L'Empire Ishtar
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 Débordements d'une crinière rousse - Ambroise

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Débordements d'une crinière rousse - Ambroise Vide
MessageSujet: Débordements d'une crinière rousse - Ambroise   Débordements d'une crinière rousse - Ambroise EmptyMer 7 Mar - 19:23





    Son regard était obnubilé par la flamme vacillante de la bougie posée au centre de la table en bois usé par le temps et les boissons. Dans ses prunelles mi closes, l’on pouvait voir danser des ballets enflammés, dont les fluides mouvements étaient guidés par le souffle tiède du vent. Celui-là même qui venait impétueusement chatouiller l’esprit des clients, après s’être infiltrée par les embrasures qui offraient accès gratuit à la taverne. Coudes posés contre le bois, le dos légèrement courbé à cause de sa position penchée, notre homme semblait fort soucieux. Oh, à quoi pouvait-on donc voir ce détail ? Observez les traits tendus de son visage, les courbes rationnelles de sa mâchoire, contractée semble t’il à l’extrême, le blanchissement affligeant de ses phalanges serrées les unes contre les autres. Enveloppé dans armure discrète partiellement cachée sous une longue cape noire, le soldat de la garde impériale semblait se noyer dans une marée de tourments quotidiens. A moins que ça ne soit le flot de souvenirs passés qui meurtrissaient à ce point l’humeur de l’homme ?
    Ses mains abîmées, mais fermes soutenaient le poids de la coupe dans laquelle une louche de vin pourpre lui a été généreusement servie. Coupe à moitié vide qui plus est. Malgré la cohue maîtrisée qui régnait au sein de la taverne, vieillards décrépis, ivrognes à la panse bedonnante, prostituées avides d’opportunités, Wonsul demeurait inattentif à cette cacophonie bruyante. Son esprit semblait s’évader loin de cette taverne, au-delà des remparts de la basse capitale pour s’envoler vers des lieux qui lui étaient physiquement inaccessibles. Illusions, vérités, mensonges se mélangeaient tel un tourbillon dans l’océan tourmenté de ses pensées.

    Un an…
    Voilà un an tout juste que l’ancien privilégié de la garde impériale venait d’être réaffecté dans l’armée. Depuis lors, Wonsul s’était promis de ne plus se monter aussi naïf dans le bien de ses actions. Lorsqu’un fait lui déplaisait, mais que la situation lui interdisait d’agir, la discrétion s’imposait. Discrétion de velours, habiles mouvements, plans stratégiques. Après être passé par de la victime d’un complot machiavélique au nomade errant à travers l’empire, Wonsul a bien eu le temps de se forger le caractère tout en l’affinant. Force et subtilité étroitement mêlées pour former une arme d’acier plutôt que de fer rouillé.

    « Je me disais bien que je te trouverai ici… »

    La voix grave et douce surprit l’officier qui manqua de lâcher sa coupe d’entre ses mains. Soulevant d’un mouvement vif sa paire de prunelles céruléennes vers le nouvel intrus, Wonsul eut l’agréable surprise de découvrir la silhouette imposante et charismatique de son vieil ami Ajite. Un disciple à son défunt père qui a reprit sa forge après sa mort. Un acte béni par le fils considéré d’Umbre.

    « Vieille canaille, tu ne peux savoir la joie qui m’incombe à te voir en aussi bonne forme ! » Sourit l’aîné en scrutant d’un regard bienveillant le jeune homme vigoureux qui se tenait devant lui. Ce dernier pris place en face du soldat, avec un sourire bienveillant allant à celui qu’il considérait comme un frère.

    « Ce qui ne semble pas être ton cas… »

    Soupir. Wonsul haussa simplement des épaules sous ses amas de vêtements, sans lâcher son ami du regard.

    « Oh tu sais, il… »

    « Chef ! Y a du grabuge dehors, vous feriez bien de venir voir ! »

    Le jeune soldat qui venait de surgir tel un animal affolé au milieu de la foule de clients qui encombraient la taverne parut si perturbé que Wonsul fronça les sourcils, intrigué. Que se passe t'il encore? Se relevant vivement, il fit une tape amicale sur l’épaule d’Ajite avant de suivre le jeune soldat.

