L'Empire Ishtar
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 La pire chose qui puisse arriver à l'une, la meilleure qui puisse arriver pour l'autre [Karl]

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Franziscka Halbrum
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Franziscka Halbrum

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MessageSujet: La pire chose qui puisse arriver à l'une, la meilleure qui puisse arriver pour l'autre [Karl]   La pire chose qui puisse arriver à l'une, la meilleure qui puisse arriver pour l'autre [Karl] EmptyLun 29 Aoû - 0:14

Franz était dorénavant scribe dans la Cour Impériale et tous les jours elle devait écrire des lettres, des documents officiels, religieux et publics. Rajoutons à ceci les désirs de l’Empereur pour d’éventuels futurs exploits et conquêtes …
De plus elle devait encore s’occuper de la bibliothèque en assumant quelques tâches ingrates à ses goûts… La fatigue d’une telle journée finit par la décourager pour un éventuel entraînement, ce qui l’agace profondément … Elle voulait développer son pouvoir mais vu son niveau, elle ne pourra rien faire. C’était déjà un véritable miracle qu’elle tienne tête à un ennemi maitrisant une magie plus d’une dizaine de minute. Elle s’épuisait inutilement avec ses attaques !

Elle avançait donc avec ses pensées sordides et vraiment décourageantes auprès d’autres nobles plus guillerets et plus joyeux. Ils parlaient de ce beau temps ou encore des histoires comme une sorcière des forêts. Quelle idiotie ! ET qu’ils n’exigent pas qu’elle écrive cette légende urbaine quelques parts. Pour quelques temps, son poignet ne sera dédié qu’à l’Empereur et à rien d’autre car ses os ne suivaient pas le rythme. Elle devrait rapidement monter les échelons dans l’Eglise pour occuper un poste moins épuisant physiquement parlant.

Soudain elle vit une chevelure rose apparaître à ses côtés et elle sursauta. C’était le médecin de cette suite et depuis le début elle ne cherchait pas tous les moyens à le fuir. Malheureusement, un moment d’inattention et le voilà tout proche. Elle l’ignora royalement et préféra fuir auprès d’un noble pour engager une conversation, loin de ce type étrange !

Enfin la suite finit par faire une pause et chaque esclave avait une tâche précise comme monter les tentes assez riches, préparer le repas du soir ou encore allumer un bon feu de joie !
Franz préféra s’éclipser discrètement pour aller faire son affaire à l’abri des regards, c’est-à-dire pouvoir fumer une ou deux herbes tranquillement, sans les caquètements et les rires agaçants de ses femmes ou encore les regards langoureux des hommes.
Elle s’engouffra donc dans la forêt, le plus loin possible sans pour autant se perdre, et vérifier que quelques Objets ne trainent pas dans les coins pour assurer le confort de leur maître respective.

Elle était près d’un cours d’eau, loin des idiots, et sortit donc un petit sac d’une poche intérieur cousue dans sa veste pour en extraire une poudre – plante réduite à l’état de poudre-. Elle mit de côté ses cheveux qui la gênaient et enleva également la veste pour l’étendre au sol et s’asseoir dessus ainsi.
Elle se prépara donc à fumer lorsqu’elle entendit un craquement derrières les buissons touffus. Le seul souci c’était qu’il y avait plusieurs buissons.

Dans tous les cas, elle se lève d’un bond, prêt à attaquer malgré que la manipulation des ombres risque de poser quelques ennuis. Il n’y avait pas assez de jeu de lumière et d’ombre pour que tout soit si aisé pour une fille maitrisant à peine cette magie et difficilement.

- Qui est-ce ? Montrez-vous immédiatement !

