L'Empire Ishtar
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 Au détour d'un couloir [PV Ulrich]

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Uriel D'Arken
Mort(e) tragiquement

Uriel D'Arken

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MessageSujet: Au détour d'un couloir [PV Ulrich]   Au détour d'un couloir [PV Ulrich] EmptyLun 24 Mai - 19:44

Être le Régent de tout l'Empire n'était pas une chose facile. Surtout si on part des principes que ledit intendant impérial cumule son post avec celui du dirigeant de l'Église, qu'il ne néglige rien et que ses journées sont aussi longues que celles du commun des mortels, à savoir un jour, une nuit, à peu de choses près, vingt quatre heures. Ah... Et, bien entendu, Uriel prenait parfois (souvent ?) son temps pour des plaisirs les plus divers, réceptions, orgies, cérémonies religieuses. Pratiquement chaque jour, il consacrait un peu de son temps pour travailler sa manipulation des ombres, histoire de ne rien perdre de la perfection de son art. A défaut d'un corps robuste et résistant, il ne comptait pas se priver d'une force magique.

Revenant à ses devoirs, nous pouvons aussi dire qu'il assumait la plupart des responsabilités de l'Empereur. Certaines lui étaient interdites, mais les affaires courantes étaient de ton ressort. Et rien de plus courant que le Sénat. "L'honorable" assemblée de vingt politiciens, tous plus perfides les uns que les autres, ce conseil devait se tenir, Empereur ou pas. Chaque Province tentait d'élever sa voix au-dessus des autres, juste histoire que le gouvernement (mono-personnel) central s'occupe de ses petits soucis locaux au plus vite ou adopte une politique qui lui rapporterait le plus. Mais cela représentait aussi tout un tas de papiers que lui, en tant que représentant ou substitut du monarque, devait au moins parcourir, parfois signer.

Arpentant les couloirs larges et richement décorés de la splendide bâtisse, Uriel lisait en diagonale un parchemin qu'il tenait dans sa main droite, alors que la gauche maintenant contre lui tout épais rouleau d'autres papiers ayant plus ou moins d'importance. Heureusement, ceux-là, il pouvait les emmener avec lui, au Palais et les lire pendant la promenade d'Ezhekiel, histoire de les lui montrer et prouver, une fois de plus, à quel point la vie pouvait être ennuyeuse. Le Prince le croirait volontiers, comme il évitait toujours tout ce qui risquait d'être lassant. Le Haut Prêtre sourit, s'imaginant déjà toutes les délicieuses petites moues que son adorable souverain allait faire en entendant parler des impôts et des taxes sur les marchandises.

Mais son sourire s'élargit bien plus lorsqu'il vit, au détour d'un couloir, une silhouette familière. Certes, il connaissait tous les Sénateurs. Mais l'un d'entre eux était tout particulier à ses yeux. Nul ne pouvait confondre Ulrich Hellwig avec quelqu'un d'autre. Si la couleur de sa peau était similaire à celle d'Uriel, le reste était assez différent. Et pourtant, les deux hommes étaient alliés, amants... Amis aussi, animés par des plaisirs mutuels ainsi que par un respect ne souffrant aucune fourberie dans les agissements officiels ou officieux. Sur ce grand champ de bataille qu'était la Capitale impériale, ces deux-là savaient qu'ils pouvaient se tourner le dos, sans se retrouver avec un poignard entre les omoplates. Ceci dit, ils pouvaient se permettre une certaine compétition et vivaient une relation des plus libres. Ils étaient amants réguliers, sans être fidèles. Le plaisir, sans responsabilités.

Profitant de sa légèreté naturelle, le prêtre se glissa à la hauteur de son ami, égalant son rythme de marche à celui de l'albinos. Sans quitter son parchemin des yeux, il le salua, toujours affichant son sourire fin, dessiné avec talent sur ses lèvres pâles.


"Sous le ciel et sous le soleil... J'espère que Tu te portes bien, mon ami... Quelle affreuse formalité t'amène donc en ces lieux, alors que la prochaine assemblée n'aura lieu que dans trois jours, mon ami ?"

Les membres de la famille Hellwig adoraient les formalités et les papiers autant que l'Église chérissait les hérétiques. C'étaient des guerriers et des stratèges, des hommes et femmes d'action. En aucun cas des bureaucrates. L'avis d'Ulrich sur la paperasse devait être similaire à celui d'Uriel. Après un petit moment, le blond lança un regard bleu, et légèrement amusé, droit dans les rubis flamboyants de son bel interlocuteur, pour en revenir à ce parchemin qu'il ne tenait plus devant lui que pour la forme et bien moins pour le véritable intérêt qu'il lui porterait s'il n'avait vraiment rien de mieux à faire.
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MessageSujet: Re: Au détour d'un couloir [PV Ulrich]   Au détour d'un couloir [PV Ulrich] EmptyLun 24 Mai - 21:42

En cet après-midi ensoleillé, Ulrich avait dut quitter l'ombre et la fraîcheur de ses appartements afin de se rendre au Sénat et ça ne le mettait franchement pas d’humeur d’y mettre les pieds alors qu'il n'y avait aucune congrégation de sénateurs ce jour-là.

Pour le moins énervé, il marchait plutôt rapidement en direction de la salle des archives. Sa crinière blanche battait ses épaules et sa longue veste noire lui donnait des airs d’inquisiteur pressé. Ses pupilles presque entièrement dilatées et son visage aux sourcils froncés affichaient une mine fulminante. Sa silhouette inquiétante était éclairée par intermittence alors qu’il marchait sous les arcades de la cours intérieure. Il bifurqua dans l’allée principale et traversa la cours pour se rendre de l’autre côté.

Sur un banc à l’ombre, trois sénateurs conversaient joyeusement. A l’approche d’Ulrich, l’un d’eux se leva et esquissa un signe de la main. Le sourire qu’il affichait disparu bien vite de son visage alors qu’Ulrich lui lançait un regard hargneux. Le genre de regard qu’il avait lors de ses mauvais jours et qui signifiait : « ne t’approche pas ou je te bouffe ». Les trois sénateurs regardèrent leur collègue s’éloigner et leurs mines auparavant joyeuses semblaient déconfites. Mais Ulrich, fidèle à lui-même, n’en avait cure et continuait de marcher sur sa lancée.

Malheureusement, le Sénat était immense et les chevaux interdits dans le bâtiment. Ulrich avait trop de respect pour ces lieux pour s’y mettre à courir aussi, cela l’énervait encore plus. Cependant il ne se gênait en aucun cas pour faire claquer ses talons sur les dalles du sol.

Alors qu’il n’était plus très loin de la salle des archives, il entendit une deuxième paire de talons frapper le sol à ses côtés. Il n’eut pas besoin de tourner la tête pour savoir qui était le fou qui osait marcher à ses côtés alors que son aura belliqueuse se sentait certainement à des centaines de kilomètres autour de lui. Uriel d’Arken était bien le seul homme à se risquer sous le nuage qui bouillonnait au dessus d’Ulrich.

Sans s’arrêter pour autant, le sénateur ne jeta pas même un coup d’œil à son ami qui s’était mis à lui parler. Gardant la tête droite, il écouta les dires d’Uriel et son aura maléfique sembla gagner en puissance.

S’arrêtant net, son regard de braise se pencha enfin sur son ami qui avait le nez dans des parchemins. Ulrich attendit qu’Uriel lève à son tour ses yeux avant d’ouvrir la bouche.

- Tu sais parfaitement ce que je pense du soleil.
- fit-il, la main droite serrant le pommeau de son épée – Et du ciel de même. Comme tu peux le voir, je me porte à merveille. – ajouta-t-il en articulant à l’extrême – L’unique raison qui peut me faire pénétrer ces lieux en ce jour de repos est la même qui me fait pénétrer ta couche.

On sentait la crispation de ses paroles puantes d’ironie. Uriel n’avait certes rien à craindre du sénateur mais ce dernier ne se privait pas pour autant d’exprimer son exaspération. Ulrich ne se comportait pas mieux, ne faisait pas de favoritisme simplement parce qu’Uriel partageait ses draps régulièrement.

A la vérité, le sénateur était venu en ces lieux pour récupérer des dossiers dont il avait besoin pour l’assemblée qui aurait lieu dans trois jours. Ces mêmes dossiers qui étaient chez lui quelques mois auparavant et qu’il avait prêtés à un collègue. Les mois étaient passés et l’homme ne lui les avait pas rendus. Avant de se rendre au sénat, il avait fait un saut chez le sénateur en question qui n’habitait, heureusement, pas loin de chez lui. Mais les dossiers étaient déjà de retour aux archives.

Sa colère était en vérité liée au faite qu’il n’avait pas pu rosser cet impertinent. Contenant sa rage, il était retourné chez lui et avait sellé sa monture qu’il avait fait galoper à travers toute la ville obligeant les passants à s’écarter de son chemin.

Ses yeux toujours ancrés dans ceux d’Uriel, il afficha son éternel sourire moqueur en dodelinant légèrement la tête. S’était son expression favorite pour signifier son agacement lorsqu’une personne l’irritait, sans vraiment le vouloir, alors qu’il était déjà en colère.



[HJ] Ton poste est géniale mais tu m'a franchement mise dans une impasse en posant les faits de la sorte x) Excuse-moi de présenter Ulrich aussi en rogne, mais je pense pouvoir te faire confiance quant à ta réponse !
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Uriel D'Arken
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MessageSujet: Re: Au détour d'un couloir [PV Ulrich]   Au détour d'un couloir [PV Ulrich] EmptyMar 25 Mai - 6:06

L'humeur, relativement bonne, du Haut Prêtre ne fut pas entamée par le désagréable orage que son ami lui servit en guise de bonjour. Ce n'était pas la première fois que quelqu'un avait exaspéré Ulrich à ce point-là. En vérité, il semblait parfois qu'il n'en fallait pas grand chose. S'arrêtant juste après le Sénateur, le Régent adressa un sourire, bien plus chaleureux à l'albinos. A l'abri de la tempête, il pouvait le taquiner un peu. Le fait que l'autre empoignait son arme (il le faisait sans doute déjà quelques minutes après sa naissance, s'il n'était né avec comme le prétendaient certaines rumeurs) ne pouvait effrayer le marquis D'Arken. Un léger rire échappa de la bouche du blond, avant qu'il ne prenne la parole, de sa voix douce et toujours aussi séduisante.

"Ah... je vois. Un sot eut le malheur de te rendre la vie plus difficile, n'est-il pas vrai ? A t'entendre parler, Tu n'as pas pu lui faire tout ce qui te ferait plaisir."

