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| Toute cette grande mascarade n'était pourtant qu'une belle comédie. | |
| Auteur | Message |
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| Sujet: Toute cette grande mascarade n'était pourtant qu'une belle comédie. Dim 11 Sep - 18:39 | |
| Le bal d'Ishtar, principale activité des citoyens de haut niveau allait commencer. Zacharias Flash savait que quelqu'un d'aussi bas que lui, ou même le petit artisan d'en bas de la rue ne pourrait être invité. Il savait également que même si il avait participé à dénoncer Marius et ses amis, Uriel d'Arken ne lui garderait pas de place pour le bal. Il le méprisait sans doute beaucoup trop, et puis Zacharias ne tenait pas à afficher sa traîtrise en public. C'était donc en temps qu'informateur qu'il allait venir ici. Malheureusement, il y avait eu cette malheureuse rencontre avec cet autre inquisiteur qui l'avait un tout petit peu amoché. Zacharias n'avait pas eu beaucoup de temps pour réussir à se remettre, aussi trimbalait-il une main complètement bandée et cassée – la principale, qui de plus est. Mais pour remplir sa tâche et récolter toutes les petites informations qui se trimbaleraient par là-bas, Zacharias avait une petite idée de quoi faire...
Il avait passé un certain bout de temps à réfléchir à ce stratagème, entre deux gémissements et application de compresses pour ses blessures les plus nouvelles. Il avait un curieux mauvais pressentiment, mais il se disait que cela allait se passer. Après tout, Uriel d'Arken n'avait-il pas dit qu'il le protégerait ? Il n'y avait aucune raison pour qu'il s'inquiète, et au pire, s'il voyait un terroriste, il n'aurait qu'à se réfugier du côté de cette Église qu'il haïssait tant. Il avait toujours autant de remords envers le jeune de l'Ombrage, même s'il avait pas entendu qu'on l'ait récemment capturé. Parfois, la nuit, il se réveillait, en proie à d'horribles cauchemars où il voyait – ou revoyait – le corps de son ami Mist affreusement torturé, le visage défiguré et les yeux brûlés. Il passait alors le restant de la nuit à pleurer, inconsolable.
Zacharias Flash n'avait pas changé ses habitudes. Désormais, il évitait cette cave où Eleanor l'avait renvoyé sur les roses et logeait dans des hôtels de bas étages. Ce n'était pas vraiment confortable, mais au moins, il pouvait se sentir un minimum en sécurité. Tant pis pour l'argent perdu.
Parfois, il pensait à vous ; vous verrait-il pendant le Bal ? Il ne savait s'il pourrait supporter votre vue, très franchement, et il était fort possible qu'il tente une dernière fois de vous avoir. Il était tellement désespéré. Le jour J, Zacharias avait tout le matériel qu'il lui fallait : pour commencer, un poignard. Cela allait lui être fort utile pour menacer la personne dont il allait prendre la place. Il se plaça devant un miroir et mit une perruque blonde, courte qui, d'après lui, allait bien avec son temps. Il aurait pu se choisir une perruque bleue, mais il estimait qu'il ne fallait pas qu'il se fasse remarquer. Surtout dans le rôle d'un serviteur. Il prit un coton et, tel un professionnel, appliqua un peu de fond de teint sur son visage : il fallait, même si certains blonds avaient un teint très pale, qu'il cache son teint d'albinos. Zacharias Flash savait qui allait être sa victime.
Après tout, n'était-il pas informateur ?
Il guettait son homme dans une ruelle. Celui-ci était déjà vêtu de son uniforme, son plan était décidément parfait.
Flash lui sauta dessus, l'entraînant dans l'étroite ruelle où il se trouvait précédemment. Il assomma l'homme avec le manche du poignard, évitant de salir les vêtements par son sang et commença à le déshabiller...
Un homme blond vêtu d'un costume de serviteur arriva, masqué, à l'endroit où se trouvait le bal. Il se glissa sans aucun problème du côté des cuisines, s'emparant d'un plateau.
La musique explosait, le bal avait commencé. Zacharias s'introduisit dans la salle, au milieu de ce beau peuple déguisé, un plateau à la main gauche. Ça oscillait, ça oscillait. Il grimaça fortement : il ne fallait surtout pas que cela tombe. Attention, attention, atteeeeentioooooon !
Raté, le plateau et lui-même tombèrent droit sur un des invités masqués. Et il se fit vachement mal.
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| | | Franziscka Halbrum † Prêtresse †
♦ Influence : 247 ♦ Messages : 313 ♦ Âge du perso' : 20 ♦ Fiche : Un mur de glace... ♦ Date d'inscription : 31/12/2010 ♦ Age : 31
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| Sujet: Re: Toute cette grande mascarade n'était pourtant qu'une belle comédie. Ven 16 Sep - 22:07 | |
| Comment contredire son oncle sénateur et totalement gâteau ?
Voilà une question qu’il faut étudier attentivement et trouver une solution appropriée et rapide afin de sauver d’éventuels jeunes hommes ou jeunes filles ayant du mal à dire « non » poliment et de façon compréhensible.
Prenons un exemple concret : Franziscka Halbrum et son oncle Erald Halbrum qu’on peut surnommer affectueusement « L’Ivrogne » notamment pour son amour des boissons malgré sa haute place au sein de la société en étant sénateur de la riche province du Khini Lao. Tout commença le jour où Erald eu une illumination : S’occuper de sa petite nièce Franziscka si longtemps ignorée de sa famille. D’où lui est venue l’idée ? En entendant seulement son nom de famille au sein de l’Eglise. Il savait qu’elle était vivante et jolie brin de femme – un peu morose par moment mais c’était arrangeable – dont il fallait s’occuper en bon oncle qu’il se devait être. Il a tenté de s’approcher mais pour différentes raisons, cela n’a jamais abouti. Par manque de temps, timidité ? Qui sait ? Seul Erald le savait. Bref, tout semblait tomber à l’eau quand soudain l’Ombre lui offrait une opportunité : Le Bal. Sans tarder, il invita donc sa jeune nièce – devenue scribe entre temps -. Cette dernière accepta de venir au bal pour la simple et unique raison qu’elle devait déjà s’y retrouver. Elle l’avait précisé dans sa lettre de retour mais il a fallu qu’Erald l’interprète comme un « oui » enflammée à son invitation. Par-dessus le marché il envoya une robe splendide et couteuse … Elle voulut refuser – de plus les tenues du Khini Lao n’était pas trop son style ou genre – mais ne put. A chaque fois elle eut droit à des robes encore plus farfelues et encore plus coûteuses ! A contrecœur elle accepta la première robe mêlant rouge et noir, moulant parfaitement son corps, ce qui lui donnait une allure élégante et raffinée. Il faut avouer que cette image qu’elle avait d’elle flattait son orgueil.
Mais il faut trouver une solution de dire non sans vexer. Je vous propose d’envoyer une lettre indiquant explicitement qu’il n’y a aucun intérêt à trainer avec un oncle qu’on n’avait pas vu depuis plusieurs années, soit depuis sa naissance. On pouvait être plus cruel en indiquant que ce serait même une honte de vouloir trainer avec un membre d’une famille qu’il l’a délaissé tant d’année. Est-ce une coïncidence ou encore un habile calcule d’aristocrate que de se souvenir d’une nièce au moment où elle a enfin accès à sa prêtrise ou à sa fonction de scribe ?
Malheureusement notre prêtresse ne dit rien de tout ça et préféra se taire, se gardant ses précieuses phrases quand elle sera en face de cet homme. Elle sera en face effectivement car elle comptait bien lui dire ce qu’elle avait dans le cœur dans ce bal.
Ainsi donc elle entra dans cette immense réception, entourée d’invités tous beaux et belles, et dansant merveilleusement bien. La musique était entrainante et on vit avec surprise plusieurs têtes bleues se faufiler parmi les invités, avec des déguisements différents.
Inconsciemment un sourire se dessina sur ses lèvres.
Mais… il fallut que ce début de soirée soit gâché par une chose gluante, chaude et puante : La nourriture ou la boisson.
Elle se retourna et malgré son masque, on pouvait voir qu’elle était énervée. Comment ? La rougeur de ses joues ou encore la colère qu’on pouvait clairement lire dans ses pupilles visibles malgré son masque.
- Crétin !
Elle prit un mouchoir trouvait quelque part et tenta de s’essuyer le dos mais peine perdue, c’était difficile.
- Que dois-je faire maintenant ? Continuer à déambuler durant toute la soirée avec une tenue collante et sale ?
