L'Empire Ishtar
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 L'empoisonneuse dissimlulée [PV Marius]

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Alysse Teiden
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Alysse Teiden

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MessageSujet: L'empoisonneuse dissimlulée [PV Marius]   L'empoisonneuse dissimlulée [PV Marius] EmptyMar 31 Jan - 0:15

Alysse était vraiment en retard sur l'horaire dont lui avait parlé son contact. Elle savait qu'il fallait qu'elle se trouve à un certain endroit à un certain moment si elle voulait pouvoir se cacher au sein de la résidence du Haut Prêtre avant son retour... elle était encore dans les temps, heureusement, mais elle aurait préféré être en avance. D'ordinaire, elle se trouvait toujours sur les lieux d'un rendez-vous une bonne heure, voir deux, à l'avance pour pouvoir parer à tout imprévu. Là, elle était pile à l'heure, et elle détestait ça. De plus, ses muscles, et son corps tout entier, malmenés par l'inquisiteur Yerathiel quand il l'avait questionnée à la Prison, hurlaient encore leur convalescence qui n'était pas terminée.

Mais elle n'avait pas le temps de s'occuper de ça. Elle avait réussi à rendre à Marius un corps en bonne santé... enfin presque, mais bon il ne risquait plus la mort mais qu'il fallait quand même qu'il se nourrisse convenablement, mais son état d'esprit était toujours très préoccupant. Il déprimait... il allait sans doutes essayer encore de se faire du mal, de se laisser mourir où tout simplement... de se suicider. Il avait besoin de quelque chose pour lui remonter le moral, et ce qu'elle avait l'intention de faire aiderait peut-être, même si ça n'était pas la raison principale qui motivait ses actes. Elle voulait venger la mort de Mist et la dépression de Marius, elle voulait que cet homme paye pour tout le mal qu'il avait fait à ceux qui avaient une place dans son coeur... aux rares personnes qu'elle réussissait enfin à considérer comme importantes pour elles.

Ignorant les protestations douloureuses de son corps, la jeune fille accéléra un peu le mouvement et se faufila par le passage qu'on lui avait indiqué quelques semaines plus tôt. Une petite porte par laquelle passaient les prêtres et les inquisiteurs quand ils partaient faire des choses que leurs collègues n'avaient pas besoin de savoir. Elle donnait sur un escalier qui montait assez haut dans le mur d'enceinte, puis s'ouvrait sur un grand couloir. Ici logeaient quelques prêtres, des novices, des "enseignants"... elle nota tout cela dans un coin de sa tête, si jamais elle s'en sortait vivante, ce dont elle doutait, mais tant pis, elle fournirait ces informations à Marius. Il pourrait sans doutes en faire quelque chose d’intéressant et de marquant pour l'Église de l'Ombre et ses serviteurs, tous plus pourris les uns que les autres. Mais pour ce qui était de l'homme qui les dirigeait... elle allait s'en occuper elle même, et cette nuit même.

La jeune résistante se plaqua dans un renfoncement du mur quand un petit groupe de personnes passa près de l'endroit où elle se trouvait, et elle attendit avec une impatience et une tension presque palpable qu'ils soient enfin loin pour reprendre sa route. Elle gravit encore quelques marches, se glissa dans un autre escalier qui descendait... et déboucha dans les jardins. Parfait, pile au bon endroit, elle avait même une bonne grosse demi heure d'avance sur son planning finalement étant donné qu'il n'y avait eu aucun imprévu. Elle fouilla dans son sac en se dissimulant dans l'ombre d'un arbre, à la recherche de son plan. Elle y avait noté le meilleur endroit pour se tapir en attendant que le Haut Prêtre passe. Une fois qu'il serait passé, elle se faufilerait jusqu'à ses appartements, s'y cacherait, et le prendrait par surprise au moment où il irait se coucher, lui faisant respirer des poisons pour l'empêcher de se défendre et... et... mais où était donc ce foutu papier ? Elle savait ce qu'elle avait à faire mais souhaitait quand même s'en assurer une dernière fois... mais impossible de remettre la main dessus. Elle avait dû le laisser tomber quand elle avait prit des affaires dans sa chambre... tant pis, elle ferait sans.

Alysse alla s'installer à l'endroit prévu, entre une sorte de statue informe et un petit tas de buissons qui la cachaient merveilleusement bien... et elle attendit.
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Marius De l'Ombrage

Marius De l'Ombrage

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MessageSujet: Re: L'empoisonneuse dissimlulée [PV Marius]   L'empoisonneuse dissimlulée [PV Marius] EmptyMar 31 Jan - 2:42

Marius était resté un bon moment à fixer ce petit morceau de papier, reconnaissant l'écriture de son amie, et la peur éclatant dans son être. Alysse n'était-elle pas en chemin pour se jeter dans la gueule du loup ? Sa main tremblait, et devant Marcoh, le jeune homme crut qu'il allait de nouveau perdre pied avec la réalité. Il leva la tête vers le contrebandier, la bouche ouverte, il balbutia quelques mots, et recula de plusieurs pas. Merde ! Non ! Un tas de pensées filaient dans son crâne, son coeur avait explosé contre sa poitrine, et bientôt la peur envenima tous ses membres. Il plaqua une main contre sa bouche, sentant l'envie de vomir revenir, il fonça vers la bassine pour prendre son poignard, et en vitesse, il en fila ses bottes. Marcoh lui demanda quels ordres Marius pourrait lui donner, mais le révolutionnaire réagissait comme par réflexes, rangeant son poignard dans sa botte, il fouilla pour retrouver une perruque de cheveux blonds pour cacher la masse grise, et baissa la manche de sa chemise pour cacher ses marques. C'était comme si Léonard s'était brusquement réveillé, et qu'il demandait à Marius de pleurer dans son coin sans interférer sur sa vie, Léonard le bras droit d'Alvaro qui savait toujours réagir en cas de problèmes.

Il fit signe à l'homme de s'écarter de son chemin, puis avant de partir, il fit deux pas en arrière avant de fondre sous le lit et se saisir de son arbalète. Il la rangea dans un vieux sac qui servait pour les commandes, et sans un mot, il courut dans les escaliers pour quitter la masure dans un vacarme terrible. On aurait dit une ombre blanche et blonde qui s'envolait entre les ruelles, et se mouvait avec une céleste élégance, une sorte de fantôme apeuré de vivre dans un monde où il ne ferait que perdre ceux qu'il aimait. Alysse ! Après Mist, on allait encore le blesser et le torturer ? Les reproches claquaient, faisant écho à ses pas qui martelaient le pavé avec un bruit sourd, il poussa une vieille bonne femme et sentit bientôt l'air étouffer ses poumons. Ses jambes le tiraient, ses nerfs le brûlaient, et sa vue redevenait floue, mais la crainte de perdre sa soeur de coeur aurait pu le faire soulever des montagnes de plomb. Marius s'arrêta brutalement, le regard perdu, il avait refermé sa main sur le papier qu'il regarda, tremblant.