La dernière remarque du comte de Hellwig aurait pu paraitre blessante. Comparer ce siège de la bureaucratie au lit d'Uriel... Mais ce dernier n'en fit que rire d'avantage, avant de déposer un baiser sur le visage de son ami et amant. Ses lèvres, fines et douces, vinrent caresser la peau de lait à cet endroit sensible et agréable juste sous l'oreille, précédées par la langue qui chatouilla les lieux une fraction de seconde.

"Je suppose donc que Tu es ici parce que je dois te manquer et que Tu ne peux te passer de moi... Hum... Voilà qui est... gentil."

Attention ! N'essayez pas de faire pareil chez vous ! Ce numéro a été réalisé par des professionnels ! Toute tentative de sa reproduction peut s'avérer fatale !

Oui, après tout, qui d'autre viendrait se gausser de la sorte des remarques sarcastiques d'Ulrich Hellwig, sans subir un sort bien désagréable dans un futur plus ou moins proche ? Il fallait bien reconnaitre que la liste n'était pas bien longue. Uriel lui-même prit la précaution de jouer avec le désir de son ami, pour l'adoucir ne fut-ce qu'un peu. Mais des idées naissaient déjà dans son esprit. De nombreuses idées, plus intéressantes les unes que les autres. Certaines, hélas nécessitaient des préparatifs les plus divers, ainsi donc, il décida de se rabattre sur une qui pouvait se réaliser plus facilement. Sans pour autant rejeter les autres. Elles allaient juste attendre dans la file d'attente que l'occasion se présente. La plus intéressante pourrait sans doute lui prendre deux jours... Mais le résultat final risquerait d'être jouissif...

Bref, inutile de penser à ce qui va se passer dans deux jours, alors que la colère de l'autre fait rage. Replaçant son parchemin dans le rouleau, Uriel libéra une main qui vint se poser délicatement sur l'épaule de son ami, de façon à pouvoir aussi caresser son cou du bout des doigts. Vous avez déjà mis votre bras dans la gueule d'un crocodile ? L'effet est à peu de choses près le même. C'est juste qu'Ulrich a la peau plus douce et ne sent pas mauvais. Au contraire, son odeur a toujours plu au Régent. Alors que son propre parfum était plutôt sucré, celle de son ami penchait du côté de la force et d'une plus grand virilité. Rien de désagréable, en somme. Une odeur de petit garçon ne collerait certainement pas avec le reste. Sans le quitter des yeux, soutenant avec amusement ce regard excessivement coléreux, mais ô combien mignon au final, Uriel fit glisser sa langue sur ses lèvres.


"Loin de moi l'idée d'être un obstacle sur ton chemin ou un importun, mais me laisserais-Tu t'accompagner ? Je te promets que Tu ne vas pas le regretter..."

Bien plus langoureux sur ce coup-là, Uriel devait bien se faire pardonner de ses taquineries. Surtout qu'Ulrich était, comme toujours, séduisant au possible et chaque distraction en ces lieux était digne d'être étudiée. Car les promesses du Haut Prêtres, surtout au sujet des plaisirs, n'étaient jamais vaines. Outre ce qu'ils pouvaient se permettre ici, peu de choses si on connaissait leurs fantaisies, Uriel se dit que son ami allait vers un lieu peu fréquenté, vu son humeur actuelle. Cela voulait dire qu'ils pourraient en profiter et prendre un peu de bon temps dans ce recoin du Sénat, où le Régent espérait bien se faire conduire... Et, ne l'oublions pas, son idée devrait être exposée durant ce temps aussi... Le plus intéressant allait être de voir l'albinos combattre sa mauvaise humeur... Ou la laisser libre cours, auquel cas, le blond n'aurait d'autre choix que de le laisser. Pour mieux revenir, bien entendu.
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MessageSujet: Re: Au détour d'un couloir [PV Ulrich]   Au détour d'un couloir [PV Ulrich] EmptyMar 25 Mai - 21:16

En plus de la colère, l’exaspération venait envenimer les choses en voyant son ami s’arrêter à ses côtés et sourire. Non pas sourire, mais rire franchement sous son nez. La main sur son arme se crispa un peu plus et ses sourcils se froncèrent, lâchant un léger grognement entre ses dents serrées. Il n’était pas vraiment ouvert à la taquinerie en ce jour et malheureusement, quand Uriel était dans les parages les minauderies fusaient.

Ah… Uriel avait vu juste. Bien sûr qu’il n’avait pas pu se défouler sur ce fameux sénateur ! Il l’avait pourtant empoigné par le col et secoué assez violemment, mais voyant à quel point il s’était emporté, Urich avait laissé l’homme complètement sonné sur place et s’était éloigné les poings serrés. Mais en cet instant, Uriel venait d’embrasser sa joue et était en train de lui léchouiller le creux sous l’oreille.

Aux paroles qui suivirent, Urich eut tout d’abord le réflexe de serrer les poings affichant une mine pour le moins consternée. Immédiatement après, Uriel reprit ses effusions tactiles. Il fallait tout de même noter quelque chose à propos d’Uriel : il ne ratait jamais une occasion de taquiner la libido Ulrich. Malheureusement, Uriel ne tînt pas à ces quelques caresses.

Après avoir rangé le parchemin qu’il tenait, il vînt poser sa main ainsi libérée sur l’épaule de l’albinos, autorisant alors ses doigts à effleurer le cou d’Ulrich. Ses muscles avaient beau être crispés, le sénateur ne put retenir le frisson qui naquit sous les doigts de son ami. Uriel était vraiment très tactile mais cependant, le pire était qu’Ulrich adorait ça.

Peut-être était-ce intentionné, peut-être ne l’était-ce pas, en tout les cas, le frisson occasionné eut pour effet de détendre complètement les muscles ankylosés d’Ulrich. Pourtant, Ulrich affichait toujours son expression colérique de circonstances. Ses rubis plongés dans les turquoises d’Uriel, il continuait de le regarder avec condescendance. Il n’avait vraiment pas apprécié les paroles grivoises de son ami qui s’était permis de penser à sa place, bien qu’il assume et revendique le faite qu’il fut le premier à le taquiner au sujet de leur relation. Mais comme on le dit souvent : « fais ce que je dis, pas ce que je fais ».

Non, vraiment. Ce genre de plaisanteries douteuses et libidineuses n’amusait pas du tout Ulrich. En cet instant, il était vraiment trop en colère. Bien que physiquement, Uriel avait réussit à le détendre. Et puis, le sénateur sentit une langue mutine lui caresser les lèvres.

Quelle humiliation ! Non, vraiment ! Ulrich se sentait véritablement bafoué par cet amant si compétant… Avoir un amant régulier avait ses avantages mais en cet instant, Ulrich y voyait surtout un inconvénient. Un désavantage de taille alors que de simples caresses réussissaient à calmer sa rage. Uriel connaissait un peu trop bien ses points sensibles et était vraiment le seul à parvenir à le calmer, parfois sans le vouloir.

Sa colère s’atténua donc et une lumière sarcastique s’alluma au fond de ses yeux. Un ricanement glauque raisonna dans les couloirs aux dernières paroles d’Uriel. L’instant d’après, le Haut Prêtre se retrouvait collé contre un mur, les bras plaqué au dessus de sa tête, les poignets maintenus par deux mains fermes et gantées. Ses rouleaux avaient finit sur les dalles froides.

- Mais voyons très cher, vous savez parfaitement que jamais personne ne fut un obstacle pour moi…
- susurra Ulrich d’une voix moqueuse tout contre la bouche du blond avant de lui en mordiller la lèvre inférieure –

A ce moment là, le couloir était vide et personne ne vit donc cet entrelacs libidineux. Ulrich n’avait jamais parlé de leur relation à qui que se soit mais en vérité, il se moquait bien que la rumeur éclate.

- Avoue donc que c’est toi qui ne peut te passer de moi.- dit-il avant de le lâcher et s’écarter de lui, croisant les bras sur son torse. – Moi ce que je regrette surtout c’est que tu sois si occupé... – ajouta t-il en tournant son regards vers les rouleaux éparpillés sur le sol -
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Uriel D'Arken
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Uriel D'Arken

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MessageSujet: Re: Au détour d'un couloir [PV Ulrich]   Au détour d'un couloir [PV Ulrich] EmptyMar 25 Mai - 22:16

Et PAN ! Dans le mille. Protégé par leur amitié, Uriel pouvait jouer avec le Sénateur, sans que ce dernier soit capable de décharger sa colère sur lui. Et le fait qu'il soit évident que cela fonctionne mettait Ulrich dans une rage bien plus grande qu'au départ. Ce qui ne faisait qu'accroitre l'amusement du Régent impérial. Quelques caresses suffisaient pour son corps. L'esprit n'allait certainement s'extérioriser par des coups ou une demande en duel. Au pire, le comte allait insulter son ainé ou trouver d'autres remarques sarcastiques. Mais toute cette situation était si cocasse que le blond n'allait pas se sentir vexé. Sa bonne humeur prit définitivement le dessus sur l'ennuie de la paperasse.

Son rire, aigu et sortant à travers des mâchoires fermées, ne s'arrêta qu'une fois que l'autre ait usé de sa force pour le clouer au mur. Quel plaisir de retrouver cet homme qui, bien qu'il soit son cadet, était plusieurs fois plus fort. En effet, Uriel avait un corps délicat, maladif dans son enfance, érudit bien plus que guerrier, il puisait son pouvoir dans l'Ombre et en aucune façon dans les muscles. Ainsi donc, il était une cible bien facile et ne fit même pas semblant de se débattre. Se retrouver prisonnier du jeune Hellwig était un plaisir rare. Et il n'y avait que lui, pour s'y sentir en sécurité. Ulrich pouvait jouer avec lui, le taquiner, le faire languir. Mais il ne lui ferait jamais véritablement du mal. Il lança un regard joyeux aux parchemins, roulant au sol. Poussant un ronronnement de plaisir, il laissa faire l'autre et tenta de son mieux de capturer ses lèvres. Toujours aussi amusé, Uriel répondit, dans un murmure plein de désir :


"C'est parce que vous n'avez pas essayé de faire carrière au sein de notre Sainte Mère l'Église. Vous y trouveriez au moins un vrai obstacle..."

Inutile de dire qu'Uriel parlait de lui-même et avait parfaitement raison. Aucun des deux hommes ne pouvait être "le second" et chacun faisait tout son possible pour être au sommet. Le fait qu'ils aient choisi deux voies différentes était la condition indispensable à une quelconque amitié. C'est bien parce qu'ils n'avaient pas à s'affronter, qu'ils pouvaient s'allier. Ou au moins ne pas se déranger l'un l'autre et se livrer à leurs plaisirs sans encombre.