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| | | | Sujet: Re: Toute cette grande mascarade n'était pourtant qu'une belle comédie. Sam 17 Sep - 12:38 | |
| Zacharias se mordit les lèvres. Maintenant, il ne pouvait plus espérer pouvoir fuir. La fille, car c'était une fille, l'avait remarqué et commençait tout juste à l'invectiver (même si, remarquez, il aurait pu subtilement se glisser dans la foule et dégager en douce). Il resta stupéfiait deux secondes : la voix lui disait quelque chose. Une voix criarde, aussi désagréable : non, il ne lui était pas inconnue. Zacharias tenta de retrouver où il avait bien pu l'entendre et resta là, totalement immobile à ne pas bouger, même lorsqu'il fallait ramasser une débris un peu partout par terre. Mais...mais où ? C'était une voix qu'il n'aimait pas, sûr, et il était sûr qu'il l'avait déjà entendu par plusieurs fois...Où donc ? Il avait l'impression que cela faisait un petit brin de temps qu'il ne l'avait pas entendue...
Il respirait vite, n'arrivant vraiment pas à se souvenir du visage à qui appartenait cette maudite voix. Et pourtant, quelque chose lui disait qu'il la connaissait et qu'il devait vite fuir, c'était horrible. Zacharias frissonnait ; il allait devoir essuyer les tâches sur cette belle robe s'il ne voulait pas d'ennuis...il ne se serait pas risqué à le faire directement, cette folle risquait de lui casser un membre parce qu'il aurait touché à sa poitrine ou il ne savait quoi. Sachant qu'il était venu ici sans invitation et que pour cela, il avait assommé à membre du personnel, il valait mieux qu'il se fasse discret dans toute cette foule. Ce n'était assurément pas le moment pour que cette femme lui pique une crise et qu'il se fasse remarquer. Tout penaud, il regardait le sol, commençant à se baisser pour remettre ce qui avait été renversé.
Pensez-vous qu'elle l'aurait aidé ? Non, on ne mêle pas les chiens avec les cochons, bien sûr. Tout ce dont il était sûr, c'était qu'au moment où il allait devoir parler, il allait devoir faire très attention à ce qu'il allait dire. Ses tics de langage pourraient le dénoncer, lui, et les serviteurs de l'Empereur parlaient tous un langage très zélé. Heureusement que pour vous, il avait pu s'entraîner à bien articuler tous les mots...
C'était trois verres remplis d'une boisson alcoolisée qui étaient tombés sur elle et sur le sol. Le contenant s'était brisé tandis que le contenu était à même le sol ou carrément sur cette robe des plus magnifiques. Elle ne vous aurait pas allé, étant donné que vos cheveux étaient d'un bleu magnifique, mais une robe du même acabit en bleu ou noir aurait été divine sur votre personne. Zacharias était carrément en train de vous imaginer, dansant avec lui sous une magnifique valse...C'était tout simplement sublime, lorsqu'il fut ramené à la réalité par la pensée que vous aviez rompu toute relation avec lui.
« Euh...Je...Je me charge du ménage, ma Dame...Enlevez votre...votre robe, s'il vous plaît, je la nettoierai également... »
Non, pas devant lui, évidemment mais dans l'une des chambres. Zacharias ne voyait pas trop comment faire pour la nettoyer, n'ayant strictement aucune expérience – souvenez-vous également que pour lui, le jour où il doit se laver et laver ses vêtements est exceptionnel. Il pourrait fuir pendant qu'elle se déshabillerait, la laissant toute seule et se fondant à nouveau dans la foule. Sous son masque, il se mordit les lèvres. Cette fête commençait bien mal. Il se tripota le poignet, ne pouvant pas retenir un gémissement de douleur et se baissa pour commencer à ramasser les morceaux de verres. Il releva la tête jusqu'à Franziscka.
« Les chambres sont en haut...je crois. Voulez-vous que je vous y accompagne ? »
Si seulement cette femme avait pu être vous... |
| | | Franziscka Halbrum † Prêtresse †
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| Sujet: Re: Toute cette grande mascarade n'était pourtant qu'une belle comédie. Mer 28 Sep - 11:12 | |
| Un sorcier rancunier et particulièrement vengeur devait lui avoir jeté un mauvais sort ou alors une malédiction pour qu’elle ait autant de malchance en l’espace de quelques jours. Dès qu’elle pensait être en paix avec elle-même ou trouver une voix qui lui convienne, un événement perturbe cette vision, la détourne de son droit chemin. Dès qu’elle se sent enfin en calme, il faut qu’un événement vienne tout perturber en remontant ses peurs ou ses craintes les plus profondes.
Prenons quelques exemples explicites.
Elle pouvait se plaindre d’être seule par moment, d’être trop désagréable et ne faire aucun effort pour changer cette image qu’elle donne. Au plus bas de son moral, une nouvelle la fit rayonner : Etre scribe à la Cour Impériale, ou plutôt être une candidate qui a de forte chance d’être prise. En voilà une chance inouïe pour avoir accès à certains documents interdits à priori ou encore à de grandes œuvres très profondes qu’on ne laisse pas à la portée de tous, sous risque que ce précieux ouvrage ne soit abîmé.
Enfin elle n’attendait plus que la confirmation du Haut Prêtre ou plutôt sa bénédiction pour ce nouveau poste, son mentor lui envoya un cadeau qui n’est rien d’autre qu’un esclave ! Cette abomination du monde lui été confié avec l’ordre certaine de bien s’occuper, qu’il ne soit pas réduit en charpie à son retour – dont la date n’a pas été précisé ce qui était de mauvais augure-. Elle se plaignait principalement de son ignorance pour la manière dont il fallait s’occuper d’un stupide esclave ! Et cette ignorance l’énervait au plus haut point, l’irritant et la rendant intraitable avec son esclave. Encore qu’elle a été vraiment sympathique avec lui pour l’instant, le haussant presque – précisons presque – au rang d’humain.
N’y prêtons plus attention.
Ensuite qu’y avait-il ? Le fait d’être surprise à moitié folle dans les couloirs du monastère, en chemise de nuit encore ? Elle ne voulait pas s’en rappeler.
Et dernièrement, en cette belle soirée où elle avait été forcé de participé par son oncle, un idiot, un incapable, un imbécile – les mots commençaient à manquer dans son esprit – venait de renverser un plateau avec quelques verres sur cette robe – robe qu’elle avait mis presque un aprèm entier à le mettre correctement sans étouffer durant toute la soirée -. Sa belle robe venait d’être ruiné et si l’oncle s’en rendait compte, allait-il l’obliger à revêtir une tenue plus extravagante, qui ne sied pas vraiment à cette prêtresse habituée à la discrétion ? Le Simple D’esprit bredouilla des phrases sans queue ni tête, disant qu’il se chargeait du ménage…. Quel homme intelligent ! Une robe séchait tellement vite la nuit tombée ! a moins qu’il la mette près du feu … Oui, c’était là une bonne idée.
- Ne traînons donc pas là plus longtemps et montrez-moi cette chambre. Comme dit, vous nettoierez cette robe et la sécherez au plus vite. Essayez malgré tout de me trouver une autre tenue appropriée, qui ne me fasse pas passer pour une courtisane, est ce clair ?
Tout en parlant, elle marchait, s’assurant du coin de l’œil que cet homme le suivait. Ce domestique avait intérêt à suivre à la lettre ses indications ou alors elle n’en fera qu’une bouchée ce soir en le ridiculisant. A voir si c’était sous les rires moqueurs d’un public ou le son de son cri, prouvant qu’il avait mal.
- Eh bien … allez ! J e vais passer ma soirée dans une tenue si puante et si poisseuse !
Elle s’impatientait, scrutant avec inquiétude cette foule masquée. Vivement que le sénateur ne vienne pas la déranger, vivement qu’elle fuit cet endroit sans être vu, histoire de se changer illico presto et incognito.
- Combien de temps cela vous prendra-t-il à votre avis ?
Elle parlait de la robe évidemment.
Autrement elle avait parlé une fois qu’ils étaient au calme, c’est-à-dire dans un couloir menant à l’une des nombreuses chambres. Elle avançait, pensant que le domestique allait la guider au détour d’un couloir. |
| | | | Sujet: Re: Toute cette grande mascarade n'était pourtant qu'une belle comédie. Lun 3 Oct - 15:54 | |
| Zacharias devait rester tel qu'il l'était. Rester neutre, ne pas réagir aux moindres paroles provocantes de la prêtresse. Il savait que sa vie ne tenait qu'à un fil et maudissait déjà le destin pour l'avoir envoyé sur la mauvaise personne. Cette affreux fil commandé par une Ombre sur puissante qui le conduisait à chaque fois vers l'un de ses envoyés ! Devait-il y voir là un message divin ? Qu'il devait rejoindre les ordres ? Malheureusement, il s'était forgé une telle réputation auprès de ces personnes que celles-ci préféreraient encore le zigouiller plutôt que l'accepter dans leurs rangs.