Autour de lui, les gens passaient, incapables de voir le pauvre bougre qui était sur le point de pleurer toutes les larmes de son corps, se rendant compte que son égoïsme avait failli tuer Alysse. Si la cible de l'adolescente était effectivement Uriel d'Arken, Marius était certain qu'elle ne mourrait pas tout de suite, et que le calvaire qu'elle avait subi contre l'Inquisiteur ne serait que l'avant-goût de ce que le Haut-Prêtre lui ferait subir. Mordant sa lèvre, le jeune homme essaya de réfléchir plus calmement, le visage rouge d'effort, il secoua plusieurs fois la tête. D'un pas rapide, il se rendit vers la cathédrale, incertain, espérant retrouver son amie avant qu'elle ne fasse une erreur. Marius ne pensait plus à rien, l'esprit concentré sur son amie, il aurait baisé les pieds de la Mort elle-même, si elle l'avait aidé à retrouver l'adolescente. Sa main s'était de nouveau refermée contre le papier froissé, son esprit divaguait dans ses craintes, et bien souvent, des images d'une Alysse morte et décomposait s'exhibait lamentablement dans son cerveau.

Marius avala sa salive, et son regard fou relu les instructions qu'elle avait inscrite, son coeur se comprimait de peine, son ventre se retournait d'angoisse, bon sang ! Pourquoi fallait-il qu'Uriel lui enlève tout le monde ? Un frisson le secoua, et lentement, après s'être baissé pour reprendre son poignard, le jeune homme marcha pour paraître normal, et se mit à suivre l'itinéraire de la jeune fille. Pénétrant dans la cathédrale, il donna un visage serein aux quelques personnes présentes, saluant d'un faux respect les Prêtres qui rencontraient son chemin. Toutes ces années passées à devenir un parfait petit Inquisiteur servile n'avaient pas été inutiles, finalement, et mieux : Marius connaissait bien la cathédrale. Il observa les gens, et quand leur absence arriva, il se glissa vers l'escalier qu'elle avait pris plus tôt. Dans les jardins, il ferma les yeux pour recouvrer un semblant de calme, sans réfléchir à la suite, il erra et tenta de la retrouver parmi cette étendue verdoyante. Mordant sa lèvre jusqu'au sang, il crut voir une silhouette familière, et fonça vers elle. Il saisit le bras d'une femme âgée qui le regarda avec des yeux ronds, confus, Marius se confondit en excuses, prétextant avoir rendez-vous avec un Prêtre, au sujet d'un de ses frères. Son mensonge ne passa pas aussi bien qu'il l'aurait voulu. Alors quand elle le quitta, le regard plein de méfiance, il regarda une dernière fois le bout de papier, et arpenta les jardins jusqu'à croiser le regard turquoise de son amie. Comme un vautour, il la prit par les vêtements, d'un geste brusque, et sans douceur, il gronda d'une voix tremblante
:

— Tu... je... merde... il faut qu'on sorte d'ici. Ne me désobéis pas.

Il ne la regarda pas, fouillant dans sa cervelle pour trouver une solution, ils devaient partir et vite.

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Alysse Teiden
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MessageSujet: Re: L'empoisonneuse dissimlulée [PV Marius]   L'empoisonneuse dissimlulée [PV Marius] EmptyMar 31 Jan - 20:44

Alysse failli pousser un cri de surprise quand Marius apparu devant elle. Que faisait-il là ? Il aurait fallu qu'il se repose encore, qu'il mange et qu'il dorme pendant quelques jours... Au lieu de ça, il était là, dans le jardin de la Cathédrale... pourquoi faire ? Avait-il eu les mêmes informations qu'elle ? Il voulait peut-être faire la même chose : tuer Uriel une bonne fois pour toute et profiter de... attendez une minute... elle avait perdu le papier sur lequel elle avait tout noté ou presque... merde... il l'avait trouvé. Où alors qu'un d'autre l'avait trouvé pour lui... et comme il était furieux contre elle et qu'il la détestait depuis qu'elle l'avait forcé à vivre, il n'avait plus assez confiance en elle pour faire ce genre de choses... où alors il voulait d'abord l'engueuler copieusement avant de la laisser se faire tuer par quelqu'un... elle lui devait bien ça... Elle baissa les yeux en se mordillant la lèvre. Il l'attrapa par les vêtements avec une brutalité à laquelle elle ne s'était pas attendue, ce qui lui arracha un petit gémissement de souffrance... sa course effrénée, la tension et l'immobilité n'étaient pas vraiment les meilleures choses à faire pour guérir plus rapidement des divers souvenirs que lui avait laissé l'inquisiteur.

"— Tu... je... merde... il faut qu'on sorte d'ici. Ne me désobéis pas."

Alysse hocha la tête. Elle ignorait pourquoi il voulait partir, mais elle ne pouvait pas lui désobéir comme ça... elle ne l'avait déjà que trop fait. Elle commença à avancer quand des voix se firent entendre. Uriel ? Déjà ? Elle attrapa Marius par la nuque pour le forcer à se tapir avec elle dans les buissons, l'allongeant par terre et se plaçant au dessus de lui. Si quelqu'un les avait vu et balançait quelque chose par là, au mmoins il serait protégé. Finalement ça n'était pas Uriel, un simple groupe de novices qui devaient revenir de leur entrainement quotidien et qui discutaient joyeusement en regagnant leurs quartiers. Elle attendit qu'ils soient passés en retenant sa respiration... puis libéra son souffle en même temps qu'elle laissa à Marius le loisir de bouger à nouveau. Elle lui mit un doigt sur la bouche pour lui indiquer de ne plus parler et le prit par la main pour l'entrainer discrètement à sa suite par le chemin qu'elle avait repéré un peu plus tôt.

