resserrer après ses dires. Oula, c’était mauvais. Le roux se redressa et fixa presque son vis-à-vis. C’était un partisan de l’Eglise ? Le philosophe était mal barré, et peu rassuré. Le roux recula doucement sa chaise, comme s’il voulait étendre ses jambes à coté de la table. Mais en vérité cela lui faisait plus de place d’une éventuelle fuite. Il ne savait absolument pas ce que pouvait faire cette homme, on n’était jamais trop prudent. Ce dernier, le soupçonnant d’hérésie ou n’importe quoi d’autre pourrait l’attaquer et avec une table qui lui bloquait les jambes, personnes ne peut faire grand-chose. Bref il fallait s’attendre à tout. Surtout que les pro-églises ou le meurtre un peu rapide. Franchement ça ne l’étonnerai pas que juste avec ce qu’il venait de dire, simplement que les hérétiques étaient des Hommes, les prêtres pouvaient le mener au bucher. Le roux se mordit la lèvre inférieur, se rendant compte de son erreur.

Il fallait absolument qu’il fasse attention à ce qu’il dise. Un jour son inconscience le tuera.. L’Eglise prend n’importe quel prétexte pour tuer et voila qu’il venait d’en donner un beau. Si cela continu comme cela, le musicien pourrait presque ce faire buter parce que c’est un artiste… Franchement que dirait l’Ombre si elle voyait tout les crimes que l’humain commet en son nom. Pour le philosophe, l’Ombre était une force, il l’a respectait comme n’importe quel religion. Mais ce qu’il le déplaisait, c’était ce qu’en avait fait les Hommes. Ils se servaient d’elle pour devenir plus fort et commettre des crimes. Honnêtement qui avait été les versets ? Ce n’est pas l’Ombre qui c’est matérialisé et les a écrit. C’est un homme avide voulant contrôler les choses… C’Est-ce que pensait le rouquin. Cependant il n’allait pas le dire ainsi, au risque ce de faire égorger sur place ..

« C’est bien triste... Si les hérétiques ne mérite même pas d’être éclairé ».

Comme il venait de dire, ‘’ tout le monde ne mérite pas le pardon’’ soit. Iraïd n’allait pas débattre, il ne voulait pas mourir. Les blessures tout juste cicatrisées qu’il avait dans le dos lui rappelait que les hommes d’Eglise ne laissait que peu de chance de survit aux personnes soupçonnées d’hérésie.
Cependant le roux avait bien envie de jouer. On le crois trop souvent gentils mais c’était un bon moment de manipuler. Il allait donc jouer au musicien un peu incoscient et dans les nuages - ce qui lui allait très bien d’ailleurs - et peut être qu’il pourrait piéger cette homme et lui faire dire ce qu’il ne souhaite pas. Ou qu’il ne pense pas sur l ‘Eglise.

«  Dites, je peux vous posez une question. Vous me semblez être un homme d’Eglise… Est-ce que vous pouvez m’éclairer sur une petite chose ? »

Soyons fou, jouons au croyant. Enfin Ira l’était, mais pas comme le commun des mortels. Cependant, pour ce qu’il montrait de lui maintenant, il tait juste un homme se posant des questions sur les manières des hommes d’Eglise.

« - Je comprend que vous faites payez par leur meurtre les fautes de certains hérétiques, comme le jeune sur la place publique. Mais pour les autres, ce qui ne font penser autrement. Pourquoi les abattez vous ? Il n’est pas plus juste de leur faire voir le chemin de la vérité ? »

Ouais .. Il s’arracherai les cheveux s’il disait cela sérieusement. Ces questions étaient semblables de plusieurs petits piques, mais sa voix calme et son sourire qui ne le lâchait pas, dissimulaient ses pseudos hérésies. D’ailleurs, il n’y a pas quelques problèmes avec la garde la dessus ? En fonction de ce que lui sortira l’homme au cheveux gris, le rouquin lui parlera de l’Empire, qui essaye de prôner la sécurité et les procès au détriment de l’Eglise …
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Job de l'Ombrage
† Inquisiteur †

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MessageSujet: Re: L'essentiel, c'est d'y croire (Job)     L'essentiel, c'est d'y croire (Job) EmptyVen 16 Déc - 22:07

    J’ai comme de l’appréhension à cette discussion, elle ne tourne guère sur des sujets qu’il m’est « plaisant » de parler. Je crains toujours de ces hérésies qui sommeillent en moi. Comme ce jour, tant redoutais, où j’ai apprit une vérité : celle qu’un frère pouvait cesser de l’être.
    Je bus une gorgée, écoutant ces dires. Secouant la tête de droite à gauche, j’eus un mouvement de négation et répondit :


