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| Sujet: ~ Lao Lun 12 Juil - 12:55 | |
| IDENTITÉ | Nom de Famille : Il change une fois par semaine, voire plus, vous voulez lequel ? Prénom : Lazlo, Hippolyte, Jamère, Akira, Haru, Kai, Isaak, Archibald, Dust, Zephyr, Sid, à votre guise ! Surnom : Plus connu sous le pseudonyme de Lao, mais à force, j’ai l’impression qu’il s’agit de mon vrai prénom. Âge : Un chercheur a estimé qu’il y aurait entre 1.5 et 3 milliards de secondes dans une vie humaine. Impensable, n’est-ce pas ? Cela signifie que je ne dois pas être loin de la moitié. Titre de noblesse : Aucun Province : Khini Lao Orientation Sexuelle : Je ne me suis jamais posé la question…à méditer.
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APPARTENANCE Faction : ₳ Éclairés Classe : Philosophe Orientation Politique :
J’appartiens au mouvement philosophique, par conséquent, je m’oppose radicalement à la monarchie, au règne de l’Ombre, au régent, je suis l’ennemi numéro un de l’Inquisition, l’équivalent d’un traître, d’un fou furieux. Néanmoins, je ne suis pas pour autant un anarchiste scrupuleux, un dérangé mental kamikaze, un terroriste en puissance ou un révolutionnaire impétueux. Je me place plutôt dans la catégorie des pacifistes. J’incarne ce qu’on appelle parfois un homme habile qui n’affiche pas ouvertement son opinion, mais qui n’en pense pas moins avec sa pensée de derrière. « Lao déplaît aux conservateurs pour ce qu’il met l’usurpation à l’origine de l’autorité, et aux révolutionnaires pour ce qu’il prêche la soumission ». Pour les uns, je suis recherché activement car je suis considéré comme un hérétique, ce qu’ils n’admettent pas, c’est que je représente potentiellement un danger pour l’ordre établi ; pour les autres, je suis un faible, un lâche, pas capable d’aller crier mes idées dans la rue, de protester, voire de tuer un monarque puis de renverser le pouvoir, tout cela pour l’évolution vers un système encore plus criminel, encore plus inégalitaire, encore plus pourvu d’égoïsme et de cruauté humaine ? Non merci. J’aspire davantage à une douce révolution. Pour vivre heureux, vivons cachés, ne le dit-on pas suffisamment ?
« Tout serait perdu, si le même homme, ou le même corps des principaux, ou des nobles, ou du peuple, exerçaient ces trois pouvoirs : celui de faire des lois, celui d'exécuter les résolutions publiques, et celui de juger les crimes ou les différends des particuliers. » (Montesquieu)
Dans l’idéal, un régime constitutionnel pourrait doucement remplacer le système trop confiné actuel. Je suppose que le changement s’opérera progressivement. Je ne souhaite aucune effusion de sang, seulement une prise de conscience que l’ordre en vigueur est dépassé. Le peuple a besoin d’exprimer sa souveraineté et sa liberté au travers d’institutions égalitaires. Séparer l’Eglise de l’Etat, voilà l’une des premières pierres à ériger. Le reste viendra ensuite, coulera de source. Je ne vois pas l’intérêt de faire un coup d’état, d’attenter à la vie d’innocents qui ne font que suivre ce qu’on leur a toujours enseigné et inculqué au fil des ans. C’est nous les monstres, si nous pensons amener la paix par la guerre. C’est pourquoi je conçois la formation d’une nouvelle ère méthodiquement, par étapes successives, par le choix du peuple pour le peuple. Un trop violent bouleversement amènerait très certainement des guerres civiles, mettrait en valeur des ambitions trop vindicatives jusque là refoulées, soumettrait le peuple au lieu de le délivrer. Ce serait le chaos et le désordre social. Plus de règles, plus de limites. Où seraient les droits fondamentaux de chacun dans un tel système ? Nulle part. Nous, les éclairés, ne sommes-nous pas en possession de connaissances suffisamment sages pour parvenir à faire rugir la voix de tout un peuple tout en subtilité, sans être un appel à la violence ? Je crois que c’est possible, c’est peut-être profondément naïf et idéaliste, mais j’y crois et tant qu’on a de l’espoir, toutes les possibilités sont encore permises. VOUS... Physique / Personnalité, les deux se confondent... :
« Qui c’est ce type ? » demanda une femme d’une trentaine d’années qui portait des sacs remplis de légumes du marché. Une vieille dame lui répondit avec un sourire troué : « C’est Lazlo. Il vient d’emménager dans l’quartier et les enfants l’adorent ! » En effet, une dizaine de bambins couraient après le type en question, tirant ses manches, s’accrochant à ses jambes, le déséquilibrant. Quant au personnage portant le nom de Lazlo, son sourire était bienveillant, son rire communicatif et, portant l’un des enfants de la rue sur ses épaules, il marchait, le pas tranquille, tapotant les petites têtes joufflues, ébouriffant les cheveux en bataille d’un petit garçon, le plus téméraire d’entre eux. C’étaient des orphelins et ils avaient trouvé un allié chez Lao qui leur donnait toujours des pommes, des gâteaux ou quelques pièces pour s’acheter des friandises. Il était généreux et semblait veiller sur eux. La vétérane poursuivit sur le même ton informatif : « Certains disent que c’est un sage errant. J’me demande ce qu’il médite dans un quartier aussi pauvre ! »