Ils se glissèrent sous les arbres un moment, Alysse ouvrant la voie en tirant doucement sur la main de Marius pour être bien certaine qu'il la suivait, sursautant à chaque fois qu'une feuille bruissait, puis elle retrouva la porte par laquelle elle était passée et refit le chemin d'escaliers et de couloirs qui l'avait amenée jusqu'au jardin. Une fois sortie de la cathédrale, elle ne s'arrêta pas une seconde, au contraire, elle força ses muscles et ses membres à pousser encore un peu et accéléra le pas jusqu'à la planque qu'on lui avait indiquée : une petite maison abandonnée depuis des années, à demi en ruine, dans une ruelle parallèle à la rue où se trouvait l'entrée principale de la cathédrale. Une fois à l'intérieur, elle poussa Marius vers l'escalier qui descendait au sous sol, bloqua la porte, s'engouffra à son tour dans l'escalier en verrouillant la trappe qui en permettait l'accès, puis dévala les quelques marches qui restaient pour rejoindre le jeune homme.

Essoufflée, chaque parcelle de son corps la faisant souffrir le martyr, elle se laissa tomber en position assise dans un coin de la pièce, à un angle de mur, appuyée contre ledit angle et les genoux remontés contre sa poitrine. Elle était prête à recevoir la haine de Marius...
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Marius De l'Ombrage

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MessageSujet: Re: L'empoisonneuse dissimlulée [PV Marius]   L'empoisonneuse dissimlulée [PV Marius] EmptyMar 31 Jan - 23:27

Que ressentait-il ? Il y avait beaucoup de colère, et de questions, un peu de remise en cause aussi. Il se contenta de suivre Alysse, le regard sombre, partagé entre le soulagement, et la fureur, la peur plus ou moins présente, car il avait conscience qu'ils étaient susceptibles de croiser la route de ses propres frères dans cet endroit. Des images lui revenaient, sinistres, âpres, des souvenirs de son enfance passée ici, à tenter de satisfaire un père qui lui avait toujours accordé un regard méprisant. Quand ils revinrent dans la cathédrale, Marius tourna la tête vers les bancs où quelques personnes s'étaient assises pour prier, et rentrer en communion avec l'Ombre. Le jeune homme serait resté planté là, si Alysse ne l'avait pas tiré dehors, car il se revoyait lui, adolescent, parler de foi en compagnie d'Uriel d'Arken. À cette époque, avait-il pu envisager tout ça ? Non. Il n'avait jamais pensé devenir l'ennemi du Haut-Prêtre, et une vague nostalgie l'envahit, devant ce souvenir de leur discussion, qui se volatilisa lorsqu'il rencontra de nouveau le monde. Alysse le mena dans une petite maison abandonnée, plus loin, et de nouveau plus calme, enfin au moins en apparence, Marius se colla contre le mur. Poussant un soupir, il passa ses mains sur son visage, le corps tremblant, la fatigue dans tous ses membres, il leva la tête vers le plafond.

Le petit papier d'Alysse dans la main, il le fourra dans sa poche, et lui jeta un regard énervé. Soudain, il crut percevoir un bruit dans la maison, et tous les sens en action, il fit quelques pas, le poignard serré dans ses doigts. Finalement, n'ayant pas si confiance que ça en cet endroit, Marius fit signe à Alysse de se relever et se glissa hors de la maison. Son regard se faisait plus fou, sa respiration restait haletante, sa main était crispée sur son poignard, et les gens passaient devant eux, ombres mouvantes d'une réalité qui lui brûlait la rétine. Mordant sa lèvre, Marius attrapa soudain Alysse par le bras et la força à se rendre jusqu'à une petite ruelle, qui serpentait jusqu'à dans les bas-fonds. Ses ongles se plantèrent dans la chair de la jeune fille, et il resta un moment figé devant la silhouette qui paraissait l'observer. Un frisson d'effroi le parcourra, et Marius fronça les sourcils pour tenter de la détailler. C'était un homme d'une trentaine d'années, un regard bleu comme de la glace, et un haut-de-forme juché sur son crâne, cachant sa chevelure, et le jeune homme eu la crainte de retrouver Salomon, ici. Cependant, l'homme disparu dans la marée humaine, et Marius se retourna brusquement vers son amie. Le regard qu'il lui donna fut terrible, un regard noir, et incisif, comme s'il lui perçait le coeur d'une lame chauffée à blanc. Marius sentait ses jambes trembler, encore et encore, luttant contre la faiblesse de nouveau, le jeune homme avança vers elle. Mordant sa lèvre, il la plaqua soudain contre le mur, avec une violence qui ne lui était pas coutumière. La tenant par le col de ses vêtements, il gronda :

— Alysse... bon sang ! Qu'est-ce qui t'as pris de faire ça ? Tu te crois capable de tuer d'Arken ? Tu...

Marius la lâcha et recula de quelques, cette fois-ci la lueur de colère dans ses yeux changea, il balbutia quelques paroles sans le moindre sens, et fourra son visage dans ses mains. Il poussa d'autres soupirs, luttant contre une nouvelle crise, se rendant compte qu'il avait failli perdre quelqu'un, encore. Lokhund l'avait abandonné, Uriel l'avait tué dans d'atroces souffrances, on lui avait arraché le sourd-muet, et maintenant ? Maintenant, le Haut-Prêtre aurait pu tuer Alysse, si elle avait tenté quelque chose contre lui. Marius lâcha son poignard, et en sueur, il baissa les yeux sur ses mains tremblantes. La blessure sur son bras lui faisait mal, celle-là même qu'il s'était faîte, elle lui hurlait à quel point il n'était qu'un con. Mist était mort, Alysse avait besoin de lui, et pourtant... pourtant, il lui avait accordé que son mépris. Un mois entier qu'il avait passé à descendre dans les affres de la souffrance, laissant les tourments le prendre, et l'envie de rejoindre son ami grandir, comme si crever était une solution. Attendre la mort, ou la provoquer, c'était laisser Uriel d'Arken gagner la guerre. Et désirait-il au fond qu'il la gagne ? Marius écarquilla les yeux, la souffrance ? Il ne pourrait jamais l'éteindre, même s'il croyait y avoir trouvé un substitut en plantant la lame encore et encore dans son bras. Cependant, personne ne le saurait, « ça » le sauverait de la peine, et il devait à présent avancer. Marius planta un regard troublé dans les iris turquoise de la jeune fille, son coeur battait toujours très fort dans sa poitrine, il avait la gorge nouée, et il était en train de se rendre compte qu'il avait failli la perdre, et ce à cause de sa propre connerie. Marius avait froid, il avait mal, comme toujours, mais Alysse avait connu des choses bien plus terribles. Il était plus vieux qu'elle, c'était à lui de veiller sur elle, et non le contraire. Il ouvrit la bouche, la voix tremblante, il dit :

— Je... merde. Pourquoi ? Pourquoi ? Alysse... je... !