    « Ils refusent d’être éclairé, et d’expier leurs hérésies et blasphèmes. Nulle pitié ne peut leur être accordée. »

    Le thé était particulièrement doux sur mon palais, et sa chaleur me faisait le plus grand bien.
    Mon port altier, mon expression froide, je gardais contenance et m’empêchait de repenser à mes hérésies, ou au fait que certains des propos énoncés en cet instant soient…potentiellement nocif pour l’Ombre.
    Le Changement est un danger pour l’Equilibre. Tout doit se compenser, mais récupérer ce qui a décidé de changer est relativement compliqué en soi. Je gardais le silence, me contentant de réfléchir à ce qu’il venait de soulever.

    Alors que je reposais ma tasse sur sa fine assiette d’accueil, il eut l’air plus rêveur et moins « terre à terre ». Cette façon d’être typique des artistes…je me demande comment ils font pour aussi facilement s’évader, être si « léger » dirons-nous.
    Alors, il me questionna. Buvant une nouvelle gorgée, je lui fit signe de poser sa question, que j’acceptais sa requête si poliment demandée.

    Ainsi donc, la question me fit stopper mon mouvement. Ma tasse se stoppa entre mes lèvres, et mon cou. Je contais le reposer, mais pour la peine je fus figer.
    Mon regard se fit légèrement surpris, une émotion qu’il pouvait voir : la première depuis que nous conversions.
    Me reprenant, je posais ma tasse avec délicatesse, mon petit doigt amortissant délicatement le bruit de la faïence. Je réfléchissais à comment éclairer cet être qui craignait de se perdre. Sa question laissait entendre de sa bonne foi, de sa curiosité et de son attrait pour l’Ombre. Je ne peux y voir naissance d’hérésie.
    Ainsi, je lui répondis avec franchise…il ne me paraît nullement être un danger potentiel, ou un hérétique à éradiquer pour le bien de l’Ombre.


    « Les versets dissent : Les changements comportent leur part de danger. Un danger pour l'équilibre et l'existence. A chacun appartient de choisir sa voie. »

    Marquant une pause, je laisse le temps à cette personne de comprendre le verset.
    Le fait de penser différemment induit une volonté de changement. Mais ce danger n’est pas mesurable en valeur humaine, et peut porter atteinte à l’équilibre et l’Ombre elle-même. Il est de notre devoir d’empêcher cela. Dans tous les cas, je vins à poursuivre :


    « L’Ombre est à la fois Equilibre et Existence. Ceux qui pensent différemment mettent en danger ce qui fait de nous ce que nous sommes. Ainsi, les pensées révolutionnaires, sont-elles stoppés avant de se répandre et de porter atteinte à l’Empire, et à l’Ombre. Et il en va de la sauvegarde de l’Empire. »

    Je pense avoir tout dit, sans trop en révéler. Ainsi rassurer, je vain à boire une gorgée de mon thé, délicatement, sans risque de m’étouffer avec : je l’espère.
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Iraïd Hajkawen
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MessageSujet: Re: L'essentiel, c'est d'y croire (Job)     L'essentiel, c'est d'y croire (Job) EmptyMer 21 Déc - 0:14

C’est joyeux ce qu’il dit non? Iraïd a toujours aimer la façon de penser de l’ Eglise, tout en finesse et en tuerie. Tu n’ai pas comme eux, tu ne pense pas comme il faut. Bah, tu meurt. Tu n’a même pas la possibilité de passer à travers les mailles du fils non, non tu as toutes les chances de ce faire poignarder, égorger, dépecer et couper en morceaux. Et ça parce que tu es un hérétique.. Franchement, en voyant cela, Iraïd se demandait comment il faisait pour être encore en vie. Lui qui croyait en autre chose que l’Ombre. Il respectait cependant cette dernière et aimerait aussi que les prêtres lui laisse méditer en paix. Ça fait tellement de temps qu’il ai pas pu le faire tranquillement. La mort régnait bien trop ici, jusqu’aux versets de l’Ombre.
Par crainte, le roux remonta la manche de son manteau, il portait comme à son habitude un chapelet autour du poignet. Un chapelet de méditation pour autre chose que l’Ombre. Bon sa croyance était en énorme infériorité face à la religion de la capital, cela doit être le seul ici à la pratiquer, mais cela ne l’empêcha pas de rester méfiant, même s’il y avait vraiment peu de chance que quelqu’un reconnaisse d’où provient son bijou en pierre. L’ombre avait tellement pris de force et de l’ampleur que personne n’avait de connaissance dans les autres croyances et Iraïd profitait de cette occasion.