Entendant ce que Franziscka disait, Zacharias ouvrit la bouche et tenta de la refermer le plus tôt possible afin de ne pas trop passer pour un idiot. Nettoyer la robe et lui en trouver une autre ? Il y avait un problème, tout de suite : Zacharias ne savait pas où ça se trouvait dans le Palais, et savait encore moins, même s'il avait un savon très des mains, nettoyer une robe. Il eut alors une idée flamboyante : il était hors de question d'attaquer cette prêtresse car il connaissait mieux que quiconque ses pouvoirs. Il était également hors de question de l'enfermer dans une pièce vide car, même s'il avait pu en ébaucher l'idée, Halbrum pourrait fracasser la porte avec sa force de monstre. Ce qu'il allait faire était simple, et tout à fait plausible. Après tout, le personnel engagé n'était pas forcé de savoir tout faire ? Lui, il s'occupait des cuisines, même s'il aurait été incapable de faire le moindre gâteaux si elle lui eut demandé.
Zacharias suivait alors Franziscka, tentant de réfléchir plus ou moins à une façon de lui échapper. Pour le moment, c'était bien comme cela, il la laissait partir en avant et comme ça, elle ne pouvait pas se douter qu'il n'était jamais venu ici et usurpait les fonctions de quelqu'un d'autre d'ailleurs. Il n'aimait pas que cette femme marche aussi vite : Zacharias avait le souffle coupé, il ne s'était pas encore remis de certaines de ses aventures. Finalement, ils étaient sorti de la grande salle, marchant dans le couloir aboutissant aux chambres. Zacharias se mordit les dents : qu'avait-il fait ? Il aurait certainement dû essayer de disparaître dans la foule massée : des domestiques, il y en avait tellement ! Maintenant, il était isolé des autres et avait conscience du danger qu'il courrait. L'albinos tenta de respirer calmement : il devrait aussi faire attention à ses réponse pour que Halbrum ne devine pas qu'il s'agissait de lui...
« Je...je ne sais pas du tout, madame, je suis un domestique qui s'occupe de la cuisine ! »
Il n'en menait pas large, non ! Il savait de quoi elle était capable et savait qu'elle pouvait lui foutre une grosse raclée quand elle le voulait sans trop être dérangée par les invités qui trouveraient cela normal. Finalement, il s'arrêta, ouvrant une porte grâce au passe-partout en sa possession et indiqua à Franziscka, d'un signe de sa main handicapée, qu'elle pouvait entrer.
La chambre était très bien décorée, un grand lit siégeait au milieu. Zacharias se renfrogna, songeant que cela ne l'étonnait pas à cause de la nature plus lubrique du Haut Prêtre en exercice. La pièce devait être dix fois plus grande que sa modeste cave et là, Zacharias se dit que les nobles avaient bien de la chance : mais comment pouvaient-ils occuper tout cet espèce ?
« Vous pouvez vous changer, il doit y avoir des habits dans l'armoire...Je reste derrière la porte à votre disposition si vous avez besoin de moi ? »
Reculer le plus vite possible...Zacharias la salua, recula jusqu'à la porte, la salua, puis, la ferma. Il ne fallait pas qu'il fasse de bruit dans sa fuite ; qu'il soit aussi silencieux qu'un voleur ! Le jeune informateur se mordit une énième fois les lèvres et commença à courir.
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| | | Hector Ӽ Hybride Ӽ
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| Sujet: Re: Toute cette grande mascarade n'était pourtant qu'une belle comédie. Lun 10 Oct - 12:07 | |
| Cette journée promettait plein de surprise. Hector alla voir sa maitresse comme tous les jours dans le lieu qu'elle lui donna la veille. Sauf que cette fois, il ne l'y trouva pas. À la place, sur le bureau, il trouva plusieurs choses: Un masque, simple, une petite bourse et un mot.
Ce soir, le bal au palais de l'Empereur. Tâche de te trouver des habits dignes de notre suzerain et ne me fais pas honte, ou gare à toi et à ce qui pourrait t'arriver par la suite, sache-le. Je t'ai laisser de l'argent si la nécessité fait que tu as besoin de vêtement plus adapté que ce que tu possèdes. Sur ceux, n'oublies pas tes corvées ou il t'en coûteras. Si joins un message te désignant comme mon domestique pour la soirée. Franziscka
En effet, un autre message accompagné avec le sceau des prêtres de l'ombre
Hector regarda le mot, puis soupira. Non, il n'avait pas d'habit à se mettre, à part un sublime portant le sceau des Heartsicks, ce qui n'était plus d'actualité. Il réfléchit et décida d'aller directement auprès de la tailleur qui avait fait certains habits pour lui au nom d'Etienne. Il lui expliqua qu'il avait un nouveau maitre, le jeune noble étant porté disparu, devant quitter la maison de la famille, aussi, il avait besoin de vêtement beau et bien fait, pouvant accepté ses ailes l'entourant, ayant un autre point de vue des esclaves que le précédent maitre. Ça l'agaçait et espérait être compris, faisant profit de sa voix "d'esclave soumit et obligé de dire la vérité" pour faire faire ce vêtement. Ça prit toute la journée, ceci énervant l'esclave, qui cacha son sentiment, bien sûr.
Après des heures de travail et d'essayage non-stop, les aidant à travailler, il rentra, allant à la bibliothèque. Il fit ses tâches, ne faisant pas gaffe au temps qui passait. Quand il s'en rendit compte, il mit le bat sautillant, n'ayant pas eu le temps de mettre le haut, remarqua une robe posée. Il la prit, la souleva, curieux. D'étrange symbole semblait danser dessus, d'un rouge hypnotique, sur du noir. Les formes étaient... serré, s'il ne pensait pas faire d'erreur. Il haussa les épaules et la prit sous le bras avec son haut. Il ne pouvait pas se permettre de marcher, il avait du retard, déjà. Il passa par la fenêtre, ayant tout: Mot à la main, vêtements sous le bras et bas mit, sans oublier le masque. Il soupira, pensant qu'il ne pourrait pas se baisser pour récupérer toutes choses au sol, de par ses ailes qui l'entoureraient sous ses vêtements. Il vola jusqu'au palais impérial, s'arrêtant avant pour mettre son haut. Une fois le tout mit, il mit son masque et sorti de la ruelle sombre, montrant le mot au garde.
Il passa la porte sans encombre. Il avait bien fait de ne pas forcer le passage, d'une façon ou d'une autre, la sécurité était là... Il rentra dans le bâtiment. Il suivit la musique, mais quelque chose attira son attention, une voix qu'il connaissait. Il suivit tranquillement, rejoignant les chambres. Voix d'homme disant qu'il attendait derrière la porte, puis des pas de course. Hector eu un réflexe, comme à chaque fois. Il frappa l'homme au visage au tournant du couloir, se tenant les doigts juste après... pas habitué à frapper les masques. Il laissa sa main tranquille un temps tirant le type vers la chambre d'où il était parti, espérant que ce n'était pas un piège quelconque, la robe sous le bras.
Il frappa à la porte... Se demandant ce qu'il allait trouver... Elle ne lui avait pas accordé le droit de parler... Si elle ne répondait pas, il entrerait... si elle ne répond pas... |
| | | Franziscka Halbrum † Prêtresse †
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| Sujet: Re: Toute cette grande mascarade n'était pourtant qu'une belle comédie. Jeu 13 Oct - 16:42 | |
| Le domestique agaçait de plus en plus Franz, notamment cette manie à ne pas vouloir réparer sa faute en cherchant quelques solutions au problème.
Par exemple il justifiait son ignorance en révélant son rôle de la soirée : Domestique aux cuisines. S’il était un bon domestique, il aurait dû faire bien plus attention et Franz se retint sa langue. Elle n’allait pas lui faire une sale remarque maintenant, peut-être se rattrapera-t-il par la suite ?
A peine l’avait-elle pensé qu’elle fut déçue ! Ce type lui disait simplement que les robes étaient là, or n’était-ce-pas à lui de s’en charger ? Sans attendre sa réponse ou ses réactions, le serviteur salua deux fois pour disparaître derrière la porte.
La brune ne savait pas trop quoi faire et se regardait longuement. Un bon bain ne lui fera pas de mal par exemple. Il serait totalement idiot de salir une autre robe même si elle ne lui appartiendrait pas. Et surtout, elle devait se nettoyer et enlever cette sensation poisseuse et collante au plus vite.
Elle regarda donc autour d’elle et trouva la cuvette pour un bain dans un coin, près de la fenêtre. Bien évidemment un paravent protégeait l’intimité de la personne. Pas très loin, une cheminée était posée, sûrement là pour réchauffer rapidement l’eau de bain et la transporter plus facilement dans la cuvette.
Tout était disposait comme il fallait, sauf qu’il manquait une main d’œuvre.
Quelqu’un frappa à la porte.
- Enfin ! Vous vous êtes rappelés de vos devoirs de domestique ! Entrez !