Sa gorge était en feu, son estomac le brûlait, Marius se sentait mal. C'était maintenant qu'il se rendait compte qu'il tenait à la jeune fille, mieux vaut tard que jamais, car il avait failli la perdre. Il leva la main vers elle, la noirceur de son regard se dilua dans ses peurs, il était totalement perdu. Et puis embrasé par l'idée de devoir supporter un autre deuil, il cria presque, apeuré :

— Tu crois que perdre Mist n'était pas suffisant pour moi ?

Et brutalement, avec autant de violence qu'il l'avait plaquée contre le mur, le jeune homme fondit sur Alysse. Contrairement à la rudesse de son ton, ce ne fut pas pour la frapper. Laissant tomber son masque impassible, il attrapa son amie et la serra dans ses bras. Il posa son front contre son épaule, ne tremblant jamais il n'avait jamais tremblé, il glissa ses mains vers les omoplates de la résistante. Il avait envie de vomir, mais cette fois-ci, il c'était parce qu'il se dégoûtait. Marius garda Alysse contre lui, et son silence tomba, il se refusa à le regarder.
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Alysse Teiden
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MessageSujet: Re: L'empoisonneuse dissimlulée [PV Marius]   L'empoisonneuse dissimlulée [PV Marius] EmptyJeu 2 Fév - 0:07

Alysse suivit péniblement Marius quand il l’entraîna dans les ruelles sombres de la Cité Impériale. Elle se demanda un moment ce qu'il avait à fixer quelqu'un dans la foule, peut-être était-ce quelqu'un qu'il connaissait, mais décida que cela ne la regardait pas. Elle n'avait pas la moindre idée de ce qui l'attendait. Marius était furieux contre elle et elle ignorait pourquoi... enfin, elle avait une vague idée quand même, mais elle se doutait qu'il n'était pas venu la chercher dans un endroit aussi peu fréquentable que le jardin de la cathédrale uniquement pour lui faire payer le faire de l'avoir sauvé. Il devait y avoir autre chose derrière, quelque chose qui l'avait mit encore plus en colère... mais quoi ? Finalement il s'arrêta dans une ruelle un peu plus sombre que les autres, là où la foule dense qui errait encore dans le coin n'était plus vraiment là. Quelques passants auraient pu se balader dans le coin... mais pour le moment, il n'y avait personne. Elle sursauta vivement quand il la plaqua contre le mur avec une force qu'elle ne pensait pas pouvoir venir d'un corps aussi malmené par les semaines de privations. Elle grimaça légèrement mais ne s'autorisa ni à gémir, ni à crier. Elle avait mérité qu'il lui en veuille, elle méritait qu'il lui fasse mal, elle méritait même qu'il la tue s'il en avait envie. Elle avait trahi sa confiance et désobéis à ses ordres directs... on fait mieux pour une subordonnée...

"— Alysse... bon sang ! Qu'est-ce qui t'as pris de faire ça ? Tu te crois capable de tuer d'Arken ? Tu..."

Il était réellement furieux. La jeune fille se mordilla la lèvre, n'essayant ni de repousser la main qui lui arrachait presque le col, ni de se justifier.

"— Je... merde. Pourquoi ? Pourquoi ? Alysse... je... !"

Une étrange impression se mit à grandir dans l'esprit de la jeune fille... Marius était toujours aussi furieux, mais il y avait autre chose... comme si il avait eu peur, comme si il avait toujours peur d'ailleurs. Peur de quoi ? Peur de qui ? Elle tourna un peu la tête pour voir si quelqu'un venait d'arriver, mais non... ils étaient seuls. Perplexe, elle leva les yeux vers lui au moment où il décida de planter son regard dans le sien. Absorbée par les yeux et le regard étrange de son ami, Alysse se senti se détendre, comme si la colère de Marius n'avait plus la moindre importance, comme si le simplement fait de le voir là, debout devant elle, bien vivant et avec des émotions normales, était la plus belle chose qu'elle ai jamais vue. Elle lui adressa un sourire timide, ravie de le voir ainsi, se disant qu'elle ne regrettait définitivement rien. Il vivait, il allait mieux. Bien sûr, il aurait encore beaucoup de mal à se remettre de la façon dont il avait traité son corps et sa santé, ainsi que du deuil horrible qui lui déchirait le coeur constamment... mais il allait mieux. C'était à la fois inespéré et merveilleux.

"— Tu crois que perdre Mist n'était pas suffisant pour moi ?"

Avant même qu'elle ai eu le temps de comprendre sa question, Marius se jeta sur elle. Peu habituée à ce qu'il ai des élans d'affection, elle sursauta et eut un mouvement de recul un peu brusque qui lui valut de se cogner légèrement la tête contre le mur... mais il ne la frappa pas. Il ne la jeta pas au sol pour se venger comme elle l'aurait cru. A la place, il se mit à la serrer contre lui comme si il avait peur qu'un coup de vent la lui arrache... Interdite, Alysse ouvrit de grands yeux étonnés et ne bougea pas d'un millimètre pendant plusieurs longues secondes, se demandant ce qui était en train de se passer. Au bout d'un moment, hésitante mais heureuse, elle leva doucement les bras, entoura le dos de celui qui avait le plus d'importance dans sa vie, et lui rendit doucement son étreinte, glissant une main dans ses cheveux, à l'arrière de cette tête qui reposait sur son épaule, ayant à la fois envie de le réconforter et de rester dans cette position pendant des heures et des heures. D'après ce qu'elle avait compris, ce qui avait motivé les derniers actes de Marius, ça n'était pas vraiment la colère à laquelle elle s'attendait... en réalité, il avait eu peur de la perdre, il avait eu peur qu'elle meure... Elle était à la fois choquée et heureuse... finalement, il ne la haïssait pas, au contraire, peut-être même l'aimait-il autant qu'elle l'aimait... elle resserra son étreinte et enfouit son visage, sur lequel coulaient des larmes silencieuses, contre l'épaule de son "frère" avant de murmurer, enfin, quelques mots.