En tout cas, la conversation continuait. Le Musicien n’était pas vraiment à l’aise face à cet homme, il avait un je ne sais quoi qui lui faisait penser à Léonard, le terroriste proche de la loque en ce moment; Déjà avec son apparence, tout deux avaient les cheveux gris et les yeux bleus et l’esprit un peu trop à ce qu’ils faisaient. Il posera la question à Léonard la prochaine fois qu’il le verra .. Si ce dernier ne décide pas de ce tuer avant ça.
Ah? Sa question avait fait mouche, et il craignait le pire, il se crispa donc et ses yeux verts se déplaça vers Luzy. Mais non, tout ce passa bien. Son interlocuteur se contenta de lui répondre avec une certaine hâte. Ce qui surpris assez le rouquin. La carte de l’innocente avait marché! Il n’aurai pas cru du haut de ses 27 ans.. Le jeune homme semblait assez naïf.

« - Le changement est un danger ? Mais c’est dans la nature de l’Homme d’évoluer et l’Empire semble penser ainsi. L’Empereur ne s’intéresserait pas à ses ingénieurs et ses scientifiques sinon… Vous remettrez en cause les décisions de l’Empire ?  Je doute que sa sainte parole prônerai l’insécurité de Equilibre et de l’Existence… »

Pas sur que ce qu’il venait de dire est un sens … mais bon. Au pire s’il lisait de l’incompréhension sur le visage de son vis-à-vis , il se reprendrait. En tout cas attendant la réaction du jeune homme. Qu’allait-il répondre ? Iraïd avait un petit peu déformer ses propos que laisser entendre un trop grand instinct de conservation, très propre à l’Ombre, mais peu de l’Empire. Enfin le grisâtre avait aussi parler de penser révolutionnaire .. Ah, il avait peut être une idée de comment titiller ce pauvre jeune homme …

« - quand vous parlez de pensée révolutionnaires.. Vous parlez de ces philosophes qui maitriserait la terre et qui voudrait que les choses changent… vous en avez déjà croisez ? J’avoue que je n’ai pas du tout entendu parler de ce personne là dans la capitale… »

Ouais enfin presque.. L’inquisiteur en avait un justement sous le nez, mais jouons le jeu. Il fallait pas qu’il devine que ce dernier était un mage de la terre c’était un coup à voir sa vie un peu trop raccourci… en tout cas, le roux était bien curieux des réponses de ce dernier. Peut être qu’il n’était pas si endoctriner que cela. Et puis, Iraïd voulait savoir s’il y avait des rumeurs qu’il devrait se méfier, sur lui, ou Lao, voir sur Cassendre qu’on a l’habitude d’oublier. Ou si peut être, un autre philosophe était arrivé à la capitale.
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Job de l'Ombrage
† Inquisiteur †

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MessageSujet: Re: L'essentiel, c'est d'y croire (Job)     L'essentiel, c'est d'y croire (Job) EmptyDim 1 Jan - 19:15

    Cet homme…Finalement, sa pensée est-elle dangereuse ? Je ne saurais le dire…pas en cet instant, tout du moins.
    Il m’avait écouté parlé, semblant analyser plus qu’écouté à vrai dire. Il appartient à ceux qui réfléchissent à chaque chose, qui ne peuvent s’empêcher de se questionner sur le bon fondement de tel ou tel dire. Tout du moins, c’est ainsi que je ressens cet être qui me fait face…et je ne sais qu’en pensée. Le fait est pourtant là : il raisonne sur chacun de mes mots, les tournants dans un sens autre que ce j’eus dit. De la finesse, je lui accorde. Mais tant de finesse chez un Artiste, un musicien, fait naître quelques suspicions en mon être.

    Tout en buvant du liquide encore chaud, je cherchais à répondre. Les scientifiques…Que ce soit ces êtres de la « médecine » ou ceux de l’ingénierie…Tous semblent habiter d’une âpre folie qui pourrait s’envenimer.
    Père et Mère m’ont toujours dit qu’ils sont à la fois important, et à la fois un danger. Ils poussent à l’évolution, c’est un fait. Mais nous ne pouvons ignorer le fait qu’ils poussent aussi à la destruction dans leur folie parfois proche de l’hérésie.


    « L’Empereur semble penser que l'évolution est une bonne chose, c’est un fait. Mais l’Eglise veille toujours à ce que cette évolution ne devienne un danger pour notre Saint Empereur lui-même… » Répondis-je, gardant un visage de marbre.