Sa voix laissait paraître son impatiente avant tout. Impatiente que le domestique ne se manifeste que maintenant. Heureusement pour elle que quelqu’un veuille bien toquer à la porte, sachant que ce même domestique avait voulu fuir en la laissant toute seule.
- Toi ?
Lorsque la porte s’était ouverte, la pauvre jeune femme s’était attendue à voir entrée le fauteur de trouble mais la source de ses ennuis, c’est-à-dire Hector. Il devait être là pour quelques tâches, mais elle avait pensé à des tâches aidant le personnel du bal... Depuis la dernière discussion avec Karl, elle ne savait pas quoi dire ni quoi penser. Devait-elle le garder ou au contraire mettre fin à sa vie qui injure l’Ombre ? Pour Franz, la réponse était simple : Il fallait mettre fin à ce « monstre » mais il était également un « bien » qu’on l’avait confié. Elle n’avait presque aucun droit sur lui et ne pouvait pas faire ce qu’elle voulait non plus. De plus, est-ce-que la présence de l’esclave gênait d’autres prêtres ? Cette même présence dans la bibliothèque risquait-il de lui apporter préjudice comme les foudres d’un supérieur ?
Elle était dans une position délicate.
Ainsi elle avait actuellement un seul besoin : Qu’il ne se fasse pas remarquer. Mais était-elle maudite pour que cet esclave cherche sans cesse les ennuis et la bagarre ?
- Décidément, les esclaves sont et resteront des barbares ! Qu’as-tu donc fait ? Pose-le sur le lit immédiatement et amène de l’eau ! Assez pour un bain et assez pour animer un homme ! Dépêche-toi et ne traîne pas !
Elle devait lui apprendre les manières et lui enseignait un minimum de savoir-vivre, autrement sa position risquait forcément d’être compromis. Cette perspective ne l’enchantait guère étant donné qu’elle désirait atteindre des positions comme Grande Prêtresse. Avec un tel grade, elle pourrait avoir accès à des documents intéressants, de quoi compléter sa connaissance et qui sait, apporter elle-même ses propres connaissances.
Franz finit par s’approcher du jeune domestique – qui entretemps avait perdu son masque – et ralentit son pas dès qu’elle vit le visage.
- Tiens tiens… Zacharias Flash.
Elle s’assit au côté de Zach et attendit qu’il se réveille. Elle attendait aussi qu’Hector arrive, afin qu’elle puisse prendre un bain.
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| | | | Sujet: Re: Toute cette grande mascarade n'était pourtant qu'une belle comédie. Jeu 13 Oct - 19:51 | |
| C'est tout de même flippant. Zacharias fuit. Il sait qu'il n'est pas en position de faveur avec l'Église, même si Uriel d'Arken lui a fait la vaine promesse de lui donner de l'argent et de l'aider à être protégé. Il connaît les règles de l'entrée dans ce bal et sait parfaitement qu'il arriverait malheur au rustre qui s'y invitera sur un coup de tête. Il n'est pas bon de trop mélanger aux nobles, cela pourrait leur donner des boutons ou les faire changer d'avis sur le peuple et l'Empire, éventuellement. Quoiqu'avec Zacharias, l'effet serait plutôt contraire, ils seraient d'autant plus persuadés que le Peuple doit rester chez lui.
Zacharias courait donc de plus en plus vite vers ce qui lui semblait être de la lumière. Pour lui échapper à elle, Franziscka Halbrum. Normalement, il était dans les temps, il réussirait sans trop de problème à partir, étant donné que celle-là devait déjà se laver, et enfin éventuellement découvrir qu'il n'y avait aucun habit dans l'armoire. Zacharias ne savait pas du tout comment étaient composées ces chambres et ne voulait pas subir la fureur de Franziscka lorsque celle-ci s'apercevrait qu'elle avait été eue en beauté. Il voulait pleurer, mais aucune larme ne sortait des ses yeux, comme s'il les avait déjà trop usées. Il avait l'impression que sa gorge était sèche, et au fur et à mesure qu'il courait, il entendait une respiration rauque sortir de sa gorge. Il était pressé, il risquait de mourir. Si cette prêtresse le prenait sur le fait, il...
Soudain, Zacharias se prit quelque chose.
Il ne sut dire quoi tellement ce fut soudain. Un espèce de choc, quelque chose de très violent qui l'assomma. Il n'eut même pas le temps de réfléchir sur l'identité de cette chose, absorbé qu'il l'était par l'idée de fuite. Ainsi, Zacharias Flash tomba à la renverse et fut rattrapé in extremis par Hector.
Il se réveilla avec un mal de tête foudroyant sur un lit. Mou, le matelas était étrange si bien que le garçon eut dès le début l'impression de ne pas être à sa place. Il avait entre-ouvert ses yeux et vu qu'en effet, l'endroit où il était n'était pas son modeste logement, encore moins un hôtel dans lequel il avait élu domicile. À un moment, il pensa à Eleanor, ou plutôt y repensa. À ce sentiment qui le faisait devenir tout rouge soudainement et bredouiller tout seul alors qu'il n'y en avait apparemment aucune raison. Zacharias était encore fou amoureux, peu importe les conséquences, et cela lui faisait mal. Il savait qu'elle était en couple, qu'elle occupait ses nuits avec quelqu'un d'autre que lui et pourtant, il continuait à y penser. Cela l'obsédait, le faisait pleurer mais Eleanor n'était-elle pas son unique raison de continuer ?
« HAAAA ! »
Il prit une grande inspiration, criant de frayeur lorsque Franziscka s'approcha de lui et l'appela par son prénom. En réalité, il ne pouvait s'agir que d'un cauchemar : l'albinos ne comprenait pas comment quelque chose comme cela pouvait être vrai alors qu'il avait fait tellement d'efficace pour l'éviter. N'osant bouger, pour le moment, il se pinça, et voyant que cela ne marcha pas, resta là, immobile, beaucoup trop abasourdi pour pouvoir réagir.
« C'est...c'est pas vrai hein ? Je rêve ? »
Cette angoisse le saisissait au cœur. Zacharias passait à l'analyse les moindres détails de la pièces, un peu trop affolé pour bouger mais assez apte pour voir ce qui n'allait pas. Il n'était plus seul avec elle – d'ailleurs, sa présence juste à ses côtés l'insupportait – il y avait un autre truc. Quelqu'un qui était dans la pièce avec eux, sûrement un serviteur de la prêtresse. Il frissonna, se demandant ce qu'il allait bien pouvoir faire. Ce type, il allait peut-être pouvoir l'aider, s'il réussissait à le convaincre qu'il était gentil, puisque c'était foutu pour Franziscka ?! Zacharias réussit à contredire ce que ses tripes lui disaient et se releva malgré tout. Il sentait le regard de Franziscka sur lui et baissa la tête. Il aurait été à présent une très mauvaise idée que de fuir en courant. Elle le rattraperait, c'était sûr et certain !
« Excusez-moi, Mam'zelle Halbrum ! C'tait une erreur ! J'voulais pas vous contrarier ! J'ai...j'ai pas été invité et...et j'avais peur d'votre réaction, c'pour ça que j'ai voulu fuir ! »
Il s'adresse ensuite à Hector :
« Aidez-moi s'il vous plaît ! C't'une folle ! Elle m'a déjà fait envoyer en prison !!! Par pitié ! Et j'vous donnerai plein d'argent plus tard !!! »
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| | | Hector Ӽ Hybride Ӽ
♦ Sexe : ♦ Influence : 220 ♦ Messages : 128 ♦ Âge du perso' : 17 ♦ Fiche : par ici les soucis. ♦ Date d'inscription : 04/08/2010 ♦ Age : 34
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| Sujet: Re: Toute cette grande mascarade n'était pourtant qu'une belle comédie. Ven 14 Oct - 19:46 | |
| Il avait réagi au quart de tour, pensant que Franz était en danger. Si sa principal protection venez à disparaître, Hector serait foutu. Alors pourquoi il n'aurait pas dû frapper ce type qui fuyait? Certes, il avait de mauvais réflexes et surtout, il faisait tout pour s'en débarrasser. Premier, il n'avait plus ses lames sur lui et ça le gênait... énormément. Ensuite, il devait se montrer discret. Pas moyen de montrer ses ailes, surtout ici et maintenant. Oui, il pensait à ce qui pourrait se passer si on découvrait que c'était un esclave. T'es l'esclave de qui, toi? À qui appartient cette chose? Rien que d'y penser lui donner des sueurs froides. Alors le ton que Franziscka employa pour le désigner avec son "Toi!" méprisant. Hector serra simplement les dents.
Pourquoi s'en faire pour cette mégère? Après tout, qui voudrait...