Il ne méditait pas, mais se réfugiait en ces lieux. Au regard des autorités, il était l’homme le plus recherché d’Ishtar et peut-être le plus dangereux, plus à craindre qu’un terroriste qui accomplissait pourtant de pires méfaits. Pour ce qui était de la sagesse, il avait en effet acquis un calme olympien et le regard qu’il portait sur la vie de tous les jours était teinté d’expériences riches, de souvenirs intenses. Il était sans doute proche de l’ataraxie, l’absence de sensation, voire du nirvana. Son sens de l’observation n’avait pas d’égal, son esprit vif et en constante activité relevait de l’incroyable. Il était de plus un joueur d’échec hors pair. Malgré une apparence banale, tantôt négligée, tantôt mondaine, sa vie mentale semblait infinie, il pouvait en outre s’absorber pendant des heures sur un casse-tête jusqu’à la résolution complète du problème. Il analysait et calculait tous faits et gestes, portant ses mains devant lui, se caressant le bout des lèvres, secouant ses cheveux bruns, mi-longs, ébouriffés. Il ne laissait rien au hasard, trop méticuleux pour ça peut-être. Cependant, on avait parfois l’impression qu’il retombait en enfance, perdant alors toute crédibilité et sérieux, il pouvait ainsi faire une orgie de bonbons et de gâteaux sans prendre un gramme, il se montrait étourdi et adorait jouer avec tout et n’importe quoi. Sa figure s’allégeait d’elle-même, il était tout autre, ses yeux s’agrandissaient et il s’étonnait de tout. Ses doigts tripotaient incessamment quelque chose, un jouet, un brin d’herbe, une petite balle, ce qui avait tendance à irriter les gens qui tentaient de communiquer avec cet énergumène rêveur à la limite de l’autisme. Espiègle de nature, il s’amusait à voler l’identité d’autrui. Il avait en effet l’art et la manière de se métamorphoser (en vieillard aigri, en mec lambda, en jeune vagabond, en moine nomade, en serviteur de sa Majesté etc etc) et il prenait un malin plaisir à calquer son quotidien sur celui d’Uriel D’Arken qui ne se doutait pas de son existence dans l’enceinte de sa propre demeure. Lorsque Lao s’exprimait, c’était toujours par énigmes. Le mystère sur cet homme restait entier. Etait-il fou ? Pas vraiment. Lucide, ses raisonnements avaient le bénéfice d’être d’une clarté sans bornes. Son expression favorite était : « à méditer ! »
Il avait la chance de se souvenir du moindre de ses rêves qu’il pensait pour certains prémonitoires. (sûr qu’un rêve où il se bourrait de tartelettes à la fraise se réaliserait dès le réveil) Contrairement aux personnes normalement constituées, il pouvait se passer de dormir pendant plusieurs jours sans être incommodé. C’était un insomniaque et les cernes qu’il portait comme d’immenses poches sous les yeux dénotaient de cette particularité. Quelquefois, pris d’un pli de folie, ses yeux papillonnaient d’allégresse, brillaient davantage qu’à l’ordinaire, reflétant dans le brun de ses pupilles d’intéressantes flammes joyeuses et mouvantes au gré de ses humeurs. On ne savait jamais ce qu’il pensait, ses émotions, il les déguisait la plupart du temps. Son visage était sombre, sa bouche frémissante d’excitation lorsqu’il réfléchissait dans sa position préférée, c’est-à-dire accroupi et les pieds nus. Il ne faisait qu’un avec la terre, marcher pieds nus le libérait et il se sentait plus en communion avec le sol. Tout objet qui tombait entre ses mains agiles était saisi avec la même délicatesse, par l’extrémité de ses doigts, comme s’il s’agissait d’une expérience scientifique. Les rares émotions qu’il éprouvait, il les exprimait par l’intermédiaire de son instrument, un violon en ébène. C’était son confident, son journal intime en quelque sorte. Ses connaissances étaient vastes, il savait ce qu'il voulait, prêt à tout pour l'obtenir. Mais il ne retenait que ce dont il avait besoin. Modeste et humble, il avait le sens de l’honneur très poussé. Certaines personnes étaient persuadées qu’il était un mythe, une légende urbaine, ou vivante. Beaucoup de rumeurs couraient sur lui, assurant qu’il surpassait de loin le Régent. Lao vous affirmerait le contraire. Il n'aimait pas être au centre de l'attention. Prudent, il ne faisait confiance à personne, ïl n'était pas naïf, mais avait tout de même une légère inclination paranoïaque. Solitaire, indépendant et autonome, il ne suivait que les lois qu’il se donnait, des lois qui prônaient la liberté et ne l'enfermaient pas dans un carcan de l'Ombre.