- Je suis désolée... je... je n'avais pas compris...
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Marius De l'Ombrage

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MessageSujet: Re: L'empoisonneuse dissimlulée [PV Marius]   L'empoisonneuse dissimlulée [PV Marius] EmptyJeu 2 Fév - 12:26

Marius ne lâchait pas Alysse, il refusait de la lâcher, craignant de devoir faire face à sa perte, si jamais il brisait cette étreinte. Il pouvait sentir le corps de son amie tressaillir, alors que ses larmes coulaient sur ses joues, il sentait sa chaleur aussi, et ses peurs répondent aux siennes. Il ouvrit la bouche, le regard troublé, mais sans larmes, il déglutit plusieurs fois sans pour autant la relâcher. Son coeur frappait fort contre sa poitrine, il tremblait toujours, et il écouta la voix d'Alysse, il eut un soupir comme réponse. Ce n'était pas le soupir triste ou affligé, mais le soupir soulagé, Alysse n'était pas morte, le Haut-Prêtre ne lui avait pas arraché cette amie. Heureusement. La mort de Mist lui était insupportable, au point où l'idée même de devoir vivre sans le sourd-muet était un cauchemar qui se révélait être la réalité, et perdre Alysse, ça aurait été terrible pour lui. Souvent, comme à cet instant, le jeune homme haïssait ce voile de mensonge et de misère qu'on appelait réalité, et parfois « vie », il méprisait cette morne existence qui poussait les êtres humains à s'entretuer. Elle le bouffait, cette putain de réalité, elle rongeait ses rêves, elle grignotait les os de ses idées, et elle léchait de sa langue d'acide sa détermination, puis elle avait ses convictions pour ne lui laisser qu'une âpre souffrance. Si elle avait pu prendre forme devant lui, Marius se serait jeté sur elle pour la rouer de coups, sa rage aurait été d'une violence incroyable. La même sans doute, qui l'avait poussé à attraper Alysse contre lui. Il mouilla ses lèvres, la mâchoire crispée, comme le reste du corps, il sentait ses blessures sur son bras brûler, mais pas de douleur, d'une fureur si grande qu'il peinait à les ignorer.

Il ne releva pas la tête pour les observer, il se contenta de ressentir cette fureur embraser tout son bras, puis s'étendre à son épaule et finalement, traverser son être tout entier pour incendier son coeur d'une hargne qui se réveillait enfin. Marius avait failli perdre Alysse, la seule encore qui le liait à son passé, la seule qui pouvait se vanter d'avoir encore son affection, Lokhund Krishna mort, il lui restait la terroriste. Et par sa faiblesse, le jeune homme l'avait encouragé à aller tuer Uriel d'Arken. Cet homme lui prenait tout, cet homme lui arrachait tout, et lui, qu'avait-il fait pour lutter contre ça ? Rien. Il s'était contenté de se lamenter, égoïstement, il s'était enfermé dans son chagrin, aveugle à la douleur d'Alysse, sourd à ses lamentations, muet devant sa peine. Maintenant, tout devait se finir. Ses mains ne cessaient de trembloter, comme s'il était transi de froid, la fatigue était toujours présente, mais elle ne pouvait pas faire le poids, face à la prise de conscience qui s'opérait enfin. Marius avait oublié dans sa tristesse son amie, il avait omis tout ce qu'elle avait traversé, et il avait fait une grave erreur que jamais il ne pourrait se pardonner : il l'avait mise de côté, elle, elle et tout ce qui lui était arrivé. Certes, Alysse n'était plus cette Alysse qu'il avait autrefois connue et aimer, mais avec des efforts, et de la détermination, il pourrait un jour la retrouver, il devait être là. Marius prit une grande inspiration, silencieuse cependant, et relevant un peu la tête, il colla sa joue contre celle de son amie. Il ne pleurait pas, il ne parvenait jamais à pleurer, mais son regard se perdit vers son bras qu'il avait légèrement décollé de la jeune fille, il le regarda.

Derrière le tissu blanc de sa chemise, il pouvait voir sans le voir les traces rouges que la lame lui avait laissées, sa peine ne pourrait jamais se tarir, et toutes les larmes qu'il ne verserait jamais, ce serait désormais ces cicatrices qu'il se ferait pour s'apaiser. C'était ça, ou garder pour toujours sa faiblesse. Ses mains glissèrent vers la taille d'Alysse, et brusquement, dépourvu de sa douceur habituelle, Marius resserra leur étreinte, il avait besoin de sentir sa chaleur. Uriel d'Arken ne lui avait pas encore pris Alysse, et Marius refusait qu'il lui prenne autre chose, Mist et sa mort avait été un coup fatal dont il ne se remettrait jamais, on pouvait être certain de ça. Toutefois, cet homme qu'il avait pu admirer auparavant, Marius ne lui laissera jamais ses crimes impunis. Conscient que son propre égoïsme avait failli coûter la vie d'Alysse, l'avait saisit de stupeur, et il décida soudain de ne plus perdre face à Uriel. Il lui avait enlevé Mist, il ne lui enlèverait plus personne. Ce n'était pas Lokhund Krishna que le terroriste chercherait à venger, mais lui-même pour tous ce marasme de souffrance, dans lequel le Haut-Prêtre l'avait plongé. Les yeux ouverts, bougeant rapidement, Marius soupira contre la joue de son amie, son emprise se fit plus importante. Il grinça des dents, et la gorge nouée, il découvrit autre chose derrière les barreaux de son chagrin ; jamais il ne pourrait s'en libérer, mais de l'intérieur, il y avait un autre sentiment contre lequel il pouvait lutter, et choisir de vivre sans.

Néanmoins, Marius allait se donner à lui, lui offrant son âme. La haine, colère des faibles, c'était ça qui l'aiderait à supporter tout ceci. Uriel d'Arken l'avait blessé, Uriel d'Arken lui avait enfoncé la tête dans une fange de calvaire, Marius était décidé à prendre sa vengeance. Le Haut-Prêtre sentirait bientôt tout le mal qu'il lui avait fait, il goûterait à sa haine, il avalerait le fiel de sa rancune, et étoufferait dans la boue de son désespoir. Jamais Uriel ne souffrirait assez pour tout ce qu'il lui aura fait, mais qu'importe, Marius allait le faire tomber de son trône, et le juger comme il avait toujours voulu le faire. Le jeune homme ne voulait pas seulement le tuer, il désirait l'exécuter, et il refusait que quelqu'un d'autre mette une fin à l'existence infâme de cet homme. Cette main qui posé dans le dos d'Alysse, qui tremblante et raide comme celle d'un cadavre était sur le point d'enfoncer ses ongles dans la chair de la jeune fille, cette main-là serait celle de sa vengeance, elle étranglerait Uriel d'Arken. Mariu sera son Juge, il sera son Bourreau. Et il tuera tous ceux et toutes celles qui se mettront en travers de son chemin. Uriel d'Arken était à lui, Marius lui donnera une mort à la hauteur de celle qu'il avait donnée à Mist. Alysse l'avait sauvé. Les lèvres tremblantes, la voix étouffée dans sa gorge, le coeur écrasé dans sa poitrine, il murmura contre l'oreille de la jeune fille :


— « Tout le monde ne mérite pas le Pardon, Uriel d'Arken le premier », c'est ce que j'ai marqué sur l'estrade sur laquelle il été exécuté. Il ne m'enlèvera plus personne, moi, je vais le déposséder de tout : son pouvoir, sa dignité, sa vie... je vais tout lui prendre. Je n'hésiterai plus Alysse, il est temps qu'il paye pour tout ce qu'il m'a fait, pour tout ce qu'il nous a fait. Je serais celui qui tuera Uriel d'Arken, Ishtar brûlera dans le feu de ma haine. Qu'importe les conséquences, cet homme doit mourir.