Elle cacha son petit paquet derrière son dos par la même occasion.
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Karl Ulsperger

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MessageSujet: Re: La pire chose qui puisse arriver à l'une, la meilleure qui puisse arriver pour l'autre [Karl]   La pire chose qui puisse arriver à l'une, la meilleure qui puisse arriver pour l'autre [Karl] EmptyMer 31 Aoû - 17:18

Le médecin impériale se promenait dans le palais, le sourire aux lèvres. Parfois, un rire sadique lui échappait, voyant une ou deux personnes. Parfois, il se rapprochait d'elles tout content, heureux du petit effet qu'il produisait. Peu importe ce qu'il dise où fasse, celles-ci s'écartaient aussitôt de lui. Il fallait reconnaître que Karl Ulsperger n'était pas vraiment attirant, même si il avait malgré tout une assez jolie figure. Tout le monde savait plus ou moins à quel point ce scientifique pouvait être dégoûtant. Que sous ces bonnes manières et cet apparent vouvoiement, il cachait un certain nombre de choses qui n'aurait pas été très bonnes à être dévoilées en plein public.

Et puis il...oh, voilà quelqu'un qui l'intéressait ! Il allait l'appeler lorsqu'il s'agissait que la prêtresse scribe de l'Empereur s'éloigna de lui. Cette jeune fille était si intéressante à provoquer...Peut-être qu'il allait enfin pouvoir jouer, aujourd'hui. Alors qu'il voulait l'aborder, se moquer un peu d'elle, Ulsperger la perdit de vue. Il se frotta la chevelure, fit demi-tour en haussant les épaules et se disant qu'il réussirait sûrement à l'avoir une autre fois. Cette fille...Franziscka Halbrum, il la croiserait sûrement à nouveau très bientôt... Il rit de manière très étrange et partit en direction de l'Exodum. Là-bas, il pourrait s'amuser autant qu'il le voudrait, et surtout retrouver ces un ou deux patients qu'il avait laissés en attente... L'un deux avait les tripes à l'air, alors il fallait vraiment qu'il se presse, ou bien il mourrait très bientôt...ce qui serait dommage pour un specimen aussi résistant. Cet objet avait résisté au sang étrange qu'il lui avait perfusé, et avait fait preuve d'une résistance extraordinaire, alors même que Karl lui avait arraché le bras pour s'en faire son petit déjeuner.

Le scientifique allait arriver jusqu'à son lieu de travail, lorsqu'il croisa quelque chose, ou plutôt quelqu'un dont la vue l'intéressa au plus haut point. Tout d'abord, il y avait cette prêtre, Franziscka dans une drôle de position. Karl Ulsperger avait eu le temps de voir un des produits qu'elle absorbait avant qu'elle ne le cache...ensuite, il y avait cette chose qui faisait des bruits dans les buissons. Il fronça des sourcils, songeant que l'Exodum n'était pas loin et qu'une des créatures qui y était enfermée avait pu s'échapper. Sortant un scalpel de sa poche, il le tint fermement...

Ce qui sortit était une femme. Âgée probablement d'une trentaine d'année, il peina à distinguer son visage d'où il était. Le peu qu'il voyait ne lui disait rien, en tous cas. Elle semblait en mauvaise santé, terriblement essoufflée. La poursuivait-on ? Karl grinça des dents : il s'agissait sûrement d'une des expériences de ses collègues qui avait fui. Mais que faisait-on, dans cet Exodum ? Ils n'étaient pas capables de surveiller leurs patients, ou quoi ? Ulsperger sortit alors de sa cachette, s'avançant vers la femme.

« Qui êtes..- »

- Monsieur ! Ha...Je..je vais mourir ! Prenez...cette potion...immortalité...à deux...Je...scientifique...argh !