Ah... il voulait qu'il avoue ? Mignon. En effet, Uriel avait autant besoin d'Ulrich que vice versa. Sans que ce soit vital, il fallait qu'il passe du temps avec lui. Était-ce le manque de gens de son niveau dans son entourage ? Probablement. Entouré de faibles hypocrites, le Haut Prêtre n'avait que son délicieux Empereur pour partenaire... Et encore, c'était un jeu intellectuel tout particulier que de discuter avec lui. L'albinos était probablement la seule personne de sa connaissance avec qui une conversation aussi cynique que réaliste et ouverte pouvait être menée pendant des heures. Et cela sans qu'aucun des deux ne soit lassé...


"Oh oui, mon ami... Tu me manques..."

Avec un fond de vérité, mais dit sur un ton de l'exagération, cet énoncé eut pour effet qu'Uriel fut relâché. Toujours souriant, et satisfait de lui, il étendit le bras, pour que sa main se retrouve au-dessus des parchemins. C'est sa propre ombre qui lui porta les documents jusque dans la paume de sa main. Alors que les doigts blancs se serraient sur le papier, Ulrich passa à une autre type "d'attaque" verbale : il tenta de faire culpabiliser son interlocuteur, lui reprochant de ne pas avoir assez de temps pour lui. Ha ! Elle était bonne. Mais évitons de fâcher l'albinos plus qu'il ne l'est déjà... Pliant le coude, plaçant les documents contre lui, Uriel répondit :

"Nous sommes tous les deux très occupés, à œuvrer pour le bien de l'Empire. C'est là, notre premier devoir à tous deux. Si je n'avais ce devoir, je passerai plus de temps avec Toi, bien entendu. Comme je voulais te l'annoncer, j'ai en ma possession le remède à tes maux ainsi qu'à mon absence, trop longue, j'en conviens, à tes côtés. Outre le plaisir, et l'apaisement évident, que cela va nous apporter à tous deux, je suis certain que Tu trouveras ma petite surprise bien intéressante sur un plan... politique. Allons. Pax. Ne perds donc pas ton temps à penser aux minables qui ne sont que graviers sur ton chemin. Je te promets que ce sera inoubliable..."

En effet, les cinq ans d'avance que le prêtre avait sur son ami se manifestaient de plusieurs façons... Entre autres, il connaissait des endroits inaccessibles au commun des mortels et avait encore quelques tours dans son sac. Assez pour se tirer d'affaire lorsqu'Ulrich était de mauvaise humeur, par exemple. Une fois qu'Ulrich était fâché, il fallait flatter son égo et mettre de la douceur physique dans le mélange pour que ce dernier n'explose pas. Un caractère difficile, mais un esprit (et un corps !) des plus adorables. Souriant, le blond de blanc vêtu regardait son ami droit dans les yeux. Quelques mèches d'or venaient juste décorer son visage, alors que la majorité de sa chevelure tombait en cascade dans son dos. Comme toujours, la réaction de son séduisant interlocuteur était difficile à prévoir...
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MessageSujet: Re: Au détour d'un couloir [PV Ulrich]   Au détour d'un couloir [PV Ulrich] EmptyMer 26 Mai - 21:44

En parlant de l’Eglise, Uriel avait la fâcheuse tendance à se lancer des fleurs mais c’était le genre d’humour qu’Ulrich appréciait. Et puis à vrai dire, qui ne se serait pas vanté en réussissant à accéder au plus au poste de L’Eglise ? Sûrement pas Ulrich qui était bien trop fier et orgueilleux de ses propres exploits. Mais en entendant la réplique si sûre de son vis-à-vis, il ne put s’empêcher de claquer légèrement sa langue contre son palet par pur exaspération.

Mais un jour la roue tournera… Qui sait…
- pensa-t-il -

Il ne put répliquer car aussitôt le haut prêtre avoua, sur un ton non moins théâtral, à quel point ce très cher sénateur lui manquait. Encore une de ses manières taquines d’avouer la simple vérité. Urich était plutôt satisfait d’entendre cela, bien qu’il ne doutait pas de la pointe humoristique de son ami.

A l’écart du prête, Ulrich avait toujours les bras croisés sur son torse et sentait encore une colère planer en lui. Non pas au sujet des dernières taquineries d’Uriel, ni même des tons que pouvait prendre ce dernier, mais il lui était bien souvent difficile de faire retomber d’un simple claquement de doigt la pression accumulée dans ses veines. Bien qu’il fallait avouer que les attouchements d’Uriel l’avait un peu calmé… Les doigts de sa main droite pianotaient sur son avant bras tandis que ses yeux sang regardaient l’homme s’emparer de ses rouleaux à l’aide de son pouvoir de l’Ombre. Pouvoir qu’Ulrich avait vu des maintes fois en œuvre en présence de son ami. Il fallait avouer que rien que pour ce pouvoir, il aurait aimé s’intéresser un peu plus à l’Eglise. Mais que voulez-vous son éducation l’a porté sur une autre voie, et quelle voie…

Son regard se posa sur ces fameux rouleaux de parchemin et il se demanda ce qu’ils pouvaient bien contenir. Après tout quelle personne mieux qu’Uriel pouvait détenir des documents importants concernant l’Empire ? La liste était bien courte… La curiosité de l’albinos était toujours à l’affut du moindre renseignement et comme on dit si souvent : le naturel revient toujours au galop. Se pouvait-il que se soit à propos d’une nouvelle loi ? D’ailleurs, Ulrich aurait bien fait une loi qui autoriserai les sénateurs de se « mettre sur le gueule »… Non, vraiment pour certaines broutilles, Ulrich avait tendance à s’énerver facilement... Ou était-ce au sujet d’un conflit ? Ou encore un parchemin secret ? Mais ça étonnerait franchement le sénateur de voir Uriel se promener avec ce genre de document à la vue de tous… Mais sa curiosité ne fut pas assouvie, Uriel ayant reprit la parole.

Il abordait d’une bien curieuse façon la politique. Pourtant, c’était le genre de sous entendus qui faisait frétiller Ulrich… Il toisa alors cet homme de blanc vêtu dont une mèche de sa chevelure dorée barrait son ravissant visage pâle ainsi que ses yeux azur. Ulrich fit un pas en avant et prit entre ses doigts gantés cette longue mèche rebelle, ses yeux flamboyants toujours ancrés dans le regard du Haut Prêtre.

- Et bien mon cher, qui aurait cru que des paroles aussi impures sortiraient de la bouche d’une personne si élégamment vêtu ?
– susurra-t-il -

Urich aimait la façon qu’avait Uriel de se vêtir mais ce qu’il adorait par-dessus tout s’était la manière qu’avait Uriel de parler d’une façon aussi implicitement lubrique, vêtu avec son uniforme de Haut Prête. Un rire s’échappa de ses lèvres et Uriel pouvait être sûr et certain qu’il était sincère. Jouant avec la mèche de cheveux, il répondit enfin à la question de son ami.

- Un remède ? Vraiment ? J’ai hâte de voir ça…
- fit le sénateur tout en continuant à jouer avec la mèche blonde. - Quel genre de surprise ? Une de celle qui me fait plaisir ? Tu connais mes goûts en matière de surprises, j’espère que celle que tu me réserve sera à la hauteur…

Le genre de réplique digne de l’albinos qui en vérité adorait les surprises (du moment qu’elles flattent son égo tout va bien ). Ulrich porta la mèche à ses lèvres et se mit a les caresser tout en affichant un air confiant et apaisé. Sans mentir, Uriel avait vraiment le chic de savoir ce qui le calmait…


Dernière édition par Ulrich Hellwig le Ven 28 Mai - 8:56, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Au détour d'un couloir [PV Ulrich]   Au détour d'un couloir [PV Ulrich] EmptyMer 26 Mai - 22:42

Certes, Ulrich était très brillant pour son âge, mais Uriel était au bon endroit, au bon moment. Le plus proche du trône, à la mort du mille fois regretté Empereur, il posa sa main blanche dessus. Non sans l'aide de son ami qui fut parmi les Sénateurs à avoir voté en sa faveur, pour l'élection du Régent. Il fallait aussi avouer que l'Inquisition se chargea d'écarter la plupart d'autres candidats potentiels pour ce poste. Bien entendu, la plupart étant non-supprimable, la société secrète se contenta juste des leurs créer des empêchements... La capacité du Haut Prêtre à réagir vite, lui permit de se hisser au sommet et d'y planter son drapeau. D'autres allaient sans doute refaire cet exploit, mais il restera à jamais dans les mémoires comme le premier à réussir cet exploit. Sans parler de sa relation privilégiée avec le Prince héritier...

Mais l'on s'égare ici, alors qu'il y a tant de choses intéressantes ici-bas. Revenons à ce délicieux albinos, allié de poids de l'homme le plus influent d'Ishtar. En fait, sans lui, la politique, menée par le Régent, ne serait pas aussi évidente. Le blond nota, avec joie, que son interlocuteur était bien plus calme et enclin à jouer avec lui. Il le laissa jouer avec la mèche de ses cheveux, souriant. Alors que les deux hommes se regardaient, l'ecclésiastique feint cette fois la 'sainte surprise' et répondit, le plus naturellement du monde :


"Qu'y a-t-il d'impur dans mes paroles ? Rien de ce que je n'ai affirmé n'est crime ou blasphème. J'ai le droit à mes désirs et mes joies terrestres. Surtout, et uniquement, si elles n'interfèrent pas avec mes devoirs et l'exercice de mon Art."

En effet, la luxure et la débauche étaient bien belles. Mais si elles venaient prendre le dessus sur la maîtrise de soi, la concentration ou les pensées d'un prêtre en plein exercice de la manipulation des ombres, celui-ci était fini. Heureusement, Uriel savait tout séparer et n'hésitait pas à instaurer des horaires pour ses différentes activités. Voir le Sénateur rire, fut-ce de lui, procura à Uriel le sentiment que la bataille pour sa bonne humeur était gagnée. Si la réponse tarda un peu, elle n'apporta pas moins de satisfaction au prêtre. Prenant la main joueuse de l'albinos, dans la sienne, il caressa le gant de sa main libre. Ses doigts fins, si délicats qu'on pourrait presque les briser comme des allumettes, se glissèrent dans la manche de la veste noire, pour y atteindre la peau douce et blanche de son ami. Une fois cette mission accomplie, une petite caresse reprit, alors qu'Uriel se remettait à parler.