« Vous êtes les vengeurs, et votre colère doit frapper les hérétiques. »

Lokhund Krishna était mort en martyr, lui deviendrait le bras armé de la Révolution. L'Église s'éteindra dans les flammes et le sang, achevée par la haine d'un seul homme. Maintena,t Marius ne reculerait plus.
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MessageSujet: Re: L'empoisonneuse dissimlulée [PV Marius]   L'empoisonneuse dissimlulée [PV Marius] EmptySam 4 Fév - 0:35

Alysse se sentait à la fois troublée et comblée. Non seulement Marius ne lui en voulait visiblement pas, mais en plus il laissait enfin certaines de ses émotions s'exprimer librement. Un douloureux flash la fit trembler un bref instant... une image, rien qu'une image, une vieille image un peu floue qui venait d'apparaître dans son esprit, un peu comme le jour où elle avait reconnu Marius et s'était souvenue de son nom. Elle se voyait elle même, les cheveux un peu moins longs, donc probablement avant son accident, dans les bras de Marius. Tous deux étaient trempés et elle cru comprendre qu'ils étaient dans un lac, où une étendue d'eau quelconque. Tous deux semblaient plutôt gênés, et un rire féminin joyeux couvrait le bruit de l'eau qui clapotait doucement autour d'eux... c'était tout. Inconsciemment, elle resserra son étreinte et se blotti un peu plus contre Marius. Il était ce qu'il y avait de plus important à ses yeux, elle aurait tout fait pour lui, tout donné, il était son seul lien avec un passé oublié et si souvent refoulé qu'elle voulait désormais redécouvrir lentement. Peu habituée à le voir avoir des élans d'affection, la jeune fille avait encore un peu de mal à se remettre de sa surprise, et c'est probablement grâce à cela que cette proximité soudaine ne lui rappela rien de désagréable au début...

Cela n'arriva que quand il fit glisser ses mains dans son dos jusqu'à sa taille, et qu'il la serra davantage contre lui. La jeune fille fut secouée d'un frisson et dû lutter corps et âme pour s'empêcher de le repousser avec violence. La nuit qu'elle avait passé, quelques jours auparavant, au Fabula Onis et dans ses environs restait, elle, gravée dans sa mémoire au fer rouge... et Marius avait beau être comme un frère pour elle, le meilleur des frères, il n'en restait pas moins un homme. Sentir ainsi le corps d'un homme se presser contre le sien était... troublant. Ça lui refit penser aux hommes qu'elle avait vu, aux choses qu'ils l'avaient forcée à faire, à leurs sourires satisfaits et méprisants une fois qu'ils avaient terminé, aux douleurs, aux ordres qu'elle avait reçu, à ce qu'elle avait dû dire et faire... toutes ces images lui tournaient dans la tête et lui donnait à la fois une migraine horrible et une envie de vomir colossale... mais finalement, au lieu de le repousser, elle finit par se serrer plus fort contre lui et par enfouir son visage dans son cou. Elle ne voulait pas le regarder, si il la regardait dans les yeux il allait comprendre, il allait voir à quel point elle était horrible et quelles choses abominables elle avait faite de son corps alors qu'il lui avait déjà dit plusieurs fois qu'elle devait faire attention aux hommes... il allait voir à quel point elle était souillée et sale... il allait encore la détester. Tremblant de tous ses membres, elle se blotti contre lui, se sentant plus en sécurité dans les bras du terroriste qu'elle ne l'avait jamais été.


"— « Tout le monde ne mérite pas le Pardon, Uriel d'Arken le premier », c'est ce que j'ai marqué sur l'estrade sur laquelle il été exécuté. Il ne m'enlèvera plus personne, moi, je vais le déposséder de tout : son pouvoir, sa dignité, sa vie... je vais tout lui prendre. Je n'hésiterai plus Alysse, il est temps qu'il paye pour tout ce qu'il m'a fait, pour tout ce qu'il nous a fait. Je serais celui qui tuera Uriel d'Arken, Ishtar brûlera dans le feu de ma haine. Qu'importe les conséquences, cet homme doit mourir."

Alysse hocha la tête sans pour autant modifier sa position. Elle sentait le souffle de Marius contre sa peau, ses bras autour d'elle, son torse contre le sien... c'était à la fois effrayant et incroyablement agréable. Elle aurait voulu rester comme ça des heures... elle aurait voulu qu'il la serre encore plus fort et qu'ils restent comme ça pour toujours, là, comme ça, l'un contre l'autre, à l'abris de tout, sans que rien ne puisse plus jamais les toucher où les faire souffrir...
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Marius De l'Ombrage

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MessageSujet: Re: L'empoisonneuse dissimlulée [PV Marius]   L'empoisonneuse dissimlulée [PV Marius] EmptySam 18 Fév - 11:44

Et que dire de plus ? Le jeune homme garda le silence, enfermé dans sa propre haine, il la sentait le dévorer de l'intérieur. Ce n'était pas une sensation désagréable, au contraire, car il devenait vivant. Elle glissait dans ses veines, elle chatouillait ses entrailles, et lentement, comme un délicieux poison, elle rongeait petit à petit ses pensées et son coeur. Il pouvait l'entendre grignoter la moindre parcelle de son âme, il pouvait tendre l'oreille, et percevoir ses murmures endiablés, sa haine le transcendait. Tout devait changer. Autrefois, il n'avait été qu'un frêle imbécile, croyant que la bonne volonté et les jolies paroles pouvaient changer le monde, puis il avait été blasé de tout cela. Il avait lutté, trop de fois lutté pour ses idées, et il n'avait gagné au final que de l'amertume et de la violence. Les mains qui touchaient, Alysse, ces mains pâles et maigres sur lesquelles quelques cicatrices s'étaient gravées, Marius les savaient, celles d'un meurtrier. Fermant les yeux, il se rappela ce jour où pour la première fois de sa vie, il avait tué. Il se souvint de l'indifférence qu'il avait eue, face à cet acte, et maintenant ? L'indifférence était toujours présente, tuer ? C'était si simple, aussi simple que de penser. Mouillant ses lèvres, il frémit, tuer et se tuer ? Joindre les deux ? Pourquoi pas. Rien n'était plus facile que d'arracher la vie à un être. Tuer... ce mot le laissait de marbre. Uriel d'Arken devait mourir, au moins pour son salut. Ses convictions ? Marius devenait aveugle face à elles, il s'en foutait. Sa haine explosa sa volonté, et peignit dans le sang un nouveau désir qui brisait les dernières envies de bonnes actions du jeune homme.