Il se mit à la regarder et la bouche s'ouvrit doucement... Elle était belle dans cette robe... très belle. Les joues du jeune esclave s'empourprèrent n'arrivant pas à détacher son regard d'elle... Il ne pensa rien, il venait à peine de faire attention. Mais ces quelques secondes pouvait être fatal. Puis elle dit quelque chose qui l'énerva de suite. Non, ce n'était pas un barbare. Il avait juste prit peur en voyant ce crétin dire qu'il attendait, de même quand il est parti à tout allure. Alors que dire. Il ne rumina pas, il ne dit rien. Il prépara juste le bain, une énorme cruche pour faire chauffer l'eau. Il chercha dans la chambre différent parfum. Il les sentit, un à un. Il s'en foutait du type sur le lit. Il s'en foutait. Même complètement. Elle le connaissait, grand bien lui fasse.
Il revint dans la pièce et mit l'eau à chauffer sur le feu, apportant un peu d'eau à Franziscka. Il sentit un regard. Il regarda l'homme avec froideur, se disant que c'était un déchet supplémentaire.
-Proposition alléchante, mon gars. Mais elle me semble plus seine que toi.
Il repartit, laissant la cruche sur la petite table à côté du lit. S'il allait faire enrager la prêtresse, tant mieux, ça lui fera les pieds. Puis il versa l'eau dans le bain et retourna en chercher pour revenir un peu plus tard. Elle n'allait tout de même pas lui faire une scène devant ce type... surtout devant ce type... surtout devant UN type. Il avait gardé son masque. Il le gardera. Même après le bal. Ce masque était génial. Il cachait son identité, rien de mieux que ça. Il en avait besoin. Enfin, il en aurait besoin. Il regarda l'homme, puis Franziscka, testant l'eau pour voir si elle était à bonne température, réajustant un peu.
- Le bain est prêt.
Puis il s'approcha de Zacharian.
-Dis-moi... qu'es-tu prêt à faire pour ta vie?
Il lui tenait le menton entre deux doigts, regardant dans les yeux, à travers son masque. Il ne comptait rien lui faire, à aucun moment. Il se releva, regardant la jeune prêtresse avec un aplomb habituel, cherchant à regarder les yeux de la femme. Oui, il pensait par lui-même. Oui, il n'était pas stupide. Et surtout... Oui, il a de l'amour propre... |
| | | Franziscka Halbrum † Prêtresse †
♦ Influence : 247 ♦ Messages : 313 ♦ Âge du perso' : 20 ♦ Fiche : Un mur de glace... ♦ Date d'inscription : 31/12/2010 ♦ Age : 31
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| Sujet: Re: Toute cette grande mascarade n'était pourtant qu'une belle comédie. Mar 18 Oct - 19:15 | |
| Franziscka s’amusa presque en voyant l’air effrayé du pauvre Zacharias et esquissa un petit sourire malsain. Quoique, était-ce une bonne chose ? Décidément, le voilà à hurler comme si elle l’avait torturé à mort ou encore était la cause d’un de ses pires souffrances. Ses yeux écarlates exprimaient tellement de sentiments, troubles, s’enchaînant avec une rapidité déconcertante, passant d’un regard souffrant à un regard d’un animal blessé, en proie, en fuite. Pour s’amuser d’avantage, elle tritura quelques secondes les cheveux de cet homme pour s’en désintéresser aussitôt. C’était tout simplement pour se moquer de lui, sachant pertinemment que tout contact physique avec la prêtresse le dégouterait, l’ennuierait, l’effraierait.
- Un rêve ? Je ne pensais pas que ma vue vous soit agréable au vue de votre réaction.
Il avait trop peur pour raisonner ou réfléchir tranquillement, en prenant le temps d’écouter la prêtresse. Il s’excusait, comme si c’était la seule phrase qui lui venait à l’esprit pour pouvoir sauver sa vie. Attitude étrange pour Franz car à priori et malgré la maladresse de cet idiot, elle n’avait nullement l’intention de le tuer ou le dénoncer. Elle avait autres choses à faire en cette soirée que se compliquer l’existence avec un déchet de l’humanité, comme elle aimait le dire par moment.
Hector entra et prépara le bain silencieusement. C’était bien, très bien. Il écoutait pour le moment et ne parlait donc pas sans sa permission, comme elle l’avait ordonné la dernière fois. Presque ravie et contente d’elle-même, elle se releva et se dirigea vers son bain pour s’arrêter, le visage soudainement décomposé.
Il avait parlé. Il avait osé ouvrir la bouche sans attendre que Franz l’autorise.
Ce n’était pas le « votre bain est prêt », c’est plutôt la suite. Elle tremblait de colère mais évita de le montrer. Elle gardait déjà Hector en préservant le secret de sa « liberté » si l’on pouvait dire ainsi et il n’était plus que question de temps jusqu’à ce que quelqu’un en entende parler comme le Haut Prêtre, un noble ou toute autre personne. Karl en savait déjà trop… il faudrait lui cloîtrer le bec un de ces jours !
Mais avant tout, en parler avec un supérieur ! Grand Prêtre, prêtre expérimenté… n’importe ! Juste un conseil, un guide sur ce qu’elle devait faire avec un tel phénomène.
Elle se retourna et jeta un coup d’œil à ces deux hommes, un œil critique qui ne présageait rien de bon.
- En prison ? Eh bien parlez-moi donc de votre séjour. Ainsi son Excellence a trouvé bon de vous libérer ? Hector venez par ici ! J’ai dû mal à dénouer ce nœud au niveau de ma taille.
Ce n’était qu’un prétexte évidemment pour lui chuchoter à l’oreille de se taire ! De ne plus parler sans une quelconque permission, avec autant de libertés pour des paroles aussi étranges.
Sans l’attendre, elle se mit derrière le paravent, à l’abri des regards.
- Ne partez pas Zacharias sans que je ne sois satisfaite de votre récit.
Curieuse. Comment était-il donc sorti de là-bas ? elle était certaine pourtant qu’il avait des informations intéressantes qui pourraient aider son Excellence , des informations qui signeraient la mise à mort de cet albinos.
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| | | | Sujet: Re: Toute cette grande mascarade n'était pourtant qu'une belle comédie. Sam 22 Oct - 14:54 | |
| Il tremblait de peur, regardant tour à tour l'homme, puis la prêtresse. Il ne savait toujours pas qui il était, lui, et ses paroles ne l'avaient pas aidé. Vu ce que Franziscka lui sortait, il avait plutôt tendance à croire qu'il s'agissait d'un serviteur, un homme à son service. En tout cas, il arrivait à retenir le fait qu'ils étaient deux contre un et que ce n'était pas vraiment du jeu. Plus le temps passait, plus il se demandait comment il allait pouvoir sortir de là, avec à la fois la maîtrise de l'Ombre de cette femme et cet homme qui l'avait traîné sur le chemin inverse alors qu'il tentait de fuir. Et puis même s'il y arrivait, il avait brisé son masque : il ne pourrait donc plus se fondre dans la masse et si cela se trouvait, Uriel d'Arken ou quelqu'un du genre qu'il n'appréciait pas du tout le remarquerait...brrr... Zacharias en frissonna d'avance...Il espérait qu'il ne reverrait jamais cet horrible homme, ni qu'il aurait à nouveau l'occasion de sentir à nouveau ses petites mains sur sa peau. Zacharias secoua la tête, comme s'il voulait évacuer à jamais un cauchemar et les regarda à nouveau.
Il sembla que la prêtresse voulait prendre un bain : logiquement, dès qu'elle rentrerait dans l'eau, Zacharias pourrait se préparer à courir vers l'extérieur de la pièce. Lui s'en fichait qu'elle apparût toute nue devant lui : pour cet informateur, ce qui avait pour nous Franziscka Halbrum était plus un monstre qu'autre chose ; elle était certes une représentante du beau sexe, mais ses actions, son appartenance à l'Église lui enlevait toute envie de vouloir la séduire...Si seulement il avait envie de séduire une femme. Le jeune homme commença ainsi à regarder dans le vide, pensif. Que se serait-il passé s'il avait déshabillé complètement Eleanor ? Qu'il le sache, l'albinos n'avait jamais vu de femmes toutes nues et n'en avait pas des masses envie, surtout après que le Haut Prêtre lui ait montré ce qu'il pouvait se passer lorsque deux êtres se frottaient. Et...elle l'avait jeté à cause de cela ? Zacharias grimaça, retenant avec peine les quelques larmes que son esprit torturé lui ordonnait de verser.