La femme s'éteint brusquement, tombant brusquement sur le sol et les pieds de Karl. Celui-ci, grimaçant, enleva ses pieds de là et en posa un sur la tête, appuya brutalement. Il se baissa, bousculant ce qu'il pensait être un objet et en la fouillant, trouvant cette fameuse potion qu'elle tenait fermement dans ses mains. Il ne savait pas si l'un de ses collègues faisait réellement des recherches sur l'immortalité, mais l'homme est cupide. Et avide d'expérience, que ce soit sur lui ou un autre. Karl voulait essayer. Tout de suite. Mais...la fille n'avait pas dit qu'il fallait être deux pour que cela marche ? Il rit à nouveau, marchant vite vers cette fameuse Franziscka afin de la surprendre et lui mit le goulot débouchonné de la potion dans la bouche, et la força à avaler. Peut-être serait-elle un peu violente après, mais l'expérience valait le coup ! Alors, tout de suite après, il avala le reste du liquide et se tut, attendant de constater des premiers effets de cette miraculeuse boisson...
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Franziscka Halbrum
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MessageSujet: Re: La pire chose qui puisse arriver à l'une, la meilleure qui puisse arriver pour l'autre [Karl]   La pire chose qui puisse arriver à l'une, la meilleure qui puisse arriver pour l'autre [Karl] EmptySam 3 Sep - 0:05

Il n’y avait plus aucun son ni aucun signe d’une quelconque présence dans cette forêt. En effet tout était calme.

Finalement elle se rassit en pensant qu’elle avait dû rêver, qu’elle était un peu trop paranoïaque pour s’imaginer des histoires rocambolesques comme des captures ou des fous psychopathes qui traquent ses victimes. Elle était dans une suite normale avec des gens sains sauf ce médecin aux cheveux roses.

Elle reprit sa drogue et s’apprêta donc à la fumer, à la consommer pour que ce produit destructeur ne fasse qu’un avec son corps et qu’il occasionne par la même occasion ses ravages habituelles tant au niveau de son esprit que dans sa santé.

Soudain elle entendit à nouveau des bruits et non un simple craquement de brindille ou de feuille, mais clairement une personne qui court. Et avant même qu’elle puisse se retourner, on lui mit une chose non identifiée dans la bouche et on la força à boire un produit tout aussi non identifié. Elle n’eut même pas le temps pour déterminer le goût – s’il en avait – de ce produit étrange.

Tout allait trop vite comme sa vision et le paysage autour d’elle. Quant à son corps, il était fait en plomb on dirait car elle se sentait lourde et incapable de bouger ne serait-ce qu’un doigt. Elle s’écroule mais elle n’en savait rien, elle se cogna le crâne au sol et encore une fois elle n’en savait rien.
Enfin elle se sentait incroyablement légère, presque une plume, qui voguait et nageait sur les courants d’air si perspectible et si clair maintenant. Le monde semblait soudain petit et elle avait l’impression qu’elle était à son sommet et puis le noir total.

Finalement elle était dans son enveloppe charnelle et elle avait mal partout. De plus, elle avait la détestable sensation que ses proportions étaient différentes, ses membres plus forts et plus larges… C’était étrange.
Elle rouvrit ses paupières et se souleva du mieux qu’elle put, avec encore un léger engourdissement.

- Qui a osé … Et quoi me …

Elle n’avait plus d’ordre dans ses idées et détailla lentement les parages du regard pour le retrouver le fautif ou plutôt la fautive. En effet la coupable était étalée au sol et ses cheveux bruns recouvraient sa peau diaphane.

Franz retourna la fille pour la gifler afin de la réveiller quand elle s’arrêta.

- Mais … c’est … moi !

Elle eut enfin l’idée de toucher son visage et regarda ses cheveux. Ils étaient roses. Il n’y avait qu’une personne avec une telle couleur : Karl. QU’avait fait encore ce crétin de médecin ?

Elle secoua son corps violemment afin que la personne qui l’habitait se réveille. SI elle se trouvait dans le corps de Karl, alors il devait se trouver dans le corps de Franz non ? Un échange de corps… La bonne blague. Le bon cauchemar !

- Réveillez-vous ! Il y a un grave problème !