    « Désolé mon ami, le devoir m’appelle… »

    Les deux gardes sortirent au pas de course de la grande bâtisse qui empestait l’alcool et les phéromones avant de s’engouffrer dans les ruelles boueuses de la cité. La foule dense qui marchait dans les étroites rues n’était pas pour faciliter leur avancée, mais tels deux habiles serpents, Wonsul et le jeune soldat réussirent à se frayer un chemin vers l’origine d’une cacophonie monstrueuse. Des éclats de voix, dont Wonsul reconnut l’une d’entre elles. A son grand damne, elle appartenait à l’un de ses propres gardes…et pas le plus commode. Réprimant l’envie de se mordre la lèvre, il finit par se frayer un chemin jusqu’à la place du marché où il repéra au premier coup d’œil Upalon, un garde affecté à sa garnison et qui était d’une insolence sans égale. En balayant la scène d’un regard critique et prudent, Wonsul évalua rapidement la situation, mais il n’eut pas le temps d’évaluer le coupable qu’Upalon abattait son poing vers une petite silhouette aux cheveux rose. N’attendant l’instant où il entendrait le craquement d’un os se fendre sous la portée du coup, l’officier s’interposa entre la jeune femme et son homme, aussi habilement qu’un félin, et bloqua le coup de poing d’Upalon à l’aide de ses deux mains, dans une poigne ferme. Les traits du visage froncés et la bouche tordue en un rictus sévère, Wonsul relâcha le jeune soldat chauve et croisa ses bras finement musclés contre sa poitrine.

    « Upalon! Tu fais encore du grabuge, puis-je en connaître la raison? »

    Upalon dut se dégourdir les bras, à cause du choc inapproprié contre les mains de son chef, avant d’oser jeter un regard dur et rebelle vers son aîné.

    « Cette vermine a tenté de dérober une marchandise, je ne faisais que mon devoir en l’interposant chef ! Et… »

    « C’est bon, tu peux t’en aller, je vais régler cela moi-même. Retournez tous les deux à votre tâche… »

    Les deux soldats obéirent bien qu’à contrecœur, fussent semble t’il déçus de n’avoir pu assister à une éventuelle correction. Wonsul, qui maintenait le bras de la jeune rouquine d’une poigne douce, n’appréciait guère ce goût très porté sur les châtiments corporels. Bien que certains fussent nécessaires, l’ancien forgeron avait toujours méprisé la violence gratuite, usée pour le simple plaisir d’assouvir sa soif d’effusion de sang. Et tandis que la foule autour de lui commençait à se disperser, Wonsul se retourna vers Ambroise. Hey oui, il connaissait la jeune esclave pour avoir souvent du l’enfermer en prison pour quelques jours à cause de ses agissements peu légaux. Quand les regards trop curieux se fussent suffisamment dispersés, Wonsul posa un regard agacé sur Ambroise. Elle n’en ratait pas une celle-là !

    « Humpf, pourquoi ne suis-je pas étonné ? »soupira Wonsul en toisant la jeune fille d’un air qui semblait presque résigné. « Alors, qu’essayais-tu de dérober aujourd’hui pour qu’Upalon soit autant sur les nerfs?

    Wonsul lui relâcha le bras, sachant que la jeune hybride ne prendrait pas la poudre d’escampette, du moins, pas tout de suite. A croire qu’elle s’évertuait à le faire tourner en bourrique parce qu’il nourrissait un tant soi peu d'affection pour elle.

    Le soir commençait doucement à installer son voile d'obscurité...

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Ambroise

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Débordements d'une crinière rousse - Ambroise Vide
MessageSujet: Re: Débordements d'une crinière rousse - Ambroise   Débordements d'une crinière rousse - Ambroise EmptyMer 21 Mar - 12:05

«Huitiéme Mouvement. »
« Miou.. Pour une fois c'est pas moi...»



Serrant contre son cœur une petit boite en bois laqué la jeune neko sortait d'une des boutiques, ou elle venait en fait d'aider une vielle dame a ramener des courses. Cela faisait plusieurs jours qu'elle aidait cette femme. Et le continue de cette boite de bois précieux était sa récompense... Un contenus précieux ? Pour la neko oui..