Et maintenant, elle lui ordonnait de raconter ce qu'il avait pu vivre ? Elle parlait sûrement de la prison, et de comment il en était sorti, c'était obligé. Zacharias prit tout de même quelques secondes pour réfléchir à ce dont il devait parler. Elle n'avait connaissance que de son premier séjour en prison, et non du deuxième. Par la même occasion, elle ne devait probablement rien savoir sur son ami Mist. Ce n'était pas vraiment le moment de dire quelque chose à ce sujet, notamment sur le fait que lorsqu'elle était venue le chercher, son ami avait eu de la chance car il était parti de la chambre. Il ne lui parlerait pas de cette rencontre avec Uriel d'Arken et Emile, il en avait bien trop honte, même si elle pouvait toujours lui demander pourquoi ses cheveux étaient si ébouriffés et si irréguliers. Zacharias allait finalement mentir, il y était obligé. La seule vérité qui allait sortir de sa bouche était ce que lui avait fait subir l'ancien régent la première fois qu'il l'avait vu. Et...ah, ouf, ce serviteur l'avait lâché ! Zacharias croyait qu'il allait faire dans son pantalon à cause de ce regard qu'il lui lançait !
« Hum... Oui, allez l'aider pour ce nœud, ce n'en s'ra que mieux... Hector ? »
Vite, qu'Hector se bouge de là et il pourrait enfin tenter de fuir...
« En fait...J'suis resté trois mois là-bas et m'sieur d'Arken...non...euh...Son Excellence, pardon ! Il a dit qu'il me laissait partir après que j'l'aie vu ! Il... » Zacharias frissonna, à la limite de fondre en larmes vient qu'en évoquant ce cruel nom. « J'ai...j'ai dû lui donner des infos...des informations sur le meurtre d'Amadäus ! Je..je...je lui ai parlé de ce de l'Ombrage et...et c'est tout ! Il m'a laissé sortir avec un message pour une duchesse qui est impliquée là-dedans, une certaine Van Lähre ! »
Pour une fois, il avait fait attention et ne l'avait pas appelée par son prénom. Néanmoins, les larmes coulaient sur ses joues, Zacharias avait l'impression de l'avoir trahie. À la fin de son petit discours, Zacharias décida de se prendre en main et courut vers la porte.
Fuir. Le plus vite possible. Pour sa vie.
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| | | Hector Ӽ Hybride Ӽ
♦ Sexe : ♦ Influence : 220 ♦ Messages : 128 ♦ Âge du perso' : 17 ♦ Fiche : par ici les soucis. ♦ Date d'inscription : 04/08/2010 ♦ Age : 34
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| Sujet: Re: Toute cette grande mascarade n'était pourtant qu'une belle comédie. Mar 25 Oct - 0:04 | |
| Hector n'avait pas pensé à mal. Il voulait juste savoir ce qu'il était prêt à faire... déjà que de base, ce type, il l'aimait pas. Mais il ne pensait pas à mal en posant la question. Surtout pas le blesser, en fait, il n'avait rien à faire. Il vit qu'il l'avait effrayé. Un de plus, un de moins, histoire de changer... Hector le regardait tandis que sa "maitresse" l'invita à venir défaire défaire la robe... Il ne se rendait pas compte de ce que ça représentait. En tout cas, pour le moment. Il approcha de sa maitresse pour s'attaquer du noeud... remarquant qu'il était a porté de main et facile à défaire. Oula, à quoi était dû cette demande. Il s'attendait à se faire engueuler, pour le coup. Qu'est ce qui allait pas? Hein? Qu'est ce qu'il avait mal fait?
Il regarda la robe, voyant la fente dans le dos de la robe. Il y voyait la peau, la colonne parfaitement dessiner sur une peau fine... Elle semblait douce... Il tira sur le noeud, complètement à l'ouest, découvrant plus de peau. Sa respiration était normale, calme... mais il sentait que quelque chose le dérangé. Il détailla chaque centimètre de peau, ne faisant plus attention à rien. Il avait beau être myope, c'est comme s'il voyait parfaitement la peau. Il avait l'impression de pouvoir détailler chaque poils, chaque parti de la peau. Il ne se rendait pas compte de ce qu'il faisait. Ni de la façon dont il regardait Franz. Mais c'était plus fort que lui, son regard ne lâchait pas la peau nue de la demoiselle. Et une image vint à son esprit... une image qui aurait était normal pour un jeune homme.
Mais pour Hector, qui ne s'en rendit pas compte... de un: Qu'une érection se profilait pour sa part... de deux, que le type se tirer... de trois, que ce qu'il avait était naturel. Un afflux de sang dû au désir que provoque une personne chez une autre, généralement, désir que provoque une femelle chez un mâle mammifère. C'était on ne peut plus naturel. L'image qui s'imprima dans son esprit fut le corps nu de Franz. Il avait vu quelque part de femme, quelque zone de peau mise a nu, mais jamais entièrement. Il n'avait jamais regardé lors d'un viol, ayant était traumatisé par ça. C'était la première fois que ce genre d'image lui venait en tête... et ça lui faisait peur. Il avait peur. Peur de faire la même horreur que son premier maitre, que le marchand.
Et c'est là qu'il se rendit compte que Zach était en train de courir vers la porte... Mais Hector n'osait pas courir. Déjà, son teint rouge pouvait permettre de comprendre la confusion. Mais la déformation "naturel" de son pantalon était surtout LA grande réponse à sa grande gêne. Il ne pouvait pas courir... c'était clair. Il n'osait pas non plus y toucher... Sans oublier, le pire... Il n'osait ABSOLUMENT PAS regarder la prêtresse, de peur... de peur... de peur. Ses pensées étaient impure et son corps suivait sans rien demander d'autre, n'obéissant qu'à de bas instinct, avec le côté sauvage. Sauf qu'il n'en voulait pas. Aucunement. Ça lui faisait peur, c'est cet instinct de reproduction qui lui faisait peur. Il ne voulait pas violenter qui que ce soit à présents, mais il n'a jamais voulu de cette façon. Surtout pas ça. Il n'arrivait plus à bouger, l'autre fuyait et Fran... il n'osait pas la regarder... Elle était à côté, mais il n'osait pas la regarder. Autant dire que de profil, le spectacle devait en valoir le détour.
Les pensées et leur magie. Un peu de peau et PAF, on se retrouve avec quelque chose d'entièrement incontrôlable entre les jambes. Pas facile, la vie.
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| | | Franziscka Halbrum † Prêtresse †
♦ Influence : 247 ♦ Messages : 313 ♦ Âge du perso' : 20 ♦ Fiche : Un mur de glace... ♦ Date d'inscription : 31/12/2010 ♦ Age : 31
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| Sujet: Re: Toute cette grande mascarade n'était pourtant qu'une belle comédie. Jeu 3 Nov - 12:48 | |
| Zacharias se retenait clairement de fondre en larme et Franz espérait bien qu’il n’allait pas s’écrouler en larme dans ce lit. Elle n’était pas d’humeur et ne sera jamais d’humeur à supporter les jérémiades d’une personne. Ses propres larmes suffisent déjà bien assez… ses propres peines également. Pas la peine de s’ajouter d’autres fardeaux.
Au ton empressé de l’albinos, elle comprit qu’il allait fuir dès qu’Hector s’écarterait de cette porte ou plutôt de son chemin. Eh bien qu’il court, qu’il disparaisse dans cette masse de masque. Si son Excellence avait jugé utile de libérer ce minable, c’est qu’il ne devait pas représenter une menace donc aucun besoin de lui courir après dans tout le palais.
D’ailleurs en prononçant le nom du Marquis, Franz était sûr et certaine qu’il allait définitivement fondre en larme et elle se détourna définitivement de ce spectacle misérable et pitoyable.
Enfin Hector approcha et pendant qu’il dénouait ce nœud, elle lui ordonna en murmure qu’il se taise, qu’il ne parle plus à cet albinos sans qu’elle ne lui ait ordonné. S’était-elle donc si mal exprimée pour qu’il ne comprenne pas qu’il doit se taire en sa présence ? Elle était présente dans sa pièce, donc il n’avait pas à ouvrir la bouche, à se mêler de ce qui ne le regardait pas !
Zacharias prit la fuite et elle n’en fit rien, laissant cette robe glissait. Elle le retint un minimum, laissant malgré tout le dos totalement à découvert. Sans attendre elle poussa le paravent entre elle et Hector, ne lui accordant plus un seul regard, laissa sa robe tomber à terre et se glisser dans l’eau chaude.
Elle attendit que la porte claque pour décider à lui adresser la parole :
- Je te le répète une dernière fois Hector : Tu ne parles pas quand je suis présente ! Ton statue d’esclave « défaillant » est déjà un problème en soi et je ne sais comment résoudre ce problème sans mettre dans l’embarras mon mentor ou sans me faire « virer » de l’Eglise. Evite de trop parler… Point barre.
Elle prit son collier et l’ouvrit avec une petite pression sur un petit bouton. Puis elle le mit au niveau du nez et inspira cette poudre blanche.
Effet immédiat.
Difficile à décrire. Un sentiment de bien-être ? Le monde en rose ? Le fait d’être supérieur ? D’être plus fort ? D’oublier les choses inutiles et douloureuses ?