"Eh bien... Tu auras les réponses à tes questions demain soir, mon ami. Afin que Tu sois certain que Tu vas apprécier mon idée, je te dis ceci : la crème de la crème, en de bien petites tenues. Il va falloir se contenter de cela."

Bien sûr, il ne serait pas question de surprise, si Uriel révélait plus. Si l'albinos était loin d'être un étranger aux orgies qui se déroulaient tous les soirs dans les quartiers chics de la Capitale, le Haut Prêtre savait que son ami allait être impressionné par ce qu'il comptait lui faire découvrir. En effet, peu de gens allaient dans cet endroit, ô combien secret et mystérieux... Pas de doutes, tout ceci était fait pour plaire à Ulrich. Il n'y avait pas de meilleure façon de décompresser que de s'amuser, dans la meilleure des compagnies. Surtout si ces deux amis étaient là ensemble. Ils n'étaient pas obligés de se tenir la main, mais ils échangeaient habituellement des commentaires ou faisaient leurs pauses ensemble.

"Hum... Je viendrai te chercher chez Toi, une heure avant le coucher du soleil. Qu'en dis-Tu ?"
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MessageSujet: Re: Au détour d'un couloir [PV Ulrich]   Au détour d'un couloir [PV Ulrich] EmptyVen 28 Mai - 20:22

Ulrich ne put aller contre le fourmillement au coin de ses lèvres qui l’incita à sourire encore plus. Uriel venait de répliquer à ses paroles et le sénateur devait bien avouer que son ami n’avait vraiment aucune gêne ! Ni aucune honte… Encore une raison qui l’avait poussé à le choisir pour amant.

Les rubis de ses yeux se mirent à scintiller d’avantage et à ce moment là, il semblait bel et bien que sa colère se soit totalement évanouie. Cet Haut Prêtre d’ami avait recommencé ses attouchements, ayant glissé ses longs doigts fins dans la manche d’Ulrich. Le sénateur avait émit un léger grognement instinctif lorsqu’il avait dut lâcher la si douce mèche blonde mais, si c’était pour recevoir de si tendres caresses, ça en valait la peine… Quoique, Ulrich n’était pas dupe, il savait bien qu’une part d’Uriel faisait ça simplement pour l’amadouer… Enfin, la part la plus importante semblait la plus sincère. Et puis pour ce genre de chose, Ulrich était prêt à se laisser faire, quitte à dire ce qu’il en pensait vraiment lorsqu’ils en auront finit… Mais, terminé quoi au juste… ? Hum… C’était bel et bien une bonne question.

Il fallait avouer, que dans ce genre de situation, l’esprit pervers d’Ulrich pouvait partir très, très très loin… Et connaissant parfaitement son amant, il savait qu’il pouvait sans crainte s’imaginer tout et n’importe quoi… En matière de sexe et de luxure, Uriel s’y connaissait autant que lui et les deux hommes avaient de quoi faire lorsqu’ils se rencontraient dans l’intimité. Toujours de nouveaux jeux pervers à mettre en pratique, toujours d’insolites livres qu’ils pouvaient admirer et s’amuser à imiter ce qu’ils pouvaient y voir… Parfois, ils n’étaient pas que tous les deux à s’ébattre dans les draps blancs, parfois, l’un regardait l’autre… A ce sujet, les deux hommes ne tarissaient vraiment pas d’idées ! Alors, comprenez bien qu’en cet instant, les pensées lubriques d’Ulrich allaient de bon train… C’était véritablement une haute voltige cérébrale, une philosophie de vie bien appropriée au sénateur.

La fougue qui commençait à monter en lui, remplaçant sa colère si vite envolée, retomba soudainement alors qu’Uriel venait de lui avouer que cette « surprise » ne prendrait lieu que le lendemain… Mais, Uriel ne lui avait-il pas demandé de le suivre il y a quelques minutes à peine… ? Ne lui avait-il pas dit qu’il ne le regretterait pas ? Ou alors, la colère avait mélangé l’esprit déjà plus qu’alambiqué de l’albinos… Mais non, il était sûr et certain d’avoir bien entendu ! Il ne se trompait jamais à ce sujet.

Ce que venait de lui dire Uriel lui fit plaisir, loin de lui d’en penser le contraire… Mais l’optique de devoir attendre demain soir frustra considérablement le sénateur. Il est pourtant connu et reconnu que l’albinos est intolérant à la frustration… N’est-ce pas ? Maintenant, maintes idées trottaient dans sa tête. Ce n’était vraiment pas bon.

Uriel était toujours à ses côtés et venait de lui donner rendez-vous pour le lendemain.

- … Qu’il en soit ainsi. – répondit Ulrich d’une voix étrangement monocorde –

Dégageant sa main des doigts toujours aussi baladeurs de son ami, Ulrich recroisa les bras, ne lâchant toujours pas du regard le Haut Prêtre.

- Mais, dis moi donc cher ami…
- reprit-il d’une voix plus familière – Ne voulais-tu pas m’emmener dans un lieu de ta connaissance ? Loin de moi l’idée de te prendre de ton précieux temps mais, j’avais cru comprendre qu’il y avait quelque chose que tu voulais me montrer à l’instant… Mais peut-être ai-je mal compris.

S’excuser de sa colère ? Jamais… Mais reconnaître ses tords était pour lui fondamental… Mais enfin, il était frustré et maintenant qu’Uriel était face à lui, il avait bien l’intention d’en profiter ! Les archives attendront…
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Uriel D'Arken
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Uriel D'Arken

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MessageSujet: Re: Au détour d'un couloir [PV Ulrich]   Au détour d'un couloir [PV Ulrich] EmptyLun 31 Mai - 9:31

Dans l'esprit pervers et machiavélique du Haut Prêtre des trompettes célestes sonnèrent pour sa victoire sur la colère de son ami. Bien que les caresses soient interrompues, Uriel était certain qu'il n'y avait plus de colère et qu'il ne risquait aucunement de faire les frais de la sottise d'un autre. En effet, rien d'aussi désagréable que subir la mauvaise humeur du comte Hellwig, sans en être responsable. Pour ce genre d'orages, un parapluie ne suffisait pas. C'était une digue qui s'avérait nécessaire. Armé de son art de séduction, du haut du phare de l'amitié, le blond venait de triompher de la rage, provoquée par un détail, à coup sûr, de l'albinos. Quelle joie !

Ah... Il avait cru que quelque chose se préparait dans l'immédiat ? Mais le Régent voulait l'accompagner jusqu'aux archives et lui parler de son invitation à ce moment-là... Hum... Il fallait rattraper cela et improviser un petit quelque chose, histoire que le Sénateur ne se consume pas dans son impatience. Ou que sa colère ne revienne à l'assaut, on ne sait jamais. Souriant, et sans quitter son bel ami des yeux, notre ecclésiastique reprit :


"Ma foi... Mon intention était de t'accompagner, où que Tu n'ailles. Supposant qu'il s'agissait d'un endroit on ne peut plus désert, nous pourrions en profiter pour se détendre. De plus, en chemin, j'aurais une petite histoire à te conter..."

Un sourire quelque peu espiègle, des yeux bleus et doux... Uriel prit son ami par le bras et l'entraina doucement à continuer à marcher dans le couloir, dans la direction vers laquelle le Sénateur se dirigeait avant qu'ils ne se croisent. Ensuite, il lui suffisait de parler, toujours avec son amusement de cette belle journée, laissant Ulrich guider leurs pas vers le lieu exact. Car la petite anecdote qu'il avait à lui conter n'avait rien de bien transcendantal, mais elle était des plus divertissantes. Surtout pour deux hommes comme eux, à savoir des séducteurs pervers, n'hésitant jamais à se faire plaisir.

"Je suppose que Tu dois connaitre, ne fut-ce que du nom, Heinrich von Markus. Il devrait être le gouverneur du Nördlichesländer, s'il n'avait pas cédé sa place à son frère. En ce moment, il est l'un des peintres les plus talentueux de nos jeunes artistes, ici à Ishtar. Bien qu'il soit un hérétique bien maladroit, en apparence au moins, il possède une physionomie des plus agréables et un corps des plus... proportionnés..."

Un échange de regards, agrémenté du sourire entendu du Haut Prêtre suivit ces paroles, quelque peu indécentes. Il ne fallait pas dire ce qui devait leur apparaitre d'une évidence flagrante. On ne parlait pas de quelqu'un en ces termes si la connaissance ne fut pas consommée. Ou si la consommation n'était pas prévue pour bientôt. Juste histoire d'écarter tous les doutes, et regardant joyeusement devant lui, Uriel ajouta :

"Il y a deux jours."

Aucun doute qu'Ulrich allait le comprendre. Et, espérons-le, outre la petite distraction que cela allait lui apporter, la nouvelle conquête d'Uriel allait motiver notre comte à s'emparer de son faible ami, dès que l'occasion se présenterait dans les archives du Sénat. Le blond comptait bien s'amuser un peu et Ulrich en avait certainement besoin. Il n'aurait rien contre de se retrouver une fois de plus contre un mur, ou coincé dans un angle des murs épais de la respectable bâtisse. Et seul Ulrich Hellwig pouvait lui procurer ce petit plaisir... Que dis-je, ce grand plaisir !
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MessageSujet: Re: Au détour d'un couloir [PV Ulrich]   Au détour d'un couloir [PV Ulrich] EmptyLun 31 Mai - 20:18

Hum… Ulrich avait donc bien compris les paroles de son ami. Et quelles paroles ! Le sénateur en était fort aise... Se détendre, ça il savait le faire et était même un expert en la matière…

Laissant Uriel s’agripper à son bras, las, il écouta ce dernier lui parler d’un certain Heinrich Von Markus. Un jeune artiste de renommée à Ishtar et notamment reconnu pour ses peintures faites au service de L’Eglise. Ulrich avait déjà croisé à plusieurs occasions cet homme, certes de loin, mais voyait plus ou moins son visage et surtout ce regard bleu et jaune qu’on ne peut louper. De plus sa petite taille qui aurait pu être un handicap ne rendait pas l’homme moins attirant… Comme le disait souvent le sénateur, c’est ce qui différencie les gens qui les rendent plus attractifs.