Elle se réjouissait déjà de rentré chez son maitre pour lui monter.. Sauf que tout ne se passa pas comme elle le voulait... Elle avait entendus les voix, elle avait reconnus l’uniforme aussi.. Un des gardes. Sur de n'avoir rien fait pour une fois la neko voulut continuer son chemin sauf que la main de l'homme l'attrapa la faisant pousser un miaulement de peur.. Et surtout lâcher la boite qu'elle tenait...

Un peu choquée elle regarda le jeune homme, levant son regard perdus vers lui.. Il allait la frapper.. Pourquoi ? Qu'est-ce qu'elle avait fait.. Pourquoi il criait, la jeune femme baissa doucement les oreilles , levant les bras.. Dieu qu'elle avait envie de le mordre, de le griffer, mais elle ne pouvait pas, c'était un humain... On ne frappe pas les humains, c'est pas bien... C'était inscrit dans ces gènes, dans son corps... Pourtant le coup n'arriva pas ?

Pourquoi ? Elle voler ? La jeune femme poussa un miaulement de tristesse.. Pour une fois elle n'avait rien fait... Par contre la jeune neko sentit son cœur se calmer un peu, simplement parce qu'elle reconnaissait le monsieur qui avait parler. C'était un gentil lui. Il ne la frappait pour rien.. Et puis il ne la punissait pas vraiment quand elle volait une pomme ou un bout de viande.. Pour tout avouer la jeune chatte adorait chaparder,mais elle ne volait jamais des chose précieuse.. Pourquoi l'aurait t'elle fait d'ailleurs, son maitre pouvait tout lui acheter. Mais voler un bout de viande , une pomme était si amusant.. Les vendeur criait très fort c'était amusant...

Bon elle pouvait partir.. La neko s'était calmée elle n’essaie même pas de se défendre, ni de sortir de la poigne du jeune homme... Quand le jeune homme se tourna vers elle la neko lui adressa un de ces sourire lumineux dévoilant ces petites canines pointues. Comme souvent elle n'était vêtue que courtement, un simple haut qui dénudait son ventre, et un pantalon qu'elle avait découper pour avoir les jambe a l'air...

Ce qu'elle essayait de dérober. Un petit miaulement interrogateur lui échappa.. Avant qu'elle ne se retourne.. C'est vrai qu'elle avait quelque dans les mains.. Son regard se posa sur la boite qui était tombée répandant son contenues au sol... Du papier, du vrai papier, de l'encre assez cher d'ailleurs, des plus.. Et un matériel de couture... Un nouveau miaulement s'échappa des lèvres de la neko, alors qu'un larme perla a ces yeux... Sans répondre a l'homme elle se tourna venant s'agenouiller devant la boite.. avec soin elle ramassa les objets.. Surtout une petit poupée de chiffon...

♥ Ma..ma po..poupée... Elle.. elle est tout sale... ♥

Les oreilles basse, la neko essayait de nettoyer l'encre qui avait couler... Tout était souillé par l'encre... Doucement elle leva un regard perdus sur le soldat..

♥ Tou.. tout... est casser.. pas... j'ai pas voler.. C'est .. C'est... Miaaaaaa ♥

Doucement la jeune femme ferma les yeux serrant la petit poupée contre son cœur.. C'était une vielle poupée usée, mais bien entretenue.. C'était le premier cadeaux de ces premiers maitres..

♥ C'est... ca viens de Khini Lao.. Les anciens maitre d'Ambre lui on.. en..envoyer... Ma..mais c'est tout casser maintenant... ♥

Pas sur que l'homme aille tout comprit, mais agenouillée comme cela serrant sa poupée contre elle, la neko donnait un peu dans le pathétiques... Des doigts fin virent soulever la boite.. Elle était griffée, les joli dessin d’ébène était tout souillé a cause de la boue...Soupirant elle ramassa tout en douceur.. le rangeant avec soin dans les compartiments.. Ces doigts tremblait et elle semblait sur le point de pleurer...

♥ A..j'ai.. j'ai aider la dame.. p..pour avoir l'..en..encore.. pour.. pour écrire a mes anciens.. ma..maitre.. et a elden.. mais... j'ai rien fait.. Il voulait quoi de moi ? ♥

C'est vrai elle ne comprenait pas.. Qu'on la punisse quand elle a fait quelque chose de mal oui.. Mais pour rien non.. Vraiment elle ne comprenait pas ...

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