La joue contre celle d'Alysse, il avait bien envie de rester là, lui aussi, à la tenir contre lui et à oublier qu'autour d'eux, le monde tournait. Le jeune homme gardait les yeux fermés, écoutant le brouhaha de la ville, lointain, ce dernier lui semblait à moitié réel. Les gens passaient, placides, le regard amorphe, loin de son combat, et ils vivaient sans savoir que les deux pâles silhouettes dans cette ruelle qui pouvaient passer pour un couple étaient les ombres grandissantes de la Révolution. Leur pas claquait contre le pavé, et ce sans changer le rythme, c'était presque les mêmes visages qui avançaient dans le ventre d'Ishtar, sous un ciel d'hiver qui se laissait percer par les quelques rayons du soleil. De ses doigts jaunes, ce dernier caressait les épaules des hommes et des femmes, amusé par leur destiné, il éclairait leur figure blanche d'une existence vide de tout sens. Marius rouvrit les paupières, sans pour autant observer le monde qui sans cesse avançait devant lui, il se contenta de contempler les dalles de pierre. Rien d'extraordinaire dans ce pavé gris et sale, mais cette banalité incroyable lui permettait de se décrocher de ce tissu en lambeaux qu'on nommait réalité. Le jeune homme haussa les sourcils, relevant légèrement la tête, il imagina alors le sang souillé le pavé, une image violente qui comme à son habitude, ne lui tira que de la froide indifférence. Cependant, il voyait le sang couler entre les dalles, s'infiltrer partout, et l'envie de voir là, tomber la tête d'Uriel lui arracha un frisson exquis de... bonheur. Ses lèvres se soulevèrent dans une grimace qu'Alysse ne put voir, et cette grimace était un sourire mauvais, sans être malsain.

Marius poussa un soupir, et secouant la tête, il grava cependant tout ceci dans son crâne. Un certain vide l'envahit alors, pas celui qui le rendait si malade, mais une certaine sérénité. Lokhund Krishna était mort, mais même si le chagrin était toujours là, le jeune homme l'acceptait avec un calme tranquille. La haine apaisait sa douleur, et embrasait sa colère. Et si la souffrance lui revenait, Marius avait trouvé un moyen pour la contrer, et lui donner l'illusion qu'elle s'apaisait. Son poignard serait à la fois une arme, et aussi l'instrument salvateur de sa peine, le sentir dans sa peau l'aiderait à survivre sans Mist. La bouche entrouverte, Marius observa alors un homme et une petite fille qui plus loin, jouaient comme si de rien n'était, sans savoir qu'ils étaient en présence de terroriste. Il baissa les yeux sur la mignonne silhouette de l'enfant, et nota par les vêtements brodés qu'elle portait qu'elle était de bonne naissance. Allait-il les tuer ? Peut-être, qu'importe au fond, sa colère devait détruire cette ville. Il effaça toute culpabilité de son être, ce n'était plus le moment de se faire bouffer par ce sentiment parasite. Uriel d'Arken avait-il eu des scrupules en souillant le corps de Mist ? Non. Lui en aurait-il s'il devait exécuter une enfant ? Plus maintenant. Tous ceux qui auraient l'imbécile idée de se mettre en travers de sa route, Marius les éliminera sans l'once d'une hésitation. Glissant ses doigts le long du bras d'Alysse, il lui prit la main dans ce mélange subtil de douceur et de brutalité, il se redressa et la regardant avec une dureté qui ne lui était pas destinée, il murmura :


— Allez... viens, on rentre.

Marius De l'Ombrage, l'enfant aux belles utopies était mort, et Marius le Renard piétinait son cadavre de cette rage nouvelle qu'il voulait faire entendre à tous. Avant de chasser l'ours, il devait chasser l'homme.
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MessageSujet: Re: L'empoisonneuse dissimlulée [PV Marius]   L'empoisonneuse dissimlulée [PV Marius] EmptyLun 20 Fév - 16:37

Et il finit par la lâcher... Alysse ne savait plus vraiment si elle devait se sentir soulagée où déçue, de nombreuses émotions se succédaient en elle et elle n'arrivait plus à faire le tri. Elle poussa un soupir... et il lui prit la main. Pourquoi ? Rentrer ? Mais... elle n'avait pas prévu de rentrer ce soir, encore moins maintenant ! D'accord elle était maintenant très très en retard sur son planning, mais elle pouvait encore réussir à se retrouver seule avec Uriel ! Et Marius avait dit qu'il voulait le tuer aussi, qu'il n'hésiterait plus... du coup elle ne serait pas seule mais avec lui non ? Ils auraient donc bien plus de facilités à venir à bout de ce monstre !

- Mais...

Il l’entraînait dans la mauvaise direction.

- On pourrait...

"Ne me désobéis plus jamais". Cette phrase lui revint en mémoire et lui fit le même effet qu'une gifle foudroyante. Elle se mordit la lèvre pour ne pas en rajouter et tourna une dernière fois la tête en direction de la cathédrale. Tant pis... elle pourrait toujours revenir une autre fois. Elle ne voulait pas désobéir à Marius, elle ne le souhaitait pour rien au monde... mais... Enfin tant pis, elle y réfléchirait plus tard. La jeune fille frissonna... il faisait assez froid et le vent mordait ses joues. La chaleur de Marius contre elle avait masqué ça tout à l'heure, mais c'était fini... la chaleur de Marius... la chaleur de son corps qui... pourquoi l'avait-il serrée dans ses bras ? Pourquoi lui tenait il la main ainsi ? Que voulait-il ? Est-ce qu'il la voulait elle ? Comme ces hommes quelques nuits plus tôt ? Cette fameuse nuit continuait de la hanter affreusement. Elle s'en voulait... pas pour avoir fait ça, non, mais elle s'en voulait de se sentir si mal. Après tout, c'était pour Marius qu'elle l'avait fait, et elle ferait n'importe quoi pour lui, même lui donner son corps comme il semblait le désirer. Mais là... pourquoi fallait-il qu'il la veuille maintenant ? Elle ne pourrait jamais lui donner "ça" ce soir, elle se sentait encore bien trop mal pour ça... peut-être que cela finirait par passer rapidement, mais pour le moment, la simple idée d'avoir encore un homme nu couché contre elle la révulsait. Elle avait envie d'arracher sa main à la sienne et de s'enfuir en courant mais... "ne me désobéis plus jamais"... Allait-il la forcer à coucher avec lui ? Allait-il le lui ordonner ? Après tout rien ne l'en empêchait non ? Elle n'avait pas le droit de lui refuser ça...