Oui un grave problème ! Elle voulait retrouver son corps avant que ce médecin fou ne touche à la sienne. Retrouver son corps, ses fonctions et … son confort personnel !
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Karl Ulsperger

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MessageSujet: Re: La pire chose qui puisse arriver à l'une, la meilleure qui puisse arriver pour l'autre [Karl]   La pire chose qui puisse arriver à l'une, la meilleure qui puisse arriver pour l'autre [Karl] EmptySam 3 Sep - 13:09

Le produit qu'il avait avalé l'avait...comme transporté au pays des Bisounours. Tout d'un coup, il ne sentait plus du tout son corps et nageait dans une espèce de matière bizarre. Étrange, quoiqu'il ne prit pas peur de cela : sûrement une drogue ou un truc comme cela, car il avait déjà éprouvé des sensations de ce genre. Soudain, il se sentit de nouveau très lourd et tomba à terre, il ne sut trop sur quoi, mais en tout cas, cela ne lui fit pas du bien. Encore un peu dans les vapes, Karl Ulsperger se sentit secoué dans tous les sens et ouvrit les yeux.

La surprise qui l'attendait était bien grande. Devant lui se trouvait un bel éphèbe aux cheveux roses ressemblant en tous traits à … lui ! Il fronça les sourcils, se disant que c'était vraiment mauvais signe. Avait-il fait un voyage dans le temps ou quelque chose comme cela ? Soudain, il s'aperçut que sa constitution physique n'était pas à proprement dire normale non plus. Tout d'abord, il se sentait beaucoup plus léger, ses épaules étaient moins carrées et il y avait...comme un poids étrange en moins entre les jambes. Pour vérifier quelque chose, il passa la main sous ses vêtements et...Il était une femme ! L'étonnement fit bientôt place à de la curiosité : si il était une femme et que l'être en face de lui était lui, cela signifiait sûrement qu'il avait échangé sa place avec la première personne...à laquelle il avait fait boire le produit. Donc Franziscka Halbrum. La pensée qu'il allait bientôt pouvoir s'amuser avec son corps devant elle le rendit tout heureux, même s'il se posait tout de même quelques questions.

Ce n'était pas normal : il était normalement scientifiquement impossible d'échanger son corps avec quelqu'un, même en buvant une potion bizarre. Même si l'on était proche de l'Exodum, c'était étrange de trouver un produit comme ça. À moins qu'un de ses collègues ait particulièrement avancé dans ses recherches sur l'Ombre et en était arrivé là. Oui ! Hahahaa ! Maintenant que l'explication était éventuellement trouvée, il fallait s'amuser un petit peu !

Ulsperger se rapprocha de son corps – oui, ce qu'il était beau, vu que l'extérieur ! Il ne savait pas quand la situation s'inversera et il ne voulait pas que ce soit de sitôt. Maintenant qu'il y pensait...il était dans le corps de la prêtresse, mais arriverait-il à manipuler les Ombres ? Il remua un bras, essayant de se concentrer, mais rien ne se produisit. Cette fameuse Ombre devait être difficile à dompter mais il percerait tous ses secrets.

« Monsieur Ulsperger ? Vous vous êtes endormi ! Vous avez fait un mauvais rêve ? Que racontez-vous, vous devenez fou ? »

Karl Ulsperger comptait jouer le mieux possible son rôle. Il fallait faire croire à Franziscka que tout ce qu'elle avait vécu jusqu'à présent était un rêve, et qu'elle n'avait jamais été quelqu'un d'autre que lui. Il voulait tellement voir son expression dégoûtée sur son visage, cela le rendait si mignon !

« Vous veniez de dire que vous vouliez aller à l'Exodum et que vous aviez une expérience importante à faire ! »
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Franziscka Halbrum
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MessageSujet: Re: La pire chose qui puisse arriver à l'une, la meilleure qui puisse arriver pour l'autre [Karl]   La pire chose qui puisse arriver à l'une, la meilleure qui puisse arriver pour l'autre [Karl] EmptySam 10 Sep - 12:31

Cet homme finit par se réveiller et osa toucher le corps de Franz sans aucun scrupule ni respect. D’un geste rageur elle retira cette main qui tâtait une zone sensible et intime, lançant ainsi un beau regard tueur. C’était sa main certes mais ce n’était pas elle qui la commandait mais ce médecin fou !