    Il faut dire que nous nous sommes quelques peu habituer à ces folies créatives et de ceux triturant les corps, parfois au-delà de ce que l’Ombre elle-même peut tolérer. Non, à l’heure actuelle, c’est un autre changement que nous traquons avec plus de forces et de fracas.
    C’est alors que sa curiosité sembla revenir d’un bloc. Je ne pus m’empêcher de froncer un sourcil. Comment sait-il pour les utilisateurs de la Magie de la Terre ? Cela est-il donc déjà connu de tous ? Il est vrai que je suis souvent en autarcie, alors, je ne puis me souvenir si le « Commun » a conscience de cette notion.

    Cependant, je ne peux m’empêcher de trouver sa question…Malsaine.
    Les Philosophes…Voilà un moment que le Haut-Prêtre nous a confié la difficile tâche de trouver ce « Lao ». Leur représentant le plus puissant. Le Baron Paole est d’ailleurs un de ceux y travaillant le plus. Son grade, sa force, ne lui ont toujours pas permis de trouver cet être cependant…
    Mais voilà, me faire questionner par un artiste quant à leur existence, cela me dérange quelque peu. Je sens comme un quelque chose d’illogique. Pourquoi me questionner ?


    « Je parlais plutôt d’êtres tel que le jeune exécuté. Mais si vous désirez apprendre plus encore sur ceux qui se dissent utilisateur de la Terre…je ne suis pas assuré que cela soit des plus sains pour votre personne. »

    Je termine ma tasse, délicatement. Puis, je reprends avec ma froideur :

    « La curiosité n’est guère un mal, mais il est des choses que l’on garde sous silence Messire. On pourrait mal interpréter vos questions, et y voir un intérêt certain pour cette « hérésie »… »

    Je le détaille. Il ne semble mal à l’aise…Mais, je crains de ne faire comprendre par ces termes que je ne suis pas seulement un croyant de l’Ombre. Je crains que cette menace sous-jacente, cette mise en garde, ne le pousse à comprendre mon statut en ce jour.
    Dans tous les cas, je me demande ce qu’il en sera de la suite de cette conversation des plus intrigante, j’en conviens.

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Iraïd Hajkawen
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MessageSujet: Re: L'essentiel, c'est d'y croire (Job)     L'essentiel, c'est d'y croire (Job) EmptySam 7 Jan - 22:49

Mais je suis un hérétique, je suis un philosophe. J’appartiens à cette classe que l’église déteste tant parce qu’elle pense autrement. Comment aurai réagis cet homme au cheveux gris si Iraïd lui avait répondu une telle chose ? Comme cela, de but en blanc… peut être qu’il l’aurai regarder avec des grands yeux ébahis. Cela aurait été marrant, l’homme n’était du genre très expressif. Cette idée passa dans la tête du rouquin, mais il se dit qu’elle n’était pas un peu risquée. Son interlocuteur n’avait l’air d’avoir une opinons assez penché sur l’église. Donc non il allait éviter, n’ayant pas très envie de commencer un combat maintenant. Le philosophe ne compris pas vraiment de quel rang était cet homme, mais pas un de ceux qui appréciait les philosophes. Ni ceux qui y pensent.

Cette remarque qui pouvait bien être cet homme aux cheveux gris et aux yeux bleus, Iraïd avait l’impression de le connaitre, ou au moins de l’avoir déjà vu quelques part … Le roux l’observa de ses yeux pales, cherchant le moindre petit détail qui transpirait de son regard froid et son visage insensible. Toute en tranquillité, toute en douceur comme le savait bien le faire Iraïd. Il ne voulait pas que ce jeune homme se sentent menacer envers lui, ou que celui-ci soit capable de croire qu’il avait des pensées hérétiques. Qu’il était un hérétique. Son regard n’avait rien de sinueux ou manipulateur, il ne cherchait pas une faille en lui , juste le connaitre et pourquoi pas le comprendre ? Le philosophe n’a jamais eut l’occasion de parler avec un homme d’Eglise, sans être pourchassé par ce dernier. Il voulait savoir ce qui les rendait aussi aveugle et soumis à ses versets. Était-il plus capable de pensé ? Cela le roux voulais savoir.
Cette personne ne semblait pas avide de sang et de tuerie. La preuve, il venait de lui donner un conseil et de faire attention à ce qu’il dit pour ne pas être prétendu hérétique. Le musicien était presque sur que d’autre l’aurait attaquer ou dénoncer pour moins que cela. Déjà que, rien d’être musicien pouvait être soupçonné d’hérésie.