ET VOTRE HISTOIRE {Jadis & naguère}
Mes plus beaux souvenirs remontent au temps où j’étais enfant dans ma province natale : Khini Lao. Ailleurs, je suis un étranger, j’ai le mal du pays, c’est atroce. Je me rappelle parfaitement les fontaines au centre de petites places fleuries, les rues pavées, la prodigalité et la joie de vivre qui ornaient les visages des habitants, les artistes qui séjournaient quelques temps et qui n’oubliaient jamais le goût des cerises et de la fleur de lotus, boisson exotique et sucrée, une spécialité de la région. Khini Lao est un véritable paradis sur Terre, un havre de paix, une œuvre d’art à elle seule. Je n’ai pas connu le luxe, mais une vie simple et paisible, sans trouble, ni injustices. Mon père était luthier et ma mère modiste de métier. Nous habitions une villa où le rez-de-chaussée était destiné à l’atelier de mes parents. J’étais moi-même doué de mes mains. Je fus très vite attiré par la poterie et la sculpture dans l’argile ou le bois. Cependant, j’étais un enfant assez fragile et faible de constitution bien que précoce et on m’interdit de sortir. Je devais éviter de m’exposer au soleil, je devais boire des quantités d’eau de source phénoménales, j’étais pour ainsi dire séquestré dans mon propre chez moi. De plus, je ne parlais pas depuis la naissance. Le docteur de la famille avait diagnostiqué un problème au niveau des cordes vocales même si mes parents étaient persuadés que je n’étais pas muet et qu’un beau jour ma voix se libèrerait d’elle-même. Ce que les grandes personnes ne comprenaient pas, c’était que je n’avais pas envie de leur parler. Je savais parler, mais je me parlais à moi-même, c’était une distraction comme une autre. Je sus rapidement lire et écrire grâce à un précepteur. Si je ne pouvais pas aller à l’école, j’exigeais d’apprendre. J’étais curieux de nature, une curiosité insatiable me tenaillait constamment et j’écrivais ces mots à mon père sur du parchemin :
- Citation :
- « Comment expliques-tu qu’une cascade ou que l’eau en général coule toujours vers le bas ?