Se remémorant donc le visage de cet artiste tout en se dirigeant vers la salle des archives, Ulrich afficha un petit sourire en coin. Un sourire qui fut plus grand quand il jeta un œil à son ami qui lui annonçait, implicitement bien entendu, ce qui s’était passé il y a de ça deux jours. Le charme d’Uriel avait à nouveau frappé et ce très cher Heinrich avait été la proie du prête... Un petit artiste qui s’était laissé gouter à la certaine joie d’Uriel… Le sénateur ne put constater comme toujours que son ami avait un appétit sexuel illimité et très diversifié.

Ulrich ne faisait pas mieux, peut être pire selon certain dire… Ulrich et plusieurs courtisans, Ulrich et un sénateur, Ulrich et la fille si convoitée du compte intel, Ulrich et un garde de l’empereur... Mais y avait-il vraiment des preuves à tous ces commérages ? Tient en y pensant personne ne parlait d’Ulrich et d’Uriel… Etait ce réellement un secret bien caché ou juste un secret à ne jamais prononcer ?
Le sénateur marchait toujours en direction des archives et se mit faiblement à ricaner à toutes ses pensées. Son sourire en disait long.

Mais revenons au sujet de base, dont le principal protagoniste fut ce très cher Von Markus. Mis à part le fait qu’il avait vu la silhouette de cet homme, il avait aussi entendu parler de certaines choses au sujet de ce dernier et surtout de sa famille. Les oreilles d’Ulrich collectent toujours pleins d’informations sur ce qui l’entoure. Qui sait… Le moindre petit détail pourrait un jour lui être utile. Une famille qui connue, beaucoup de drames et de tristesse. Un artiste qui préféra sa passion à son rôle de chef de famille… C’était bien une chose que ne comprenait pas Ulrich. Laisser tomber sa famille, disons même l’honneur de sa famille pour de simples toiles ! Etais-ce vraiment pour la passion de l’art qu’Heinrich avait tout abandonné ou tout simplement par pure faiblesse ? Le sénateur n’avait encore jamais eu l’occasion de parler avec le peintre et n’avait donc encore aucune réponse à cette question.

Après avoir longé quelques couloirs en charmante compagnie, Ulrich s’arrêta enfin devant la grande et richement décorée porte en bois des archives du Sénat. Se dénouant de l’étreinte de son ami, il le regarda de manière amusée.

- Deux jours ? - fit-il sur un ton faussement surpris. – Dois-je comprendre que je n’ai donc pu te croiser à cause de cet artiste ?

Ne lâchant pas Uriel de ses yeux rouges, Ulrich posa une main sur la porte en bois.

- J’en suis fort jaloux…
- lâcha-il le plus ironiquement du monde avant de pousser la lourde porte -

Etant un homme de bonne manière (quand il le souhaite), Ulrich laissa passer le grand prêtre puis referma la porte derrière eux. Le sénateur salua d’un signe de tête l’archiviste assit à l’entré derrière son bureau et cet homme les observa juste derrière ses lunettes, puis se leva avec précipitation, saluant tout d’abord Uriel puis Ulrich.

Les deux hommes continuèrent leur route dans le grand labyrinthe de papiers et de dossier qui composait les archives. De nombreux hommes auraient pu s’y perdre mais étant un habitué des lieux Ulrich s’y retrouvait facilement. Il ne comptait plus le nombre d’heures qu’il avait passées en ces lieux à la lueur d’une bougie à lire ces dossiers ou livres. Tous ces livres qu’il lisait étaient teintés de singularisme, de doute et de raison. Mais pour le sénateur, malgré la valeur inestimable et les richesses culturelles de ces ouvrages, ils ne lui donnaient qu’un aperçu impersonnel des choses. Le terrain et l’expérience de la vie, restait le meilleur des livres.

- Sais-tu cher ami, ce que j’ai lu récemment dans un de ces ouvrages ?
– demanda soudainement Ulrich alors qu’ils venaient de tourner dans une impasse de parchemin – Que l'amitié cela s'entretient, mais que l'inimitié encore plus...

La tête à peine tournée vers Uriel, son seul sourcil visible arqué, l’albinos affichait un sourire de prédateur.

Se tournant enfin complètement vers son ami qu’il espérait surprit, il se saisit des rouleaux que se dernier tenait toujours à la main et les balança un peu plus loin. Les boites de bois rondes firent un boucan du tonner en touchant le sol mais, Ulrich n’en avait cure… A dire vrai, il avait déjà plaqué le blond contre la bibliothèque la plus proche et son sourire était à présent accompagné d’une lueur des plus lubrique. Celle qui faisait rougeoyer ses yeux de braise…

Mais il n’était pas resté longtemps à regarder Uriel de la sorte, ses lèvres s’étaient approchées de leurs compagnes favorites et ses dents avaient rejoint le ballet érotique qui était en train de se jouer sur la bouche du Haut Prêtre.

Ulrich faisait partit de ces pervers joueurs qui préfèrent commencer par exciter leur partenaire avant de passer aux choses sérieuses…
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Uriel D'Arken
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MessageSujet: Re: Au détour d'un couloir [PV Ulrich]   Au détour d'un couloir [PV Ulrich] EmptyJeu 3 Juin - 12:08

Alors comme ça Ulrich était jaloux ? Ha ! Elle était bonne, celle-là. Le Haut Prêtre était parfaitement certain qu'il n'en était rien. L'albinos avait un égo bien trop important, et une opinion de soi si grande, que personne ne pourrait le rendre vraiment jaloux. Enfin, c'est ce qu'Uriel se disait, car que pouvait-il vouloir de plus ? A peine âgé de vingt ans, il avait atteint le sommet de la carrière qui prenait une vie entière à certains nobles. Sept ans plus tard, il était un des hommes les plus séduisants et importants de la Capitale... Et il était l'amant favori et indispensable du Régent. S'il était une demoiselle, il pourrait tenter d'obtenir la main du Prince Héritier Ezhekiel. A défaut de cela, c'était le marquis D'Arken qui ne pouvait s'en passer et l'aimait pour ses multiples qualités, tout en vivant comme un prêtre le devait : sans se lier officiellement. Et donc, profitant des joies du célibat éternel.

Une petite explication (ou deux) s'imposaient cependant. Au moins en guise de conseil et d'opinion, car Uriel savait bien qu'il n'avait pas vraiment à se justifier et que l'autre ne lui en voulait pas le moins du monde. Surtout que lui-même n'avait aucune notion de fidélité, lorsqu'il s'agissait de la vie intime et sexuelle. Il n'en allait pas de même pour sa famille ou sa Province... Mais :


"Oh, que nenni... Il me lassa après une nuit. Et il n'y a pas de quoi s'en faire, mon ami. Il a du charme, certainement, mais ce n'est pas le meilleur amant du monde, il faut l'avouer..."

Oui... Le meilleur amant du monde n'était certainement pas Heinrich von Markus. Le Haut Prêtre pencherait plutôt pour un certain comte-Sénateur aux cheveux de neige. Bien entendu, il ne s'agissait que d'une supposition...

Ils finirent par s'arrêter devant la massive porte des archives du Sénat. Rien d'intéressant en soi, sauf si on aimait les procédures, procès-verbaux, les livres des comptes et d'impôts versés par les Provinces et d'autres choses aussi passionnantes. Mais le caractère d'Ulrich était celui d'un homme curieux, voulant connaitre les détails de chaque chose pour mieux la comprendre et, par la même occasion, manipuler. Les deux hommes à la peau pâle avaient cela en commun. Ils entrèrent, comme on entre dans l'échoppe de son marchand du coin, celui qui nous voit trois fois par jour depuis des années et nous salue avec la joie de nous voir.

La question posée, et la réponse apportée, par Ulrich, fit légèrement sourire Uriel. Il n'avait rien contre la grande littérature ni ce genre de choses en général. Mais il préférait nettement les dictons, issus des Écritures ou autres textes de ses illustres prédécesseurs. Ceci dit... Cette affirmation était bien vraie et il ne fallait pas des masses de bonne volonté pour y trouver un terrain d'entente entre nos deux pervers. Et Uriel avait bien envie que son ami vienne entretenir l'intimité qu'ils partageaient, fut-ce tout de suite.

Il devait être un béni de l'Ombre, vu que son vœux s'exauça à peine eut-il fini d'y penser. C'est avec plaisir qu'il vit les papiers voler. Et il en eut encore plus, une fois immobilisé par son amant et plaqué contre l'étagère, dans ce recoin sombre des Archives. L'unique torche dans son champ de vision créait des ombres intéressantes, tranchantes et très nettes. Mais son regard était principalement occupé par celui de l'albinos. Ses yeux à lui brillaient d'envie et de passion qu'Uriel constatait avec satisfaction.


"Oui... la notre a besoin d'entretien... Tu m'as réellement manqué."

La passivité, et une soumission générale, de Heinrich était plaisante. La force et la délicate fermeté d'Ulrich étaient sublimes. Le Haut Prêtre n'avait pas grand chose à lui refuser et certainement pas la place de dominant. Pas aujourd'hui. Il pourrait se servir des ombres pour en faire son prisonnier, mais il désirait vraiment être le sien. Et son désir augmentait avec le baiser qui suivit, ainsi qu'avec de légères morsures que ses lèvres acceptèrent avec un frémissement général du corps entier. Le frêle prêtre ne voulait, en ce moment bien précis, que se retrouver dans les bras de son ami, débarrassé de son manteau et donc moins volumineux. Il aimait être plus faible qu'Ulrich qui, à son tour, aimait être fort. Chacun dominait l'autre à son tour. Et, aujourd'hui, c'était manifestement le tour du bel albinos.
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MessageSujet: Re: Au détour d'un couloir [PV Ulrich]   Au détour d'un couloir [PV Ulrich] EmptyDim 6 Juin - 20:28

Se retrouver ainsi calfeutré dans un recoin sombre avec son amant fétiche était vraiment plaisant… Se comporter ainsi dans un lieu assez fréquenté était pure folie digne du sénateur aux yeux rouges. Ça n’était pas la première fois, ni la dernière, qu’il agissait ainsi, ce genre de situation était si grisante que le sénateur en redemandait toujours plus… Plus encore si c’était Uriel qui se prêtait au jeu…

Ses lèvres quittèrent un instant celles de son partenaire mais ça n’était en aucun cas de son entreprise, ni de bonne grâce. Pourtant, cette interruption ne le frustra en aucun cas, bien au contraire, il fut très intéressé par les paroles du Haut Prêtre.

Arquant un sourcil, Ulrich s’écarta légèrement d’Uriel tout en ancrant ses prunelles de feu dans les mers du prêtre.