Humant son thé, le pioche se calma, essayant de montrer plus aucun malaise ou quoique ce soit de négatif. Cela pourrait être mauvais signe et démontré que ce que dit le grisâtre est vraie. Hum.. Mais de quoi pouvait t’il parler. Le roux but une petite gorgé de thé pour lui laissé le temps de réfléchir à ce qu’il pourrait répondre. Que pouvait -il bien dire? Sans que cela pouvait être hérétique …

« - Je vous remercie de ce conseil, je seaurai en tenir rigueur… Je suis voyageur alors il arrive que je ne sois pas toujours au courant de ce qu’il faut dire, ou ne pas dire à la Capitale »

Bon, il avait parler pour ne rien dire, cela lui laissait encore quelques secondes pour réfléchir et ne pas faire pensé à et homme qu’il était un hérétique. Et s’il changeait de sujet. Ses doigts jouant avec la porcelaine de sa tasse, il demanda innocent, d’un ton un peu pensif.

« - il est vrai que mon métier de musicien me permet une liberté de mouvement assez grande .. je ne suis pas souvent à Ishtar »

Son sourire était toujours là, et son regard n’était pas manipulateur. Il ne posait pas cette question pour piégé son interlocuteur. Non, juste le connaitre un peu.

« - et vous, est-ce que vous vous êtes déjà senti libre ? »

Il voulait sincèrement savoir si les hommes d’Eglises se sentait libre… après tout, il en avait aucune idée et avec sa façon de penser, pour lui, c’était impossible. Mais peut être que le grisâtre pouvait lui répondre à ce sujet ?
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MessageSujet: Re: L'essentiel, c'est d'y croire (Job)     L'essentiel, c'est d'y croire (Job) EmptyDim 22 Jan - 14:26

Les mots de cet homme sont comme une brume opaque…ils semblent être dit pour sa protection, ou alors, pour baiser mes suspicions grandissantes. Il est curieux, et je ne sais jusqu’où il fait tolérer cette curiosité.
Pourtant, je sais ses mots justifiaient. Les voyageurs sont nombreux à faire ce genre d’erreur, à poser les questions parfois taboues en toutes impunités. Je puis donc dire que j’ai tord de le suspecter ainsi, serais-je quelque peu paranoïaque ?
Depuis les dires de Marius, depuis ma faiblesse face à lui, j’avoue être sans cesse sur le qui-vive. Je ne sais plus vers qui je dois me tourner. Mon jeune frère a-t-il raison, ou était-ce juste l’ampleur de sa folie que ces soi-disantes « vérités » ?

Je reprends une gorgée, inflexible. Mon regard doit rester de marbre.
Il m’annonce sa profession, et j’avoue n’avoir aucunes difficultés à imaginer cet homme voyager au gré des routes de notre bel Empire. Il semble être de ceux qui ne peuvent se poser…
Un peu comme l’oiseau qui vient de passer au-dessus de nos têtes, dans un chant mélodieux. Quand j’y pense, la musique de son instrument n’était pas dénuée de finesse.


« Je comprend parfaitement… » Répondis-je.

Mes conseils lui serviront, j’imagine. En attendant, je suis quelque peu pris de court par son regard et surtout, ce sourire qu’il semble constamment abhorré.
Les mots qui sortent de ses lèvres me laissent quelque peu perplexes. Ai-je déjà été… « Libre » ?
Ma surprise devait se lire dans mon regard qui s’était quelque peu agrandit l’espace d’un instant. Je ne voyais où il voulait en venir…alors, je me permis de le questionner :


« Je ne vois ce que vous voulez dire… »

Là, je me réinstallai de façon à être mieux sur ma chaise. Je lui faisais face, une certaine incompréhension dans le regard. Alors, je poursuivis :

« Je suis libre de mes faits et gestes, dans la Limite des Lois instaurés par l’Empire et l’Eglise. »

Je repense au fait qu’il aime voyager, veut-il donc parler de ce genre de liberté ? Je ferme un instant les yeux, tentant d’organiser mes pensées et de voir le but de cette discussion. Son regard et son sourire ne me laisse pas penser à une quelconque duperie.