Ce dernier était d’ailleurs sa source de problème ! Que lui avait-il fait boire pour qu’il y ait un échange de corps ? Une nouvelle formule ? SI oui pourquoi elle ? Un simple test ou alors autre chose ? Cette autre chose, elle n’en savait rien. Son esprit ne voulait pas fonctionner avec calme et sang-froid… oui elle était paniquée à l’idée de rester dans ce corps masculin tout le reste de sa vie.

Enfin il se leva et s’approcha d’elle ou plutôt de son corps-homme. Franz attendait donc impatiemment qu’il règle ce problème au plus vite et ne dit donc rien, observant ses propres lèvres, attendant qu’elles bougent pour lui dire qu’il n’y avait pas à s’inquiéter et que tout rentrerait dans l’ordre rapidement.

Malheureusement ce fut le contraire.
Sa voix grave trainante demandait à ce qu’elle se calme et la désignait en tant que « Karl Ulsperger » et non en Franziscka Halbrum, prêtresse au service de l’Eglise. Il, ou elle, parlait d’expériences importantes dans l’Exodum – lieu de cet hérétique - .

La pauvre dû blêmir, montrant clairement son dégout et sa surprise. Rajoutons à cela que sa vue se troublait, que le rythme de ce cœur s’accélérait. Maintenant il battait si vite qu’elle crut qu’il allait sortir de ce torse, qu’il allait exploser. ET ses tympas, à lui ou à elle peu importe, entendaient ces battements, la circulation de son sang, le moindre bruit – insecte ou animal – ou le moindre coup de vent…

- JE … Non ! JE SUIS FRANZISCKA ! Prêtresse ! ET non médecin ! La preuve !

Elle se concentra – ou plutôt tenta – afin de prouver à lui et à elle-même qu’elle était bien ce qu’elle pensait être, qu’elle n’était pas folle. Elle allait manipuler les ombres … Si elle y arrivait, il n’y avait pas preuve plus sûre !

Enfin, elle se sentit prête et leva ses bras rapidement … et rien. Il ne se passait absolument rien ! Les ombres étaient toujours aussi immobiles, ne bougeant qu’aux rythmes des corps. Tout était naturel et bien à sa place.

Pourquoi n’arrivait-elle pas ? La réponse était simple : elle était paniquée et donc absolument pas concentrée, or la manipulation des ombres demandait maîtrise de soi-même et calme. Elle ne réunissait aucune de ses exigences à cet instant d’où l’échec de sa manœuvre.

Dans tous les cas, maintenant elle doutait fortement sur son identité. Elle ravala difficilement sa salive et le monde tournait, tournait sans cesse autour d’elle. Finalement elle s’assit par terre et prit cette tête entre ces mains, se murmurant sans cesse « Que se passe-t-il ? Qui suis-je ? Qui suis-je ? … ».

- Ce n’est pas possible … Je … Je ne peux pas… être une telle abomination ! Une telle horreur !


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Karl Ulsperger

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MessageSujet: Re: La pire chose qui puisse arriver à l'une, la meilleure qui puisse arriver pour l'autre [Karl]   La pire chose qui puisse arriver à l'une, la meilleure qui puisse arriver pour l'autre [Karl] EmptyLun 10 Oct - 19:12