Pourquoi on ne peut pas voler comme les oiseaux dans ce ciel ? Pourquoi les étoiles scintillent-elles comme des lucioles ? » La réponse était à chaque fois : « Pourquoi en serait-il autrement, mon garçon ? » J’appris à jouer du violon avant même d’émettre le moindre son par ma bouche inlassablement fermée. On désespérait de m’entendre parler un jour, je crois que ça manquait à mes parents, qui étaient persuadés qu’aussi intelligent que j’étais, je ne pourrais pas m’empêcher d’exprimer mes idées. Ils avaient conscience que j’étais un génie, ma mémoire était exceptionnelle, mais au grand dam de monsieur Luca, elle était sélective. Je ne retenais que ce qui me plaisait et m’intéressait. Il n’y avait pas de place pour la géologie, l’algèbre ou la géographie entre autres. J’étais un simple plébéien, vous voyez, avant de devenir celui dont vous avez sans doute entendu parler. Mon passé n’a rien de fabuleux. L’un des moments les plus marquants et traumatisants de mon enfance fut la mort de mon bien aimé père. J’avais quinze ans lorsque, sur son lit de mort, il me pria de « faire quelque chose de ma vie, qu’il n’était jamais trop tard pour commencer de grands projets, qu’il avait foi en moi et qu’il serait fier quoique je fasse » (pour reprendre ses propres termes), il m’adressa un sourire et sombra. J’ai beaucoup pleuré, la mort dans l’âme, j’agonisais de chagrin, tant et si bien que ma mère me recommanda auprès d’un sage qui me prit sous son aile et m’emporta dans les montagnes, loin de toute cette agitation. C’est également peu après cette tragédie que mes premiers mots se frayèrent un chemin jusqu’aux oreilles du monde, comme si la mort avait déclenché le processus lent qui menait à la parole. Je regrettais de ne pas avoir dit de vive voix adieu à mon père et lui répéter une dernière fois que je l’aimais.
« Je m’appelle… » Maître Haladar m’interrompit brutalement : « Chut, ne dis pas ton nom, petit. Tu ne seras plus le même après cet apprentissage. Je vais en premier lieu te tester et mesurer ton potentiel. Tu deviendras fort, crois-moi. Je n’ai pas pris d’apprenti depuis longtemps tu sais, à présent, il se fait tard, je dois par conséquent léguer à quelqu’un toutes mes connaissances. Tu seras le dépositaire de ma mémoire et j’escompte bien que tu suives mon enseignement à la lettre, c’est bien compris jeune homme ? »
J’ai hoché la tête et scellé mon destin.
Les premiers temps furent très difficiles. Les exercices qu’il m’imposait me semblaient impossibles à réaliser. Je devais parcourir des kilomètres dans les monts enneigés en pleine nuit et torse nu. Je revenais en général à moitié mort de froid, cependant, je compris que cela avait pour but de m’endurcir. Nous méditions sur des rochers pendant des heures. Je devais apprendre à respirer et à communiquer avec l’environnement qui m’entourait. Nous avions de longues discussions au coin du feu durant les journées de tempête.
« La terre, mon jeune ami, sera ton allié si tu arrives à la dompter. C’est un élément qui rivalise avec les plus grands maîtres de l’Ombre. Tiens-toi bien, il me semble que cela pourrait même dépasser la puissance de cette magie obscure. »
C'était un autre mode de vie auquel je m'habituai plus vite que prévu. Les premiers résultats de cette formation assidue se firent sentir au bout d'un an, j'arrêtai une avalanche de raser notre petit abri. Je ne faisais qu'un avec la terre.
Quatre ans passèrent en un rien de temps avant qu’il me donne la permission de revoir ma mère qui était toujours modiste bien qu’elle avait dû vendre le matériel de mon père. Un soir d’été alors que j’étais revenu à la maison depuis quelques jours seulement, elle me demanda de la suivre dans l’atelier où mon père rangeait ses plus belles œuvres. Elle sortit un étui à violon d’une étagère poussiéreuse et me le tendit solennellement. Je le pris, sans comprendre véritablement la raison de ce silence impérial. Elle finit par m’expliquer : « Il appartenait à ton père, c’était…le violon dont il était le plus satisfait. » J’effleurai le bord de l’instrument. « Il est parfait. » Une larme coula sur sa joue qu’elle s’empressa d’essuyer. Un sourire heureux peignait son visage harmonieux. « Je pensais que tu en aurais besoin pour la suite. » Je la remerciai et le tins contre mon cou en levant l’archer, puis je jouai de ce violon au son mélancolique à souhait qui vous serrait le cœur et étreignait le fond de votre âme. Je retournai dans les montagnes, léger et plus vivant qu'autrefois. Le chagrin ne pesait plus sur mes épaules. Liù Haladar apprécia ma musique en me reprochant toutefois : « C’est décidément trop triste, apprends à jouer des mélodies plus gaies, le monde n’est pas encore prêt de s’écrouler que je sache ! » Son rire était espiègle et enjoué. J'avais l'impression de lui redonner une partie de sa jeunesse perdue.
« Ceci appartenait à mon mentor, maître Van Alsherr, voici son mémoire. Sa philosophie est tout ce qui reste de lui. » Il me tendit un vieux journal où le maître d’Haladar avait noté ses remarques, la moindre de ses pensées et le plus important, ses réflexions sur la vie. Il m'appartenait à présent d'en faire bon usage.