« En tant que Noble, j’ai des obligations qui m’empêchent de jouïr d’une liberté égale à la votre, qui ne dépend que de vos envies. Je ne puis quitter ma province, ou la capitale, sans la volonté de mes Pairs. C’est mon devoir, mon statut qui le veut. »

Les Nobles ne sont pas aussi libres que nombreux le pensent. Nous ne pouvons quitter notre province que si c’est dans un but politique, ou alors, religieux. Tout du moins, c’est ainsi chez nous, les De l’Ombrage.
Et puis, notre demande doit être acceptée du Chef de Famille, ou du Gouverneur dans les cas les plus rares. Je n’aurais put me rendre en ce lieu sans l’aval de Père…


« Mon Père m’a donné aval pour rejoindre la Capitale…je n’y serais nullement autrement. »

Me suis-je déjà senti Libre ? Je ne le sais, je ne me suis jamais senti plus réprimer que cela. J’ai le regard trouble, alors que je poursuis :

« Votre question m’intrigue…à mes yeux, la Liberté est à la fois un droit, et un interdit. Trop de Liberté entraînerait forcément en désordre dans l’équilibre, un désordre et désaccord entre les Lois et l’Eglise. Ma question serait : qu’est-ce que la Vraie Liberté selon vous ? Et pensez-vous en jouir ? »

Je boit une nouvelle gorgée.
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Iraïd Hajkawen
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MessageSujet: Re: L'essentiel, c'est d'y croire (Job)     L'essentiel, c'est d'y croire (Job) EmptyLun 6 Fév - 18:20

Ouf, apparemment l’homme en face de lui dont il ignorait le nom ne sembla pas continuer à le suspecter de la moindre hérésie que ses mots pourrait faire entendre. Le roux était vraiment voyageur, et il ne savait pas toujours ce qui fallait dire ou ne pas dire, même si ce genre de chose le roux s’en fichait royalement. Il ne mentait pas pour son excuse, ce qui rendait les choses vraies et peut être ainsi, pourquoi l’homme aux cheveux gris n’en resta pas dubitatif.
Le roux garda son air tranquille tout le long, après tout, il n’avait as forcement à se méfier de son interlocuteur. Ce dernier paraissait être un homme juste, bien qu’un peu rigide. Quelqu’un d’autre l’aurai dénoncer pour bien moins que cela, avec tout les propos hérétiques qu’il avait laissé entendre. Alors le musicien était assez heureux d’avoir trouver quelqu’un avait qui il pourrait discuter, tout en sachant que ce dernier était du coté de l’Ombre et de l’Eglise. Mine de rien, il avait besoin de comprendre le raisonnement de ses fidèles qui assassine sur semblable juste avec des paroles. Ces versets qui non certainement pas été écrit de la main de l’Ombre, mais d’un homme, un prêtre certainement qui à juger bon de prendre les pleins pouvoirs de cette religion et la faire tyrannique à souhait.

Après, il fallait qu’il mène la conversation et que cela se retourne pas contre lui, les fidèles sont assez particulier, et le roux n’avait pas très envie de se retrouver avec tous les chiens de l’église à ses trousses juste à cause de cet homme et d’une phrase qu’il aurai pu mal interprété.
En tout cas, ce dernier semblait être surpris de la question d’Iraïd, c’était exactement ce que cherchait le rouquin. Et il était ravi que cela fonctionne. Pour lui, êtres fidèles n’est pas une chose compatible avec la liberté. Mais l’on peut être libre de croire en l’’Ombre. Le grisâtre lui répondit, mais il ne sembla pas comprendre ce que Ira insinuait. Il faut dire que pour ce genre de sujet, tout le monde à plus ou moins son opinons. Mais cela n’empêcha pas le noble à continuer. Il prétexta une phrase toute faite mais assez compréhensible, être libre dans la Limite des Lois instaurés par l’Empire et l’Eglise.. Ira aussi.. Enfin sauf pour l’Eglise.

Il continua sur sa condition de noble, se que le roux comprenait très bien, il fréquentait les nobles, il s’avait ce que ces derniers pouvaient faire ou ne pas faire et que ce devait pas faire pour ne pas ternir sa réputation. Enfin, il parlait des vraie aristocrate, pas ceux qui baigne dans le luxe et qui ne sort de chez lui que pour assouvir ces besoins.. Et encore.
C’était donc grâce ou a cause de son père qu’il était à Ishtar. Ah ce moment, le roux pensait que c’était bien peu accommodant d’avoir une famille. lui-même n’en avait jamais eut, et ne s’en était jamais plein. Un enfant doit respecter et obéir à ses parents.. Et pour la plupart du temps un futur tout tracé pour leur enfant. Le roux ne pourrait vraiment pas supporter cela.

L’homme lui retenta sa question. Hum.. Le roux qui quelques seconde pour réfléchir, avant d’annoncer avec son sourire tranquille, aussi limpide et si inaccessible qu’une brise.