Karl Ulsperger se gratta la tête d'un air qui ne sied pas aux dames, assez négligemment et ne se retenant pas de souffler. Un jour, il avait fait un rêve : tout le monde devait le faire, celui-là. Il se voyait en face de lui-même, et alors, il commençait à s'embrasser. C'était agréable ; Karl avait véritablement un jour rêvé de faire cela. Toucher sa « douce » chevelure rosâtre, manger ses lèvres pulpeuses. Sans vouloir se vanter, il se trouvait plutôt beau et avait été considérablement beau et avait été vexé quand il s'était aperçu qu'un imbécile comme Uriel d'Arken, que l'on disait pourtant facile et coureur de jupons l'avait dédaigné. Tant pis, il se rabattrait sur lui à un autre moment et sa vengeance n'en serait que plus terrible...Il avait tellement hâte de poser ses doigts sur cette chevelure blonde soyeuse, l'emmêler le plus possible et le salir. Dans un premier temps, il aurait voulu que cet homme soit vivant pour le souiller le plus possible, lui faire honte de ce qu'il était – et si possible, le plus faible possible bien sûr ! Mais il savait que la science était une grande ennemie de l'Ombre, et que même si le Haut Prêtre était désarmé au possible, il y aurait toujours ses fidèles disciples qui l'entourerait. Il faudrait alors attendre sa mort – ou qu'il soit vraiment en manque – pour souiller sa dépouiller et le manger.

« Monsieur, que faites-vous ? »

Vraiment, il se devait se retenir pour ne pas s'esclaffer et se bidonner. L'expression qu'il voyait à cet instant sur son visage était tout simplement....mythique. Il aurait donné beaucoup pour pouvoir la l'y voir un jour. Le tour qu'il comptait jouer à cette prêtresse était pendable et elle s'en souviendrait sûrement longtemps ; de même qu'il lui faudrait – s'il retrouvait son corps – rester un certain temps camouflé au sein de l'Exodum ou près de l'Empereur. Lui, il avait l'immunité impériale, mais il ne fallait pas non plus qu'il cherche trop les fanatiques de l'Ombre, ou il risquait de s'en mordre sacrément les doigts (malgré ses tendances masochistes)...

« Je m'appelle Franziscka...Vous avez oublié ? Nous étions dans ce bois vers l'Exodum et vous...vous avez commencé à...à me... »

Il se força à rougir, plaçant ses mains derrière son dos et la regardant d'un air fichtrement mal à l'aise. Il voulait se le faire. Ou plutôt se faire l'amour à lui-même. Peu importe si l'autre était consentent ou non, par ailleurs... Il la voyait bien se fâcher, remuer des bras, sans doute tenter d'invoquer l'Ombre mais avec un peu de chances, elle n'y parviendrait pas et il y avait tout de même une toute petite chance pour qu'elle croie ce mensonge qui semblait tellement adhérent qu'il avait le pouvoir d'être vrai : c'était un rêve. Plus c'était gros, plus ça pouvait passer : sauf si elle retrouvait ses pouvoirs. En tout cas, Karl espérait tout de même qu'il n'allait pas rester éternellement dans ce corps : il avait beau aimer les expériences, celle-ci avait ses limites...Il préférait fourrer que se faire fourrer, et puis il ressentait des effets bizarres de ce corps qui lui déplaisait fortement...

Comme si cette femme se droguait. Il n'avait aucune intention de passer le restant de sa vie dans le corps d'une hérétique à la Science, cette belle Science, accroc aux drogues ! Alors, il se rapprocha de lui, ou plutôt d'elle, comme vous voulez et l'embrasse si soudainement qu'elle ne put pour le moment le faire reculer. C'était brusque, même s'il ne lui fit pas vraiment mal. Il toucha juste de ses lèvres les siennes, mêlant sa salive avec les siennes : oui, ce fantasme était meilleur que n'importe quel autre, vraiment !

« Monsieur Ulsperger....je vous aime ! Vraiment ! »


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Franziscka Halbrum
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MessageSujet: Re: La pire chose qui puisse arriver à l'une, la meilleure qui puisse arriver pour l'autre [Karl]   La pire chose qui puisse arriver à l'une, la meilleure qui puisse arriver pour l'autre [Karl] EmptyDim 18 Déc - 14:18

Impossible qu'elle soit cet énergumène aux cheveux roses !