- Ah, vraiment… ? – fit-il d’une voix mielleuse tout en posant sa main gauche sur l’étagère au dessus d’Uriel - C’est… - poursuivit-il sur un même ton, commençant à faire glisser le bout de son index droit sur la joue du blond et descendant juste assez vite pour espérer faire naître un frisson sur la peau blanche - Alléchant… - conclu-t-il alors que son doigt s’était arrêté à hauteur du nombril –

Avait-il peur de continuer plus bas… ? Que nenni, pour reprendre l’expression de son très cher ami… Il se plaisait juste à jouer et, ainsi, son doigt descendit assez rapidement et vînt se saisir d’une excroissance trouvée par hasard sur son chemin avec l’aide de son pouce. Une petite boule de chair qu’il savait rosée et aussi douce en bouche que dure au touché.

Ses deux perles rouges fixèrent le visage de son vis-à-vis, yeux qui brillaient une carnassière envie de dévorer le Haut Prêtre, yeux qui glissèrent sur la peau blanche d’Uriel, sur ce cou délicat où il avait bien souvent l’envie de laisser une marque… Non pas une marque en guise de propriété mais une simple signature de son passage. Qu’en aurait-il été si cela avait été déjà fait ? Uriel aurait-il apprécié ? Ou bien au contraire, serait-il aussitôt monté sur ses grands chevaux ? Après tout, ce genre de marque sur la peau du Haut Prêtre, à la vue de tous qui plus est, aurait fait naitre bien de ragots dans les couloirs... Hum… Ulrich adorait les ragots, les clabaudages, les indiscrétions… A y réfléchir, tous persiflages avait un fond de vérité. Et était toujours plutôt bon à entendre, tant pour assouvir une curiosité infinie que pour être au courant de qui fallait-il se méfier…

Se penchant vers le Haut Prêtre, il laissa le bout de son nez s’approcher de ce cou appétissant, l’effleurant au passage. Il en profita pour respirer l’odeur délicate d’Uriel, laissant ses narines s’en imprégniez puis y posa ses lèvres, en happant la peau au passage.

- Décidément, ta peau à toujours ce goût exquis qui me ravit…- Ulrich laissa le souffle chaud de ses paroles glisser au creux du cou de son partenaire.- Délicieux…- murmura t-il tout en laissant ses lèvres remonter le long de ce cou fin.

Sa main posée sur bas ventre de son partenaire commença de lentes mais bien calculées caresses au travers du tissu. Ses lèvres et sa langue tracèrent un sillon le long de la mâchoire de l’homme avant de s’accaparer à nouveau des fines lèvres du prêtre. Son corps bloqua un peu plus Uriel contre les étagères, laissant son torse tout contre celui de son amant.

Ulrich était vraiment ravit que le prêtre ne face pas de manière. Très peu de personne auraient accepté de se faire coincer de cette façon dans le recoin des archives, au milieu de tous ces rouleaux de parchemins parfois poussiéreux. Fort heureusement, ni l’un ni l’autre n’était allergique à ces immondes particules de saleté…

- Mais dis-moi… Ton Henrich Von Machin, jusqu’où a-t-il aventuré ses lèvres… ? – demanda Ulrich, la voix emplie d’ironie alors que ses caresses se faisaient de plus en plus insistantes contre le bas-ventre d’Uriel -

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Uriel D'Arken
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MessageSujet: Re: Au détour d'un couloir [PV Ulrich]   Au détour d'un couloir [PV Ulrich] EmptyLun 7 Juin - 11:06

Voir Ulrich dans cette humeur... quelque peu vorace, était fort plaisant. Non seulement le plaisir de son ami était le sien, mais Uriel avait une franche envie d'être paresseux. Il avait envie de se laisser aller, d'être une proie pour ce prédateur hors du commun. Un des meilleurs, au sein de la société dépravée au possible de cet Empire qu'ils chérissaient d'autant plus qu'il leur était donné de participer à sa direction. Bien entendu, ils avaient des ennemis, des opposants et des soucis avec des révolutionnaires dangereux. Mais ils étaient en mesure de prétendre à une importance rare. Et ce pouvoir qui émanait des deux hommes à la peau blanche, ne faisait qu'augmenter leur plaisir.

Le Haut Prêtre gémit doucement lorsque le Sénateur alla 'goûter' à son cou. Quel délice ! Un délicat frisson fit frémir son corps frêle. Toujours soumis à la force grandissante d'Ulrich, Uriel répondit, avec sourire et le fixant langoureusement de ses beaux yeux bleus :


"Content de te plaire... Mais qui es-Tu pour gouter ? Mange !"


Qu'étais donc cette exclamation, prononcée dans un murmure ? Un ordre ? Pas vraiment, même si ça en avait l'allure. Une supplication ? Plutôt, oui, même si c'était le Régent qui était 'à la merci' de l'autre et non l'inverse. Mais il avait une telle envie de se faire dévorer en cet instant... Au moins que son allié vienne assouvir son désir, à peu de choses près, peu importe la manière. A cause de leur travail et de la nature du lieu, il ne fallait pas abuser de leur chance et profiter tant qu'ils en avaient la possibilité. Et, surtout, ne pas trop trainer. Ce cheminement de ses pensées était appuyé d'un côté par la raison, de l'autre par son désir grandissant. Ah... Et Ulrich ferait mieux de profiter. Demain soir, il allait être le novice et Uriel le maître...

Alors, l'albinos y alla effectivement plus fort, procurant non plus de plaisir, mais plus de désir brûlant encore à son ami. Le blond poussa un second gémissement, fermant un peu les yeux, laissant l'autre le lécher, où il voulait. Entendant la question qui venait de lui être posée, Uriel souleva à moitié les paupières pour dévisager son amant. Celui-ci plaisantait encore, bien entendu. Uriel lui-même eut un petit rire. Il secoua la tête, amusé, avant de répondre à son délicieux 'ravisseur'.


"Elles ont encore du chemin à faire, avant d'atteindre la connaissance géographique des tiennes, mon ami. Il n'est pas arrivé aux endroits les plus intéressants... Sauf peut-être mes lèvres, mais se sont elles qui lui ont donné le signal du départ. Ceci dit, aucune chance qu'il gagne la course, avec l'avance et les performances que Tu es le seul à avoir..."

Quelques flatteries ne feront du tort à personne. A Ulrich, elles ne peuvent faire que du bien, d'ailleurs. Surtout quand elles sont sincères. Et le Régent voulait son amant de bonne humeur. Non seulement pour demain, mais aussi dans l'immédiat. Il désirait que ses lèvres viennent faire un tour de ce qui lui appartenait. Enfin... Sans avoir l'exclusivité, le comte Hellwig pouvait tout de même se vanter d'être le favori du Régent. Et, probablement vice versa.

Voyez vous-mêmes... Si ces deux-là s'amusaient comme cela dans endroit si peu excitant en soi que ce dépôt de vieilles choses, inutiles pour la plupart déjà, imaginez ce qu'ils seraient capables de faire dans un lieu propice aux plaisirs et aux joies de la vie de couple. Bien que, là, où ils allaient aller demain soir, le 'couple' était une notion dont le fond était discutable à l'infini. On avait surtout du mal à se mettre d'accord sur le nombre exact d'individus qui devraient le composer, ledit 'couple' par excellence. Pour Uriel, le deux était un bon principe, mais à plusieurs il s'amusait aussi bien, même si à ce moment-là ça manquait cruellement de sentiments quelconques. Rien de tel pour dépraver des jeunes, encore innocents en somme. Les couples à deux, c'était bon pour de vieux partenaires, se connaissant. Ou juste pour ceux qui débutaient dans l'Art en question... Bref. Nos deux amis avaient bien des réjouissances en perspective...
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MessageSujet: Re: Au détour d'un couloir [PV Ulrich]   Au détour d'un couloir [PV Ulrich] EmptySam 17 Juil - 18:17

Désolée de cet énomissime retard u.u MP d'explications...


Ulrich était joueur et c’était vraiment peu dire…

La vérité, c’est qu’il écouta à peine la réponse du Haut Prêtre, son contentant d’un « hum » à peine audible… L’albinos aimait feindre la jalousie, c’était un de ses petits plaisirs qui lui permettait d’accéder au meilleur. Uriel a toujours été plus ou moins sensible à ce genre de remarque et lorsqu’Ulrich s’en amusait, c’était toujours à bon escient. Il ne se permettrait surtout pas de se moquer aussi impunément de son ami… Le plus extraordinaire de ses amants méritait qu’on le traite avec respect ! Mais bon, Ulrich aimait badiner et rien ni personne ne pourra l’en empêcher.

Ses lèvres pâles avaient doucement continué leur chemin, invitant de temps à autre la langue mutine à tracer son sillon sur la peau blanche du Régent. Le sénateur avait lâché la planche pour ramener sa main sur le cou gracile, le frôlant impunément mais avec tout le respect qu’il devait à son amant… Ses doigts glissèrent jusqu’à rencontrer le fin tissu blanc qu’ils écartèrent petit à petit, boutons par boutons, jusqu’à ce que la blancheur du torse imberbe illumine le sombre recoin. Ulrich aussi avait la peau blanche. Mais jamais elle n’éclairait une pièce de la sorte…

Etait-ce dut à la magie du Régent ? Où est-ce la simple imagination d’Ulrich qui ne pourra jamais avouer qu’il ne connaît pas plus beau corps que celui du Haut Prêtre… Toujours était-il que le sénateur ne connaissait pas d’autre amant capable de le faire bander alors que l’amant en question ne l’a même pas encore touché…

En parlant d’érection, Ulrich avait laissé un instant de côté le sexe de son amant afin de parfaire son excursion voluptueuse sur le torse blanc… Ses mains s’étaient posées sur les hanches fines tandis que ses lèvres s’attardaient sur une de ces petites perles rosées qu’il adorait.

- Tu as raison mon bon ami, mieux vaut manger lorsque c’est encore chaud… - susurra-t-il tout en croquant délicatement dans l’excroissance chaude –

Uriel ne le lui avait-il pas lui-même recommandé ? Puisque c’était le Haut Prêtre qui l’avait dit, il n’allait tout de même pas se gêner… !