- Pour moi la vraie liberté est la liberté que l’on peut avoir sans empiéter sur celle d’autrui.. Par exemple un vendeur à bien la liberté de vendre les produits qu’il confectionne mais un voleur empièterait sur cette liberté s’il l’envie lui prends de prendre un de ces produits. Ce n’est pas parce qu’il à l’envie, qu’il en a la liberté.. On confonds souvent envie et liberté. Du moins de mon point de vue. La vraie liberté est aussi de libre avec aucun courroux au dessus de la terre. Un esclave ne sera jamais libre, un employé non plus, jusqu’à de qu’il quitte son patron du moins. Après comme l’Empereur est présent, je pense que cette vision de liberté est assez abstractif….

Puis le grisâtre enchaina sur une autre question, si Iraïd pensait jouir de liberté. Répondre oui serai tendre le bâton pour se faire frappé, il n’allait pas répondre une affirmation pareil, surtout après ce qu’il venait de dire. Mais en réalité , ira ne se considérait pas libre, il était certes plus libre que un bon nombre de personne, cependant il ne l’était pas totalement.

- Je ne pense pas non, je ne suis pas plus libre qu’un autre homme de ma caste. Il y a des choses que je dois faire en dépend de ma liberté, des choses aussi simple que travailler pour manger.

Bon… à quelques choses prés.. Il travaillait bien pour manger, mais dans le cas d’Iraïd, son mécène maintenant en proie au chagrin d’avoir perdu sa femme, le philosophe faisait un peu tout ce qu’il souhait. Il jouait pour vivre, toujours, mais il choisissait ce qu’il jouait, comment et ou. Non pour lui, il serai complètement libre quand la liberté d’expression, la liberté de culte et la liberté de pensée sera établie.

- pensez vous qu’il est mal de se sentir libre ? Et de l’être ?

En restant bien quand le contexte que la liberté et toujours dans le cas de ne pas empiétez sur celle d’autrui. Et que l’on peut être libre tout en respectant la loi…

- J’aimerai bien savoir si l’Homme pourra l'être un jour …

Le roux repris sa tasse de thé pour en boire une gourée, la journée était loin d’être fini.. Comment va-t-elle se dérouler maintenant ?
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Job de l'Ombrage
† Inquisiteur †

Job de l'Ombrage

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MessageSujet: Re: L'essentiel, c'est d'y croire (Job)     L'essentiel, c'est d'y croire (Job) EmptyVen 27 Avr - 15:23

    C’est en buvant une gorgée que j’attendais la réponse à venir de cet homme à la longue chevelure rousse. Il est si étrange, que je me demande comment il en arrive à tourner ainsi sa pensée. Je ne peux réellement le comprendre, aussi je l’écoute avec attention. Je cherche à le comprendre, à voir au-delà de celui qu’il est finalement.
    Sa vision de la liberté me semble plus proche de la définition de l’Homme vis-à-vis des Lois. Mais quelque chose me trouble, sans que je n’arrive à poser le doigt dessus. Je crois qu’un de mes sourcils s’est froncé, un instant, avant que mon visage ne retrouve son allure stoïque plus habituelle, coutumière même.

    A mes questions, il rebondit toujours. Je pense qu’il est comme un fin filet d’eau. Si fluide qu’il vous glisse inlassablement entre les doigts, de sa façon habile de jouer les mots.
    La sensation de gêne n’a de cesse de croître au fur et à mesure que je l’écoute. Pourquoi ai-je l’impression qu’il pense d’une façon bien étrange ? Je dirais même qu’il émet des notions que je ne comprends pas. Nous sommes tous assujetti à l’Empire, nous sommes tous assujetti à l’Ombre et à sa force…alors, au final, pourquoi parler de ce que jamais nous n’aurons ?
    N’est-ce pas bien trop utopique, idéaliste, malsain que d’évoquer cette notion finalement ? Ma main tremble d’elle-même sur ma tasse, alors que je tente de me calmer en récitant mentalement les versets dans l’ordre établi par l’Eglise.