Vingt années qu'elle brossait cette chevelure brune, vingt années qu'elle nettoyait ce corps féminin aux courbes alléchantes, vingt années qu'elle fixait ce visage pâle où on voyait toutes les lignes de ces veines !

Jamais elle n'avait à porter un poids supplémentaire dans son entrejambe, jamais elle n'avait une chevelure avec une couleur si fantaisiste, jamais des lunettes ! Elle avait une excellente vue d'ailleurs ... Elle voyait très bien dans le brouillard de Frickwitch, elle voit donc très bien dans une rue banale et éclairée ! Alors OMBRE ! Pourquoi des lunettes ?

Et sa voix résonna dans la forêt où elle disait "monsieur Karl, nous étions en route pour l'Exodum". QUEL EXODUM ?! Elle n'avait rien à faire dans ce laboratoire d'hérétique où milles et une horreurs de la science étaient rassemblées ! Que ce cauchemar cesse au plus vite sinon elle allait faire un massacre.

Quelle était cette posture niais ? Depuis quand ses joues avaient la capacité de rougir et son expression la capacité à paraître intimidée, gênée ? Une vision qui lui donnait la nausée, une envie soudaine de vomir tripe et boyaux, une envie soudaine de défigurer ce visage pour qu'il n'affiche plus un tel air débile.

La colère monta de plus en plus, atteignant rapidement le sommet, le paroxysme !

Soudain, tout se congela.

Sa voix disait qu'elle l'aimait... c'est-à-dire le corps de Karl ? Ou alors que Karl aimait Franz ? Ou alors que Karl s'aimait et fantasmait secrètement de coucher avec soi-même? Quel homme narcissique !
Dans tous les cas, cette affirmation et se baiser réussirent à la paralyser ...

Mourir. Voilà le mot qui résumait sa situation. Ignorant totalement son autre corps, elle commençait à se diriger vers un morceau de bois et l'observa longuement avant de le prendre en main.

- Est-ce assez pointu pour transpercer ce cœur corrompu ? Nan ... j'ai donc à la tailler. Bien trop long...


D'un coup - et à nouveau - sa tête tourna soudainement et elle s'évanouit pour de bon. A nouveau, elle se sentir sur un petit nuage pour réatterir dans un corps familier, aux sensations de fourmis, refaire face à ce manque si caractéristique de sa personne.

Son corps et son âme ne faisaient plus qu'un....au bonheur de tous.
Soulevant lentement ses paupières, elle tata rapidement ce corps et jeta un coup d'œil à ses cheveux, mains et autre... C'était elle ! Prêtresse de l'Ombre !

Des voix s'élevèrent au loin, appelant un coup Karl, un coup Franziscka. Les deux avec respect évidemment car l'un était médecin impérial, l'autre servante fidèle de l'Ombre.

Sans jeter un coup d'oeil au médecin, elle s'éloigna. Il ne manquerait plus qu'on tombe sur les deux, ensemble. Il ne manquerait plus que des rumeurs honteuses circulent à leur sujet. Un médecin et une prêtresse, ensemble ? INCONCEVABLE !

D'ailleurs elle avait une nouvelle raison de le haïr : Elle n'a pas pu consommer sa drogue. Son humeur s'en ressentit d'ailleurs lorsqu'elle rejoint le groupe. Personne n'osait la contrarier ou même lui adresser la parole sous peine de paroles acerbes et dures.


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MessageSujet: Re: La pire chose qui puisse arriver à l'une, la meilleure qui puisse arriver pour l'autre [Karl]   La pire chose qui puisse arriver à l'une, la meilleure qui puisse arriver pour l'autre [Karl] Empty

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La pire chose qui puisse arriver à l'une, la meilleure qui puisse arriver pour l'autre [Karl]

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