Alors que sa bouche, ses dents et sa langue étaient ainsi occupées, les fines mains du Sénateur se mirent en mouvement. En premier lieu, elles ôtèrent la fine épaisseur de cuir noir qui les ornait continuellement, puis se posèrent avec délicatesse sur la peau blanche, la frôlant doucement, comme pour ne pas la froisser… Et puis, elles étaient si froides ! Mieux valait les réchauffer un peu avant de s’en servir véritablement… Ulrich n’avait certainement pas l’intention d’éteindre ce feu qui semblait embrasser son amant… Au contraire, il avait plutôt l’intention de s’enflammer avec lui ! Et, ça semblait bien partit…

Enfin, les flammes se propagèrent jusqu’aux long doigts diaphane de l’albinos. Enfin, il pouvait épouser le corps si magnifique qui s’offrait à lui… Sa bouche avait depuis longtemps quitté cette bille adorée et se promenait à présent le long d’une clavicule histoire de poursuivre sa route sur une épaule, laisser une fine marque à cet endroit toujours caché… Tant pis si Uriel se mettait en colère ! Le Sénateur avait assez résisté comme ça à son envie… A présent, tous les partenaires d’Uriel sauraient que l’albinos était lui aussi passé par là…

Continuant son chemin, avec l’aide de son long nez aquilin et d’une de ses mains, Ulrich continua l’effeuillage de son amant, respirant l’odeur qui émanait du tissu froissé. L’immaculée chemise et le manteau azuré finir au sol et bientôt, les reins du Régent furent pris d’assaut par deux bras forts et virils, projetant tout le corps blanc contre le torse face à lui. Plongeant son nez dans les longs cheveux blond, Ulrich prit quelques secondes pour respirer cette odeur qui l’excitait tant avant de s’emparer d’une cuisse de son amant pour la passer dans son dos.

Les lèvres des deux hommes se rencontrèrent à nouveau après un regard furtif, un regard brûlant de désir. Du moins, pour le plus jeune des deux… Mais Ulrich n’en avait pas encore finit, au contraire, il commençait tout juste… Sa main sur la cuisse glissa vers l’intérieur, remontant doucement le long du sillon tracé par les deux pommes lisses qu’il ne manquera pas de croquer d’ici quelques minutes… Son autre main s’était faufilée entre les deux bustes et avait saisit au passage l’une d’Uriel, incitant ainsi le Régent à déshabiller son amant avant de plonger un peu plus bas et défaire l’ultime bouton devenu barrage…
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Uriel D'Arken
Mort(e) tragiquement

Uriel D'Arken

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MessageSujet: Re: Au détour d'un couloir [PV Ulrich]   Au détour d'un couloir [PV Ulrich] EmptyJeu 26 Aoû - 16:17

[Pas grave... Moi-même je ne suis pas à l'avance avec ma réponse non plus XD]

Uriel était vraiment dans un instant de faiblesse. Et priait pour que cela se prolonge indéfiniment. Non seulement son amant était beaucoup plus fort que lui-même,mais il sentait que même si ce n'étais pas le cas, il succombait à ses caresse en le suppliant de continuer. En effet, chaque progression de cette armée de plaisir que constituaient la bouche, la langue, les mains et même le genou et les dents d'Ulrich, lui arrachait un gémissement, un soupir de plaisir. L'albinos le caressait, le touchait le mordillait et il ne pouvait que le laisser faire, le repousser (ou le laisser partir) était impossible. Le Haut Prêtre devait être assouvis et il ne voulait/pouvait plus attendre. Il désirait être sien.

Immédiatement.

Et le beau Régent, même s'il était coincé contre une étagère et un séducteur déchainé, il avait ses mains et sa bouche. Mais son "armée" ne partit pas en campagne pour repousser l'assaillant. Au contraire, elle venait lui dégager le chemin et l'accueillir comme on accueille le libérateur, après des années d'occupation. Bon, les années ne signifiaient ici que deux jours depuis son expériences sexuelle majeure et quelques heures, s'il s'agissait d'Otto. Mais l'esclave ne comptait pas, il n'était qu'une distraction, un Objet... Il ne donnait pas autant qu'Ulrich ou même Heinrich (bien que celui-ci fut quelque peu maladroit).

Les yeux mi-clos de plaisir, la respiration ponctuée des gémissements, Uriel serrait son puissant ami contre lui, caressant son dos, glissant ses mains partout, où il pouvait trouver de la chair. Comme ces endroits étaient peu nombreux, il décida d'en faire. La chemise du Sénateur perdit un bouton, mais qu'importe, il n'aura qu'à fermer son manteau par-dessus. la chemise ne comptait pas. Ce qui comptait c'était le fait que leurs torses pouvaient se toucher. Plus la surface de contact devenait grande, plus le plaisir était immense. Uriel ne pouvait se retenir, couvrant son ami de baisers, répondant aux siens. Il se trouvait si aise de se voir de moins en moins habillé.


"Ulrich..."

Il murmura le prénom de son amant, dans un soupir de plaisir. C'était vraiment bon d'être contre lui et à lui... Mais le blond voulait plus. Beaucoup plus. Ses yeux bleus s'emplirent d'une lumière nouvelle, son sourire devint plus vorace, alors qu'il se pencha pour mordiller le cou du jeune et beau comte. Il finit d'ailleurs par retrouver cet endroit si sensible qu'il aspira et baisa durant un long moment, serrant son amant dans ses bras. Ses dents caressaient la peau, ai même titre que la langue, alors que les lèvres s'y collaient hermétiquement... Il finit par y laisser une trace magnifique.

Puis, dans l'ultime élan de volonté, Uriel embrassa son ami, avant de poser une main blanche sur le sommet de la tête de l'Albinos et exercer une pression délicate sur celle-ci, l'invitant à se baisser vers ce malheureux bouton qui le séparait de la jouissance... En même temps, il lui glissa à l'oreille :


"Je t'en prie... Accélère..."

Puis, il s'appuya plus confortablement sur les étagères, remontant un peu et trouvant appuie sur une caisse, laissée là, au pied du meuble. Il écarta un peu plus les jambes, puis les rapprocha de nouveau, pour laisser à son amant la possibilité de lui enlever ce vêtement, si gênant en ce moment... A moins que le guerrier lubrique préfère ne le baisser que légèrement et faire en sorte qu'Uriel regarde les livres de très près, pendant qu'il s'occuperait de lui ?
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MessageSujet: Re: Au détour d'un couloir [PV Ulrich]   Au détour d'un couloir [PV Ulrich] EmptySam 11 Sep - 20:46

Le jeune sénateur observa avec attention le régent mais tiqua sur un fait qui lui parut soudainement le plus important de tous. Ulrich avait amorcé son propre déshabillement en posant la main de son amant sur son torse, afin qu’il lui déboutonne sa chemise, mais rien ! Uriel s’était contenté de changer de position et en trouva une facilitant son propre déshabillage au détriment d’Ulrich qui commençait à étouffer dans sa chemise !

L’albinos se sentit soudainement comme frustré alors que depuis le début, Uriel se laissait faire sans trop s’occuper de lui. Certes, ça lui plaisait énormément d’avoir son amant aussi soumis dans ses bras, certes ce dernier l’avait embrassé et caressé mais ça n’était vraiment pas assez au goût d’Ulrich. Il venait tout juste de s’en rendre compte, et en faisait tout un foin dans ses méninges, mais Ulrich est ainsi. Impulsif, le genre d’homme à qui il faut tout ou rien. En l’occurrence tout, c'est-à-dire : le meilleur absolu. Capricieux ? Oh oui… Mais on ne refait pas un homme de la trempe d’Ulrich et certainement pas avec uniquement des baisers et des caresses !

Sachant parfaitement Uriel capable de beaucoup plus, la frustration n’en était que plus grande. Sa soif de plaisir avec cet homme expérimenté devait être assouvie totalement. Pas forcément vite mais complètement. Son esprit tordu imagina donc en quelques secondes une petite punition qui, sans trop brimer Uriel, lui procurerait un certain plaisir… Qui devrait aussi amuser son partenaire. Enfin, en tout cas, le sénateur lui, s’en amusait déjà grandement !

Sans attendre une seconde de plus, Ulrich retira le pantalon d’Uriel, le déchirant presque. Ceci fait, ses yeux s’arrêtèrent un dixième de seconde sur l’entre jambe dressée de son partenaire et laissa naître son habituel petit sourire, à la limite du machiavélique, sur ses lèvres. Il lui souleva les cuisses, les passants autour de sa taille offrant ainsi à sa vue ce petit antre rosé qui semblait palpiter. Une étincelle vint alors allumer les braises de ses yeux.

Il laissa deux doigts sillonner la peau blanche du régent allant par la suite jouer sur ces deux lèvres pâles. Ses deux doigts se faufilèrent dans l’ouverture, caressant cette langue qu’il taquina avec amusement. Ainsi, il laissa Uriel ensaliver ses deux doigts qu’il mouvait légèrement et l’autre main d’Ulrich alla se nicher au creux des reins de son amant. Après avoir bloqué un peu plus Uriel contre les étagères, exerçant avec son corps une pression sur ce dernier, ses deux doigts humides s’insinuèrent dans l’antre chaud d’Uriel, laissant au passage un sillon moite entre le nombril et le bas ventre. Il titilla, effleura la prostate de son amant sans réellement la toucher.

Un sourire malicieux s’étira sur ses fines lèvres qui allèrent happer celles de son amant, les mordillant au passage histoire qu’Uriel en ressente des picotements. Ses deux doigts préparaient avec avidité cette grotte qui était prête à s’offrir à lui. Il les libéra d’un seul coup de ce lieux chaud et mouillé, avant de s’attarder à déboutonner d’une main, son propre pantalon et en libérer ce membre bien trop à l’étroit.

Un dernier regard de feu se posa sur son amant avant de le pénétrer d’un seul coup dans un grand mouvement à en faire trembler les meubles. Sa main libre s’était poser sur la bouche du régent pour étouffer tout son qui pouvait s’y en échapper. Ulrich ne put retenir un grognement de plaisir alors qu’il procédait enfin le grand prêtre. Sa frustration était toujours belle et bien là mais le plaisir ne faisait que commencer.
Il laissa durant un instant sa main sur la bouche d’Uriel et ne fit aucuns coups de rein même si ça le démangeait. Son visage s’approcha lentement de sa main, pénétrant de son regard perçant celui de son vis-à-vis et un petit son s’échappa de ses lèvres.

- Chut…

Un faible ricanement s’en suivit, rapprochant le son de sa voix à une oreille qu’il mordilla avec gourmandise et croqua légèrement.

- Maintenant, si tu veux que je bouge, il va falloir que tu t’occupes un peu de moi… fit-il sensuellement avant de retirer doucement sa main de la bouche de son amant, la faisant glisser le long du torse blanc A toi de trouver le levier qui mettra en marche la machine…

Un sourcil arqué, une lueur malicieuse dans les yeux et une frénésie bestiale dans tout le corps. Ulrich était prêt, maintenant c’était à Uriel de trouver comment le lancer…



[HJ]Un petit MP d'accompagnement ^^"
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Uriel D'Arken
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MessageSujet: Re: Au détour d'un couloir [PV Ulrich]   Au détour d'un couloir [PV Ulrich] EmptyMar 21 Sep - 7:35

[Bon, c'est mon tour de m'excuser pour le retard... En plus, j'écris avec un nouveau clavier (élastique et imperméable, qu'on peut rouler pour le transport) Je ne suis pas encore parfaitement habitué.]