    « Je pense qu’il est malsain de penser à quérir ce que jamais on aura. Nous sommes assujettis à sa Sainteté l’Empereur, et même si votre définition de la liberté me semble étrange…vous avez noté un détail que je ne peux nier. Comme le civil envers son patron, nous dépendons de l’Empereur. Et au même titre que l’hérésie nommée Esclave, jamais nous ne quitterons l’Empereur. »

    Mon ton fut froid, assez sec aussi. Je me retrouvais d’avantage dans cette pensée, dans cette idée.
    La dernière remarque me semblait…impertinente. Croisant les mains, j’avais le dos droit. Ma jambe droite vint à passer au-dessus de ma jambe gauche, alors que mes mains se poser sur le bas de mon torse. Ma canne toujours à porter de main, évidemment…je le détaillais le regard plus suspicieux.
    Comment pouvait-on se demander si l’Humain sera un jour libre. Cela me tire un frisson et ma voix résonne une nouvelle fois entre nous deux :


    « Cela n’apporterai rien de bon…de même pour vous. Vos pensées divaguent bien trop, jeune musicien. Ne devriez-vous pas faire plus attention à la portée de vos dires ? »

    Des doutes naissent en moi. Est-il réellement le simple voyageur qu’il prétend être ? Je ne sais…mais je sais une chose. Si un de ces fous dit d’éclairés ne vient à l’approcher, il n’y a pas de doute que leur hérésie pourrait le contaminer. Je ne puis laisser une telle action avoir lieu…aussi, je préfère prévenir.
    Je ne comprends le doute qui me tient le cœur, et j’espère ne pas arriver trop tard finalement.


    « Je doute qu’un homme d’Eglise en vienne à apprécier vos impertinents propos… »
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Iraïd Hajkawen
₳ Philosophe ₳

Iraïd Hajkawen

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MessageSujet: Re: L'essentiel, c'est d'y croire (Job)     L'essentiel, c'est d'y croire (Job) EmptyDim 20 Mai - 20:30

Le rouquin eut un petit sourire, le même sourire énigmatique qu’il avait depuis le début et qui ne quittait pas ses lèvres, malgré le regard froid, le visage sans expression de son interlocuteur. Mais surtout, un sourire qui resta la malgré le sujet plutôt sérieux. Iraïd gardait toujours ce sourire, et pourtant, il était face à un ennemi qui pourrait bien le tuer s’il avait envie. Une personne qui chassait ces compétents comme un bétail avec comme seul raison qu’il n’était pas toléré par leur religion toute puissante. Foutaise, si la magie de la terre était présence, l‘ombre l‘acceptait.

Et puis, il avait ce petit sourire toujours, car c‘était aussi un moyen que l‘on ne lisse pas en lui. Apres tout, il n‘était pas si différent de l‘inquisiteur avec son visage froid. Tout deux avait un masque sur le visage, un masque différent, mais c‘était un moyen pour ne pas montrer ce qu‘il pensait vraiment et à quoi il réfléchissait. Une technique de combat, que cela soit un combat d’arme ou de mot. Le philosophe regardait toujours ce personnage au cheveux gris .. Plus il le regardait, plus il lui rappelait Léonard, et cela pas seulement physiquement. Il avait aussi l’attitude de ne faire que très peu de mouvement et d’être toujours aussi dur à lire. Ira était presque sur qu’il était de la même famille. Enfin mémé s’il méditait la dessus, la conclusion qui lui venait a l’esprit que ce genre de chose ne le regardait pas. Le roux n’avait jamais eut le sens de la famille, n’ayant jamais eut pour lui. Il ne connaissait pas vraiment ce que cela faisait d’avoir un frère, mais il connaissait la trahison, alors il se doutait que les termes entre les deux ne devait pas être très joyeux. Raison de plus pour ne pas s’en occuper.

Le ton du grisâtre ressortir sec d’un coup que le rouquin leva les yeux de son thé, un peu surpris. Avait- il dit une connerie ? C’est possible, le philosophe avait du mal parfois a savoir les paroles qui n’était pas normal, ayant un esprit trop ouvert. Surtout quand c’était sur le sujet de la liberté, chose très importante pour lui. Mais apparemment, le jeune homme ne semblait pas le suspecter avec sa dernière phrase. Tant mieux ! Pendant quelques seconde que la fuite en courant était la meilleure solution pour rester en vie. Mais non, une fois encore, l’homme lui conseilla de faire attention à ses paroles.

Le philosophe souria une nouvelle fois a son interlocuteur, finissant sa tasse de thé. Il se redressa aussi sur sa chaise, et son regard observa son instrument a ses pied. Il serai temps de partir non ? La discutions lui laissait, mais il craignait un peu que si elle s’éternise, le grisâtre comprenne qui il pourrait être.

- Je comprend, veuillez excusez mes divagations, je me suis toujours poser trop de question.

Puis le rouquin se releva se sa chaise, pris son instrument et s’inclina légèrement, face a son interlocuteur don il ignorait le nom.

- je vous remercie pour le thé, mais je vais y aller, C’était un plaisir de partager cette conversation avec vous.

Iraïd s’en retourna alors, et partis de ce petit salon de thé tracer sa route a travers les rues de la capitale.
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