J'ai toujours persévéré dans mon être, à la recherche d'une certaine perfection des choses. Ainsi, je m'entraînais jour et nuit, palpant le sol, plongeant mes mains en terre, respirant avec elle. Je fusionnais avec cet élément aussi maniable que de l'argile, je le faisais taire et hurler, vrombir, lévitant et écrasant. Mon corps était devenu tellement sensible aux vibrations, que je pouvais prévoir toutes les symphonies, tous les mouvements de mère la terre. Ses agressions naturelles ne m'affectaient plus. Je savais à présent comment cela fonctionnait et je pouvais contrôler sa puissance dévastatrice.
« Tu es prêt, Lao. Je n’ai plus rien à t’apprendre. »
Pourquoi ce pseudonyme ? Maître Haladar m’avait appris à mentir pour ma survie. Il m’avait fait prendre conscience du réel danger que j’encourais. Ce nom me rappelle constamment qui j’étais avant de devenir un hors-la-loi et un puissant sorcier de surcroît. Je me suis entraîné dur, j’ai échappé à la mort, ai enduré des épreuves toujours plus ardues, et j’y suis parvenu. J’ai absorbé des connaissances faramineuses et j’ai apprivoisé l’élément pour lequel j’étais destiné.
« Dis-moi, Lao, que comptes-tu faire à présent ? - Voir le monde. »
Et j’ai vu. J’ai en effet visité de nombreuses provinces où je me suis fait un nom. Ma réputation se répandit partout comme une traînée de poussière et cela finit par arriver aux oreilles du Régent. Je craignais que cela se produise un jour, je n’ai jamais aimé me vanter. Toutes les autorités s'acharnèrent sur un fantôme mis en état d’arrestation, c’est ainsi qu’une vie de bohème et d’impostures débuta. J’appris plusieurs rôles, disparut, errant dans Ishtar. Je trompais mon monde et en particulier celui d’Uriel D’Arken. Je devins un mythe sans faire grand-chose. Les rumeurs allaient plus vite que la musique, c'était une vraie folie. A l'heure actuelle, je me cache, je me terre et j'attends le changement. C'est aux hommes que revient le choix d'ordonner le chaos. C'est à eux d'extraire la liberté de leurs vies bien rangées. Moi, je ne suis que l'instigateur d'un grand mouvement indépendant. Les gens voient en moi la figure d'un immense projet de reconstruction. D'après eux, je suis le seul capable de mettre le feu aux poudres. J'espère ne pas les décevoir... POUVOIRS - Terre (++): les Philosophes, à travers l'étude et la méditation, sont entrés en communion avec la terre. Ceci leur permet de la faire trembler ou même de soulever le sable ou les pierres pour les déplacer. Il s'agit d'un exercice très fatiguant et difficile. Mais la maîtrise de Lao est absolument époustouflante. - Apprécié par la haute société : la noblesse s'intéresse certainement à vous. Allez-vous avoir un protecteur ? - Révolté (+) : Lao n'est pas un jeune homme anarchiste. Ceci dit, si vous n'avez pas (++) à votre pouvoir mental, oubliez toutes les tentatives d'influer sur lui. AUTRES Comment avez-vous découvert le Forum ? - J’ai vu de l’ombre et j’ai décidé de m’y fondre… Avez-vous des conseils ou des remarques le concernant ? - Je ne taris pas d’éloges au sujet de ce forum, puis-je ? - Apologie d’Ishtar : merci à vous, tout d’abord, chers administrateurs (je précise, ceci n’a pas pour but d’entrer dans vos bonnes mœurs, ni de flagorner, je ne suis pas là pour flatter votre ego, mais simplement pour vous féliciter du fond du cœur) d’avoir créé un forum aussi original dans le scénario, dans le contexte, dans les prédéfinis, dans les castes que chacun peut prendre à loisir, mais également dans la qualité. J’entends par là le graphisme, la beauté visuelle globale du forum et l’écriture, tout est clairement expliqué et ce que je préfère par-dessus tout c’est l’enthousiasme et la sympathie que vous affichez pour chaque membre. J’aime beaucoup l’ambiance de ce forum et je compte bien le soutenir. Je mets ma plume à votre service. Votre Disponibilité (en moyenne) : Selon ma connexion internet à qui il lui arrive de faire des siennes…
Dernière édition par Lao le Mer 21 Juil - 15:26, édité 5 fois |
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