Lequel des deux hommes était le plus avide ? Difficile à dire... Les deux l'étaient, malgré leurs formations plus que rigoureuses. Tant pour être un digne descendant des Hellwig que pour devenir Haut Prêtre de l'Église de l'Ombre, il fallait faire preuve de discipline et d'une maîtrise pratiquement parfaites. Mais, chose peu étonnante dans ce monde pourri, les deux jeunes aristocrates étaient particulièrement friands des plaisirs de la chair et il leur était difficile de se maîtriser. En ce moment, Uriel brûlait de désir, alors que son amant tentait vainement de l'obliger à patienter.

Mais le Régent ne pouvait s'en rendre compte. Sous les fermes caresses, il ne pouvait que se tortiller de plaisir et pousser des gémissements qu'il voulait silencieux, mais qui ne l'étaient qu'une fois sur deux. Lorsque la main de l'Albinos entra en lui, il ne put retenir un petit cri qui n'avait vraiment rien de viril... Mais qu'importe. Il l'étouffa très vite, se mordant la lèvre. Bien entend, dans le silence ambiant, aucune chance que son partenaire ne l'ai pas entendu. Alors, puisque les restes de dignité étaient occupé à partir en vacances, Uriel murmura, du bout des lèvres :


"Prends-moi, Ulrich..."

Et il ne dû pas attendre longtemps pour être exaucé. Le Sénateur le prit comme on reconquiert un territoire qui était sien et qui a cessé de l'être pendant un court instant. Avec une force que lui seul pouvait se permettre. Lui seul avait le droit de propriété sur le corps du Haut Prêtre... Du moins jusqu'à ce que le Prince Héritier cesse de l'être et devienne un homme... Plus qu'un homme ! Un Saint, un Empereur. Et il voudra son Monsieur D'Arken rien que pour lui. Durant un temps sans doute. Le Haut Prêtre se fera u plaisir de lui faire découvrir les orgies et autres plaisirs, accessibles à ceux qui sont bien nés. Car nul n'est né plus important que l'Empereur...

Bref, cessons les divagations. Tout se passe vite. Ulrich le prend et s'arrête, présente ses exigences. Uriel lui céderait la moitié de tout ce qu'il possède sur le moment. Un regard plaintif, presque des larmes aux yeux, il donne une image de lui-même que personne d'autre na jamais vu. Mais il s'exécute d'autant plus vite. Il désire Ulrich, plus encore que d'habitude, il faut donc lui obéir pour qu'il continue. Si les ordres du comte étaient plus déplaisants, Uriel se ferait prendre de force, usant de sa magie, il n'attendrait pas indéfiniment. Il n'en pouvait vraiment plus. Il lui fallait jouir et dans les bras de cet autre politicien. Tout de suite.

Ses mains douces griffèrent le dos blanc du célèbre guerrier, alors qu'il s'agrippait à lui. Puis une idée lui vint... S'occuper de lui ? Elle était bien bonne. Finalement, il allait joindre l'utile à l'agréable. Fixant toujours son amant, si grand si dominant aujourd'hui, Uriel suça son majeur et on index. Cela amenait quelque peu l'idée d'une fille de joie ne maîtrisant que des basses techniques de publicité. Mais le Régent comptait vraiment obtenir ce qu'il voulait. Ses doigts entrèrent en Ulrich, par surprise, glissant à merveille. Sa main s'immobilisa, s'appuyant fermement sur la fesse du Sénateur. Uriel lança à l'oreille de ce dernier :


"Bouge, immédiatement. Et Tu verras que je ne t'oublies pas."


* * * * *



Une petite demi-heure plus tard, Uriel était assis au sol des Archives du Sénat, respirant fort, il toussait parfois. San santé n'a jamais été son point fort. Mais il tait heureux et satisfait. En ce moment, il n'avait vraiment besoin de rien. Il adressa un sourire à son mi et amant. Inutile de le remercie, ils se comprenait, les paroles allaient de soi. Remettant vaguement ses vêtements en ordre, Uriel devait cependant encore dire quelque chose.

"Sois chez Toi, après-demain soir. Je viendrais te chercher, pour que nous allions ensemble poser une magnifique cerise sur le gâteau de ta carrière, mon ami..."

Oh oui... Une soirée, bien plus intéressante encore que ce petit interlude dans les Archives, était au programme.


Je te laisse finir et décrire l'Acte. je vais préparer la suite ^^
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MessageSujet: Re: Au détour d'un couloir [PV Ulrich]   Au détour d'un couloir [PV Ulrich] EmptyVen 1 Oct - 15:04

Le visage qu’afficha le régent en cet instant ravis plus que tout l’albinos. Une expression dolente, suppliante… Son sourire n’en fut que fortifié et la lueur dans ses yeux flamboyant amplifiée… Mais pour rien au monde Ulrich ne s’attendait à ce que son amant aille aussi loin !

Le haut prêtre avait commencé par griffer consciencieusement son dos, le genre de douleur nullement perçue comme telle par le guerrier qu’il était, puis avait affiché une nouvelle expression. Gestuelle celle-ci, et pas des moindre… C’était pour le moins affriolant de voir Uriel lécher ses doigts d’une manière aussi lubrique cependant, ce qu’il en fit après surprit grandement le sénateur… Pas qu’il n’apprécier pas seulement, lorsqu’on prend la place de dominant, on ne s’attend pas spécialement à sentir ce genre d’intrusion maligne… Enfin, il avait certainement poussé le bouchon trop loin et récoltait ce qu’il avait semé !

Son expression ne changea pas le moins du monde si ce n’est son sourcil droit qu’il arqua tout en fixant les prunelles bleues d’Uriel. Les paroles qui s’en suivirent le firent presque rire et Ulrich ne se fit pas prier longtemps…

Ils s’étaient envoyé en l’air dans un nombre incalculable d’endroits. De lieu pour le moins cocasse, à la limite du tabou mais… C’était bien la première fois qu’ils forniquaient en plein cœur du sénat ! En même temps, c’était un lieu particulier pour Ulrich… Le siège de sa toute puissance… Mais bon, là ça n’était que les archives, ça n’était pas comme s’ils étaient en plein centre de l’amphithéâtre, cœur de l’assemblée ! C’est donc pour cette raison qu’Ulrich déjà trop excité laissa libre court à son désir et prit Uriel avec fougue.

Comment décrire pareille copulation ? C’était assez animal en fin de compte… Plaqué contre les étagères poussiéreuses et certainement des plus inconfortables, Uriel devait avoir les reins solides pour encaisser pareille ardeur ! En tout cas, jamais de mots comme « arrête », « s’en est trop » ou « ça fait mal » ne sortir de sa bouche alors qu’Ulrich bougeait en lui comme un forcené. Allant et venant toujours plus profondément, toujours plus rapidement. Essayant de toucher le plus souvent possible ce petit point particulier de l’anatomie masculine… Ulrich semblait être de ceux qui prennent tous pour eux mais pourtant, dans le plaisir sexuel, l’albinos mettait toujours un point d’honneur à donner autant qu’il recevait… Son carnet d’adresse c’était bien vite remplit de cette étrange manière mais il n’en était pas peu fier. Comme tout ce qu’il faisait d’ailleurs… Cet homme était orgueilleux par-dessus tout !

Leurs longs cheveux se retrouvèrent bien vite coller sur leur front respectifs et les baisers qu’ils échangeaient étaient pareil à des feux de forêts. Ulrich reçut bien d’autres griffures, Uriel se vit gratifier de quelques marques sur son torse blanc… Oh ! Rien de trop durable, Ulrich savait tout de même doser… Ces suçons là resteraient une semaine, tout au plus… A part celui qu’il lui avait fait dans le cou. Le haut prêtre allait devoir garder son foulard un bon moment ! A moins que ça ne le gène pas d’afficher en public ce genre d’emprunte…

Lorsque la jouissance vînt, elle fut pleine, splendide… En tout cas, Ulrich lui la ressentit comme telle. Ils avaient jouit quasiment simultanément alors que l’étau autour du sexe de l’albinos s’était soudainement resserrer, aspirant sa semence de l’intérieur même de son corps pour venir gicler au plus profond de celui qu’il étreignait. De longues minutes leur fut nécessaire pour reprendre un minimum leur souffle, toujours collés contre le haut meuble dont quelques livres et autres parchemins étaient venus embrasser le sol aussi poussiéreux.

Au bout d’un moment, sentant ses forces le recouvrir, Ulrich se retira de l’antre toujours aussi chaud et aida son amant à reprendre pieds au sol. Lorsqu’il fut certain que les jambes d’Uriel ne se déroberaient pas sous lui, il le lâcha pour respirer une grande goulée d’air tout en passant une main dans ses cheveux. Il avait horreur lorsqu’ils s’agglutinaient sur son front mais n’avait jamais le temps de les remettre en place pendant ses ébats. C’était donc la première chose qu’il faisait une fois terminé. Avant même de remettre correctement son pantalon…

Lorsqu’il releva la tête, Uriel s’était assit non loin de là, à même le sol. Finalement, ses jambes ne le supportaient pas temps bien que ça… Cela fit sourire Ulrich, une fois de plus fier de ses prouesses. S’approchant un peu de lui, ses bottes clinquant sur le sol, il commença à remettre sa chemise alors que la voix encore emprunte d’émotion du régent s’élevait doucement.

Tiens donc, une surprise ? Ulrich avait horreur des surprises… Mais, sa colère première étant passée et le bien-être suite à la jouissance s’emparant de lui, Ulrich ne put qu’accepter.

- C’est bien parce que je ne suis jamais déçut avec toi.
s’empressa-t-il d’ajouter avant d’enfiler ses gants

C’est après un petit claquement de talon et une révérence qu’Ulrich prit congé du haut prêtre. Ca aurait put paraître comme de la pure impolitesse pour un spectateur extérieur mais, c’était comme ça entre les deux jeunes gens… Pas de remerciements inutiles, pas besoin d’attendre l’autre, pas besoin de se dire au revoir… Seul un « à bientôt » implicite avait franchit leurs lèvres. Et c’était presque toujours le cas.
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