Par exemple éviter de penser à la réaction de son Excellence quand il saura l’existence d’Hector. Allait-il la bannir de l’Eglise ? Si c’était le cas, alors elle n’avait plus aucune raison de vivre… oui si son Excellence la rejeter, elle se suiciderait. Il n’y avait pas d’autres choix…
Elle prend du bout des doigts sa robe salie et la tend vers Hector.
- Va me trouver une autre robe… tiens tiens… ton soldat a dressé sa tente ?
Elle avait lu un jour cette expression dans un roman d’aventure… C’était resté dans son esprit. Elle s’était enfin décidée à regarder Hector et qu’il remercie l’Ombre que la drogue l’a mis dans de meilleurs dispositions… autrement sa réaction ? Outrée qu’une telle abomination puisse imaginer de telle chose à son sujet. N’imaginons pas non plus que c’est une fille chaste et sainte nitouche… Si ce n’était pas un esclave, elle ne ressentirait aucune honte. Aucune pudeur. Dignité ? Elle avait une petite poignée et c’était sa dignité de prêtresse, pas sa dignité de femme.
- Je ne savais pas que les esclaves pouvaient ressentir une telle chose ? Faire l’amour avec vous revient-il à la même sensation que faire l’amour à un homme libre ? Je suppose que oui vu le nombre d’objet ou hybride dans les différents bordels… Jamais testé j’avoue.
Elle voyait ces hommes ou femmes moitié animales combler le désir d’hommes et femmes libres. Dégoûtants quand elle n’était pas sous l’effet d’une quelconque drogue, passable voire tout à fait normal une fois sous les effets de la drogue.
- Alors… Que désires-tu faire à cet instant ? Crois-tu que je pourrais combler tous tes désirs et inversement, toi me combler ?
Elle le taquinait. Un effet « positif » de cette drogue mais pour combien de temps avant qu’elle ne tombe dans un état léthargique de légume ?
- Enfin … tu devrais suivre l’exemple de Zacharias et voir en moi un monstre plus qu’une femme. Ca calme pas mal d’ardeur et au moins, tu ne risquerais pas la mort inutilement.
Ce n’était pas une menace, juste un conseil. Nuance.
Hs: Désolé ZAch', mais je vois mal Franz courir derrière Zach tout nue xD.
Dernière édition par Franziscka Halbrum le Dim 6 Nov - 10:38, édité 1 fois |
| | | Hector Ӽ Hybride Ӽ
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| Sujet: Re: Toute cette grande mascarade n'était pourtant qu'une belle comédie. Ven 4 Nov - 17:50 | |
| Click...
Quel étrange bruit pour un collier. Compartiment secret? En effet, une légère odeur qu'il trouvait désagréable flottait dans l'air... Elle ne lui était pas inconnue... Loin de là, même... Ce mélange entre son érection et l'odeur de la drogue lui rappela que de mauvais souvenirs... Les seuls qu'il avait... Le marchand. Juste ce type horrible...
Et là, Franzescka, complètement shooté le finit, lui parlant de petit soldat... Elle lui demanda s'il était capable de la combler... ce qu'il voulait. Tout ses traumatismes ressurgir, le figeant comme s'il avait en face de lui le marchant qu'il avait tué... Il était pétrifié. Pas un muscle ne bougeait, il était à la merci de qui le voulait, on pouvait lui faire ce qu'on voulait, le jeune esclave n'arriverais pas à bouger. Il avait peur, ça se lisait dans le regard. Une larme coule.
Il se remémora le premier soir de son arrivées dans le groupe d'esclave, du haut de ses 10 ans, il voyait les autres complètement servile... Pas capable de penser autrement que par leur maitre. Ça ne le choquait pas, mais ça l'énervé déjà. Il ne les regardait que du coin de l'oeil, eux et leur air neutre, sans volonté propre. Ils lui faisaient pitié... Il ne dit rien, mais le marchant approcha de lui de son pas lourd lesté par la graisse et les bijoux qui le rendaient ridicule, avec sa petite barbichette. Hector le regardait.
-Que regardes-tu, esclave?
Hector détourna le regard, ne voulant pas s'attirer ses foudres, mais c'était trop tard.
-Je t'ai posé une question! Que regardes-tu?
Le jeune esclave ne savait pas quoi répondre, ni quoi faire. L'homme s'empourpra de colère et hurla:
-Je vais te donner matière à réfléchir et surtout à voir!
L'homme le saisie par le bras et avant qu'Hector ne puisse faire quoi que ce soit, il se retrouvait seul dans une roulotte avec l'homme. Un regard ne présageant rien de bon, Hector eu une petite pensé: Au secours... Mais rien ne pouvait le sauver dans l'immédiat... L'homme baissa son pantalon. C'est ce soir qu'Hector comprit que tout aller devenir horrible. D'en dehors de la roulotte, on pouvait entendre l'esclave hurler et supplier d'arrêter, tandis que l'homme soupiré de plaisir à ce qu'il faisait. Quand, à un moment, plus de son sortait de la roulotte, le marchant sorti fier de ce qu'il avait fait, réajustant le pantalon.
-Aller, on prépare le départ.
Ce souvenir traumatisa le jeune homme fraichement vendu, le marquant et lui faisant détester sa condition. Mais a l'heure présente, sa réaction fut étrange pour une petite remarque: Le visage montrant un état de choc apparent, les jambes se dérobant lentement sous lui pour qu'il finisse a genoux, les bras croisés sur son torse, tenant son ventre, les larmes coulant à flot, de petit non, d'une voix cassée. En un instant, son aplomb vola en éclat. En un instant, il redevenait le premier Hector, un jeune garçon ayant tout perdu du jour au lendemain. Il se balançait d'avant en arrière, pleurant... Il était incapable de réagir... Incapable de se défendre ou quoi que ce soit d'autre. Son passé avait ressurgit. Son passé l'avait de nouveau traumatisé. Personne ne pouvait comprendre ça d'un esclave, c'était des objets, bête, sans aucun sentiment.
Pourtant, c'était clairement de la peur qu'on lisait sur le visage du jeune homme. Une peur viscéral. Celle dont on ne se débarrasse jamais complètement. Il fixait un point, n'en décrochant plus, les yeux écarquillé... On ne pouvait plus lui parler, ça servait a rien. On ne pouvait plus lui faire faire quoi que ce soit, il n'avait plus la force à rien. Son état végétatif était qu'il était même incapable d'entendre. Il pleurait sans renifler, de simple coulé de larme. |
| | | Franziscka Halbrum † Prêtresse †
♦ Influence : 247 ♦ Messages : 313 ♦ Âge du perso' : 20 ♦ Fiche : Un mur de glace... ♦ Date d'inscription : 31/12/2010 ♦ Age : 31
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| Sujet: Re: Toute cette grande mascarade n'était pourtant qu'une belle comédie. Dim 6 Nov - 11:20 | |
| Une question l’effleura : Depuis combien de temps consommait-elle ces produits ? Quelques mois ? Une année ? Elle n’en savait plus rien… aussi loin que remonte ses souvenirs, il y avait toujours eu ce produit avec elle, dans son organisme, à la détruire.
L’esprit embrouillé, elle ne réfléchit pas d’avantage et ignora tout bonnement cette question importante qui l’a confronté à la triste réalité. Elle pouvait encore se sauver de cet enfer, d’une mort très proche, d’une mort bien inutile, mais encore une fois elle n’en fit rien. Qu’il serait bon qu’elle ne se réveille plus, qu’elle n’est plus à se soucier de quoi que ce soit !
Mourir, voilà une belle chose.
Tiens ? Pourquoi diantre l’esclave pleurait-il silencieusement ? Avait-elle dit quelque chose d’insultant ou de blessant ? A son sens absolument pas… Elle avait parlé comme elle lui parlait presque tous les jours depuis qu’il était à son service c’est-à-dire calmement tout étant autoritaire et froide. Quoique pour le moment elle avait été mielleuse. Effrayait-elle donc son interlocuteur en étant « agréable » et « mielleuse » ? C’était réellement une première.
Bien entendu ce n’était pas réellement elle la « source du soucis ». Il avait une position de victime… une position de souffrance, position qu’elle adoptait souvent après un horrible cauchemar ou un affreux souvenir. Sauf que Franz le faisait tout en discrétion, quand il n’y avait personne aux alentours soit le soir, dans son petit logis.
Franz ne dit rien et ne le regardait plus, se concentrant sur son bien et se laissant aller aux effets de sa drogue. S’apitoyer sur le sort de quelqu’un ne servait à rien… Elle pourrait lui demander la raison de son état, elle lui laisserait bien le choix de parler ou non. Après tout, le passé n’est jamais source de joie et de bonheur.
- Eh bien… Que se passe-t-il ? Qu’ai-je dit ou faite pour que tu adoptes une attitude si pitoyable hein ?