Finalement, la jeune fille s'arrêta. Elle ne lâcha pas la main de Marius pour autant, cette pression de sa peau sur la sienne continuait de la rassurer malgré tout. Baissant la tête, elle laissa ses cheveux retomber devant son visage pour cacher les larmes silencieuses qui y traçait de nouveaux sillons humides.


- Marius je... je peux pas... je sais que je ne dois pas te désobéir et tout mais...

De son bras libre, elle essuya ses larmes sur sa manche sans relever le visage.

- C'est à cause du Comte je... je sais pas mais... je peux plus. Pas maintenant... s'il te plais...

Elle avait prononcer ces derniers mots d'une voix faible, presque un gémissement, une supplication. Elle tremblait de tous ses membres et avait l'impression qu'elle allait exploser tellement elle avait peur. Peur qu'il l'oblige à le faire quand même, peur de le décevoir, peur de le rendre triste, peur des représailles, peur qu'il la déteste à nouveau, peur de... allez savoir. Elle avait peur, c'est tout.
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MessageSujet: Re: L'empoisonneuse dissimlulée [PV Marius]   L'empoisonneuse dissimlulée [PV Marius] EmptyLun 27 Fév - 23:40

Alysse ne pouvait pas ? Le jeune homme fronça les sourcils, et il chercha dans son regard la réponse à se perplexité. Il ne trouva que des larmes. Des larmes qui perlaient au coin des yeux clairs de son amie, et qui traçait des lignes désordonnées sur ses joues, il ouvrit la bouche. Incapable de dire quoi que ce soit, il observa la larme glisser jusqu'à la mâchoire de la jeune fille, avant de s'éclater sur le pavé sale. Les mains crispées, le corps tendu, il saisit à peine ce qu'elle lui raconta, le Comte ? Un pli se forma sur son front, et machinalement, Marius jeta un coup d'oeil derrière lui. Une ombre, toujours, avait-il l'impression qu'on les suivait. Cependant, sans trop se détacher d'Alysse, protecteur, il lui fit signe de poursuivre leur route. Ce n'était pas le bon endroit pour parler, leur conversation était bien trop intime pour qu'elle soit entendue par d'autres. Et Marius avait un mauvais pressentiment, son estomac se noua, et le regard sombre, il tenta de réfléchir aux bribes d'informations qu'elle venait de lui balancer.

Marius ignorait tout ce qu'Alysse avait pu faire chez le Comte, et si jamais il apprenait ce qu'Oliver lui avait forcé à faire... Ce qu'avait subit Karl, le médecin, serait une jouissance comparée à ce qu'il ferait à la Maquerelle. La colère de Marius ? Peu de personnes pouvaient se vanter de l'avoir contemplé, Mist seul avait pu voir à quel point il devenait violent, sa rage faisait alors de sa raison un amas de souvenirs dont il se foutait. Si Alysse lui expliquait ce qu'Oliver lui avait fait subir, le jeune homme venait le soir même foutre le feu à son établissement, les contrebandiers à ses côtés, et la raison arraché, il blessait Oliver comme jamais il n'avait blessé quelqu'un. Ses ongles s'enfoncèrent lentement dans sa chair, et voyant sur le moment de la confusion dans les paroles d'Alysse, il mordilla ses lèvres et la conduisit plus loin. La cathédrale devint alors une grosse silhouette sombre qui se dressait parmi les couleurs dont étaient parés les gens, son ombre disparut dans le ciel et Marius se sentit plus léger. Cet endroit, il ne l'aimait pas, il y avait là-bas trop de souvenirs douloureux, trop de... de quoi ? De peur, sans doute, d'accepter qu'il eût été de ceux qui entravaient la Révolution. Il garda entre ses doigts le poignet d'Alysse, c'était pour se rassurer, la chaleur qu'elle dégageait lui écrasait une vérité qu'il chérissait : elle était vivante, elle. Et tournant à droite, puis à gauche, filant à travers les ruelles qu'il avait appris à connaître, il murmura sur le chemin :


— Je ne te ferais jamais de mal, Alysse, tu me raconteras tout ça plus tard. Mais si jamais... le Comte a osé te blesser, on verra le Fabula Onis brûler.

Parce que personne ne touchait à ce qui lui était cher, personne. Bien évidemment, le jeune homme se souvenait encore que trop bien de ce qui était arrivé à Alysse. L'Inquisiteur qui durant des heures l'avait torturé, Marius cherchait son visage, et ce dans l'intention de lui arracher la peau de ses ongles. Il ferma les yeux en étouffant un gémissement de hargne, s'il pouvait, il tuerait tout ceux qui s'approchaient d'elle. Besoin égoïste de l'avoir pour lui seul, le jeune homme était persuadé que lui seul était en mesure de prendre soin d'elle, et comme il le fallait. Alysse était sa soeur, et il se plaisait à croire qu'échanger leur sang serait revendiquer ce lien si fort qui les tenait l'un à l'autre. Même si sa main la mettait mal à l'aise, il refusait de la lâcher ; c'était comme si en desserrant ses doigts, il craignait de perdre cette chaleur qui envahissait son corps, et de ne toucher que du vent.

Et que lui resterait-il alors ? Le fantasme, le rêve, d'avoir serré cette jeune fille dans ses bras, la réalité se moquerait encore de lui. Alysse n'était pas un être fait de songe et d'air, c'était une jeune fille de sang et de chair, et Marius voulait s'en assure en gardant continuellement cette main. Égoïste comme il était, il ne voyait pas tant que ça le trouble qui la saisissait, et errant dans les ruelles, il voulait plus que tout quitter cet endroit. Croyant que son amie était pleine de fatigue et confuse, il remit cette discussion à plus tard. Le Comte Oliver aurait ainsi une chance de s'en sortir, car Marius détruirait tout ce que cet homme s'était construit, si jamais Alysse lui avouait ce qu'il avait fait. Qu'importe les conséquences, on ne la touchait pas sans sentir son courroux s'enfoncer sous la peau. Ce gamin-là, il n'était pas à prendre à la légère, car derrière ce visage émacié et ces yeux bleus, se cachait un monstre de froideur et de haine qui tuerait sous un coup de tête. Marius De l'Ombrage était bien mort, le Renard se nourrissait à présent de son cadavre, et derrière lui, il avait abandonné sa douceur et sa gentillesse.
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