Elle laissa le silence planer, fixant le plafond où se jouer une véritable danse d’ombres, ombres des flammes d’une bougie… C’était beau et elle était tentée de les manipuler, mais elle s’abstint. Il ne manquerait plus qu’elle rate une manipulation par manque de concentration et se blesse lors de ce bal. D’ailleurs elle devrait être en bas, pas ici ! Elle devrait… Elle n’en avait plus envie. Elle voulait retrouver le confort et le silence de sa bibliothèque, loin des nobles ou des artistes.
- Je suis las. Tu peux sortir, m’amener une robe ainsi que quelques rafraîchissements et seulement après tu iras dans la grande salle et te mettrait au service. Va donc t’occuper.
Elle voulait être seule pour rêver tranquillement sans que des yeux jaunes ne l’observent ou pleurent. Elle voulait profiter de ce court laps de temps pour éprouver une sensation de paix et de plaisir.
Quant à la question de l’esclave, elle avait envoyé une lettre à son mentor pour lui faire part du « problème ». La réponse viendra d’un jour ou l’autre le connaissant, ce n’était qu’une question temps avant qu’on ne le retrouve. Dernièrement il se trouvait à Khorafa apparemment… C’était ce qu’il avait dit dans sa dernière lettre.
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| | | Hector Ӽ Hybride Ӽ
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| Sujet: Re: Toute cette grande mascarade n'était pourtant qu'une belle comédie. Ven 11 Nov - 10:58 | |
| La peur... c'était la peur, au plus profond de ses entrailles. Elle lui donnait l'impression d'un mal de ventre incurable, pourtant il s'était mit dans cette position si réconfortante. Non, elle l'était pas... car il sentait encore cette odeur si particulière qu'avait toujours le marchant. Elle lui avait dit quelque chose, mais il ne comprit pas, complètement chamboulé par ce souvenir qui avait refait surface. Il dodelinait, tentant de se calmer en vain. L'odeur était là, il se pouvait que le marchant ne soit pas loin... l'odeur, cette saloperie de drogue qui avait fait des ravages sous ses yeux... Il savait ce que provoqué la suite... Il savait aussi pour un abus de cette chose. Il se revoyait, 11ans, il avait prit l'habitude, mais les questions ne l'effleuraient pas encore. C'était devenu un apprenti tortionnaire, apprenant les ficelles du "métier". Quoi de plus flippant qu'un apprenti qui ne sait pas se servir d'un outil? Il en était à sa 10e victimes, un sénateur dans son pays... lequel déjà? Aucune idée... il aimait juste pas sa jolie tronche. Arrogant et prétentieux... sauf dans la peur. Et encore... Je suis puissant, haha! Je pourrais vous rendre riche! Je peux si! Je peux ça! Autant dire qu'à cette époque, Hector avait perdu sa patiente et l'avait fait taire d'un bon revers. C'est qu'il avait de la force, malgré son jeune âge. Faut dire, une année à s'entrainer à tuer et combattre pour ce gros lard l'avait bien aidé. Donc, le type, sur de lui, prétentieux et tout ce qu'on veut... sauf sa mort, il devait parler... était face à Hector. Et son maitre d'apprentissage lui tendit une petite poudre dont il avait reconnu l'odeur. C'était ce que transportait le marchant en contrebande. Cette odeur était horrible, désagréable et lui donnait la nosé... Mais il semblerait que cette fois, les effets pourraient l'intéresser. Il en plaça sous le nez du noble, ne lui laissant pas le choix, n'ayant aucune pitié. Tout lui disait de pas le faire, mais il le fit quand même, voyant les effets opérer lentement, l'homme devenant complètement mou, une tronche d'ahuri a laquelle Hector se fit violence de ne pas frapper. Le maitre ricanait et sorti tout tranquillement: Tu vois son état? Ça peut être pire avec une trop forte dose, mais surtout... maintenant, il va en vouloir tout le temps...Les perspectives que ça pouvait ouvrir à Hector lui faisait froid dans le dos, les poils dressaient sur son épiderme. Que dire de l'homme, vu son état? C'était pitoyable, mais personne ne pouvait rien faire pour le noble dans l'état actuel des choses. Il fallait une forte volonté pour se sevrait de cette drogue. Très forte volonté. Hector revint à lui, fit un effort qui lui sembla sur-humain, ou sur esclave, si vous préférez, approcha de Franzisca, saisi le collier, l'arrachant, ne laissant pas sa "maitresse" le choix et le jeta de toutes ses forces dehors. Par pitié... devenait pas comme eux... vous ne le méritez pas...Il pleurait... il pleurait toutes les larmes de son corps, mais ce n'était plus la peur viscéral pour lui-même, mais la peur qu'il avait de perdre quelqu'un qui pouvait le comprendre... Il ne se l'était pas avouer, mais perdre Etienne lui avait porté un sacré coup et a présent, Seul la personne présente pouvait voir le fond d'Hector: Un jeune homme privé de son enfance et perdu, complètement paumé... Mais encore fallait-il qu'elle soit en état de comprendre, ce dont douté Hector. Il la regardait, sans savoir quoi faire, il ne connaissait pas d'antipoisons contre ça, ni rien d'autre, à part la volonté de la personne, mais là, plus aucune chance si elle s'était laissée emportée. - Spoiler:
désolé de l'attente, c'est plus facile quand on est pas crevé :p
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| | | Franziscka Halbrum † Prêtresse †
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| Sujet: Re: Toute cette grande mascarade n'était pourtant qu'une belle comédie. Dim 4 Déc - 17:21 | |
| Pourquoi une réaction si excessive sincèrement ? Qu'avait-elle donc fait à cet instant pour qu'il se repli si soudainement sur lui-même ? Si elle avait toute sa tête, elle pourrait y voir une ressemblance entre elle et lui : Cette manière de se courber pour se défendre d'une chose inconnue, d'un souvenir, d'un passé dur. Il aurait fallu qu'elle ait toute sa tête pour le voir, comprendre et peut-être voir sous un jour plus humain ce qu'elle considère comme abject pour la race humaine, pour l'Ombre.
Malheureusement ses esprits étaient ailleurs, dans une brume aussi épaisse que celle de Frickwitch, et elle allait y rester encore pour quelques temps. Le temps d'une nuit, d'une matinée, d'une journée... Le temps n'avait plus aucune valeur, aucun sens. C'était une chose si dérisoire ! La seule chose qui comptait à cet instant était les battements de cœur précieux ou encore cette vision idéalisée du monde.
Pourquoi nous cassons-nous donc tant la tête ? D'ailleurs en regardant ce plafond, elle ne vit pas Hector se relever et s'approcher. Elle ressentit à peine le collier arraché et jeté. Ce n'était qu'un bric à brac vide maintenant. Elle en trouvera toujours ailleurs à différent prix et forme. Ce n'était donc pas une grosse perte, rien de notable pour s'énerver.
Quant aux paroles de l'esclave, elle les entendit à peine. En fait si elle les avait entendu mais c'était beaucoup trop incompréhensible soudainement. A qui faisait-il donc référence ? Qu'il était ennuyeux de réfléchir quand on se sentait aussi bien disposé.
Pour seule réponse aux pleurs du jeune homme, elle passa un doigt sur son cou.
- Ne te mêle pas de mes affaires l'esclave. Laisse moi rêver une nuit ... Si tu interfères, je te découperais en morceau compris ?
Il était inquiétant de voir le ton calme et froid qu'elle abhorrait. Aucune colère, aucune émotion ... Rien. On pouvait se demander à ce moment s'il vaut mieux un assassin animé d'une certaine ardeur, d'émotions négatives - colère et tristesse - comme positives - amour du sang et du meurtre - ou alors un assassin sans aucune émotion ni aucune logique ? C'était à voir, à réfléchir.
- Maintenant, retourne aux cuisines et propose ton aide pour le bon déroulement de ce bal. Si tu manques à ton devoir, si tu humilies qui que se soit, tu le regretteras. Compris ?
Puis elle ferma les yeux et laissa sa tête retomber sur le côté. Dormir était-il dangereux dans une baignoire? Peut-être bien. Malgré tout, elle ne voulait pas quitter cette eau chaude et surtout, elle ne voulait pas qu'on l'approche, qu'on la traîne ailleurs.
Rester ici, voilà son désir. et elle serait capable de tuer pour dans cet état second où son monde voit ses normes et valeurs inversées, bouleversées.
- Aussi ... Demande à quelqu'un de me nettoyer la robe et d'en amener une propre. Maintenant, laisse moi définitivement seule. Tu gênes.
A ces mots, elle poussa un dernier soupir d'ennui et ferma les yeux sur un doux rêves. QU'il était bon de rêver.
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| | | | Toute cette grande mascarade n'était pourtant qu'une belle comédie. | |
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